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Sur la page FB de nos amis du GAR : Pourquoi être royalistes aujourd'hui ?

La réponse du Groupe d’Action Royaliste (partie 5 : La Monarchie royale, un régime indépendant à visage humain)
Que le Roi ne doive rien aux féodalités électorales ou financières pour arriver à la magistrature suprême veut-il signifier que le monarque est toujours à la hauteur de sa charge ?

Cela serait présomptueux de l’affirmer sans prudence, et le royalisme n’est pas un charlatanisme électoral ou une “idéologie de la perfection” de l’homme nouveau et parfait, “total”... La Monarchie royale est au contraire la reconnaissance, la prise en compte et parfois la pratique même des insuffisances humaines. L’homme est faillible, et le roi du moment, comme tout homme, l’est, et il sait que les autres le sont : “il fait avec”, comme dit la formule. Il ne cherche pas à forger comme les totalitarismes ou les utopismes, un homme idéal ou, même, un monde idéal, il agit dans le sens de l’intérêt général, au-delà des particularismes et des individualismes et il ne peut que conserver l’humilité devant la nature et les faiblesses des personnes.
Un autre avantage de la succession héréditaire de la Couronne, c’est son caractère d’”anti-compétition”, comme le souligne l’historien belge Paul Vaute : « Une personne, mais aussi un couple, des enfants, une dynastie dont le pouvoir n’est pas le fruit d’une lutte politique, qui n’a pas été fabriquée par l’état-major d’un parti, qui n’a pas percé à grands coups de marketing, qui ne peut être identifiée à un groupe social, un milieu culturel ou une région, qui défend en tout et toujours le bien commun : tel est le Roi. Il n’est pas nécessairement parfait (nul ne l’est) mais il n’est pas un parvenu. Il offre un visage humain bien nécessaire, indispensable même, à ces monstres froids que sont devenus les États dans le monde contemporain ».
Détaché, de par son principe même, des contingences électorales, l’État royal préserve sa liberté d’action au sommet des institutions et, donc, peut au mieux assumer son rôle arbitral et s’imposer, pacifiquement, à tous comme garant suprême de la loi et des libertés publiques. Souvenons-nous de ce jour de février 1981 où le roi d’Espagne Juan Carlos, seul face à la caméra, et son fils, le prince héritier devenu roi Philippe (Felipe, en espagnol) non loin de lui, en un discours d’une petite minute, a su désamorcer le coup d’État fomenté par des activistes militaires. S’il avait été l’élu d’un camp contre un autre, sa parole aurait-elle eu le même poids et le même impact ? On peut sérieusement en douter ! D’autres exemples, plus récents, au Maroc ou en Jordanie, confirment ce caractère d’”arbitrage suprême” de la monarchie, fût-elle elle-même “constitutionnelle” ou parlementaire, ce qui peut correspondre à des histoires qui ne sont pas forcément celles de la France qui a son propre modèle capétien...

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