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Brexit • « Deal » ou « No deal », report ou pas, voire maintien dans l'UE : les Anglais tous en lutte pour leurs intérêts !

 

blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgLes Britanniques sont simplement nationalistes. Sur tous les plans : économique, financier, militaire, politique et identitaire. Et farouchement souverainistes. Leur souverain est le principe actif de leur souverainisme atavique. Il est le reflet et le ciment de leur unité, de leur identité dans la durée. Le loyalisme, la fidélité bien réels qu'ils lui portent sont aussi loyalisme et fidélité à eux-mêmes.  Mais rien n'empêche : les Anglais sont en même temps largement ouverts sur le monde qu'ils sillonnent et connaissent mieux que quiconque depuis la nuit des temps.  

Ne nous y trompons pas : leurs affrontements actuels au parlement de Westminster ne sont pas pour ou contre l'utopie européiste. Mais sur les voies et moyens optimum à trouver au service des intérêts de la Grande-Bretagne. Quelle que soit la solution qui sortira de leurs querelles, il y a gros à parier qu'ils sauront en tirer les plus grands avantages. 

L'Angleterre est après l'Allemagne l'État le plus riche d'Europe et le plus indépendant. La France ferait bien de négocier d'ores et déjà pour son propre compte et son propre intérêt des accords bilatéraux de tous ordres directement avec les Britanniques pour régler les suites du Brexit de facto déjà installé depuis longtemps, en réalité depuis toujours. Nous n'avons que faire des accords éventuels à intervenir entre la Grande-Bretagne et les institutions de Bruxelles. En réalité, chacun des 27 États de l'UE agira pour son compte dans les mois qui viennent et selon ses possibilités. D'une coopération franco-britannique bien négociée, la France, si elle sait être aussi âpre négociatrice que le camp d'en face, aurait sans-doute de nombreux avantages à dégager. Le mirage européiste s'éloigne. La coopération inter-européenne - nations et États - est sans-doute la voie d'avenir. Ne restons pas sur le bord du chemin bruxellois.   LFAR

Commentaires

  • bonjour à tous .Oui les Anglais sont souverainistes .Surtout ils ont un système politique qui leur convient parfaitement .Hélas ce système politique ne convient absolument pas à la France .Le noeud du problème Français est là .Le régime Républicain libéral cette démocratie parlementaire de type Anglo saxon est une catastrophe pour la France .Oui ces présidentielles qui ont lieu tous les 5 ans si cela convient aux EU ou ces élections parlementaires pour désigner un Premier Miniistre vont aux Anglais mais sont un désastre pour la France

  • Si la Commission n'a pas pu, ou su, négocier avec la GB, c'est qu' elle n'est pas en mesure d'y parvenir et les raisons de cet échec nous importent peu, cela intéressera l'Histoire, nos préoccupations sont un peu plus immédiates, et le gouvernement français doit se préparer à une négociation bilatérale avec le Royaume Uni, pour sauvegarder les intérêts de la France, Question de réalisme

  • Hélas je doute de cela .Les gouvernements Français depuis des lustres ou du moins depuis plus de 40 ans défendent les intérêts des banques avant tout.Cf le traité d'Aix la Chapelle dont on ne connaissait même pas l'existence et qui a été signé en douce.l
    Ce que vous dites serait possible si la France avait un gouvernement de type monarchiste.

  • Le Royaume Uni , en réalité l'Angleterre, n'a pas changé. C'est toujours: pas d 'amis éternels, pas d'ennemis éternels, seulement des intérêts éternels. Les Eurocrates sont incapables de comprendre cette évidence.

  • Il n'est pas sûr que l'Angleterre dite Albion soit si perfide que ça. Qu'il faille s'en méfier, d'accord. Mais elle n'est imprévisible que pour qui n'a qu'une lecture simpliste de l'Histoire ou pas de lecture du tout et pour qui n'entend rien à la politique. La GB est au contraire très prévisible si l'on prend en compte ses deux fondamentaux notés dans cet article : âpre défense de ses intérêts - ne jamais rien lâcher de sa souveraineté, de ses traditions, de sa liberté. Et dans les deux cas, aller jusqu'au bout ! Ne soyons pas grognons et victimaires. Il suffit (presque) d'avoir cela à l'esprit pour traiter avec les Anglais.

  • Ayant vécu au Royaume-Uni,et ayant été administrateur de 2 grandes banques anglaises-grâce à une partie de mes études supérieures effectuées au Christchurch College d'Oxford, je ne résiste pas à l'envie d'ajouter mon propre grain de sel à toute cette auguste prose, qu'au demeurant je respecte.
    Soyez assurés que je serais prêt à pondre des volumes entiers sur le sujet en cause,mais je me bornerais à ne vous offrir que quelques observations de citoyen français :
    -tout d'abord, il ne faut pas oublier que les britanniques sont des insulaires,naturellement portés à se sentir différents-voire supérieurs-aux autres,(beaucoup comme les Japonais,en Asie).
    -cette insularité leur a donné le goût du grand-large et le sens du commerce et du profit, lesquels motivent profondément leurs aspirations.
    -au cours de l'histoire, les Angles,(tribu germanique devenue Anglaise) n'ont eu de cesse de dominer les autres habitants de l'archipel.Résultat tangible : le souverain là-bas n'est que roi ou reine d'Angleterre.(Je rappelle ici que l'Eire catholique n'a arraché son indépendance en 1920 qu'après 8 siècles de domination anglaise, souvent sévèrement discriminatoire,notamment en matière de vote).
    -tout peuple souverain ayant pour but de dominer le voisin, l'ennemi traditionnel du R-U fut la France,pendant des siècles, alors que cette dernière a largement contribué à la romaniser,
    à l'occidentaliser même, provoquant des jalousies quelquefois meurtrières.
    -le règne de la reine Ann,2ème fille du roi Stuart Jacques II, morte en 1714,et dont la stérilité fut déterminante,mit sur le trône-pour lui succéder la dynastie germanique, protestante et franc-maçonne des Hanovre (qui règnent encore),dans le but précis-et même déclaré-de contrer l'influence catholique romaine et française.
    -la perte des 13 colonies d'Amérique-avec l'aide glorieuse de ce malheureux Louis XVI-finit par substituer progressivement l'influence mondiale des Etats-Unis à celle des îles britanniques.
    Je m'arrête là, car vous connaissez la suite-bien qu'éloquente- aussi bien que moi.

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