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"Quelle horreur !" (Christine Kelly) : "l'infanticide lent" infligé au petit roi Louis XVII...

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Hier soir, sur CNews, l'essentiel de l'émission fut consacré à cette horreur absolue que fut la mise à mort de l'enfant-roi Louis XVII : une mise à mort non pas instantanée, comme avec la guillotine de ses parents, mais qui fut un long calvaire soigneusement programmé et appliqué avec toute l'inhumanité et la cruauté dont la Révolution sut faire preuve, du cachot de la Tour du Temple au Génocide de la Vendée, où eut lieu le premier Oradour-sur-Glane...

Nous l'avons assez souvent critiqué ici pour rendre hommage - pour une fois - à Marc Menant : c'est lui qui, dans son moment d'histoire quotidien, souvent très critiquable (sur Jaurès, sur Blum...) a raconté hier, d'une façon parfaite, le martyre lent de l'enfant qui fut le vrai Roi martyr. Un récit si juste et si touchant qu'il arracha à Christine Kelly, visiblement bouleversée, ce "Quelle horreur !" que nous avons pris pour titre de ces quelques lignes...

Oui, disons-le tout net, pour une fois Marc Menant a été quasiment parfait...

Il a d'abord commencé son récit par un éloge bienvenu de Louis XVI, l'un des rois les plus cultivés que nous ayons eus, qui ne dédaignait pas, bien au contraire, le travail manuel, et qui était littéralement assoiffé de science, de savoir, de culture...

Puis viennent les heures sombres : la seule erreur de Manent hier fut de parler de la "fuite" de Varennes, alors que c'était une "évasion" (tout le contraire de la fuite, qui est le fait d'un lâche, qui est honteuse : là, Louis XVI s'échappait de sa prison, se libérait, s'évadait); après, ce sera le 10 août, le Temple, la séparation d'avec son père, puis d'avec sa mère (le 3 juillet 93); et l'enfermement complet, les brutalités du "salopard" Simon (dixit Manent), l'abrutissement d'un enfant que l'on saoûle, dont on "casse" le corps, le cerveau, l'esprit, l'âme...

Et ce long calvaire durera jusqu'au 8 juin 1795, quasiment deux ans !

Est-il concevable d'imaginer une cruauté pareille, et sur un enfant, par définition innocent de tout crime ?

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Laissons la parole à Hilaire de Crémiers :

"Les Français le savent-ils ? Au coeur de leur Histoire, il y a un infanticide. Cet infanticide fonde la légitimité de leur Etat moderne. Un enfant-roi a été sacrifié volontairement sur l'autel du Moloch républicain. La Terreur ? Un procédé de gouvernement inventé par la République, recopié jusqu'aujourd'hui et on sait comment. Des têtes coupées pour exprimer un nouveau droit absolu de diriger le monde ? C'est qu'il fallait que le sang royal et populaire giclât pour fonder l'ordre nouveau. C'est ainsi que la France se dit encore aujourd'hui un modèle pour le monde. Effectivement ! Et l'Enfant-roi Louis XVII ? Eh bien, ce fut pire : après avoir tué le roi parce qu'il était roi, la bande qui prétendait diriger la Révolution, comité de salut public en tête avec Robespierre et Commune de Paris avec son procureur et son substitut, Chaumette et Hébert, décidèrent de faire du petit Capet l'instrument de la condamnation de sa mère et il eut à cet effet pour précepteur Simon l'alcoolique. Puis l'horreur, savamment voulue, ayant été accomplie, il fallait, en enfermant l'enfant de manière ignoble, le réduire en rebut de l'humanité. Ce fut consciemment voulu, strictement exécuté. Thermidor ne le sauva pas. Mais, du moins, un peu d'humanité entoura ses derniers moments. Il mourut, il avait dix ans... Le crime est là, injustifiable" (Hilaire de Crémiers)

lafautearousseau

Commentaires

  • La république, quelle légitimité ? Aucune. Les meurtres de Louis XVI, de Marie-Antoinette, du petit Louis XVII et le traumatisme de Marie-Thérèse Charlotte de France sont, non seulement, injustifiables mais surtout inexcusables. La France agonise depuis 1789.
    La "rééducation" nationale a bien fait son travail, les Français sont assommés. Les donneurs de leçons du directoire socialo-progressiste peuvent continuer à les insulter. Y aura-t-il un réveil ?

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