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A propos du téléfilm de France 3 : un Henri IV bien montré...

            On n'attend pas de nous une critique cinématographique. Nous dirons seulement que, d'un point de vue politique et aussi -ce qui n'est pas rien...- du point de vue de la vérité historique sur l'essentiel, le téléfilm de France 3 est honnête, et montre bien l'aspect fondamental du règne de ce roi: un règne réparateur, voulu et mené par ce roi pacificateur et réconciliateur, donc bienfaisant; et dont  la bienfaisance s'est étendu à l'ensemble des domaines, aussi bien de la vie nationale que de la vie quotidienne du peuple.

            Après, chacun aimera ou n'aimera pas, préférera telle ou telle scène...; trouvera qu'effectivement  Henri III est montré de façon caricaturale (très peu de choses sur la grandeur politique de son règne...) et pourra formuler tel reproche ou telle critique... Pour nous, le jugement est ailleurs, et d'un autre ordre : Henri IV fut un bon roi, et pour cette raison il fut un roi populaire et aimé. Et il laisse effectivement un message, qui peut servir aujourd'hui...

            Jacques Bainville, dans les premières lignes du chapitre XI de son Histoire de France (Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la maison d'Autriche) dit une fois de plus l'essentiel: au fond, le principal succès d'Henri IV fut d'avoir laissé à la France un exemple si fort et si positif que, même mort, il suffit à garder la nation de tout désordre :

            "Au lendemain de la mort d'Henri IV, tout le monde craignit le recommencement des troubles. Crainte fondée : on était encore si près des guerres civiles et de la Ligue ! « Le temps des rois est passé. Celui des princes et des grands est venu. » Voilà, selon Sully, ce qui se disait après le crime de Ravaillac. Il y eut en effet un renouveau d'anarchie aristocratique et princière, de sédition calviniste. Mais la masse du pays tenait au repos dont elle venait de goûter. Elle était hostile aux ambitieux et aux fanatiques. Grâce à ce sentiment général, on passa sans accidents graves des années difficiles..."

             Régner encore, d'une certaine façon, même après sa mort, tant est grand l'exemple que l'on a donné: n'est-elle pas là, aussi; n'est-elle pas là, surtout, la vraie grandeur d'un règne ?...

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