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La Une du Der Spiegel : l'opinion allemande enterre déjà l'Euro....

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Un cercueil, recouvert du drapeau grec; sur le drapeau, dans le cadre entourant l'habituelle photo du défunt, une pièce d'1 euro, barrée d'un crêpe noir....

 

Auf Gedeih und Verderb: Die Währungsunion wird zur größten Gefahr für die Zukunft Europas: Der Euro kettet Volkswirtschaften aneinander, die nicht zusammenpassen. Dennoch setzen die Politiker auf immer neue Hilfsprogramme. Es ist der falsche Weg. (S. 38) 

Soudain et attendu
Nécrologie pour une monnaie source dec conflits

Progrès ou destruction ? : l'union monétaire devient le plus grand danger pour l'avenir de l'Europe : l'euro enchaîne des économies nationales qui ne s'accordent pas. Pourtant, les hommes politiques misent sur des programmes d'aide toujours nouveaux. C'est le mauvais chemin. (S. 38)

Commentaires

  • D'accord mais les acteurs économiques décisifs comme Siemens, les fabricants automobiles, les groupes chimiques, etc. veulent absolument préserver l'Euro car ils en ont été les plus grands profiteurs depuis 2002.

    La chancelière est obligée d'en tenir compte car en cas de disparition de l'Euro le D-mark va être réévalué de manière destructive pour les exportations allemandes.

    Par contre le peuple allemand a toujours eté contre cette monnaie qu'il n'a jamais accepté et si demain on faisait un referendum on serait surpris du rejet profond de la monnaie unique.

    Mais le peuple est sans importance puisque l'Euro est le pur produit de l'idéologie mondialiste qui se contrefout complétement de ce que le peuple pense ou veut.

  • Peut-être faut-il se demander s'il ne survient pas, à certains moments de l'histoire, des situations où les idéologies utopiques et, même, les volontés des acteurs économiques, fussent-ils "décisifs", ne finissent pas par céder sous la pression de réalités géopolitiques encore plus considérables et plus puissantes qu'elles ...

  • Croyez-moi il ne faut en aucun cas souhaiter une fin de l'Euro mal préparée car elle aurait des conséquences assez terribles pour nos économies et la période de rétablissement de l'ordre ancien sera meurtrier pour beaucoup de gens et pour des pans entiers des économies respectives.

    Ceux qui disent le contraire sont des irresponsables.

    Quoiqu'il en soit il était évident depuis le début que l'Euro était une fausse bonne idée morte-née.

    Mettre dans la même zone monétaire les francais et les allemands était criminel. Les francais ont tellement intériorisé l'inflation que même aujourd'hui sans raison plausible les prix des loyers augmentent d'une année sur l'autre. Les francais ont une mentalité inflationnaire et seules des dévaluations répétées sont en mesure de rétablir leur compétitivé. Malheureusement les élites parisiennes (les plus cons du monde) souffrant d'un complexe d'infériorité récurrent vis à vis de l'Allemagne voulaient absolument une monnaie commune forte.

    C'est le triomphe en creux du politiquement correct.

    La fin de l'Euro aura des conséquences qui nous rappelleront un peu à la fin de l'Union Soviétique.

  • L'Euro n'est pas le problème, mais la conséquence d'une construction européenne inachevée.

    L'Europe possède aujourd'hui tous les atouts nécessaires pour détrôner l'hégémonie américaine et s'imposer sans complexe comme la première puissance du monde. Mais elle ne veut pas en assumer la responsabilité historique.

    Elle offre sa richesse à l’emprise prédatrice des firmes multinationales et des marchés financiers. Elle laisse partir ses élites vers les Etats- Unis.
    Elle abandonne sa défense à une Alliance gouvernée depuis Washington tout en soumettant son embryonnaire diplomatie commune aux diktats d'un pays qui n'a pas hésité à bombarder l'un de ses peuples.

    Elle gomme en quelques générations son identité multimillénaire et sa civilisation multiséculaire dans la société de consommation et la société du spectacle. Elle se bâtit enfin de manière confuse, à travers une Union européenne qui n'ose pas s'affirmer comme ce qu'elle est —le socle d'un Etat fédéral à vocation continentale — et qui se résume trop souvent, pour l'opinion publique, à un Parlement de politiciens fantômes et à une Commission de technocrates omnipotents.

    Alors sortir de l'Euro (pour le remplacer par quoi?) ne règlera pas le problème. Sortons de l'Europe? Chiche!

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