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Internats d'excellence : ça coince déjà !...

             Nous avons déjà parlé des ERS, ces établissements/internats de réinsertion sociale, en demandant s'il était bien raisonnable de dépenser tant d'argent pour scolariser de force des enfants dont la principale explication des lacunes scolaires et du comportement agressif qui était le leur venait de leur absence de motivation pour l'école, et de leur refus de celle-ci ( est ce bien raisonnable.pdf ). 

            Voici un deuxième projet du gouvernement - que nous qualifierons lui aussi d'idéologique- qui a du plomb dans l'aile, sitôt lancé. Et contre lequel les critiques, en plus des nôtres, viennent d'un côté où on ne les attendait pas forcément. Nous voulons parler des Internats d'excellence (1), en nous centrant particulièrement sur celui de Barcelonnette.

            C'est un élu du Front de Gauche, Jean-Marc Coppola - lui-même communiste, mais en délicatesse avec ce qu'il reste du PCF... - qui explique pourquoi une partie de la gauche extrême refuse ces internats d'excellence. Ses raisons ne sont bien sûr pas les mêmes que les nôtres, mais il est intéressant de les noter. Coppola affirme : "La région - dont il est un élu, ndlr - ne financera pas cet internat d'excellence.... (et refusera donc) 11 millions d'euros sur un budget global de 27 millions. Nous ne partageons pas l'idée selon laquelle sortir des jeunes de leurs quartiers pour les envoyer dans un internat est la meilleure solution pour qu'ils deviennent de vrais citoyens. C'est stigmatisant pour eux...". Coppola continue en expliquant - refrain connu... - que c'est en donnant plus de moyens à tous les établissemnts de France qu'on se sortira des problèmles scolaires. Ben voyons...

                On le voit, chez les communistes et au Front de Gauche, c'est par idéologie que l'on s'oppose à une autre idéologie; et l'on reprend, évidemment, les mots à la mode imposés par le conformisme ambiant et le politiquement correct (le fameux "stigmatiser").

                  Mais, contrairement à ce que voudrait nous faire croire le bon docteur Coppola, ce n'est pas, mais alors pas du tout, comme cela "qu'on s'en sortira".....

                  

(1) : il en existe actuellement 12 en France; leurs pensionnaires sont - discrimination positive oblige... - des enfants des quartiers difficiles. On comprend tout, tout de suite.....      

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