UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les prix du mardi...

        le prix citron: à Arnaud Montebourg. Dans un entretien accordé au journal Libération, le député socialiste Arnaud Montebourg a cru intelligent de dénoncer l'"absolutisme" (?!) de Nicolas Sarkozy.

          Sans craindre aucunement l'éxagération, l'ampoulé ni le ridicule qui, heureusement pour lui, ne tue plus, il déclare avec emphase et grandiloquence: "Cette présidence me fait penser aux Romains de la décadence. La classe dirigeante festoie pendant que le peuple peine à boucler les fins de mois". Et de poursuivre : "Il y a une sorte de faillite morale: trahison des promesses électorales, injustices fiscales, fiasco diplomatique, abandon du plus grand nombre..."

          Qu'est-ce qui lui prend? Le Bas-Empire, la décadence: il ne se rend pas compte qu'il se ridiculise avec ses exagérations? Voilà ce qui arrive quand on veut à toute force parler alors que l'on n'a rien à dire; on tombe dans les inepties et la boursouflure. On reste consterné pour ce député, finalement assez mondain lui même (voire "sauteur" comme on dit familièrement), qui se veut le contempteur d'une décadence dont on se demande bien où il l'a observée, et qui semble bien n'exister que dans son imagination. Mais n'est pas Pétrone qui veut. Et pour faire un autre Satyricon, deux ou trois billevesées du genre de cet entretien, comme dirait l'autre, "c'est un peu court, jeune homme..."

         le prix orange: à Vincent Hervouët. Toujours très en forme, mais encore plus que d'habitude ce mercredi 16 Janvier, sur LCI, lorsqu'il nous présente son toujours très intéressant "Journal du Monde", qu'il commence par son rituel: "Dans le Monde ce soir.....". C'est une valeur sûre que ce quart d'heure du soir: on sait qu'on en ressortira toujours un peu plus informé, un peu mieux renseigné, un peu plus au fait de l'actualité.....

        Ce soir-là, il y a un reportage sur Castro. Vincent Hervouët n'y va pas par quatre chemins, et c'est un vrai régal: "...Castro ne passera peut-être pas l'hiver, mais en tout cas il ne passera jamais la main!.....Quand il a dit, il n'y a pas si longtemps, que son devoir était de ne pas s'accrocher au pouvoir, il devait être dans un moment de déprime....Castro c'est Volpone dans la Caraïbe, la dictature en famille, la révolution en viager, et le règne éternel du mort vivant au pays du Vaudou..."

           Ouf! ça, c'est envoyé, et bien envoyé.....

Les commentaires sont fermés.