Délocalisation des Peuples, par Frédéric Winkler.
Alors comme disait Jean Charles Masson : « La Renaissance, à souhaiter sous peine de décès, implique de renouer ce qui fut dénoué, de ramener ce qui fut éloigné, de rappeler ce qui fut oublié, bref, de faire une révolution vers notre passé et de réenraciner l’intelligence. Le réenracinement est le moyen de la Renaissance. Si l’on veut « dénomadiser » culturellement, il faut sédentariser économiquement ».
Nous ne rejetons pas l’étranger qui toujours, à travers les siècles, est venu s’installer pour vivre et prospérer en s’intégrant paisiblement chez nous. Ce que nous dénonçons c’est une certaine politique qui enlève les forces intellectuelle et physiques handicapant l’avenir de ces pays du Sud (jadis qualifiés de Tiers-Monde) pour leur avenir… Nos gouvernements compensent alors ces manques par l’envoi d’aides humaines qui remplacent, ou croient remplacer, le manque causé par la fuite des ressources humaines chez nous… Politique de gribouille, sans parler évidemment de la dégradation et déstabilisation de notre vie communautaire par un apport massif de populations. Ce dérèglement nuit d’ailleurs à tous, aux bons citoyens accueillants comme aux paisibles étrangers. Une saine écologie ne se limite donc pas à la nature proprement dite mais à tout ce qui compose notre vie familiale et communautaire : on peut parler véritablement « d’écologie humaine ». Elle est la stricte observation des lois de la vie. Un peuple doit pouvoir grandir et prospérer dans la paix comme dans son espace de vie ancestral ou territoire avec le moins de perturbations pour préserver voir évoluer dans son cadre traditionnel de coutumes et cultures qui ont fait et doivent faire sa richesse dans l’avenir.
La défense de l’environnement passera au préalable par la reconnaissance d’un ordre impliquant une certaine conception de l’homme et de son environnement. Nous ne pourrons parler d’écologie que lorsque nous aurons tourné le dos, au moins en esprit avant que cela soit dans les faits aussi vite que possible, à la société marchande, mercantile et individualiste basée sur le profit : « Quand il y a un problème, ne cherchez pas d’abord la solution, trouvez la cause. Je crois que cette crise est liée à votre gestion de l’immigration… » Omar Bongo (entretien avec F. Pons, Valeurs Actuelles).
La première décennie de ce XXIème n’en a pas fini avec les inquiétudes issues de la fin du XXe siècle, et les nuages semblent, sur notre avenir, étendre leurs ombres funestes… « La France est en effet un pays d’immigration, ce qui s’expliquait autrefois par une démographie déprimée et, pendant les Trente Glorieuses, par le dynamisme de notre industrie. De nombreux étrangers ont contribué active¬ment à la croissance française, et je crois nécessaire de le souligner. Mais notre économie n’est plus aussi dynamique. La crise ne nous permet plus d’accueillir dignement tous ceux qui voudraient s’installer ici. Il faut avoir le courage de le leur dire. Je crois utile de renforcer notre politique de coopération avec leurs pays d’origine pour qu’ils ne soient plus contraints à l’exil et puissent contribuer au développement de leur propre pays. C’est notre intérêt comme c’est le leur. Pour les mêmes raisons et dans le même esprit, nous devrions aussi renforcer les contrôles aux frontières, qui ont été exagérément allégés depuis que nous avons rejoint l’espace Schengen : nous ne pouvons pas abandonner à nos voisins européens la surveillance de nos frontières » (Jean, Un Prince Français).
La crise et l’appauvrissement accéléré de notre société et de ses classes moyennes (processus lié à la mondialisation elle-même), les risques du terrorisme et des guerres qui se rapprochent, les dégradations environnementales, ou encore les injustices sociales, etc., n’enlèvent rien, bien au contraire, aux risques que font peser sur notre société les conséquences d’une politique de l’immigration issue majoritairement du Tiers Monde. L’ambiance actuelle du « politiquement correct », véritable dictature d’une pensée dominante qui règne dans notre pays, gêne comme empêche toute réflexion critique sur ce sujet et la condamnation morale n’est jamais loin quand on s’aventure dans ce domaine… « Le phénomène de la banlieue est issu du progrès industriel dans l’Occident chrétien, qui a perdu le sens des solidarités, et aura rejeté les êtres à la périphérie, tout en multipliant les solitudes dans les cités tentaculaires. Bien sûr que dans l’hyper-ghetto que nous préparent les technocrates, ça sentira mauvais, et il sentira mauvais de s’y balader » (Jean Edern Hallier, L’Idiot International, num.62, 1991).
Pourtant chaque jour qui passe légitime de nouvelles inquiétudes : n’est-ce pas la conséquence d’une défaillance politique de l’Etat qui refuse d’assumer ce qu’il a produit par ses lois et ses logiques économiques et « morales » ?
Ainsi naît dans la population, un sentiment de défiance, alimenté par un réflexe naturel et légitime que l’on ne peut maîtriser. Les inquiétudes naissent lorsqu’on devient minoritaire dans certains lieux, que l’on voit ses repères remis en cause par des populations nouvellement arrivées, au moment où notre société doute d’elle-même et de ses valeurs originelles : « …l’enseignant a cessé d’être respecté…il n’enseigne pas l’histoire de France…les professeurs ne sont pas motivés, ils restent imprégnés des fruits de mai 68 : plus de repères, plus de limites, plus de valeurs…Fondamentalement ni les Français, ni parmi eux, les patrons ne sont racistes, mais les immigrés souffrent d’une image négative : il faut arriver à ce que ce soient les jeunes issus de l’immigration qui dénoncent les agissements déviants de leurs semblables. Je ne crois pas aux structures antiracistes… » (Rachid Kaci).
Subir et se taire, voilà ce que la dictature du « politiquement correct » nous impose. Ce qui frappe aussi, c’est l’aggravation du problème sociétal lié à l’immigration, comme la montée des communautarismes agressifs malgré toute la bonne volonté des populations et des institutions d’accueil. On peut dès lors se demander à quoi ressemblera la France dans dix ans, ou vingt ans ?
Qu’auront nos enfants à subir demain ? « Là encore, revenons à la source de nos maux. On a longtemps lié l’explosion de la délinquance aux difficultés économiques. C’est sans doute un facteur d’explication, mais ce n’est pas le seul. Il existe une relation étroite entre la paix publique et l’éducation. Beaucoup de personnes incarcérées sont tout simplement illettrées. Vous connaissez le mot célèbre de Victor Hugo : « Celui qui ouvre une porte d’école ferme une prison. » Je crois qu’il a raison, encore faut-il réformer profondément notre école pour qu’elle instruise nos enfants dans le respect du savoir et dans le respect des autres, les deux allant de pair. Et que les parents leur inculquent des principes et des règles de conduite, sans quoi la société se désagrège. Si nous obtenons que l’école et les familles fassent ce travail en commun, vous verrez qu’il ne sera plus nécessaire d’édicter autant de lois et que les prisons désempliront » (Jean de France, Un Prince Français).
Comme nous l’avons dit précédemment, toute une mécanique a été mise en place afin de faire taire ou du moins rendre inefficaces les activités de ceux qui voudraient que les choses s’arrangent, et cela est bien malheureux. Ecoutons le Camerounais Emile Bomba qui préside l’Association de lutte contre l’émigration clandestine dans son pays, l’Alcec : « …quand deux ou trois personnes sont régularisées et médiatisées, ce sont deux cent Africains qui se décident à partir ! Il y a donc un effet pervers qu’elles ne mesurent pas, mais que nous constatons sur le terrain et contre lequel nous sommes obligés de lutter…Si on veut développer l’Afrique, ce n’est pas en perdant notre matière grise et notre force de travail qu’on parviendra à le faire ! Il faut cesser de dire aux Africains qu’ils peuvent venir en France et qu’ils y seront accueillis par des associations qui les protégeront ! ». Il faut aussi casser la dictature du FMI et de la Banque mondiale, imposant son Nouvel Ordre dans ses orientations politiques comme économiques hors de l’avis des peuples concernés : « Ce type de relation de maître à esclave, c’est terminé, nous n’en voulons plus…A la place de l’aide au développement, aidez plutôt les émigrés à rentrer dans leur pays ! Au lieu de nous envoyer des Médecins du monde, essayez de convaincre plutôt tous les médecins camerounais installés à l’étranger de revenir ! C’est beaucoup plus important et ce sera beaucoup plus bénéfique pour nous comme pour vous…nous avons tout fait pour perdre notre identité, et on a tout fait pour que nous la perdions. Il nous paraît clair que l’Africain, pour pouvoir bâtir aujourd’hui, doit d’abord retrouver qui il est lui-même au départ. A partir de là, il pourra mieux envisager l’avenir. Parce que quand vous avez des gens qui ne savent pas d’où ils viennent, comment voulez-vous qu’ils sachent où ils vont ? Si nous nous développons, il n’y aura plus qu’une infime part de la population qui sera tentée d’émigrer » (Emile Bomba, dec.2008, Le Choc du Mois). Et pourtant, vouloir faire cesser l’immigration en Europe et plus particulièrement en France, n’est-ce pas une marque de respect à l’égard de l’Afrique elle-même ?
Tout simplement parce que ce continent est encore pauvre, par conséquent, celui-ci a besoin de ses ingénieurs, ses ouvriers, ses intellectuels, ses politiciens, ses médecins et chirurgiens, ses maçons, ses écrivains… Afin de pouvoir se développer et apporter une vie saine à ses habitants. L’Eldorado français et les sirènes du libéralisme agissent comme des pompes aspirantes des forces vives du Tiers-monde, pour le plus grand profit de la société de consommation. L’Afrique stagne (malgré ses immenses potentialités et ses taux de croissance qui augmentent) pour le confort de ceux qui, dans nos pays, préfèrent utiliser les populations étrangères plutôt que de travailler à des tâches dites pénibles ou pour les intérêts de certains industriels peu scrupuleux qui y voient le meilleur moyen de ne pas augmenter les salaires des ouvriers en exploitant la misère venue d’ailleurs ! Et après certaines bonnes consciences s’étonnent que beaucoup de pays d’Afrique soient rongés par la dictature et la famine ! Il est plus facile de fermer les yeux sur le fait que si ces deux fléaux se développent là bas, c’est parce qu’en face, il n’y a que du vide (ou un désespoir trop souvent stérile) ! Le reste, c’est-à-dire les forces souvent les plus dynamiques du continent, est en Europe ! Certaines associations découragent tout contrôle en protégeant les clandestins, le monde associatif en France, représente 10 à 12% du PIB, soit 125 milliards d’euros, distribués sans aucun contrôle sérieux : « On devrait inviter ces censeurs à prendre plus souvent le métro, à circuler en banlieue, pour comprendre que notre société change dans sa donnée la plus stable, la plus fondamentale peut être : l’origine ethnique » (Max Gallo, écrivain et ancien conseiller du président François Mitterrand, Tribune dans France Soir : L’Europe serait-elle désormais vouée au métissage).
Le message est clair et nous avons les mêmes soucis de déracinement chez nous. Tout est dit et dans une simplicité et un réalisme qui montre la nullité déconcertante de ceux qui nous gouvernent… En effet, concrètement, que se passe-t-il, lorsque les étrangers arrivent en France ?
On les parque dans d’immenses cités ghettos dont la conception architecturale est une insulte à la nature (voir ch. Sur l’Urbanisme) et qui ferait fuir nos ancêtres. Ils sont ensuite livrés à eux-mêmes, déracinés et qui plus est dans un pays qui a renié sa propre culture, sa religion traditionnelle, ne pensant qu’à consommer, à s’amuser comme à se distraire pour ne pas réfléchir, ne pas se révolter donc !
« On ne fait plus aimer la France aux Français, ni à ceux qui veulent le devenir. On ne leur apprend plus que la France peut justifier certains sacrifices, en contrepartie de l’accueil qu’elle leur a réservé. Comment alors les intégrer à la nation ? Ce renoncement est une erreur, qu’aucun gouvernement n’a vraiment tenté de corriger et qui pourrait encore s’aggraver avec la mise en place subreptice de mesures de discrimination positive » (Jean, Un Prince Français).
La conséquence de ce déracinement et de cette ambiance fade, sans autorité laisse se développer la violence pour une jeunesse désœuvrée faisant l’objet de manipulations en tout genre. La conséquence qui en décline est une haine sans borne à l’égard du pays d’accueil, qui n’offre plus comme remède que la passivité et la Star Academy, quelle tristesse, quel gâchis !
Tous ces immigrés sont utilisés comme un outil alimentant toute la mécanique d’un redoutable terrorisme intellectuel, contrôlé par les groupuscules dit « antiracistes » cités précédemment, dans le seul but de chercher à culpabiliser l’autochtone et de l’empêcher de protester contre des situations d’insécurité dont il est la première victime… Les bonnes intentions sont toujours financées avec l’argent des autres car en fait combien coûte cette politique suicidaire ? Qu’avons-nous fait pour mériter cela ? …
Frédéric Winkler