France, mère des arts, des armes et des lois
France, mère des arts, des armes et des lois,
Tu m'as nourri longtemps du lait de ta mamelle :
Ores, comme un agneau qui sa nourrice appelle,
Je remplis de ton nom les antres et les bois.
Si tu m'as pour enfant avoué quelquefois,
Que ne me réponds-tu maintenant, ô cruelle ?
France, France, réponds à ma triste querelle.
Mais nul, sinon Écho, ne répond à ma voix.
Entre les loups cruels j'erre parmi la plaine,
Je sens venir l'hiver, de qui la froide haleine
D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.
Las, tes autres agneaux n'ont faute de pâture,
Ils ne craignent le loup, le vent ni la froidure :
Si ne suis-je pourtant le pire du troupeau.
Johachim Du Bellay, Les Regrets, Paris, 1558
Commentaires
oh rage, oh désespoir n'aurai je-vécue que pour cette infamie
voir dépérir MA FRANCE bien aimée mais
même avec la tristesse de perdre un AMI le 24 MARS et bien comme le dit MAURICE DRUON un autre se lève et j'ai confiance car sachez compter jusqu'à 3 et tout est en ordre
cher Joachim les guerres tarirent la mamelle mais LA REINE DE l'UNIVERS VEILLE et donne avec AMOUR
a mes poètes vous faites la ronde vous ne vous heurtez pas
selon votre moral gauche, droite vous avez la pensée sereine
et bien pour moi petite femme
seul la renaissance peut exister dans la naissance
et celui qui l'a dit éclair mon chemin c'est JEREMIE
vous le grand cortège vous êtes toujours
en marche avec amour et