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Le bon chiffre, et le (nettement) moins bon.....

           100.000 postes de fonctionnaires ont déjà été supprimés ces trois dernières années....

            La règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite sera maintenue en 2011, affirme Georges Tron. Sur ce point, il faut en donner acte au gouvernement, l'effort est fait, même si les résultats sont bien lents: il faudra trente ans, à ce rythme là, pour avoir supprimé un million de fonctionnaires, alors que c'est très largement plus du double qu'il faudrait en supprimer...

            Là où le bât blesse, par contre, c'est lorsqu'on voit bien que ces efforts méritoires du gouvernement sont totalemnt anihilés par l'incurie des collectivités locales, dont le nombre de fonctionnaires a augmenté, selon Georges Tron, de... 330.000 entre 2000 et 2007 !....

             Cette dérive folle re-pose le problème de la décentralisation: comme la langue d'Esope, elle peut être la meilleure des choses (si nous étions en Royauté, avec un Roi arbitre et fort, indépendant des partis); mais aussi la pire, dans notre république idéologique, où les Lois Deferre ont finalement abouti à créer autant de potentats locaux, chacun avec ses Bastilles et ses privilèges... Retour direct vers la Féodalité, avec un Etat central hyper faible, à force d'avoir trop grossi, face à des féodaux qui n'ont le plus souvent que leurs intérêts de féodaux comme priorité(s).

              C'est encore -et toujours...- La Fontaine qui a raison: "...Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, / Tout petit prince a des ambassadeurs, / Tout marquis veut avoir des pages".

              En l'absence de Roi, les roitelets ont la vie belle !

              En guise de progrès, ce grand bond en arrière par perversion d'une grande et belle idée, c'est réussi !....            

Commentaires

  • Supprimons des fonctionnaires à la tête pas à la base, pas chez les policiers, les gendarmes, les employés de postes, les instituteurs, et tous ceux que dans les services ont affaire au public qui attend dans des files interminables ou trouvent des guichets fermés. Dans certains bureaux du rectorat les fonctionnaires travaillent six mois sur douze quand il y a des examens..c'est là où il faut faire des économies,, et des économies dans les ministères à commencer par les ministres dont on a doublé largement les effectifs .

  • Rationaliser les effectifs de la fonction publique pour optimiser les moyens en personnel, peut être une bonne chose et source d'économies, mais Cincinnatus dit vrai, encore faut-il faire les bons choix, aux bons endroits. Il semble que la Suède ait obtenu des résultats intéressants dans ce type de réforme.

    Le problème vient de la méthode du gouvernement actuel, qui n'a qu'une politique, faire dans tout domaine, du chiffre et de la communication, avec des slogans démagogiques ou idéologiques, et une approche purement comptable, telle, ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, la belle affaire!
    Ce principe peut s'avérer complètement absurde et dangereux, et même parfois inefficace, pour garantir l'égalité d'accès aux services publics, notamment de la santé et de la justice, sans compter les carences de délais que l'on fait subir à l'usager.

    C'est toujours pareil, politique ne rime pas avec communication et comptabilité, mais avec valeurs et principes, sur lesquels se fonde la société, sa cohésion sociale et sa manière de vivre ensemble.
    C'est pourquoi les pays qui réussissent ce type de réforme, tout comme celle de la retraite par ailleurs, sont ceux qui entament un long dialogue social avec l'ensemble des composantes de la société, et non pas ceux qui gouvernent à la hussarde.

  • Supprimer 1 million,voire 2 millions de fonctionnaires: une nécessité, mais... un rêve.
    Tout à chacun sait qu'il faut réduire, d'une façon drastique, les dépenses de l'Etat, donc réduire le nombre de fonctionnaires et réorganiser le service public. Mais il y a un Hic.
    La majorité des élus sont issus de la fonction publique ou des entreprises d'Etat: la République est devenue leur patrimoine qu'elle a érigé en fief de la "fonctionarocratie".
    Accrochée à ses privilèges, comme les parlementaires de l'ancien régimes au leurs, pourquoi se sarboderaient-ils.
    Sous ce pauvre Louis XVI, les parlements entravaient le Pouvoir, de nos jours les privilégiés sont le Pouvoir. Alors...

  • Petit nous explique que la réduction du nombre de fonctionnaires se heurte aux situations établies, protégées par le personnel politique en place, qu'il soit de gauche ou de droite.

    Petit n'a certainement pas tort, mais quant à annoncer des chiffres tels 1 million, 2 millions ou pourquoi pas 3 ou 4 millions, cela n'est pas sérieux.

    Aucune étude quantitative, tenant compte à la fois des possibilités de rationaliser la fonction publique, sans compromettre le service public, à savoir supprimer des postes, là où c'est nécessaire, et en maintenir ou en créer d'autres, là où il y a carence, n'a, à ma connaissance, était réellement réalisée, en concertation avec les services eux-mêmes, d'une part, et les usagers, d'autre part, également contribuables.

    Il y a bien lieu de distinguer rêve et nécessité !

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