I/II : Le "capitaine de pédalo" et le grand requin blanc...
S'il y en a un qui a du souci à se faire, c'est bien ce capitaine de pédalo, que certains de ses amis appellent Flanby (on connaît la supplique : "Seigneur, délivrez-moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge...").
Ce capitaine navigue dans une eau de moins en moins calme, et il fait comme s'il ne voyait pas le grand requin blanc, qui tournoye, avec gourmandise, autour du pédalo, de plus en plus près; le requin apparait pour ce qu'il est, c'est-à-dire de plus en plus gros, au fur et à mesure qu'il se rapproche du pédalo.
D'un naturel singulièrement furieux, le requin est devenu encore plus furieux lorsqu'il a entendu le capitaine du pédalo appeler au "vote utile" : il s'est mis à vociférer :
"Où est la dispersion ?... il demande à toute la gauche de poser les armes pour compenser sa mauvaise campagne. C'est très arrogant de sa part de s'attribuer le vote utile... mais, son problème, c'est que plus on progresse, plus il va être obligé de gauchir son discours. Et il n'en a pas envie. Mais vu l'instabilité de la situation politique et économique, je n'exclus pas de lui passer devant. Il a dit qu'il voterait pour moi si je le devançais...."
Singulier destin que celui de ce pauvre Flanby : il est passé de la mauvaise compagne (cf le mot de Montebourg, en 2007, "Le principal défaut de Ségolène Royal, c'est son compagnon...") à la mauvaise campagne !.... Mais, cette fois, il est en première ligne; et il a le gros requin blanc qui tourne autour de lui....