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L'humanisme qui tue

Grain de sel avec bordure.jpgVoilà donc adopté, par une large majorité de députés de gauche comme de droite et du centre, le texte de loi qui banalise l'avortement, exclue la notion de détresse préalablement exigée (mollement dans les faits mais malgré tout inscrite dans la loi) et expose à des condamnations ceux qui tenteraient de contrevenir à cette nouvelle « liberté de la femme ».

De liberté, on nous en a beaucoup parlé dans les brefs débats médiatiques qui ont précédé le non moins bref débat parlementaire sur ce sujet et dans les leçons de morale citoyenne de Naja-Ballot-Bécassine. Mais dans tous ces discours, il y a eu un grand absent : l'enfant à naître, ces centaines de milliers de petites filles et de petits garçons innocents que l'on assassine chaque année en France (des millions depuis le vote de la Loi Veil!). Assassinat, oui, puisqu'il s'agit de meurtres prémédités et non, comme on aurait pu le penser à entendre les mégères féministes rameutées sur les antennes de télé et de radio, d'une opération banale visant à extraire et jeter aux ordures un vulgaire morceau de viande. Si seulement les foetus criaient leur douleur lors de ces interventions, peut-être y en aurait-il moins ? Je me suis d'ailleurs laissé dire que certains le faisaient lorsque l'avortement intervient tardivement.

Voilà donc où en est arrivé notre pays des droits de l'homme. Le mal est fait et il y a peu de chances que l'on revienne en arrière puisque de l'UMP à Marine Le Pen en passant par Borloo, tout le monde semble partisan du statu quo.

Pour accéder au « désir de liberté » de certaines femmes et aux caprices idéologiques de ceux qui nous gouvernent, n'y avait-il pas à promouvoir quelques solutions alternatives comme l'adoption, les maisons d'accueil ou le soutien aux associations d'aide aux femmes en détresse ? 

Mais non, les idéologues ont préféré le bistouri, faisant fi du sacrifice des enfants sur l'autel des humanophobes et des séquelles psychologiques qui apparaîtront parfois bien des années plus tard chez celles qui auront eu recours à l'avortement « gratuit, laïc et (presque) obligatoire » de notre république « humaniste ».

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