Dans Boulevard Voltaire : Collectif Nemesis, Marianne contre la PMA, Valérie Boyer : ces femmes dont les féministes ne veulent pas entendre parler…, par Gabrielle Cluzel.
Nous avons présenté hier le COLLECTIF NEMESIS en relatant sa dernière activité. Voici que sur Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel parle à son tour de ce collectif et des autres mouvements qui lui ressemblent.
Le féminisme a pris son essor au XXe siècle pour lutter, dit-on, contre l’assignation de la femme – résumée au XIXe par cette allitération attribuée au Kaiser Guillaume : Kinder, Küche, Kirche – et sa mise sous tutelle par une société réputée intrinsèquement machiste.
Nous sommes au XXIe siècle et il faut se rendre à l’évidence : la femme est plus que jamais sous tutelle, seul le tuteur a changé… aussi souple qu’une barre à mine.
Ce 8 mars vient de le montrer de façon éclatante : de domestique, l’assignation est devenue idéologique. La femme doit marcher droit, le petit doigt sur la couture du pantalon qu’elle a désormais le droit de porter – c’est plutôt la jupe qui serait, dans certains quartiers, menacée -, en rangs serrés, pas une tête qui dépasse, armée docile de supplétives empressées pour une cause qui les dépasse et les écrase.
De KKK, elles sont devenues GGG : Gentilles Greluches de Gauche, se jetant sur le prêt-à-penser comme, jadis, leurs mères sur le prêt-à-porter.
Pas de place à l’excentricité, quiconque veut faire entendre une autre voix, une plainte, une revendication n’ayant pas eu le nihil obstat des grandes prêtresses se fait mettre à l’index.
Certaines – comme les (toutes) jeunes filles du collectif Nemesis qui ont commis le crime de vouloir mettre en garde contre la montée d’un « patriarcat » d’importation délétère dans notre pays – ont été insultées et caillassées par des manifestants « féministes »… et notamment des hommes : car sortir du droit chemin idéologique, c’est être déchue de facto de sa qualité de femme et des prérogatives de victime qui y sont attachées. Ils peuvent donc les violenter sans danger.
D’autres – comme la centaine de (toutes) jeunes filles, arborant avec panache bonnet phrygien, écharpe tricolore et fumigène devant l’Assemblée nationale pour protester contre la marchandisation de leur corps – ont été méprisées par la plupart des grands médias quand toutes les caméras se pressaient sur les seins nus (déjà mille fois vus) d’une cinquantaine de Femen.
L’avant-veille, Valérie Boyer – femme de droite donc, par nature, bannie du périmètre protecteur de la « sororité » – avait était insultée par un journaliste de La Provence, Xavier Cherica, pour un tweet contre l’extrême gauche rappelant les crimes de Staline : « Quelle conne ! C’est à peine croyable. Quelle réactionnaire de merde doublée d’une abominable inculte. »
En revanche, ne sont pas « connes » ni « abominablement incultes » les féministes qui, dans une improbable intersectionnalité, manifestent de concert avec des antifas et autres militants d’ultra-gauche agitant l’effigie de Che Guevara : comparé à ce misogyne réputé, obsédé sexuel patenté qui avait pour habitude de « coincer » les servantes sur un coin de table 5 minutes douche non comprise – l’olibrius étant, en sus, notoirement réfractaire à ce genre d’ablution -, DSK fait figure de rosier de madame Husson.
La femme n’est pas une cause mais un outil, le féminisme pas une fin mais un moyen : pour mettre à bas une économie générale des rapports entre hommes et femmes, clef de voûte de l’architecture familiale à l’occidentale, l’idée étant d’entraîner par effet domino le vacillement final d’une civilisation honnie déjà rongée de l’intérieur.
Toute autre défense de la femme qui ne participerait pas à cet objectif serait non seulement sans intérêt mais néfaste.
On voit du reste, aux slogans déployés en cette Journée de la femme, que le ton a monté et ne fait plus mystère de ses intentions agressives dévoyées : « Les hommes morts ne violent plus les femmes », « tous les mecs sont des connards (même le tien !) », « le lesbianisme n’est pas un choix c’est une bénédiction », « cet homme est un violeur, cet homme est un homme ».
Combien de femmes ordinaires, de femmes de la vraie vie, partagent réellement cet avis ? À quel moment ont-elles été consultées pour donner mandat à ces représentantes autoproclamées de parler en leur nom ? Quand trouveront-elles enfin la force de mettre un terme à cette imposture bidon ?
Enracinés !: Nous sommes tous des héritiers de Gabrielle Cluzel
Commentaires
Une question logistique se pose : Qui finance cette daube sociétale ? En politique rien n'est spontané ni gratuit, il y a toujours quelqu'un pour organiser et financer. La génération spontanée n'existe pas. Si c'est organisé, alors il y a un dessein ou un but, et une tactique appuyé sur une technique. Il faut rassembler, contacter, prévoir un agenda, convoquer les manifestants, les équiper, les encadrer, rien de tout cela ne se fait jamais sans une organisation précise et détaillée. Alors qui et comment, avec quel argent, qui vient d'où ?