Marlène Schiappa : une « pro-Femen », farouchement anti chrétienne, au gouvernement
La nomination au secrétariat d’Etat « à l’égalité femmes-hommes » de Marlène Schiappa n'est pas une bonne nouvelle : son passé de militante proche de la Libre Pensée et de la gauche laïciste, disons-même laïcarde, et en tout cas férocement anti religieuse, ne plaide pas pour elle. Une remarque, cependant : dans son passé « anti-religieux », c'est bien sûr sur la religion chrétienne que la militante Schiappa a tapé fort, cogné dur. On n'a pas souvenir de diatribes contre la RATP (vous savez, la religion d'amour, de tolérance et de paix, allez voir à Paris, du côté du quartier Chapelle-Pajol...) ; ni de moqueries sur l'Hindouisme, ou le Judaïsme, ou les Sikhs. Non, seuls les chrétiens ont été honorés de sa vindicte, et de la virulence de ses propos. C'est à savoir...
On se souvient aussi que Marlène Schiappa a adressé un soutien explicite par lettre officielle aux Femen inculpées d’exhibition sexuelles. Dans cette lettre, la Secrétaire d'Etat s'interroge « sur le sens du délit d’exhibition sexuelle », et « regrette que la persistance de stéréotypes sexistes conduise notre société à considérer…la nudité des femmes comme offensante, quand celle des hommes est vue comme militante ». Ces propos sont suffisamment ambigus pour nourrir l'inquiétude, d'autant plus que la secrétaire d’Etat croit utile (et malin ?) de légitimer l’action des Femen en la rattachant aux droits des femmes « à disposer librement de leur corps » ; enfin, elle croit aussi nécessaire de les assurer de sa « détermination à combattre, dans (ses) fonctions ministérielles et (son) engagement militant, tout ce qui peut faire obstacle à l’exercice de ce droit et de cette liberté inaliénable ».
Donc, résumons-nous : il y a au moins une personne, dans notre gouvernement temporaire d'avant élections législatives, qui se permet - sans que personne ne lui dise rien ! - de contester une procédure de justice et de cautionner, avec l’alibi du féminisme, les actions de violences hystériques des militantes Femen, en particulier les profanations de Notre-Dame et de la Madeleine.
Bien avant sa prise de fonction, par exemple devant la Fondation Jean Jaurès à l’automne 2016, Marlène Schiappa avait tenu les curieux propos suivants :
- « les religieux s’entendent entre eux » pour opprimer les femmes ;
- ils opposent à l’avortement « un pseudo-droit à la vie » ;
- la Doctrine sociale de l’Eglise tend à limiter les droits des femmes ;
- les messes diffusées sur France 2 sont une « infraction à la loi de 1905 » et propagent l’idée qu’il y a une « inégalité naturelle, de substance, entre les hommes et les femmes ». A propos d'inégalité hommes-femmes, rien, notons-le au passage, sur les femmes interdites de café ou de rue à Sevran, rien sur ce qui se passe dans le quartier Chapelle-Pajol...
Encore plus fort : dans une lettre ouverte à Manuel Valls, en 2014, Marlène Schiappa affirmait : » L'article 1er de la loi de 1905 prévoit que la République «ne reconnaît, ne salarie, ne subventionne aucun culte ». Ni plus ni moins. Interdire le voile c'est reconnaître le voile comme signe religieux, donc reconnaître une religion, interdire le voile à l'école est donc contraire à la loi de 1905. »
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