Jean de France : « Nos dirigeants sont coupés des préoccupations quotidiennes des Français »
Quel regard portez-vous sur notre pays et ses dirigeants ?
Je suis effaré par les dégâts économiques et sociaux et par l’incapacité de notre classe politique à les prendre en considération. Focalisés sur leurs intérêts propres, nos dirigeants sont coupés des préoccupations quotidiennes des Français. Quand je considère l’état de la France, je constate un déclin dont la manifestation la plus patente me semble être les institutions à bout de souffle qui ne garantissent plus l’impartialité ni la durée – ces vertus capétiennes ! – indispensables au développement d’une grande ambition nationale. Quel gâchis si l’on considère dans le même temps les innombrables atouts dont dispose toujours notre pays… Il faudrait rétablir l’homme au cœur de la problématique économique et sociale, je fais cependant une distinction entre la politique telle qu’elle se pratique à Paris, dans l’antichambre des partis, et celle qui s’exerce au niveau local où les élus font souvent un travail admirable.
Je le vois ici à Dreux. Avec la duchesse de Vendôme, nous sommes très impliqués dans la vie municipale car nous croyons beaucoup aux vertus de l’enracinement. Ce qui nous ramène à la famille : depuis les Manif pour tous, auxquelles j’ai moi-même participé deux fois, elle est au cœur de l’esprit de résistance aux forces qui veulent détruire l’écosystème anthropologique et culturel de notre pays. Cet esprit de résistance me touche particulièrement. Sa seul perspective est le bien commun. Quelle formidable espérance ! •
Prince Jean de France, Duc de Vendôme
Commentaires
Le prince a bien raison !
Cela a le bonheur de nous changer de la politique "politicienne" des sectaires qui nous gouvernent. Le principal but de F.H. dans la médiocrité sans espoir qu'il a engendrée n'est-il pas de pouvoir se représenter en 2017 !? C'est donc cela l'aboutissement "normal" de la république ?
Au delà d'être coupé des préoccupations des français,et cela n'est surement pas leur priorité. Ils n'agissent qu'en fonction d’intérêt personnel,et la recherche de pouvoir. Peu soucieux du bien autrui, ils semblent qu'ils n'aient jamais entendu parler du sens du bien commun et du don de soi. ce qui paraît bien incompatible avec les valeurs républicaines qu'ils nous servent à tout bout de champs..
Bien à vous
J..E
Le Prince déclare ce que tous les Français savent et vivent quotidienement...et après??
Ce sont ces sulfureuses et funestes institutions, la République aujourd'hui "ripoublique" qui privilégient cette caste et secte politicarde uniquement préoccupée par ses propres intérêts: division entre les Français,nivellement par le bas avec cet égalitarisme abrutissant, règne de l'Etranger etc...tous les ingrédients pour qu'à terme ....le couvercle saute et nous en sommes pas loin!!
Le prince a raison
un retour a la monarchie!!!!!
cordialement
Excellente intervention qui montre, plus que jamais, la nécessité d'une régulation ou arbitrage au plus haut niveau!
Dommage que le Prince Jean soit totalement coupé des Français !
C'est ce qui alimenta une controverse il y a peu de temps sur ce blog...La France s'enfonce vers un drame et la "visibilité" du Prince décroît chaque jour! Comment se faire connaître plus chaque jour (et se faire désirer en quelque sorte) s'il reste à Dreux, quelques mondanités et voyage à l'étranger??? Je maintiens tout....
Que peut faire de plus le Prince Jean? Il participe honnêtement aux initiatives locales, rarement nationales, c'est vrai mais...Il est allé visiter les chrétiens en souffrance d'Alep avec un évêque...Il fait montre de bonne volonté...Après tout, on ne peut exiger d'un roi dans un régime démocratique et parlementaire d'être génial, charismatique... On n'a pas à attendre de lui qu'il devienne un homme providentiel. .Dangereux les hommes providentiels!.Qu'il soit le premier Serviteur de la nation si le peuple le lui demande,, qu'il exerce le plus haut service, à l'écoute du peuple: c'est déjà vraiment beaucoup...à l'heure où chaque homme politique montre son ambition, ce qui est légitime de la part d'un politicien....Un Roi est Roi, il n'a plus rien à désirer de plus son devoir est de servir chaque jour mieux: celui qui essaie de le faire mérite le plus grand respect...
Bravo, Noël ! Il y a, par ci par là, quelques royalistes râleurs, qui préfèrent mettre en cause le Prince que leur propre action ou ... inaction.
Soyons des royalistes positifs et, si possible, intelligents, qui relaient l'action du Prince chaque fois qu'il s'exprime ou agit.
Et, en effet, le Prince mérite notre respect et même notre affection.
Que le Prince soit "le premier Serviteur de la nation si le peuple le lui demande,," c'est faire du providentialisme ! On se fourre gravement le doigt dans l’œil si l'on imagine que le peuple se tournera jamais vers un descendant des Rois capétiens ! Il se tournera, le cas échéant, vers un "homme providentiel" effectif, venu d'on ne sait où pour faire on ne sait quoi. Avec beaucoup de chance, ce sera le Bien commun...
Le Comte de Paris (le grand-père !) savait bien qu'on ne lui apporterait pas le sceptre sur un plateau si j'ose dire (avec, en prime, l'huile du Sacre et la colombe qui va avec) : il a conspiré, magouillé, écrit, fréquenté tous les diables (bons et mauvais) possibles... Il n'est pas parvenu à revenir, mais ce n'est pas faute d'avoir essayé...
Je sais bien que ce n'est pas pareil, que la famille n'a plus de fortune, que le souvenir d'un mouvement monarchiste puissant intellectuellement s'estompe de plus en plus. Je sais bien que beaucoup de nos amis ont essayé de donner à ce brave Jean un peu de flamme et qu'on ne peut pas nous reprocher ni lui reprocher de ne pas être parvenus à grand chose... Mais enfin, sans une tête froide, absolument déterminée à prendre le Pouvoir (et non à essayer de le ramasser s'il tombe, car il y aura des concurrents autrement plus habiles), le Royalisme français va devoir attendre longtemps...
Je ne connais guère de cas dans l'Histoire - au moins de France - où quelqu'un ait pris le Pouvoir sans que celui-ci ne soit déjà en passe de s'effondrer. Le Pouvoir se ramasse en temps de crise.
Quant à savoir si le Prince aura alors quelques chances de le ramasser, cela dépend aussi des royalistes. Sont-ils à la hauteur ? On peut aussi se poser cette question qui, au moins, nous concerne directement. Il est vrai qu'il n'est ni facile ni agréable de balayer devant sa porte ...
"Le Royalisme français va devoir attendre longtemps" écrit Pierre Builly. C'est en effet possible et ce serait dommage...Il faudrait plutôt militer dans les milieux où nous vivons...Militer, apprendre à argumenter, présenter la possibilité d'une démocratie ayant à sa tête un Roi de la dynastie historique française., Faire que la légitimité démocratique, issue des urnes reconnaisse la légitimité historique. Pour cela multiplier les sites, les médias intelligents et cultivés (comme LFAR) et convaincre progressivement la majorité de nos concitoyens. Alors un référendum "République ou Monarchie" s'imposera: le peuple décidera et rappellera le Roi. Essayons de faire en sorte que ce ne soit pas un rêve et militons dans un esprit démocratique. Serait-ce faire du "providentialisme"? Je ne sais mais selon St Paul, "il n'y a d'autorité qu'en dépendance de Dieu" (Rm 13, 1) Dieu ne serait-il pas assez habile pour maîtriser de nombreux paramètres y compris le référendum populaire?...En tout cas, ce serait un exercice démocratique; tout autre moyen d'essayer de rétablir la Royauté-coup d'Etat militaire, par exemple- serait inacceptable par le peuple. Hugues NOEL
Cher Monsieur,
Vos intentions sont louables. Mais de fait, aucun changement de régime ne s'effectue selon le mode que vous souhaitez.
Les changements de régime se font en temps de crise et sous la pression de graves événements. Si le changement est positif, vient ensuite le consentement. Lequel, en effet, est nécessaire à tout pouvoir légitime.
C'est là, si l'on veut, un élément démocratique indispensable.
Je signale un article de El Pais du 26 juillet: "Son mas démocraticas las monarquias"? D'excellents arguments pour les royalistes.
Hugues NOEL
j ai lu ,, tres bien
Notre Prince, instruit par son contexte familial, a sans doute voulu d'abord s'ancrer dans des bases solides : la fondation d'une famille unie et prospère. Gageons qu'il y soit parvenu pour le présent et pour l'avenir, et soutenons le dans cet esprit.
De même, son installation à Dreux plutôt qu'à Paris et son implication dans la vie locale avec son épouse, la Princesse Philomena à ses côtés lui permet de s'implanter au coeur de la vie quotidienne de ses concitoyens.
L'éducation du Prince et son parcours avant son mariage constituent une sérieuse expérience pour les temps à venir.
Reste à présent, le temps de l'engagement au niveau national, selon la promesse faite à Amboise en 1987, devant son grand père, Feu Monseigneur le Comte de Paris, l'assistance présente et les médias.
Sa présence pourrait très bien déjà s'avérer plus visible lors de commémorations nationales en lien avec les événements promus par le Haut Comité aux commémorations nationales auquel il pourrait s'intéresser. Ainsi en 2015, le Bicentenaire de la Charte, l'avènement de Louis XVIII et la naissance du parlementarisme en France aurait pu être un événement où le Prince aurait pu faire le lien entre le passé, le présent et l'avenir.