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Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : S21 la machine de mort khmère rouge.

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En DVD : S21 la machine de mort khmère rouge, un film de Rithy Panh (2003), avec deux survivants et d’anciens personnels khmers rouges de la prison S21.

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Et la musique s’est arrêtée

Les hommes en noir sont arrivés

Le Cambodge a cessé d’exister

 

Rithy Panh nous replonge dans ce drame du 17 avril 1975, que chantait Jean-Pax Mefret, comme je le mentionnais déjà en février dernier à propos du dessin animé Funan.

Ce réalisateur est né à Phnom Penh, le 18 avril 1964,  11 ans avant, à un jour près, de la mainmise du Cambodge par l’Angkor, parti communiste du nouveau Kampuchéa démocratique.  Il a connu les camps de travail dans lesquels il perdit ses parents et une partie de sa famille.

Avec son art, Il exerce son « devoir de mémoire » en dénonçant ce génocide de 2 millions de morts qui a été perpétré dans une quasi-indifférence de nos populations occidentales, et particulièrement françaises, ignorantes, parce que mal-informées ou désinformées par une  intelligentsia politico médiatique qui glorifiait Pol Pot et se félicitait de la « libération » du Cambodge.

Ce documentaire, qu’il faut absolument voir, même s’il est très violent et difficile à supporter, est un témoignage du martyre subi par les 17000 prisonniers, torturés et exécutés, du S21, un centre de détention installé dans un ancien lycée de Phnom Penh. Seuls 7 prisonniers ont survécu !

On sait que le mot « martyr » signifie témoin, et ce long-métrage est donc un double témoignage, de la « vie », des souffrances et de la mort (« quand ils arrivent, on sait qu’ils sont morts » nous dit un « gardien ») de ces martyrs racontée par deux martyrs survivants, dont Vann Nath, peintre pour l’Histoire, ainsi que par des bourreaux-« gardiens » de cette prison. En outre, cette martyrologie a été filmée sur les lieux mêmes puisque S21 a été reconverti en musée du génocide.

 

A notre époque où l’on cherche à culpabiliser l’armée française sur le génocide rwandais, à quand la repentance de nos « intellectuels » sur le génocide cambodgien ?

Commentaires

  • Il ne faut jamais oublier que les cadres de l'Angkor ont été formés dans les cellules du Parti communiste français en France, qui en ont fait des bêtes sauvages.

    https://royalartillerie.blogspot.com/2012/01/untermenschen.html

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