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Patrice de Plunkett a raison…

1923796718.jpg             Voici selon nous le meilleur commentaire qu’il a été donné de lire sur la récente visite de Barak Obama à Paris.

             On le trouve sur l’excellent site, que l’on ne présente plus, http://plunkett.hautetfort.com

                   Barack Obama est passé par Paris : mais ça n’a pas lancé notre presse dans un abîme de réflexions.

                   La seule vraie question n’a pas été posée.

                   Au passage d’Obama en Europe – notamment à Paris -, mes confrères se sont livrés à des comparaisons de prestance entre le candidat US et ses hôtes (allemands, français, anglais). Futilité pandémique des médias.  En  outre, cet exercice de comparaison était privé de sens. La véritable question aurait été celle-ci : à l’heure où le chaos financier occidental appelle à une résurrection des pouvoirs politiques, ces derniers sont-ils en mesure de ressusciter ? S’ils ne le sont pas, on voit mal ce qui pourrait remédier au chaos.

                   Cette question n’a pas été posée par les médias, parce qu’ils considèrent comme incorrecte l’idée d’un retour du politique. « Le » politique est ostracisé en Europe. On veut bien de « la » politique, jeu qui ne dérange pas les intérêts privés (par exemple : la milliardaire Carla Bruni déclarant : « je suis viscéralement de gauche »*) ; mais l’ère de la globalisation exclut le retour des États, gardiens régionaux du bien commun, partenaires souhaitables d’un rééquilibrage de la planète.

                   Envisager un virage néo-interventionniste est vu comme un quasi-délit. Ce virage servirait les intérêts des peuples ? Ces intérêts-là n’entrent plus en ligne de compte, la philosophie des élites s’y oppose. Demandez à M. Mandelson.

                   C’est en ces termes que la situation se présente, même si les médias vous disent autre chose.  Pour entendre des analyses plus réalistes (ou moins intéressées) en matière politique, économique et sociale, il faut se mettre à l’écoute du Saint-Siège. Mais si.

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