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« Gilets Jaunes : Bâtir un projet commun  », le Prince Jean de France s'exprime ...

Louis XIV à cheval ...

Publié le 13, actualisé le 14.12.2018

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Comme mon père le Comte de Paris qui est intervenu plusieurs fois récemment, je suis inquiet de la situation de notre pays.

Le contrat politique et social d’après-guerre ne tient plus. Nous nous accordons tous pour dire qu’il faut changer nos schémas de pensée et nos comportements, ne pas vivre au dessus de nos moyens, respecter notre environnement. Mais si nous n’arrivons pas à résoudre les fractures de notre société, nous n’arriverons à rien. Elle sont nombreuses et profondes, entre les riches et les pauvres, les élites déracinées et la population, les villes et les territoires, les religions.

Les Gilets Jaunes résument ces factures multiples. Ils représentent tous ces Françaises et Français, qui supportent tout depuis plus de trente ans mais qui n’y arrivent plus. Ils n’en peuvent plus de la cherté de la vie, du poids des impôts et taxes, d’un Etat qui ne les défend pas et qui ne les comprend même plus. S’agit-il de la France périphérique ? Je n’aime pas cette expression, elle est très parisienne. J’ai été parisien, mais depuis que je vis à Dreux je vois les choses autrement. D’ailleurs, sur le terrain et dans les territoires où les gens on gardé un certain bon sens, les manifestations de Gilets Jaunes sont autres. Aux ronds-points l’atmosphère est amicale, les échanges sont possibles, les solidarités fonctionnent.

Le grand défi qui attend notre pays, c’est de retrouver au plus vite un dénominateur commun à partir duquel avancer, un socle commun a minima sur lequel nous puissions bâtir un projet fédérateur. Mais comment demander aux Françaises et aux Français des sacrifices, lorsqu’ils n’ont plus confiance dans leurs élites ? Comment se projeter dans l’avenir s’il n’y a pas de vision à long terme ? Comment réunir la population autour d’un projet commun lorsqu’on est l’élu d’une partie de la France contre l’autre ?

Je souhaiterais quand même terminer mon propos sur une note positive. A Dreux, ce 8 décembre, dans le cadre de la fête populaire des Flambarts, la paroisse avait organisé une crèche vivante. Je ne sais si la chose s’est produite de façon fortuite mais les Gilets Jaunes et les forces de l’ordre se sont retrouvés un moment devant la crèche et ont entonné ensemble la Marseillaise. Peut-être que ce petit exemple peut nous donner une espérance pour sortir de cette impasse en vérité et sur des perspectives qui durent ? Courage, même si la situation est difficile !

En cette fête du 8 décembre, où les chrétiens comme moi célèbrent la Vierge Marie, permettez-moi quand même de vous souhaiter, avec un peu d’avance, un joyeux Noël, pour vous-mêmes, vos familles, et tous vos proches.    

 

Domaine Royal, le 13 décembre 2018

Jean de France, Duc de Vendôme

 

Le site officiel du Prince Jean de France

Commentaires

  • Un très beau texte et très opportun. Nous devrions être nombreux à l'approuver même si par paresse peu s'exprimeront. Un grand Bravo ! respectueux au Prince !

  • Propos réaliste et rempli d'espoir du Prince Jean, Prince Français, chrétien.

  • Quelle horreur! Entonner La Marseillaise devant la crèche, ce chant des révolutionnaires contre Dieu et contre le Roi, mais il faut avoir perdu la raison pour trouver cela beau !!! Et n'oubliez pas : "ce sang impur ", celui de nos familles vendéennes , qui " doit abreuver nos sillons " c'est à dire la terre de nos ancêtres et de nos saints !!! Cet hymne, référence au génocide vendéen, n' a rien à voir avec le "Vexilla regis proderunt , " qui devrait être votre hymne national.

  • Bien sûr, comment ne pas comprendre l'indignation de Claude?...Mais, voilà: la Marseillaise avec non seulement ses paroles -odieuses- mais aussi son dynamisme musical entrainant ne peut que rester notre hymne national. On pourrait suggérer de changer des paroles si révoltantes... Cela pourra se faire si les Français appellent le Roi en tant que "dénominateur commun", que symbole vivant d'unité de la nation...comme le Roi d'Espagne essaie de l'être chez lui, avec courage et esprit de service...En attendant, écoutons notre Prince et essayons de hâter sa venue!.

  • L'avantage des paroles de la Marseillaise , c'est qu'elles sont à la limite du compréhensible tant le style en est " ampoulé " . La musique serait le plagiat d'un maître de chapelle allemand . Bref , il suffit de faire comme si on n 'en saisissait le sens , dans les circonstances où il n'est possible d'y échapper .

  • Ce qui est important c'est c'est la compréhension intime du Prince pour la colère des Français et qu'il incarne un autre modèle social. Le reste, mieux vaut ne pas s'y engluer. comme on en a la tendance, même s'il y a du vrai dans ce que dit Claude. Il faut de la tempérance aux zélateurs !

  • Ah ! Si seulement les Anglais ne nous avez pas volé l'hymne des religieuses de Saint-Cyr pour la guérison du roi Louis XIV, Dieu sauve le roi. C'est tout de même autre chose que la Marseillaise car, qu'on le veuille au non, celle-ci reste liée aux fédérés marseillais venus à Paris pour détruire les derniers restent de la monarchie. Alors oui, je préfère "God save the King" !

  • Très juste texte de notre Dauphin,à la fois par son opportunité et sa hauteur de vue.Marseillaise ou pas, nous sommes tous des français, soucieux de l'avenir de la France pour l'avenir et le bonheur de nos enfants et petits-enfants !

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