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Louis-Alphonse de Bourbon devient président de la Fondation Nationale Francisco Franco, fidèle à la mémoire de son bisaïeul et à l’Espagne

Louis-Alphonse de Bourbon, le 15 juillet dernier au Valle de los Caídos dans une manifestation contre l'exhumation du cadavre de son arrière-grand-père,. EFE

 

La famille choisit l'arrière-petit-fils du général Franco, pour occuper la présidence d'honneur de la Fondation Nationale Francisco Franco, après le décès de sa grand-mère, Carmen Franco, fille du Caudillo, le 27 décembre dernier, à 91 ans.

Carmen Franco Polo avait été l'unique présidente d'honneur de la Fondation depuis sa constitution en octobre 1976, pour défendre « la mémoire et l'oeuvre » de son père.

Fils du duc de Cadix (disparu en 1989) et de Carmen Martinez-Bordiu Franco, Louis-Alphonse de Bourbon avait un an et demi lorsque mourut Franco dont le gouvernement de Pedro Sanchez prétend maintenant enlever les restes de sa tombe, au pied du grand autel de la basilique du Valle de los Caídos. Ce fut là que le 22 novembre 1975 le roi Juan Carlos Ier ordonna à l'Ordre Bénédictin de veiller sur ce temple où devait être enterré Francisco Franco.  

Louis-Alphonse de Bourbon, nouveau président d'honneur de la Fondation Nationale Francisco Franco, depuis le 1er mars 2018, défendra donc, désormais, « la mémoire et l'oeuvre » de son arrière-grand-père.

722497118.jpgIl avait participé, le 15 juillet dernier au Valle de los Caídos à une manifestation de plusieurs centaines de personnes réunies pour protester contre le projet de transfert des restes du Général Franco en un autre lieu.  

Dans la vidéo qui suit, les participants à cette manifestation entourent le prince Alphonse de Bourbon, fidèle à ses origines et à sa famille maternelle, puisqu'il est, par sa mère, la duchesse de Franco, l'arrière petit-fils du Caudillo, alors qu'il est, par son père, l'arrière petit-fils du roi d'Espagne Alphonse XIII.

Si on l'appelle Louis de Bourbon en France, tout le monde le prénomme Alfonso en Espagne, de son prénom usuel dans son pays.

Et on lui dit : « Don Alfonso,Usted es nuestro Rey », Don Alfonso, Vous êtes notre Roi. Nous en laissons la responsabilité à ceux qui le lui disent. Nous ne nous mêlerons pas des affaires dynastiques d'Espagne.

En tout cas, Louis-Alphonse confirme ainsi ses qualités de prince espagnol.    LFAR   

 

 

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Espagne : Des centaines de personnes protestent au Valle de los Caídos contre le transfert des restes de Franco

Commentaires

  • La profanation de tombes fait partie des symptômes de l'infection républicaine . En ce sens , le Sanchez qui dirige l' Espagne actuelle ne déroge pas à la règle .

  • Ces idéologues de gauche ressemblent furieusement aux talibans qui avaient détruit les bouddhas de Bamiyan. De la même façon que ces derniers voulaient éradiquer tout ce qui existait avant l'arrivée de l'islam, la gauche politiquement correcte veut effacer tout ce qui précède l'avènement de leur idéologie, en proposant de débaptiser des rues, des écoles, en niant des pans entiers de notre histoire. Un journaliste de gauche bien connu et qui sévit comme de bien entendu sur une chaîne de radio du service public proposait quant à lui de raser Versailles ! Ces socialistes espagnols sont bien les descendants des profanateurs des tombeaux des rois en 1793..

  • Etant aujourd'hui l'aîné des descendants de celui que Louis XIV a envoyé régner en Espagne - il y a tout de même 320 ans... - Luis-Alfonso devrait être maintenant le Roi d'Espagne. Si les affaires de la famille "Bourbons d'Espagne" sont plus qu'archi-compliquées, c'est le problème de cette famille, pas le nôtre. Ici, en France, et aujourd'hui, nous voulons, nous, un roi qui soit au milieu de nous, depuis toujours, sans interruption autre que celle de l'inique loi d'exil, Ce roi légitime, descendant direct de Louis XIII et d'Henri IV, nous le connaissons bien, nous connaissons son fils, le prince Jean, Dauphin de France, nous connaissons sa famille, une belle Famille de France qui renvoie une image sereine, positive et aimable de ce que pourra être le sommet de notre Etat le jour où les Français, lassés de ce Système qui nous déclasse inexorablement, renoueront avec les traditions royales, qui sont à l'origine même de notre existence et tant que Nation et qui ont fait notre grandeur. Les royalistes français n'ont jamais eu d'autre position, de Maurras à Boutang, Debray et toutes les figures du mouvement, et nous la perpétuons à notre tour...

  • Je suis entièrement d'accord avec vous, comme la majorité des Royalistes sérieux, nous affirmons qu'à la France il faut un ROI Français, ce qui est une évidence

  • Ce qui est nouveau - et n'avait guère ou pas du tout été relevé jusqu'à présent - c'est qu'en devenant président de la Fondation Nationale Francisco Franco, le prince Louis de Bourbon, comme on le désigne communément en France, s'affirme nettement prince et citoyen espagnol et ceci dans la pratique. Ce qui est stratégiquement clairement plus efficace que les raisonnements éprouvés, justes mais aussi quelque peu usés.

    La vidéo du 15 juillet montre des Espagnols disant au prince : « Don Alfonso, Usted es nuestro Rey », Don Alfonso, Vous êtes notre Roi, ce qui est d'une redoutable efficacité pour affirmer l'enracinement espagnol de l'intéressé et que les diffusions précédentes de cette vidéo sur la toile n'avaient pas signalé. Sauf ici-même, le 17 juillet.

  • Don Luis de Borbon y Borbon prouve ainsi et une fois de plus que c'est un espagnol qui n'a rien à faire de la France. La monarchie n'est pas un régime patrimonial où le père succède au fils mais une construction juridique et politique. Sinon il serait roi d'Espagne.

  • Erreur Cording. Selon l'usage espagnol, le prince ne s'appelle pas Luis de Borbón y Borbón mais Luis Alfonso de Borbón y Martinez-Bordiu. (Du nom de son père et de sa mère).

  • Signalons encore que nous avons réalisé un dossier solidement construit sur la prétendance de Louis-Alphonse de Bourbon en France.
    On peut consulter ce travail en suivant le lien ci-après :
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/list/documents/226499038.pdf.
    On peut aussi l'atteindre en se reportant à la colonne de droite du site, rubrique Dossiers à télécharger, puis : La prétendance de Louis-Alphonse de Bourbon.

  • Luis Alfonso ne peut prétendre ni en Espagne ni en France.
    Il ne le peut pas en Espagne pour une série de raisons, notamment les renonciations de son grand-père, Don Jaime, duc de Ségovie, le choix de Franco, et sa propre reconnaissance de Don Felipe comme roi.
    En France il ne le peut pas parce qu'il est de facto Espagnol.
    S'il ne peut prétendre à rien, il n'est pas non plus l'aîné des Capétiens, qui est Charles de Bourbon-Busset.
    Ce dernier pourrait mais ne prétend pas. Luis-Alfonso ne peut pas mais prétend ...
    Le comte de Chambord n'avait fait que constater lorsqu'il déclara : "Les Orléans sont mes fils".

  • Il est exact que Don Jaime de Ségovie a renoncé à ses droits sur la couronne d'Espagne, mais cela ne change rien à la question puisque l'intronisation de Juan Carlos s'est faite sur la base d'une instauration et non d'une restauration, au mépris des droits de Don Juan. Au demeurant, je ne vois aucun inconvénient à une prétendance de Don Luis au trône d'Espagne.

  • D'accord avec Antiquus, moi non plus "je ne vois aucun inconvénient à une prétendance de Don Luis au trône d'Espagne"...

  • Aucun inconvénient, en effet. Mais ce n'est pas du tout la position de Don Luis. Du moins, pour l'instant.

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