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Goldnadel: «La négation du racisme anti-Blancs relève de la névrose collective».

Gilles-William Goldnadel. JOEL SAGET/AFP

Pour l’avocat Gilles-William Goldnadel, la lutte antiraciste est aveugle au racisme anti-Blancs et se traduit de plus en plus par une haine obsessionnelle de l’Occident.

La ségrégation raciale enfin reconnue, quoi que laborieusement, par la présidente de l’UNEF nous permet cette semaine d’explorer une nouvelle face de la folie du temps présent.

On peut et l’on doit l’analyser sur deux niveaux superposés: la tolérance de l’intolérance raciale par l’antiracisme officiel ainsi et peut-être surtout que la négation du racisme anti-blanc (ou anti-occidental) qui confine par sa cécité butée au négationnisme intellectuel et médiatique.

La ségrégation raciale tout d’abord. Dans la réalité, l’organisation, notamment par l’UNEF, de réunions indigénistes ou «racisées» interdites aux blancs est connue depuis longtemps. Je l’ai évoquée, notamment dans ces colonnes, à plusieurs reprises, sans que ces évocations ne provoquent aucune contestation.

Ainsi, à une période d’antiracisme permanent autant qu’obsessionnel, le fait d’interdire à des blancs de participer à des réunions n’aura provoqué aucune massive protestation.

Mon imagination est impuissante à décrire la réaction médiatique et judiciaire, si, par hypothèse hardie, je ne sais quelle organisation identitaire avait décidé d’organiser, aux fins d’évoquer la souffrance blanche, des réunions interdites aux personnes colorées.

 

Ces silences, ces abstentions signifient clairement que l’on peut impunément pratiquer la ségrégation raciale honnie dès qu’il s’agit des blancs. 

 

L’aversion pour les blancs par des membres de l’UNEF a été documentée depuis longtemps.

C’est ainsi, notamment, que pour qualifier l’incendie de Notre-Dame, la vice-présidente de l’organisation estudiantine à Lille, Hafska Askar, considérait sur Twitter qu’il s’agissait d’un: «délire de petits blancs» et se proposait de «gazer tous les blancs, cette sous- race».

Plus tard, la gazouillante indiqua via Médiapart qu’il s’agissait de faux forgés par la fâcheuse sphère... (Marianne 18 mars).

En dépit de ce qui précède, aucune organisation antiraciste traditionnelle n’a cru devoir saisir la justice à l’encontre d’une organisation ayant glissé par la pente du temps, du gauchisme classique de classe à l’islamo-gauchisme de race. Raison pourquoi, l’association Avocats Sans Frontières a décidé de pallier à cette carence significative de cette passivité, coupable voire complice, de l’antiracisme professionnel.

Je rappellerai en effet les termes sans ambiguïté des articles 225- 1 et 2 du Code Pénal:

«Constituent une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille…»

«Lorsque l’acte discriminatoire… est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d’interdire l’accès, les peines sont portées à cinq ans d’emprisonnement et à 75 000 € d’amende».

J’en viens de ce fait au deuxième aspect de la folie du temps de cet antiracisme devenu raciste.

Car ces silences, ces abstentions signifient clairement que l’on peut impunément pratiquer la ségrégation raciale honnie dès qu’il s’agit des blancs.

Pire encore, le président d’un parti représenté à l’Assemblée Nationale, Jean-Luc Mélenchon, a tenu vendredi dernier à exprimer officiellement sa solidarité avec le syndicat ségrégationniste.

Mais au-delà de cette folle dérive politique assumée, le pire est ailleurs.

Il habite dans cette posture intellectuelle massivement adoptée par les médias et qui revient à refuser de voir ou à contester l’évidence aveuglante: l’existence d’un racisme anti-blanc que l’on nie effrontément. Cette cécité obstinée confine au négationnisme.

Il y a d’abord ce permis d’exclure qui émane des prétendues élites blanches et qui autorise les dérives à venir. Ce permis d’exclusion vient de haut. Il culmine au mont Olympe, lorsqu’avec désinvolture on dénie à un mâle blanc de commander un rapport à un autre mâle blanc pour tenter de régler le problème des banlieues bigarrées. Ou quand celle qui préside à la destinée de l’audiovisuel public télévisé se propose d’écrémer les blancs de plus de 50 ans.

 

Ce racisme habite dans l’insolence de ce monde artistique de la gauche extrême qui peut manier l’insulte raciste impunément. 

 

Ce racisme habite dans l’insolence de ce monde artistique de la gauche extrême qui peut manier l’insulte raciste impunément. C’est ainsi, exemple parmi mille, que l’an dernier aux César, l’inévitable Corinne Masiero, invectiva, toute habillée cette fois, les «blancs catholiques», sans s’attirer le moindre quolibet réprobateur.

Il attise cette violence raciste mais indicible qui existe en banlieue et qui fait que trop souvent des bandes colorées en capuche s’en prennent à des petits blancs qu’on nomme avec mépris «babtous», cette injure qui n’existe pas puisqu’elle est inaudible.

Par un complexe obscur que j’ai tenté d’éclairer par l’histoire de la deuxième guerre mondiale, alors que toute agression policière sur une personne «racisée» tourne obsessionnellement au soupçon de racisme, quand cinq personnes «racisées» agressent une seule qui ne l’est pas, il est malséant comme je viens de le faire, de convoquer un racisme anti-blanc.

Ce racisme indicible devrait encore s’entendre dans ce silence de cathédrale qui couvre les milliers d’assassinats de fermiers blancs en Afrique du Sud.

Il devrait sauter aux yeux du plus myope des observateurs de bonne foi, en matière de repentance à sens unique. C’est ainsi, que le Monde du 17 mars a diligenté une «enquête sur le thème des viols commis par les militaires français» lors de la guerre d’Algérie.

En revanche, le quotidien du soir reste taisant sur les viols commis contre les femmes siciliennes par les goumiers maghrébins en 1945 et qui , eux, relèveraient du tabou s’ils n’avaient pas été évoqués dans sa Ciocciara par Moravia.

 

Les négateurs de l’évidence, les Diafoirus diplômés de l’Université, vous raconteront qu’à l’instar de l’islamo-gauchisme, il n’a aucune existence scientifique. 

 

De même, silence de mort sur ces viols commis par des voyous pakistanais sur des gamines blanches de la classe ouvrière anglaise et qui, eux, sont tellement tabous que la police britannique a reconnu les avoir traités avec tact pour ne pas être taxée de raciste.(cf mon article dans le Figarovox du 19/3/18 sur les viols de Telford: «le racisme anti-blanc impose l’omerta médiatique»)

Mais l’essentiel est ailleurs et sa négation relève de la névrose collective.

Pourquoi ne pas vouloir voir que l’essentiel du discours idéologique aux États-Unis comme à présent en France revient à faire le procès systématique et permanent de l’homme blanc, et de sa culture raciste forcément raciste , machiste, forcément machiste?

Tandis que le racisme et le machisme de l’Autre, autrement plus violents, sont soigneusement minimisés.

S’il existe un racisme désormais culturellement systémique, c’est bien celui-là.

Les négateurs de l’évidence, les Diafoirus diplômés de l’Université, vous raconteront qu’à l’instar de l’islamo-gauchisme, il n’a aucune existence scientifique.

Tout comme les réunions interdites aux blancs, ces asiles d’antiracistes racistes devenus fous.

 

Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Chaque semaine, il décrypte l’actualité pour FigaroVox.

Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

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