Les deux "hic" - ou les deux "mais"... - des voeux présidentiels.....
Le Président vient donc de nous présenter ses voeux. Le discours était beau, habile à souhait. Un natif de Sirius, qui passerait par là, à cette heure-ci, se dirait sans doute, dans sa drôle de machine volante : "Comme c'est beau ! Comme ils sont heureux les terriens !...".
Oui, mais...
Le problème est que, d'abord, plus les discours sont beaux, et plus les réalités sont pénibles, voire carrément douloureuses... du moins pour ceux de la France d'en bas, dont le nombre ne cesse de grandir...
Et ensuite, cette lancinante obsession des élections, préoccupation, sinon unique, du moins, centrale, de notre Pays légal, depuis l'instauration de la république idéologique, qui ne comporte aucun espace a-démocratique au sommet de l'Etat, ce qui fait que l'élection envahit tout, qu'elle est partout, dans les pensées comme dans les actions et les décisions.
C'est un peu - mais à l'envers - comme dans ces mauvaises opérettes ou des guerriers de pacotilles, armés de sabres en carton, chantent sans cesse "partons ! partons ! partons !" mais sont toujours au même endroit, au bout d'une demi-heure, et ne partent finalement jamais. Là, avec notre Pays légal et notre républqiue idéologique, on nous dit sans cesse "préparons l'avenir !", "2011 doit être une année utile !" (Chirac nous avait déjà fait le coup en 2002, en employant la même expression d'année "utile"...), "le monde change et bouge, nous devons bouger nous aussi !"... etc... etc... et toutes ces sortes de choses, aussi belles que justes. Sauf que, au final, quelle est l'action majeure, principale et, en réalité, prioritaire du Pays légal ? Préparer les élections !
A part ça, ils étaient bien beaux, ces voeux...