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Prix orange et prix citron de lafautearousseau : "et les gagnants sont..."

250px-Henry_IV.jpg1. Vous serez surpris de prime abord, mais vous comprendrez à la fin : c'est... Henri IV qui reçoit le prix orange ! Pour avoir approuvé, très rapidement, la délibération du 5 août 1599 des Echevins de Marseille, portant création d'une Chambre de Commerce : elle est la première de France, et fête en ce moment ses 420 ans...

A cette époque, les navires marchands français (mais aussi européens) sont des proies faciles pour les pirates barbaresques, essentiellement basés à Alger. Ces pirates ruinent littéralement le commerce (ce sera, d'ailleurs, la cause de la conquête du pays en 1830 par Charles X...), les consuls veulent réagir et se réunissent avec les marchands et les négociants "pour prendre une délibération remédiant à cette situation"

Ils installent quatre "députés du commerce" désignés parmi des hommes d'affaires "apparents, dignes, suffisants et solvables" pour surveiller, organiser, protéger et développer le commerce.

Voilà un exemple parfait du nouveau Régime que nous voulons instaurer par la révolution royale que nous proposons : des décisions trouvées et prises "en bas", par des citoyens libres et parfaitement compétents, dans le cadre de  leurs Communes, pour gérer leurs difficultés et les résoudre; et, une fois prises, ces décisions sont validées et confirmées  par l'accord du Roi, "en haut", qui leur donne ainsi force de loi. C'est, trois siècles avant que Maurras ne le formule, le principe sain : "en bas, les libertés, en haut l'autorité" c'est-à-dire la  Royauté.

Ou : le Roi, protecteur des républiques françaises, des 36.500 républiques que forment nos Communes, tissant une toile de libertés locales recouvrant tout le Pays et faisant vivre une authentique démocratie, au lieu des abstractions que l'on nous impose aujourd'hui, où nous avons une Liberté et une République et une Démocratie en théorie pure, mais pas dans les faits (la vie, elle, n'est pas une "théorie pure"...).

Nous n'avons nul besoin qu'un fonctionnaire, enfermé dans son bureau parisien, nous impose de rouler à 80 km/h de Bayonne à Strasbourg, de Brest à Nice, de Dunkerque à Bonifacio ! Nous avons simplement besoin que nos républiques vivent à partir de la fertilité "d'en bas", sans plus être étouffées par la stérilité "d'en haut" : Henri IV l'avait compris. Henri IV, l'ancêtre direct de... Jean IV !

204934.jpg2. Le prix citron à toutes ces personnes qui abandonnent leur animal de compagnie : avec 8.500 abandons rien qu'à l'approche des vacances d'été, la France détient un bien triste record en Europe...

"La Création est la visibilité de Dieu", disait Chateaubriand; et Pie XII, en 1950, rappelait, lui, que "le monde animal, comme toute la création, est une manifestation de la puissance de Dieu, de sa sagesse et de sa bonté, et comme tel, mérite le respect de l'homme. Tout désir inconsidéré de tuer des animaux, toute inhumanité, toute cruauté ignoble envers eux doivent être condamnés."

Ce thème de la souffrance animale, qu'il s'agisse de ce qui se passe dans les abattoirs ou des abandons d'animaux de compagnie, les royalistes ne doivent pas l'ignorer, ou l'abandonner aux autres : dans notre vieux pays de tradition chrétienne et humaniste, le pays que François d'Assise aimait, dont il parlait la langue (sa mère était provençale) et dont il porte le nom (François veut dire "le français") il est inadmissible qu'on laisse jeter ce voile d'horreur qui dégrade et défigure notre Société; il est inadmissible que l'on tolère de tels comportements, qui souillent la Création...

L'Armée française le sait : des animaux, aussi, peuvent servir la Patrie : les chiens décorés - et pensionnés, jusqu'à leur mort... - sont les plus connus, et ne se comptent plus.
Les pigeons voyageurs sont peut-être moins connus : profitons donc de ce 4 juin pour rappeler l'aide immense qu'ils ont apportée à l'armée française, dans son héroïque Grande Guerre, et particulièrement l'action de "Le Vaillant", ce pigeon voyageur qui reçut le Diplôme de Bague d'honneur, puis la Croix de Guerre en 1916, avec cette citation : 
 
"Malgré les difficultés énormes résultant d’une intense fumée et d’une émission abondante de gaz, a accompli la mission dont l’avait chargé le commandant Raynal.
Unique moyen de communication de l’héroïque défenseur du Fort de Vaux, a transmis les derniers renseignements qui aient été reçus de cet officier fortement intoxiqué, est arrivé mourant au colombier "

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