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Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi être royalistes aujourd'hui ?

La réponse du Groupe d’Action Royaliste (partie 7 : l’hérédité, chance de la démocratie ?)
Par la transmission héréditaire de la magistrature suprême de l’Etat d’un souverain-père à son fils-souverain, la Monarchie royale inscrit son œuvre dans la durée par la continuité et permet une politique à long terme, au-delà des secousses électorales ou des calendriers ministériels.

 
Elle accompagne le temps sans le dépasser, elle en fait un allié quand la République use les gouvernements et les présidences en quelques années, ce qui peut expliquer que les deux précédents présidents, MM. Sarkozy et Hollande, n’aient pas réussi à être réélus, l’alternance se faisant désormais d’un quinquennat à l’autre depuis 2007...
Cette maîtrise politique du temps par la Monarchie « à la française » assure ainsi la possibilité du renouvellement du personnel dirigeant et ministériel, sans rupture brutale, comme on peut le constater aujourd’hui dans les monarchies marocaine ou jordanienne, mais aussi hollandaise, belge ou danoise, par exemple : le monarque n’a pas forcément les mêmes idées et inspirations que son prédécesseur mais il assure la pérennité de la magistrature suprême de l’Etat et sa « figure » au monde, même en changeant le visage de celle-ci lorsqu’un roi-père décède et ouvre ainsi le règne du roi-fils. Cela autorise tous les changements possibles dans les échelons « de base » (assemblée nationale, conseils régionaux et départementaux, municipalités, etc.) selon les humeurs démocratiques du moment, puisque le symbole de l’unité nationale reste en place quelles que soient les aspirations des citoyens pour tel ou tel parti politique.
D’autre part, la succession, le plus souvent prévisible par la simple connaissance des règles de succession du royaume, permet la préparation du futur souverain au “métier de roi”, de protecteur des libertés publiques et de l’exercice des jeux (sérieux) démocratiques et électoraux ? Quand en République, les politiciens s’épuisent à conquérir le pouvoir suprême, la « première place », en Monarchie royale, est déjà « prise » et cela pour l’éternité De plus, le futur roi s’occupe à apprendre son métier, l’esprit libre et sans nécessité de manœuvre... N’est-ce pas une véritable chance pour la démocratie qui peut ainsi s’exprimer dans tous les étages de la nation, le toit protecteur survivant à toutes les aventures et, parfois, déceptions politiciennes, qu’elles soient ministérielles ou parlementaires ?

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