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Monseigneur de Berranger : un départ que l'on ne regrettera pas (2/2)...

            Cette scandaleuse déclaration, du I° octobre, a valu la Une de l’Huma, dès le lendemain, à nos deux compères.

            Deux évêques rouges encensés par l'Huma !..... C'était un peu, pour nous, comme une nouvelle Vision infernale, version 2007, du genre de celle qu'a si bien décrite Chateaubriand, lorsqu'il raconte "les petits cent jours de Gand", et les intrigues de Talleyrand et Fouché autour de Louis XVIII (1) : le vice appuyé sur le bras du crime !...

             Car que disait-elle, cette Une ? Deux mensonges en deux titres ! Il est vrai qu'on est coutumier du fait, au PC, où mentir est plus qu'une seconde nature....

            Premier titre, premier mensonge: "Tests ADN: les évêques de France alertent !". Mais il y a 110 évêques en France, et on n'est pas obligé d'avoir fait Centrale ou Polytechnique pour savoir que "deux" évêques cela n'est pas forcément "les" évêques !...

            Deuxième titre, deuxième mensonge: "L'Église Catholique critique à son tour le projet de loi sur l'immigration en débat au Sénat aujourd'hui...".

            De même que deux évêques ne font pas "les évêques de France", de même ces toujours deux évêques ne font pas, et même encore moins, l'Église Catholique toute entière!

            Celle-ci possède un Catéchisme de l'Église Catholique, qui contredit radicalement les assertions mensongères, partisanes et orientées des camarades Schockert et de Berranger dans leur lettre scélérate...

          

            A la lecture de cette Une de l'Huma, qui ne faisait que confirmer et en quelque sorte officialiser la situation, on ne pouvait que constater que Monseigneur de Berranger, a joué un jeu doublement trouble.

 

            D'abord, il a joué contre sa religion, et contre son pays, en travaillant, objectivement, à faciliter l'implantation dans son diocèse ( et dans toute la France... ) d'un Islam dont on sait l'usage qu'il fait du mot "diversité" dès qu'il est majoritaire: il n'y a aucune mosaïque en Turquie, en Egypte, dans tout le Moyen-Orient - jadis chrétien -; il n'y a qu'un terrifiant monolithisme, et les premiers habitants de ces pays, présents bien avant l'Islam, s'en vont tous, las des persécutions et de la dhimmitude.

            Mais de Berranger s'en est moqué: il a choisi son camp, celui de la collaboration avec les puissants du moment (du moins ceux qui, pour l'instant et en apparence, semblent avoir le vent en poupe....). Il est allé vers eux, et a travaillé à installer chez nous la machine à uniformiser et à dé-diversifier le monde, qui s'appelle Islam. Qui est tout sauf diversité dès qu'il est majoritaire et qui, bien sûr, les mêmes causes produisant les mêmes effets, ferait immanquablement chez nous, s'il devenait majoritaire, ce qu'il fait là où, justement, il est majoritaire.....

 

            Ensuite, il a fait plus encore, Monseigneur de Berranger: il s'est jeté dans les bras de l'Huma, et s'est fait comme adouber par elle ! Avec son compère Schockert, eux qui n'ont a la bouche, comme autre mot-fétiche, que "droits de l'homme" ils ont frayé sans vergogne avec le journal et le parti représentant l'idéologie qui les aura le plus bafoués, qui aura le plus persécuté, massacré, exterminé ! 150 millions de morts dus au marxisme, et jamais la moindre condamnation de l'Huma! Mais, là aussi, de Berranger s'en est moqué !...

 

            Oui, la lecture de l'Humanité a bien été une "vision infernale" : l'évêque qui aura de fait tourné le dos à son pays et à sa religion, et qui aura été l'ami de fait de l'Islam, cheminant appuyé et relayé par les grands massacreurs que furent les marxistes, dont il aura été aussi le compagnon de route de fait.

            Et balançant ainsi - en somme - entre les deux derniers "ismes" qui auront désolé le siècle: celui d'hier, le marxisme, et celui d'aujourd'hui, l'islamisme.

        

            Pitoyable et dérisoire Monseigneur de Berranger ! Comment pourrions-nous pleurer son départ ?... (fin).

                                                                                                                                                                                  

(1):   "(venu parler au Roi...)...je ne trouvai personne; je m'assis dans un coin et j'attendis. Tout à coup une porte s'ouvre: entre silencieusement le vice appuyé sur le bras du crime, M de Talleyrand marchant soutenu par M Fouché; la vision infernale passe lentement devant moi, pénètre dans le cabinet du Roi et disparaît. Fouché venait jurer foi et hommage à son seigneur; le féal régicide, à genoux, mit les mains qui firent tomber la tête de Louis XVI entre les mains du frère du roi martyr; l'évêque apostat fut témoin du serment..." Mémoires d'Outre-tombe, la Pléiade, tome 1, page 984.

    

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