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Rire ou sourire un peu ... même s'il n'y a pas vraiment de quoi

René Le Honzec

Commentaires

  • S'enchaînent les épisodes de Fillon. Malheur!

    Comme je le pense depuis le premier jour, il est cuit, archi-cuit. Si on pense — je ne suis pas certain de le penser — que c’était l’homme de la situation et qu’il était prêt à prendre des mesures courageuses, alors, c’est dramatique.

    Ce qui est certain — je crois — est qu’il a gravement péché. Je ne suis pas forcément un pilier de notre Sainte Mère l’Eglise, mais celle-ci avait une arme absolue. Fillon allait à confesse. Acte de contrition(*). Dix Ave, dix Pater. Et il avait l’absolution, non du prêtre, mais de Dieu lui-même. Alors, la justice des hommes pouvait toujours aller se rhabiller. Il me semble que cette défense aurait été moins débile que celle qu’il a eue (?) .

    De mon point de vue, le choix d’un Président de la République n’est pas un concours de beauté, physique et morale. On ne demande pas au président d’être beau, gentil, honnête, doux,… On lui demande d’avoir une vision et l’énergie de l’appliquer(**)(***). Ce qui est rigolo est que nous sommes dans une société qui n’a plus aucune idée de ce qu’est la moralité. Ecoutez-autour de vous! Ne comptent plus que les réflexes anti-racistes, anti-macho, anti-homo. Une morale véhiculée par les moyens d’ »information » mais qui n’est plus du tout une morale intériorisée, fondée sur la libre analyse de soi-même. Et la réaction de la tourbe démoralisée, amoralisée veut, tout de suite, l’immolation de ce pauvre couillon de Fillon. Et personne pour dire: « Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre ».

    Alors, la dégringolade va continuer: Sarko, Hollande, puis Macron, voire Juppé. Vive la République, Vive la France



    (*) Je renvoie à un chef-d’œuvre de Delumeau: « L’aveu et le pardon » qui fait la distiction entre la contrition — Fillon regrette ce qu’il a fait, et il est certain qu’il ne retombera pas dans le péché — et l’attrition — Fillon regrette, mais il n’est pas tout à fait certain qu’il ne retombera pas. Pour les grands confesseurs, l’attrition est suffisante pour l’absolution.

    (**) C’est bien entendu là que se situe la farce de la démocratie qui ne peut qu’arriver qu’au choix du plus débile, du plus court-termiste, du plus moligasson; au choix du revenu gratos et de la semaine des quatre jeudis.

    (***) Fillon répond-il à cette description?

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