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Que penser de toute cette crise du COVID-19 ?, par Fernand Dartois

3408130272.2.jpegNotre très cher camarade Fernand Dartois s’interroge à juste titre sur cette pandémie qui survient opportunément à la veille d’un krach boursier gigantesque, attendu par la plupart des observateurs financiers et économiques mondiaux.

Pour autant, sans prêter le flanc à l’accusation, désormais bien commode pour nos dirigeants, de soupçonner un quelconque complot d’illuminatis, il se contente de soumettre notre sagacité à des interrogations sommes toutes bien légitimes, compte tenu du spectacle étonnants auquel nous sommes tenus d’assister.

En effet, dans un climat de culpabilisation extrême de ceux (le peuple, bien sûr) qui ne suivraient pas des consignes pourtant contradictoires, on assiste à une palinodie de nos dirigeants politiques, telle qu’il faut conclure à de l’incompétence chronique ou bien à une volonté politique obscure non dénuée de cynisme (Ndlr)...

2.jpgC’est une interrogation qui me traverse depuis plusieurs semaines et depuis qu’on a commencé à entendre parler de ce «  Coronavirus  » et de ses effets sur la région de Wuhan en Chine.En effet, contrairement à la crise du SRAS en 2002 et à celle du H1N1 en 2009, cette fois-ci, les chinois ont été confinés chez eux. Par ailleurs, l’État Chinois semble avoir été disposé à fournir des informations relativement juste. Si l’évolution de l’attitude chinoise peut s’expliquer par le temps qui passe et l’ouverture lente et progressive du régime communiste chinois, le confinement et sa publicité sont plus délicats à comprendre. Le confinement à Wuhan a débuté le 23 janvier alors qu’il y avait moins de 500 personnes touchées. Il a été total à partir du 17 février, alors qu’il y avait près 60.000 personnes officiellement contaminées. Il se termine en ce moment, le 20 mars alors queplus de 81.000 personnes ont été atteintes par la maladie, et que pour l’heure, 3250 personnes sont décédées (soit un taux de létalité provisoire de 4 %, mais qui devrait sans doute continuer à monter un peu, puisque seulement près de 71300 sont déjà guéries(source  : https://github.com/CSSEGISandData/COVID-19 ; voir figure 1).

Figure 1 – nombre de cas cumulés sur la Chine

Depuis maintenant quelques semaines, la psychose a démarré en France à partir du confinement total à Wuhan. Les pays du monde entier craignent l’arrivée de cette maladie sur leur sol, l’OMS déclare qu’il s’agit d’une pandémie, et nous voyons progressivement chaque pays passer au mode confinement (Italie, France, Espagne, etc.). Lors de la pandémie de H1N1 en 2009, il y avait eu des achats massifs de vaccins, mais pas de confinement  ; il est vrai qu’à l’époque il y avait un vaccin disponible, ce qui ne semble pas le cas ici (nous allons voir que ce n’est peut-être pas vrai). Il faut noter que cette pandémie de H1N1 avait alors touché plus de 1,6 millions de personnes. On doit être plus prudent sur le nombre de morts, puisqu’il oscille entre 18.000 et 280.000(https://www.lemonde.fr/planete/article/2012/06/26/la-grippe-h1n1-quinze-fois-plus-meurtriere-que-les-chiffres-officiels_1724579_3244.html et https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.1001558)  ! Pour l’épidémie actuelle, même si l’Italie présente un niveau anormalement élevé de mortalité (environ 10 %), le taux de mortalité mondiale n’est pour l’heure que de 4,1 % en intégrant l’Italie (qui est atypique), voire de 3,2 % en excluant celle-ci, il descend même à 2,8 % si on enlève également la Chine. Pourquoi une telle psychose généralisée pour une maladie qui tue, certes, mais qui tue relativement peu, par rapport à une maladie telle que le H1N1 (chiffres à prendre avec précautions) ou par rapport au SRAS de 2003 (qui était visiblement moins contagieux), par exemple ou d’autres, voir figure 2.

Figure 2 – létalité et contagiosité comparée (attention à l’échelle verticale non homogène)

Le docteur Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé, expert dans les processus de salutogenèse et de rétablissement, rappelle que chaque année, ce sont environ 2,5 millions de morts dans le monde du fait des affections respiratoires (http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html)  ! Il n’hésite pas à employer le terme de psychose pour évoquer la situation actuelle, tout en prenant les précautions techniques qui s’imposent à un scientifique. Notons par ailleurs, que lors d’une épidémie de grippe, au moment du pic, on peut avoir jusqu’à 150.000 personnes PAR JOUR, comme en 1988 par exemple (http://www.sentiweb.fr/france/fr/?page=table)qui sont contaminées, avec un taux de létalité de 0,1 % (donc beaucoup plus faible). Il faut aussi savoir que sur les 10 dernières années, sur les mois de décembre à mars, ce sont plus de 1650 personnes qui décèdent en moyenne PAR JOUR (https://www.insee.fr/fr/statistiques/serie/000436394). A la date du 20 mars, veille de début de rédaction du présent article, le nombre de nouvelles personnes infectées par le Coronavirus en France était de 1779, et on déplorait 207 nouveaux décès.

Figure 3 – Contamination quotidienne par la grippe depuis 1984 et sur la décennie 2010-2019

(attention à l’échelle horizontale qui comporte une coupure entre la S13 et la S45)

Figure 4 – Nombre de décès quotidiens sur la décennie 2010-2019

Ce qui ne laisse pas d’étonner, c’est le souhait impérieux de nos dirigeants à nous protéger d’une maladie. Ces chers dirigeants qui sont soumis aux forces de l’argent, et se soucient si peu de notre sort, qu’à l’époque de François Hollande, ce sont 17500 lits qui ont été fermés, et depuis 2017, Macron a eu le temps d’en fermer plus de 4000  ! Au passage ce dernier n’a eu aucun état d’âme à faire «  gazer  » les soignants lorsque ceux-ci manifestaient contre la dégradation de leurs conditions de travail  ! Et tout à coup, ce brave président se préoccupe de notre sort  !

Mais que s’est-il passé à Wuhan que les autorités savent et que nous ignorons  ?

Si nous ignorons le fond du fond de cette affaire, nous avons tout de même un certain nombre d’éléments. D’abord, ce coronavirus n’est pas le premier. En 2002, c’est déjà un coronavirus qui avait été à l’origine de l’épidémie de SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère). De nombreuses études avaient été menées à l’époque, ce qui a donné lieu au dépôt d’un brevet européen, référencé EP1694829B1, dont on entend parler sur les réseaux sociaux. Au cours de l’étude qui avait été menée à l’époque, les chercheurs s’étaient rendu compte que le vaccin de la rougeole avait une certaine efficacité pour limiter le virus. Ce nouveau Covid-19 (c’est le nom dont le l’OMS a baptisé ce Coronavirus) n’est pas le même que celui de 2002, mais c’est peut-être un cousin issu de germain, ce vaccin a donc peut-être également une efficacité contre le virus, mais pour l’heure, rien de tel n’a été évoqué, ce n’est donc pas une certitude, voire, c’est une erreur de le penser.

Ce que nous savons également, c’est qu’un laboratoire P4 a été installé à Wuhan en partenariat avec la France. Le travail a démarré sous Sarkozy en 2011 à la suite d’un accord inter-gouvernemental signé en 2004, sous Chirac. Le laboratoire a été inauguré, sous Hollande, par Bernard Cazeneuve(https://vk.com/doc564498515_543115974?hash=550564e0d8eb54700e&dl=2218451729f532f1b4) en présence de Yves Lévy, PDG de l’INSERM à l’époque, et époux d’Agnès Buzyn, ministre de la santé de 2017 jusqu’à la sextape de Benjamin Griveaux le 16 février 2020. Ce laboratoire a été construit notamment pour travailler sur ces fameux coronavirus à la suite de la crise du SRAS de 2002-2003.

Il est impossible de savoir précisément ce qui s’est passé à Wuhan au laboratoire P4. L’objet des recherches étant par essence secret, on ne peut que se perdre en conjectures. Il y a 2 hypothèses possibles, qui ne sont peut-être pas contradictoires entre elles. La première serait qu’il y a eu un «  accident  » dans le laboratoire et que par un homme ou par un animal, le virus a pu sortir. Deuxième hypothèse, les virus ou coronavirus étant complètement naturels, il est arrivé par l’intermédiaire du marché aux animaux évoqué par les médias au tout début de l’épidémie. Néanmoins, il semblerait que la 2e hypothèse soit aujourd’hui battue en brèche. S’il faut croire les révélations du journal Ouest-France (https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/82945/reader/reader.html#!preferred/1/package/82945/pub/117263/page/9) le tout premier cas humain n’a pas fréquenté le marché aux animaux de Wuhan. D’après les analyses du génome du SRAS-CoV-2 (l’autre nom du Covid-19) montre qu’il est très proche du SRAS-CoV responsable de l’épidémie de 2002. D’après ces études, il semblerait que notre coronavirus soit également très proche d’un virus RaTG13 identifié chez la chauve-souris et encore plus proche d’un virus identifié chez le Pangolin. Les chercheurs pencheraient pour une recombinaison entre les virus à l’occasion d’une contamination concomitante du même organisme (chauve-souris, pangolin ou autre  ?). Est-ce que les travaux laissent craindre aux chercheurs des mutations encore plus dangereuses  ? Néanmoins, le Pr Didier Raoult, expert mondial en maladies transmissibles (plus de 2000 publications dans des revues scientifiques diverses), évoque depuis le 25 février dernier la possibilité de le traiter. Il a même parlé de l’infection respiratoire la plus facile à traiter de l’histoire  ! Il est depuis lors membre du «  conseil scientifique  » du président Macron, et exprime à quel point, il est peu écouté au sein de ce conseil  !

On en vient au point suivant  : que penser de la réaction des politiques dans le monde  ? Cette réaction, compte tenu des éléments évoqués précédemment, semble disproportionnée. Elle semble affecter cependant la plupart des dirigeants dans le monde, on ne peut donc émettre une critique à l’encontre du seul gouvernement français, il y aurait là une forme d’injustice. Néanmoins, les dirigeants politiques sont des hommes comme les autres, et peuvent, à ce titre, se laisser submerger par une atmosphère générale, et adopter la même réaction que les autres sans qu’il y ait de fondement rationnel derrière. Dans une telle situation, la question qui me vient à l’esprit est  : «  à qui profite le crime  ?  » Mais de quel crime s’agit-il  ? La réalité du virus, et son existence accidentelle (soit par mère nature dans la faune sauvage, soit par mère nature dans un laboratoire) ne constitue pas en soi un crime. En effet, si l’on en croit le Dr Michel, la létalité du coronavirus, si on détectait toutes les personnes malades, serait plutôt de l’ordre de 0,3 % (http://jdmichel.blog.tdg.ch/archive/2020/03/18/covid-19-fin-de-partie-305096.html). Mère Nature n’a donc pas créé quelque chose de réellement méchant. On est loin d’Ébola ou de la Peste Noire  !

En revanche, le crime réel pourrait peut-être plutôt être la publicité qui a été faite autour de ce virus. Mais alors qui aurait intérêt à cela  ? Et quel serait le bénéfice attendu  ? On ne peut ici que se répandre en conjectures. Ce qui s’est passé en Chine, avec le confinement, peut durablement casser sa croissance économique et l’empêcher d’accéder à la première place mondiale. Des traitements médicaux connus, mais peu déployés, malgré une recherche coûteuse, pourraient trouver leur efficacité dans la lutte contre le COVID-19, comme c’est le cas d’unmédicament développé contre Ébola, le REGN-EB3 et qui semblerait avoir une certaine efficacité contre le Coronavirus, ou bien encore le Kaletra, l’un des médicaments anti-VIH, lui aussi développé aux États-Unis, comme le révélait Egora, «  le panorama du médecin  » le 5 février dernier (https://www.egora.fr/actus-medicales/cancerologie/55571-coronavirus-le-point-sur-les-pistes-de-traitements). Enfin, les contraintes mises en place par les États va casser leur croissance et provoquer une crise mondiale, ce qui dédouanera les marchés financiers qui étaient en surchauffe et qui menaçaient de toute façon de s’effondrer comme en 2008 et faire entrer à nouveau le monde dans une récession. Il y a peut-être encore d’autres hypothèses à étudier… Nous ne serons capables d’en savoir plus que dans de nombreuses années, quand notre temps sera entré dans l’Histoire  !

L’État Français, dont le chef est un ancien banquier de chez Rothschild, n’est par ailleurs pas en reste sur les incohérences. En effet, le 25 février, le Pr Raoult, un des plus grands spécialistes au monde du traitement des maladies transmissibles, publiait une vidéo dans laquelle il évoquait les résultats encourageants obtenus grâce à l’hydroxychloroquine (nom commercial  : Plaquenil) connue depuis 1955 et dérivée d’un anti-paludisme, la chloroquine (nom commercial  : nivaquine) et connu depuis 1949. Il avait fait ses essais après la parution d’une étude chinoise sur la chloroquine parue quelques temps auparavant. Beaucoup de «  spécialistes  » lui sont tombés dessus, à commencer par les journalistes qui ont aussitôt parlé de Fake News (je me souviens moi-même m’être fait avoir par cette fake «  fake news  »). Ils ont même été relayéspendant quelques heures par le ministère de la santé. Or la réaction du gouvernement, en très mauvaise posture, lui permet de stopper définitivement le mouvement des gilets jaunes, arrêter la réforme des retraites qui devenait de plus en plus difficile à faire passer et redorer son blason, en particulier, celui de son président qui peut désormais apparaître comme le Sauveur de la Nation, comme le laisse entendre cette image diffusée par la CGT, le 13 mars dernier (https://www.facebook.com/457316367752668/posts/1636812189803074/).

Par ailleurs, le gouvernement, connaissant la phrase de Clémenceau, «  quand je veux enterrer une affaire, je crée une commission  », a eu la bonne idée d’intégrer le Pr Raoult à son comité scientifique, ce qui a permis de l’isoler tout en donnant l’illusion qu’on prenait son avis en compte. Dans le même temps, l’Etat autorisait d’intégrer la chloroquine dans les protocoles d’essais cliniques pour identifier un remède au Coronavirus. Maintenant, l’État va pouvoir pécher par un excès de prudence.

On en arrive aux véritables reproches que l’on peut adresser à l’État. La première remarque qui me vient à l’esprit, c’est de voir à quel point l’État nous considère comme des mineurs et à quel point nous sommes capables d’exiger de lui qu’il soit notre protecteur absolu. Nous sommes comme des enfants qui reprocherions à notre père le fait que nous puissions être malade. Je trouve cette situation inquiétante car elle est le symptôme de décennies de déresponsabilisation des citoyens qui ne sont plus capables de se prendre en main et attendent tout de l’État.

Un premier reproche réellement légitime qu’on pourrait adresser à l’État, c’est la façon dont il a depuis des années dégradé le fonctionnement de l’Hôpital Public, soumis à la logique financière de Bercy, imposée par les dogmes bruxellois de libéralisation à outrance et de réduction des déficits budgétaires. Ainsi, depuis près de 10 ans ce sont plus de 21.000 lits d’hôpital qui ont été fermés  ! Par ailleurs, ces logiques budgétaires ont trouvé leur paroxysme dans la volonté de l’État de réduire les stocks de masques pour économiser 15 millions d’euros  ! Or ces masques font aujourd’hui cruellement défaut au personnel soignant, mais aussi aux forces de l’ordre  ! On peut aussi évoquer les frontières ouvertes à tous les vents du fait d’une part de la mondialisation, mais surtout de l’espace Schengen qui nous interdit de protéger notre territoire national au sein de l’Union Européenne. Par cet espace complètement libre, chacun peut circuler librement et transporter avec lui toutes les maladies possibles, sans que l’Étatpuisse protéger le territoire national. Ces frontières sont si protectrices que la nouvelle présidente de la Commission Européenne, Ursula Von Der Leyen, a décidé de fermer l’espace Schengen le 17 mars, pour une durée de 30 jours (https://www.schengenvisainfo.com/fr/actualites/lue-decide-de-fermer-toutes-les-frontieres-de-lespace-schengen-pendant-30-jours/).

Un dernier élément, c’est la déclaration d’Agnès Buzyn qui est hallucinante(https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/03/17/entre-campagne-municipale-et-crise-du-coronavirus-le-chemin-de-croix-d-agnes-buzyn_6033395_823448.html)  ! Le 17 mars elle révélait au journal Le Monde  : «  Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu. […] Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade. La dernière semaine a été un cauchemar. J’avais peur à chaque meeting. [J’ai averti le Premier Ministre dès] le 30 janvier que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir.  » Elle révèle beaucoup de choses et en cache beaucoup d’autres. La première, c’est qu’Agnès Buzyn en savait vraisemblablement beaucoup, puisque dès le 30 janvier elle voyait arriver l’épidémie. Comment pouvait-elle le savoir  ? En Chine, le confinement était en place depuis 1 semaine déjà, et sur la base des expériences passées ces 20 dernières années, on aurait pu croire que cela serait resté confiné à Wuhan… N’oublions pas que son mari est un ancien PDG de l’INSERM et qu’il est impliqué dans le laboratoire P4 de Wuhan. Par ailleurs, si elle a réellement prévenu le Premier Ministre, cela le rend coupable de n’avoir rien fait pour anticiper la crise. Ce n’est que 45 jours plus tard que des actions ont été menées  ! Et à ce moment-là, nous étions acculés, dos au mur  ! On peut se demander si elle ne déclare pas également tout cela pour se protéger au cas où des commissions d’enquêtes, plus tard, viendraient poser des questions, et pourraient la mettre en cause. Par cette déclaration, elle se dédouane…

Enfin, le dernier point des reproches qu’on peut adresser envers le gouvernement concerne le traitement. Le 25 février, le Pr Didier Raoult (https://www.youtube.com/watch?v=8L6ehRif-v8) diffusait une vidéo dans laquelle il indiquait que la Chloroquine était efficace contre les coronavirus, à la suite de travaux réalisés par les médecins chinois, sur la base de ses conseils. Il a par la suite traité des patients à l’Hôpital de Marseille, lesquels ont été guéris en 6 jours  ! La députée Valérie Boyer, qui avait contracté le Covid-19, est allée se faire soigner le 16 mars, comme tout marseillais le peut, au CHU (https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-testee-positive-valerie-boyer-traitee-a-la-chloroquine-7800296833), et elle témoigne de l’amélioration de son état de santé (https://www.facebook.com/valerieboyer13/posts/1335046093361519). Aujourd’hui, beaucoup de pays dans le monde commencent à adopter ce traitement en urgence, tout en laissant l’ensemble des processus réglementaire se faire en parallèle afin de sauver des vies, mais en France, il n’en va pas de même  ! On enterre le Pr Raoult dans une commission appelée «  Conseil Scientifique  », et maintenant on se fait un impératif de suivre les protocoles de traitement avant de prendre le risque de soigner les patients avec un médicament connu depuis 60 ans, et utilisé sans ordonnance jusqu’en janvier dernier  ! Pour les patients qui sont en train de mourir, vaut-il mieux tester la Chloroquine ou les laisser mourir  ? A priori, le gouvernement semble opter pour la 2e option  ! Au nom du principe de précaution  ! C’est merveilleux, ce principe de précaution… En son nom, on confine tout le monde, même les gens sains, et en son nom, on n’essaie pas de sauver des vies  ! L’Etat qui prétend se préoccuper de notre sort en nous confinant, n’hésite pas à sacrifier des français en refusant de traiter une maladie avec un médicament simple à fabriquer et peu onéreux… M. Macron, ancien membre de la banque Rothschild a-t-il d’autres intérêts à défendre pour le traitement des maladies  ? Petite remarque finale au passage, le Pr Raoult indique que le confinement est totalement inutile, et il s’appuie sur ce qui s’était produit au début du XXe siècle lors de l’épidémie de choléra à Marseille, et rapporté par Jean Giono dans «  Le hussard sur le toit  ». Son conseil  : diagnostiquer et traiter (https://www.youtube.com/watch?v=n4J8kydOvbc&t=16s) !

Au-delà de tous ces éléments, il ressort tout de même des éléments positifs. Tout d’abord d’un point de vue politique. La propagation à grande échelle de cette maladie est largement favorisée par la Mondialisation d’une part et par la suppression des frontières protectrices d’autre part  ! Il est d’ailleurs «  amusant  » de noter à cet égard que c’est exactement le mode de fonctionnement biologique du coronavirus  : il rentre dans les cellules en détruisant la barrière de protection… Ce qu’on constate également, c’est que lorsqu’il y a des crises majeures, les Etats cherchent d’abord à se protéger en essayant de résoudre les problèmes eux-mêmes, et s’ils n’y parviennent pas, ils font appel à d’autres Etats pour les aider, comme l’Italie avec la Russie (https://www.lefigaro.fr/international/l-armee-russe-va-envoyer-de-l-aide-en-italie-20200322). Ce sont bien les relations bilatérales d’Etat à Etat qui permettent de résoudre des problèmes critiques, et non pas des relations multilatérales telles que l’Union Européenne les «  désorganise  » qui peuvent aider l’Italie  ! Les fonctions régaliennes sont restaurées dans leur principe, même si nos institutions ne peuvent pas les exercer. Par ailleurs, dernier aspect politique, des lois scélérates ont subi un véritable coup d’arrêt (retraite, privatisations, ventes de fleurons français à la découpe, bioéthique, …).

Un autre élément positif, c’est le retour au réel de la vie ordinaire : les relations entre clients et fournisseurs, entre grandes, moyennes et petites entreprises nationales, la sagesse des assureurs comme des banquiers de proximité qui mesurent mieux combien leur sort dépend du maintien en vie de leurs clients ici sur place, le crédit acquis par une production alimentaire proche des gens, indépendante des lobbys chimiques américains, la découverte des vertus de la subsidiarité dans la localisation des activités. C’est la victoire aussi des campagnes et des provinces, qui reprennent le chemin d’une autonomie par rapport à la capitale. Ce sont les gens de notre quotidien, les ouvriers, qui font marcher la France. Justice leur soit rendue  !

L’autre dimension positive est, paradoxalement, l’aspect social. Tout d’abord, les familles, habituées à vivre à 100 à l’heure ont ainsi l’opportunité de se retrouver pour passer beaucoup de temps ensemble. C’est l’occasion de recréer des liens qui ont pu parfois être abîmés par les années et la force des habitudes. C’est aussi l’occasion de prendre le temps de téléphoner à de la famille ou des amis dont on est physiquement éloignés.

Enfin, le dernier aspect est spirituel. L’attitude des évêques a été pour le moins déconcertante au début de la crise… Autrefois, quand il y avait une épidémie, l’Eglise organisait des processions, des neuvaines, etc. Mais cette fois, leur attitude a semblé indiquer que recevoir le Christ, ou assister à la messe devenait quelque chose de facultatif. On a vu des images de prêtres donnant le Corps du Christ avec des gants en plastique, comme si le Christ lui-même était devenu contagieux… L’Eglise Orthodoxe en revanche, même si elle appelait à prendre des précautions n’en était pas arrivée à de telles extrémités  ! Mais après cette période initiale, il semblerait que les choses soient redevenues normales et que les évêques appellent les fidèles à prier et à se mettre avec confiance entre les mains du Christ, et de Sa Mère, la Bienheureuse Vierge Marie.

En guise de conclusion, on peut dire qu’il reste beaucoup de zones d’ombres dans cette affaire. Le message apocalyptique qui est délivré n’est certainement en rapport avec la réalité de l’épidémie pour laquelle un remède serait peut-être déjà disponible, bien que les autorités françaises semblent décidées à ne pas y avoir recours, contrairement au reste du monde. Il demeure la question de savoir qui a intérêt à faire autant de bruit… Néanmoins l’ampleur de la crise a le mérite de mettre en exergue l’irresponsabilité de nos dirigeants qui se sont succédé depuis au moins 20 ans, et l’impréparation qui en découle  ! Nos dirigeants devront répondre de leur irresponsabilité  : en ne faisant rien malgré les mises en garde de la ministre de la santé dès le mois de janvier, en refusant d’écouter un des plus grands spécialistes mondiaux du traitement des maladies transmissibles, lequel est français et qui proposait dès la fin de février un traitement de la maladie  ! A compter de ce jour, chaque mort supplémentaire est de la responsabilité directe de M. Macron  !

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