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La fuite des capitaux s’invite dans l’immobilier français

 

par Ludovic Greiling

 

Il est des chefs d’entreprise qui ne connaissent pas la crise et qui donnent néanmoins l’alarme sur la situation du pays. Thibault de Saint-Vincent est de ceux-là. Dans les réunions publiques de son entreprise spécialisée dans l’immobilier de luxe, il n’hésite pas à montrer l’ampleur du phénomène de fuite des capitaux liée à l’imposition et aux tracasseries administratives en France.

L’homme sait de quoi il parle : face à l’ampleur du phénomène, Barnes, sa compagnie, a récemment développé une expertise pour les investisseurs français qui souhaitent faire de l’immobilier locatif à l’étranger (où le groupe est également présent). Ces derniers sont chassés par la loi Duflot, explique l’expert, qui publie un billet d’humeur vigoureux.

« La loi sur l’encadrement des loyers a des conséquences catastrophiques : les propriétaires, écœurés par les nouvelles contraintes, la perte de la rentabilité et l’impossibilité de se séparer d’un mauvais locataire mettent leurs biens en vente pour acquérir à l’étranger ou décident de les louer en saisonnier.

Plusieurs centaines d’appartements ont déjà disparu du marché locatif traditionnel et si rien ne change, vivre à Paris ne sera plus envisageable pour ceux qui n’ont ni les moyens d’acheter ou qui ne remplissent pas les « bons critères » pour accéder à un logement social. L’exact effet inverse de ce qui est recherché !

Une ville ne vit que si l’on y vit. Veut-on faire de Paris une ville musée, livrée aux locations saisonnières des touristes ? Souhaite-t-on vider la ville de ses habitants qui pourtant y travaillent, font leurs achats, scolarisent leurs enfants, entretiennent leurs logements ?

Certes, la ville de Paris lutte contre l’explosion des meublés de tourisme, mais elle serait plus avisée de faire le ménage chez elle.

Le logement social qui ne cesse de se renforcer à Paris, est imposé sans concertation avec les professionnels et les Parisiens, qui découvrent souvent dans les médias que les occupants des beaux logements sociaux sont loin d’être tous nécessiteux.

Quant aux plus fortunés, souvent étrangers, la ville lumière n’est que leur pied à terre, le temps d’un court séjour.
En regardant vers Bruxelles, nos dirigeants y découvriraient un marché locatif fluide et équilibré, grâce notamment à une exonération fiscale de bon sens accordée aux bailleurs.

Mais nos élus ont souvent la vue courte, aveuglée par l’idéologie. Comme disait Cécile Duflot, « la loi sur le logement est une loi clairement de gauche ». On aurait préféré une loi ni de droite, ni de gauche mais juste efficace ».  Thibault de Saint Vincent, Président de BARNES.   

Commentaires

  • pardonnez ce commentaire un peu tardif et sans lien direct avec l'article ci dessus. mais L. Greiling a publié dans Politique Magazine de novembre (No 145) un atricle '"De la déflation a l'hyperinflation" interessant mais ou une phrase m'a fait bondir.....! la voici : "En 50 ans les prix au détail ont été mulipliés par six en France". Comme je je suis porté a crediter d'honneteté un journaliste de Politique Magazine j'ai été a essayer de comprendre pourquoi il avait été amené a ecrire une contre-vérité aussi énorme....
    Pourquoi puis-je affirmer que qu'en 50 ans ces prix ont été multipliés au moins par 12 ?
    Parceque j'ai sous les yeux le livre de compte tenu par mon épouse pendant la première année de notre mariage,a partir de début janvier 1963. Pour 21 articles de consommation courante,allant de la baguette de pain au café pris au "Buci" dans la rue du meme nom,au Quartier Latin TOUS les biens de consommation courante ont vu leur cout multiplié au moins par 12,(Je vous en épargne le détail.....) sauf les allumettes comme on le sait.....Le loyer du studio que nous habitions,de 25 metres carrés,tout confort,dans un immeuble récent au 34 Bd de Grenelle,était,charges comprises,de 456 francs mensuels. Ma famille parisienne me confirme que ce studio se loue probablement bien au moins 12 fois plus cher......
    L. Greiling étant certainement de bonne foi je ne vois qu'une explication plausible : il se base sur les indices cumulés de l'INSEE pour la periode considérée. .Sous la pression de TOUS les gouvernements successifs les chiffres annuels de l'evolution du cout de la vie pendant ces 50 années ont été FALSIFIES .L'INSEE ne peut,sauf a devoiler le pot-aux-roses,qu'enteriner les chiffres qu'il a publiés au long de ces 50 ans.....d'ou le décalage énorme et incontestable entre ses chiffres et la réalité.......Ajoutons que cette falsification connut son apogée lors du passage a l'euro .
    L'interet de demasquer ici l'imposture de ces chiffres INSEE est de.nous permettre de douter avec quelque raison d'autres chiffres qu'il nous a fournis et continue a nous assener en ce qui concerne ,par exemple, l'immigration..........?.

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