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Philippe de Villiers : « Ce mur de clignotants rouges, c’est la mort de la Cinéscénie du Puy du Fou ! »

Dans une lettre ouverte adressée à tous les Vendéens, Philippe de Villiers alerte sur la prolifération à venir des éoliennes. Un projet totalement anarchique, sans plan, sans règles, avec des financements opaques. Une « imposture économique et écologique », pour Philippe de Villiers, qui s’exprime au micro de Boulevard Voltaire.

Vous avez adressé une lettre aux Vendéens au sujet de la prolifération à venir des éoliennes en Vendée. Ces deux projets à Mouchamps et Chantonnay prévoient de dresser un mur de clignotants rouges polluant le cône de visibilité nocturne de la cinéscénie.
Pourquoi dites-vous qu’il y a un vide juridique total à ce sujet ?

Tous les plans départementaux et régionaux qui existaient ont été retoqués par la justice. Désormais, c’est l’anarchie légale. N’importe qui fait n’importe quoi. Les promoteurs sont dans la situation du renard libre dans le poulailler libre avec des circuits de financements opaques. On ne sait plus qui fait quoi. Il n’y a plus de règles, plus de lois, plus de plans et plus de zones d’implantation. Le Puy du Fou est sur un point haut, nous sommes donc inquiets. Les mats des éoliennes sont de plus en plus haut. Si un mur de clignotants rouges venant des communes de Mouchamps ou de Chantonnay était dans le cône de visibilité nocturne de la cinéscénie, la cinéscénie est morte et il faudra l’arrêter.
C’est comme si on supprimait une cathédrale pour la remplacer par un centre commercial parce que c’est plus rentable. C’est de la folie.


Vous avez également souligné l’impact environnemental.
Vous êtes-vous appuyé sur plusieurs études ?

Depuis un an, j’ai travaillé comme enquêteur à partir des rapports scientifiques les plus récents. D’ailleurs, un livre remarquable aux éditions du Rocher a été publié récemment et reprend tout cela très bien. Ces rapports montrent que ces éoliennes sont une imposture écologique avant d’être une imposture économique.
Les aimants qui servent à la fabrication des rotors font appel à 17 métaux rares dont l’extraction en Chine produit des déchets radioactifs, facteurs de leucémie.
Il y a plus grave. L’impossibilité de recycler les pales fabriquées avec des matériaux composites ainsi que l’impossibilité de recycler les socles de béton qui resteront comme les blockhaus nés de la dernière guerre. Les contrats EDF font tourner des usines suppléantes qui fonctionnent au charbon et au pétrole. Elles sont, par définition, des émettrices de gaz à effet de serre. Je ne parle pas des infrasons, des ondes sonores de basse fréquence produites par les éoliennes qui mettent en danger la santé humaine. Je ne parle pas non plus de la mortalité désastreuse des oiseaux.
Cette question des éoliennes laisse affleurer une vaste opération mensongère dénuée de toute transparence et aux intérêts cachés. Le business des éoliennes ne fait pas que brasser de l’énergie, elle brasse aussi beaucoup d’argent. Les commissaires enquêteurs qui donnent toujours un avis favorable sont payés par le maître d’ouvrage.
Il est grand temps que les Français se tournent vers leurs élus et leur disent « d’où vient cet argent, où va-t-il ? Pourquoi cette folie des éoliennes ? ». Moi, je vous réponds que l’Allemagne a choisi un modèle charbon et éolienne. Ce pays veut un marché de complément, aujourd’hui trop étroit pour les entreprises.

En 2011, vous meniez le même combat contre l’émergence d’un parc éolien au large de l’île d’Yeu et de Noirmoutier. Finalement, Bruno Retailleau avait changé d’avis en faveur de ce projet.
Comptez-vous sur son soutien ?

Je compte sur le soutien du vent. Avec les hommes politiques, c’est comme les girouettes. Ce ne sont pas les girouettes qui tournent, mais le vent.

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