Hommage à Jean Raspail des Royalistes de Haute Bretagne.
C’est sous un ciel breton digne du Royaume de Patagonie que c’est déroulé notre hommage à Jean RASPAIL dans l’enclos de la chapelle du Vieux Bourg, Paroisse de Fréhel, anciennement Pléherel.
Trois hymnes ont rythmé nos silences : Celui du Royaume de Patagonie, le Dieu sauve le Roi et le Vive Henri IV dans la version de Tchaikovsky.
Notre hommage s’est ouvert sur un texte de Bertrand VERGELY extrait de « Transhumanisme : la grande illusion » Est-ce parce que le temps de la chevalerie est révolu qu’il faut pour autant cesser d’être chevaleresque ? En ce sens, qui fait évoluer et progresser l’humanité ? n’est-ce pas Don Quichotte qui, bien que le temps de la chevalerie soit passé, refuse d’être de son temps afin de demeurer chevaleresque ?
Suivi de la belle préface de Jean RASPAIL au « Capitaine Perdu » de Jacques TERPANT : Ce texte, je le portais sur moi, avec quelques autres, dans une petite pochette étanche. Je l’ai lu à mes compagnons avant que le soleil se couche, au sein d’une nature somptueuse que rien n’avait encore altérée, là même où il avait été prononcé : Au nom du très haut, très puissant et très remarquable monarque Louis le quatorzième… Jusqu’aux mers les plus lointaines ! l’Empire français d’Amérique ! La Louisiane… On s’était couchés très fiers et jubilant, ce soir-là.
Enfin l’article de Jean RASPAIL paru en 1985 dans Madame Figaro consacré aux Princesses : « Titrées, belles raffinées… » : Chaque année, un dimanche de juin, se tient aux Baux-de-Provence, le rassemblement des royalistes du Midi. De 300 km à la ronde, fleur de lys au corsage ou à la boutonnière, ils accourent. Il y a…
Deux prières avant de nous séparer dont la Prière de la fin de Charles MAURRAS dite dans le recueillement par Michel et celle en latin par Alain.
Le vent dans le drapeau du Royaume de Patagonie emporta nos paroles vers le cap Fréhel et la mer. Il épargna nos fleurs de lys au pied de la croix.
Votre bien dévoué.
Thierry BECTARTE
PJ : Les textes et quelques photographies.