UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Déferlement migratoire : la solution est d’abord nationale

 

Par François Marcilhac*

 

500021990.jpgÀ peine l’Action française bouclait-elle son université d’été – la plus ancienne du paysage politique français puisque datant de 1953 –, que socialistes et écologistes organisaient leurs raouts de rentrée sur fond de querelles intestines (à La Rochelle, Valls était hué par les Jeunes Socialistes) et de démissions (les écologistes Rugy et Placé ont préféré leurs ambitions ministérielles à leurs convictions politiques). Toutefois, avant même la rentrée politique officielle, l’été n’aura pas été avare en événements à la fois tragiques et inquiétants, qui ont donné à nos démagogues l’occasion de déverser leurs propos irresponsables. 

Nous pensons évidemment au raz-de-marée migratoire, en Méditerranée et en Europe orientale : c’est désormais à flots continus que déferlent des "réfugiés", terme compassionnel à l’emploi mensonger, puisqu’il mêle, à de vrais persécutés politiques que nous nous devons d’accueillir au nom de notre double tradition capétienne et chrétienne, une masse toujours recommencée d’insatisfaits économiques venus profiter des largesses offertes par une Europe prétendument riche. Le problème est que le "migrant", autre terme, qui s’oppose à l’"immigré", au "sans-papier" ou au "clandestin" aux connotations péjoratives, comme pour signifier une nouvelle dimension humaine adaptée au mondialisme, est devenu la figure du Pauvre absolu, incarnation de l’Humanité souffrante, justification d’une gauche qui a dérapé de l’internationalisme au mondialisme et cherche ainsi à dissimuler sa trahison de l’ouvrier français.

L’angélisme niais de quelques prélats

Quant à la droite supranationale, elle a toujours favorisé, et favoriserait encore si elle revenait au pouvoir, l’immigration, car elle y voit la possibilité de développer le marché tout en pesant sur les salaires et les conditions de travail. Il faut enfin évoquer l’angélisme niais de quelques prélats dont les positions, comme le déclarait récemment Stéphane Blanchonnet, « aussi paresseuses qu’iréniques – un humanisme déconnecté du réel qui confond la vertu d’hospitalité, qui doit rester individuelle et volontaire, et l’accueil forcé de masses de migrants qui menacent notre culture et notre mode de vie – sont aussi incompréhensibles que suicidaires ». Arrive-t-il aux droits-de-l’hommistes de toutes obédiences de s’interroger sur leur responsabilité morale dans les catastrophes humaines liées à ces déplacements de population ? Tant leurs propos que leur politique constituent de véritables appels d’air dont seuls profitent les passeurs...

La palme de la bêtise revient à Emmanuelle Cosse, la patronne des écologistes, qui, appelant ouvertement à la libanisation de la France, a prôné sur I-Télé, le mardi 25 août, l’accueil par la France, comme au Liban, de 25 % de sa population en "migrants", soit plus de quinze millions de "réfugiés" ! « Nous sommes un pays extrêmement riche qui a des capacités d’accueil extrêmement fortes. [...] Donnons le message que nous accueillons tout le monde et que nous pouvons leur donner des droits. » Elle qui aspire à devenir en 2017 "cheffe" de l’État – mais le propre de la République n’est-il pas de permettre à n’importe qui d’accéder au poste suprême ? –, sait-elle ce qu’a coûté au Liban, qui en subit toujours les conséquences, l’accueil en trop grand nombre de réfugiés dans les années 1970 ? Et ce que coûtera à ce même pays cette nouvelle déferlante encore plus considérable, alors qu’il traverse une énième crise politique ?

Les diktats d’Angela Merkel

Or, cette déclaration irresponsable, notre Premier ministre l’a avalisée, à La Rochelle, le 30 août : les migrants, qui « fuient la guerre, les persécutions, la torture, les oppressions, doivent être accueillis » en France et « traités dignement, abrités, soignés »... aux frais d’une République qui s’apprête à fermer un service d’urgences hospitalières sur dix ? Ce faisant, il ne fait que s’incliner devant les diktats d’Angela Merkel qui, de mère-fouettarde des Grecs, qu’elle condamne à une régression sociale et sanitaire sans précédent, est devenue, contre ses compatriotes qui n’hésitent plus à la conspuer, comme en Saxe le 26 août, la mère Teresa des "réfugiés", osant donner des leçons d’humanité à l’Europe entière, comme dans l’affaire du camion-tombeau trouvé en Autriche. Ou comment se refaire une virginité humanitaire à bon compte auprès de l’opinion publique européenne tout en favorisant l’arrivée d’une main-d’œuvre corvéable à merci – le droit social allemand n’est pas le droit français – dans un pays qui ne fait plus d’enfants. Valls, qui veut faire plaisir à Cameron autant qu’à Merkel, a également annoncé la construction d’un camp de mille cinq cents places à Calais pour 25 millions d’euros, dont 5 payés par l’Europe, c’est-à-dire toujours par nous puisque notre pays est contributeur net au budget européen. Et ce, au seul bénéfice de la politique de contrôle des frontières des Britanniques qui n’appartiennent pas à l’espace Schengen ! Comprenne qui pourra ! Ou plutôt qui s’en donne les moyens. Ce que font apparemment les Hongrois qui, s’étant dotés depuis 2010 d’un gouvernement patriote, ont décidé de prendre à bras-le-corps la question du déferlement migratoire. D’où l’ire de Laurent Fabius, dont les propos imbéciles, ce 31 août, ont provoqué une crise diplomatique entre Paris et Budapest, la Hongrie étant accusée par notre ministre des Affaires étrangères de ne pas « respecte[r] [...] les valeurs communes de l’Europe » pour avoir érigé une clôture à sa frontière avec la Serbie. « Il apparaît que certaines personnes en Europe sont toujours incapables de comprendre quelle pression stupéfiante et dramatique subit la Hongrie du fait de la migration via les Balkans de l’Ouest », lui a rétorqué son homologue hongrois, M. Szijjarto, avant de convoquer un représentant de l’ambassade de France.

La Hongrie a compris

Sous prétexte que la solution au problème de l’invasion migratoire serait "européenne", Hollande et Merkel veulent « unifier » le droit d’asile (déclaration commune du 24 août), c’est-à-dire permettre à Bruxelles, sous autorité allemande, de nous imposer des millions de "réfugiés"... La Hongrie a, au contraire, compris que les premières solutions sont nationales puisque Bruxelles favorise cette « pression stupéfiante » au nom d’un mondialisme forcené, ennemi de l’identité des peuples. Ensuite, devront nécessairement venir des solutions non pas "européennes", au sens bruxellois – ou allemand – du terme, mais inter-nationales, c’est-à-dire prises de concert par plusieurs États souverains : européens, africains, proche et moyen-orientaux. Ce qui suppose, évidemment, que la France ait auparavant recouvré son indépendance...  

* François Marcilhac - L’Action Française 2000

 

 

Commentaires

  • bonjour

    diriger c est prevoir!!!!!!!!!!!!!!!

    la france avec les 6 millions de chomeurs et une dette de 2200 milliards d euros
    , et tous les FRANCAIS de souche sur le bords de la route
    une honte

    thizy gilbert 42800

  • Pourquoi la république a-t-elle envoyée à la mort, entre 1914 et 1918, des milliers de jeunes Français pour défendre la patrie, sous-entendue, la patrie révolutionnaire, pour en arriver là ? Où bien, tous les événements qui se sont déroulés depuis la révolution ne sont pas le fruit du hasard mais sous influence satanique, afin de détruire l'Europe et ce qu'il reste de la France chrétienne ! On peut, en effet, y voir un fils directeur. La révolution fut régicide et la république jacobine est populicide. Ce fut le cas avec les guerres mondiales et coloniales. Sur ordre des Etats-Unis et de l'UE, il faut détruire les vielles nations chrétiennes d'Europe. L'invasion massive s'accélère donc, avec le soutien actif de nos "zélites" apatrides et mondialistes, qui poursuivent toujours la même idéologie jacobino-communiste : "Du passé, faisons table rase".

  • pourquoi je n'aime pas les chiffres et bien hier 4 Millions e malheureux a ajouter et mes chiffres non actualisés mais dans ma petite tête 238 Millions d'EUROP2ENS en dessous du seuil de pauvreté alors soyons humble et réduisons cette vue modiale !!!! même NATION?ALE que faire dans ce galimatias des partis ?

  • La république, est dirigée par des républicains qui sont les fils naturels de ceux qui ont inventé et pratiqué la terreur. Depuis cette terreur la France n'a jamais cessée de faire la guerre.. "Ils" ont inventé et pratiqué la circonscription, ce qui a porté les guerres au sacrifice des populations., 14-18, 1940, les colonies, l'Algérie et maintenant nous pacifions l'impossible au grès de l'oncle Sam. En 1935, ils savaient et ils ont attendu que la défaite soit sanglante. Cette fois ils savent que l'apport de population Islamisée va entraîner un choc de civilisation.POURQUOI? Oui pour quelle déraison fuyons nous notre devoir de patriotisme, sauf pour mourir en silence...Nous sommes devant un choix, demain il sera trop tard.Quel magnifique mensonge national que ces prétendues égalité et liberté républicaine. Quant à la fraternité elle est, oui individuelle, jamais nationale. D'autant que la France actuelle ne peut pas se prétendre Nation.

Les commentaires sont fermés.