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Emmanuelle Ménard répond aux vœux de Richard Ferrand.

La démocratie, selon les partis majoritaires, se résume à l’exercice solitaire du pouvoir législatif dans un cadre partisan. Ceux qui ne sont pas représentés ne sont rien, quoi qu’ils disent ou fassent, comme l’épopée des Gilets jaunes, nous l’a appris – et ceux qui ne représentent pas le pouvoir ne sont rien non plus !

Car toutes les règles ne sont faites que pour les partis puissants, et d’abord les règles qui permettent de les maintenir en place, comme en témoigne la scandaleuse et inexistante représentation du Rassemblement national. Et une fois à L’Assemblée, les malheureux députés qui ne sont pas LREM ne seront rien : leurs propositions seront rejetées jusqu’à ce que LREM se les approprie, leurs amendements seront rejetés sans examen, ils ne participeront à aucune des commissions importantes ni des missions médiatiques, on ne leur permettra même pas de parler. C’est fort de ces règles qu’il a lui-même contribuer à renforcer et durcir que Richard Ferrand a présenté de très ironiques vœux démocratiques à tous les députés, malmenés comme jamais auparavant. Emmanuelle Ménard a eu le courage et l’intelligence de lui répondre.

La réponse est à lire ici : Réponse à Richard Ferrand

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Source : https://www.politiquemagazine.fr/

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