Enseignement : Jean-Paul Brighelli est-il « dangereux » ?
Jean-Paul Brighelli, enseignant et essayiste français, au demeurant démocrate, républicain et fervent des Lumières
C'est Fukushima et Tchernobyl réunis dans le monde enseignant en général, et au prestigieux Lycée Thiers de Marseille, où il exerce, en particulier : Jean-Paul Brighelli, professeur de Lettres s'occupant des « prépas » du Lycée est allé... aux Estivales de Marine Le Pen !
Il y a d'ailleurs été très apprécié, et a reçu une longue « ovation debout », ce qui a fait s'étrangler de rage et de consternation le journaliste de Mediapart présent... Il faut dire que ce confrère venait d'apprendre - comme nous tous, du reste - qu'on estime à 20% le nombre d'enseignants qui vont voter Le Pen. Un séisme dans cette corporation traditionnellement acquise à la gauche depuis 45.
Brighelli est un « problème », pour une enseignante de Thiers ; un autre trouve « lourd de voir Thiers associé à ce personnage » (sic), et déclare carrément que, plus qu'un problème, il est « dangereux » car « sans nuances » : ces deux professeurs, eux, se jugent évidemment eux-mêmes très nuancés, et sont évidemment bons républicains et bons démocrates; c'est-à-dire qu'ils sont farouchement attachés au droit de tous à... penser comme eux ; sinon, on est « un problème », on est « sans nuances », donc « dangereux » ! Que voulez-vous, ils sont très nombreux - mais quand même, heureusement, pas tous... - à être comme ça, les républicains et les démocrates. Et puis, c'est bien connu, pas de liberté pour les ennemis de la liberté, non ? •
Commentaires
Avec grande justesse Grain de Sel souligne l’apport salutaire du professeur Brighelli. Je regrette vivement que les noms de ses contempteurs ne soient pas publiés. Ces commissaires politiques doivent être désormais dénoncés dans la catastrophe consommée infligée à notre système d’instruction publique (on ne sait plus comment appeler ce magma informe, ce que René Maunoury avait appelé l’Armée Rouge sans la discipline …). Le Point nous signale une enquête du NouvelObs (journaliste Carole Barjon, esprit plutôt indépendant) sur les vrais auteurs du saccage depuis très longtemps. Lien http://www.lepoint.fr/societe/ils-ont-tue-l-ecole-19-09-2016-2069481_23.php
On en déduit la succession de complicités et de lâchetés de ces personnages titrés ministres. Sauf des remarques injustes sur Claude Allègre qui fut le seul à vouloir s’attaquer à cette superstructure trotsko-marxiste (son livre publié en 2000 n’a pas pris une ride).
Les cervelles de colibris qui attaquent Brighelli dans son lycée donnent le ton de ce que va être le discours électoral pour faire barrage au FN. Le toréador catalan n’aura pas à hurler dans les micros, car la terreur intellectuelle des activistes soixante huitard n’a jamais désarmé.
Un trait de cette Gauche radicale - qui au fond n'a rien de surprenant, - relevé par Saul Friedländer sur Europe 1 tout à l'heure :
"...Une extrême-gauche qui tend vers l'antisémitisme".
Ce constat ne se limite certes pas aux seuls campus américains, où la libre-parole revendiquée c'est, effectivement, en ce moment, faire taire tous ceux qui pensent "mal".
"Il vient auprès de moi tous les captifs du monde
De ce monde total fermé de barbelés
Et je songe à la nuit où leurs ombres se fondent
Où tous leurs désaccords paraissent jumelés."
(Robert Brasillac)
Un de nos amis Philippe MESNARD, rédacteur en chef de l’AF 2000, suggère que l’environnement va devenir une fonction régalienne Voir son billet du 26 Août 2016 dans LFAR. Je suis en désaccord, car l’instruction solide de notre jeunesse est bien prioritaire sur la question de l’environnement. S’il faut ajouter aux cinq fonctions régaliennes reconnues, l’Instruction Publique vient en sixième position.
@ Jean-Louis Faure.
Si l'Environnement va devenir une "fonction régalienne", il s'agit d'instaurer le "green business", un nouveau totalitarisme à faux nez écologiste, qui au final sera un fiasco, mais entraînera derrière lui la mort définitive de l'agriculture, de l'élevage français, déjà en miettes.
Je remarque également que vous utilisez le terme : "instruction publique", et non "éducation nationale". Je vous en remercie, car le changement de terme "instruction publique" en "éducation nationale" après mai 68, n'a été initié que pour justifier par les strotskistes-lambertistes, la destruction de l'école et de l'enseignement par le nivellement par le bas pour absorber les enfants issus de l'immigration. Car le but, c'était de rester '"élitiste", en préservant une "instruction publique" à deux vitesses. Fossé qui d'ailleurs ne fait que s'agrandir au fil des années.
Nous voyons aujourd'hui les résultats du désastre, continué par une ministresse de la destruction éducative, non plus strotskiste, mais "youg leader", tout un programme qu'elle applique comme un bon petit soldat discipliné. Du grain à moudre, pour tous ceux qui tiennent encore aux valeurs fondamentales de la France.
VANITAS TOUT EST VANITAS
et oui cela fait tristement rigoler la meilleure c'est l'école obligatoire jusqu’à 18 ans
quand allons nous cesser ces paroles vides de sens et se rappeler que l'important ce n'est pas la rose mais que l'école maternelle accomplisse sa tâche de faire lire et écrire nos petits dans la langue de MOLIERE
Les enseignants sont en contact DIRECT, avec "des jeunes issus de nulle part". Il en subissent les conséquences, et ce n'est donc pas étonnant qu'ils soient 20% à vouloir voter Marine LE PZEN. Le même phénomène s'observe aussi chez les pompiers et policiers en contact direct avec la délinquance
Un des secteurs les plus touchés également par les problèmes de chantage au religieux, c'est également celui du domaine médical et infirmier en centre hospitalier et libéral. Beaucoup de témoignages de ces professionnels épuisés, agressés et non couverts par les institutions, convergent également à l'instar des professions que vous venez de citer, par des témoignages sur les méthodes révoltantes pratiquées par des individus poussés et manipulés par des associations au financement opaque et très bien organisées. Devant lesquelles notre gouvernement complice, ferme les yeux, bien entendu.
Cela commence à compter, car la liste est loin d'être bouclée.