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Où est la Bastille ? Où sont les privilégiés ?...

On parle de supprimer quelques postes au Ministère de l'Éducation Nationale (10.000 ? 17.000 ?...) et l'on voit l'inévitable Gérard Aschiéri monter au créneau, pour demander non seulement qu'on ne touche à rien mais qu'on augmente encore les dépenses! tel un disque rayé, reprenant au mot près le même discours depuis des années, ressassant les mêmes analyses! la Bastille c'est aujourd'hui, c'est en république, et c'est le Ministère de l'Éducation Nationale: et s'il répète toujours la même chose, au mot près, c'est parce que Gérard Aschiéri défend en réalité des intérêts catégoriels, à savoir les privilèges de ses amis et ses propres privilèges à lui...

Claude Allègre avait un peu raison lorsqu'il parlait du "Mammouth", mais un peu seulement: en fait il ne s'agit pas d'un mammouth mais d'un monstre tout court, un monstre technocratique, bureaucratique, inefficace; un monstre froid qui ne sert plus à certains qu'à défendre leurs privilèges, leur clientélisme et leur copinage (intéressé, cela va de soi...): environ un million trois cent mille personnes, tous services confondus! la deuxième entité au monde, après l'armée rouge chinoise (charmant voisinage...)! On ne peut plus continuer comme cela; il faut peut-être que ce soient des professeurs qui le disent: on ne peut plus continuer à ruiner ainsi la France, à ponctionner ainsi le premier budget de l'État, toujours en augmentation, et pour un échec toujours plus calamiteux! La logique de Gérard Aschiéri et des siens est simple: ça n'a pas marché? dépensons le double! ça ne marche toujours pas? dépensons quatre fois plus! on échoue, donc on continue comme ça, on ne change rien ni personne, on ne se pose pas de questions: on fait "casquer" les autres!

Aucune entreprise, dans aucun pays du monde, à aucune époque, n'a été gérée de la sorte (mais le mot "gérer" n'a ici plus aucun sens...): pour paraphraser une publicité récente, les idéologues l'ont rêvé, la république l'a fait! En réalité, la règle commune veut que, lorsqu'on a échoué, on s'arrête, on fasse un examen critique, un bilan, et qu'on reparte sur des bases saines; parlez à des professeurs, et chacun(e) vous racontera des faits édifiants, qui vont du guignol au tragique, car ce monstre tentaculaire qu'est devenu le Ministère, ingérable et ingouvernable et qui échappe à tout contrôle, à toute autorité, c'est tantôt Ubu, tantôt Kafka; et souvent les deux à la fois! et dans tous les cas c'est la France qui perd: dans ses finances mais aussi et surtout -le plus dramatique....- dans sa jeunesse: là est le plus grave car cette ruine colossale induite par le Ministère "casse" et au lieu de former "dé-forme" une quantité impressionnante de jeunes: or, on le sait depuis Bodin, "il n'est de richesse que d'hommes..."

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