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A propos de cette profession de foi ...

 

LA VEDETTE SOURIANTE.JPGNous ne voulons pas manquer de signaler que la déclaration de Choderlos de Laclos que l'on peut lire plus haut a été mise en lumière par Patrick Barrau* lors de son intervention au Café actualités d'Aix-en-Provence du 2 décembre 2014, « A propos des Valeurs républicaines », publiée ensuite dans la Nouvelle Revue Universelle

Antoine de Crémiers en a d'ailleurs opportunément donné lecture lors de son intervention au colloque d'Action française, « Je suis royaliste, pourquoi pas vous », de samedi dernier, 7 mai, à Paris.

Patrick Barrau, dans sa conférence « A propos des Valeurs républicaines », avait apporté les précisions préalables suivantes qui éclairent la profession de foi de Choderlos de Laclos - texte, effectivement, important, dont le contexte et les circonstances sont ainsi utilement indiquées :

« Il est bon de rappeler un fait essentiel : après Varennes et le retour du roi fugitif, les Jacobins, et notamment les plus importants d'entre eux, défendent énergiquement le principe de la monarchie. Quand il parle en faveur d'un gouvernement républicain, Billaud-Varenne est hué. Choderlos de Laclos prend alors la parole et dénonce les dangers d'un régime d’anarchie. Parlant des « républicains », il aura, le 1er juillet 1791, ce mot d'une étonnante lucidité : « Je leur demanderai si nous n’aurons pas des empereurs nommés par des soldats. » 

Mais sa véritable profession de foi – qui rejoint alors les convictions de Robespierre, Danton, Marat, etc. – date du 11 juillet 1791. Le Journal des Amis de la Constitution, organe officiel des Jacobins, la publiera dès le lendemain, dans son n° 33. 

* Historien du Droit, ancien directeur de l’institut régional du travail.

 

Commentaires

  • Il faut en finir avec cette vision de Louis XVI fugitif. Il n'y a pas eu de fuite à Varenne, mais évasion de la prison des Tuileries dont le geôlier était La Fayette. Évasion connue de longue date par le général Bouillé qui l'a fait tomber dans la chausse-trappe de Varenne et de la duchesse de Tourzel gouvernante des Enfants de France, elle-même descendante des Montmorency les pires ennemis de la monarchie.
    Si les jacobins sont devenus "monarchistes" après Varenne c'est parce qu'ils avaient peur du peuple, et ils ont accédé alors à toutes les revendications du Roi, dont une nouvelle garde de 1 800 h commandée par un fidèle du Roi, Cossé de Brissac, qui sera massacré plus tard.
    Choderlos est un imbécile porté par cette trouille du Peuple.
    Quant au non empêchement du départ du Roi, bien connu de La Fayette lui-même il faut savoir que c'est pendant cette vacance du pouvoir que fut imposée en catimini aux français la loi Lechapelier de mise en carcan du monde ouvrier. L'horrible loi qui transforma la France en Angleterre de Dicken.
    La Révolution française est une poupée russe. Il y a d'abord les imbéciles du genre Choderlos de Laclos, puis les Jacobins-crétins du genre Robespierre qui croyaient gouverner, puis les sataniques qui tiraient et qui tirent encore les ficelles. C'est Joseph de Maistre qui disait qu'elle était satanique dans son essence. Il avait raison.

  • Je partage l'opinion de Roumens sur le terme évasion et non de fuite. Mais là s'arrête mon accord avec lui. Rappelons que si Bouillé a été quelque peu défaillant, il a fini par retrouver le roi, et qu'il a proposé de donner l'assaut. C'est Louis XVI qui a refusé car "il ne fallait pas faire couler le sang". Quant à accuser "maman Tourzel " de trahison, au motif qu'elle avait du sang Montmorency, c'est loufoque. Non seulement au moment de la révolution, les Montmorency n'étaient pas tous favorables à la révolution, mais encore c'est un des leurs qui a proposé au roi de sacrifier sa vie au moment de la prise du pouvoir par le Tiers. Si le roi l'avait écouté, le pouvoir souverain du roi serait resté intact et non n'aurait pas eu les journées d'octobre. Quant au satanisme...on est toujours le Satan de quelqu'un.

  • Tout ce qui précède est en grande partie juste. Mais le texte ! Le texte ! Là est l'intérêt.
    Autre sujet : la Révolution satanique. C'est là un concept religieux. Légitime pour les croyants. Sans valeur pour les autres. Hors du champ proprement politique.

  • Ce que dit Cédric est juste mais n'enlève rien à l'intérèt du commentaire de Roumens Bauduoin.

  • Si vous ne connaissez pas Louis XVI vous ne comprendrez jamais rien à la Révolution et vous resterez dans la péniche des historiens républicains du XIX°.
    Je n’ai rien inventé. Je suis seulement resté sur les traces de Paul et Pierrette Girault de Coursac qui ont retrouvé son visage, au propre et au figuré. Qui l’on réhabilité. Sauf que sur certains points je suis allé un peu plus loin qu’eux.
    Pour la trahison de Bouillé il faut lire : "Sur la route de Varenne".
    Pour la duchesse de Tourzel il faut savoir que c'est une grande "miraculée" des massacres du 10 août et de Septembre. Son parent le duc de Montmorency-Luxembourg président de la Chambre de la noblesse était président du Grand Orient. Il a dit qu'il connaissait la main qui dirigeait la Révolution (voir son biographe Lefilleul)
    Pour ce qui est des journées du 5 au 6 octobre, elles n'ont été provoquées que pour empêcher l'Assemblée nationale emportée par Mirabeau - oui Mirabeau ! - d'accorder au Roi le moyen financier de sauver la Monarchie. Les parisiennes poussées en avant par les tueurs patentés, pour servir de bouclier humain, ont été recueillies dans le château pour passer la nuit au chaud et nourries parce qu'elles étaient affamées et trempées. Les tueurs sont entrés à 6 heures du matin par les grilles ouvertes par les ex-gardes françaises aux ordres de Lafayette et sont arrivé jusque dans la chambre de la Reine après avoirs tué les gardes du corps. Puis ils sont tombés tête-cul les uns par dessus les autres dans l'escalier et on les a vu s'enfuir le long des grilles du château telle une meute de chiens poursuivis par un fauve.
    Ils avaient rencontré le Roi qui leur avait dit : "Messieurs, vous êtes ici chez moi" et ils sont tombés à la renverse.
    "Et ils tombèrent à la renverse", les gardes venus arrêter Jésus au Jardin des Oliviers quand il leur a dit : "C'est moi".

    Baudouin

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