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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • «Regrets ou excuses ? », les mots du roi Philippe font débat, par Frédéric de Natal.

    Source : http://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/

    Les mots ont une signification, ceux utilisés dans le langage diplomatique en sont une  autre très particulière. Depuis la publication de la lettre adressée par le roi Philippe au président de la République démocratique du Congo, les réseaux sociaux comme les médias n’en finissent pas de se diviser sur le sens des termes utilisés par le monarque belge.

    frédéric de natal.jpgToute la presse belge et internationale a fait ses principaux titres sur la lettre de «regrets» adressée par le roi Philippe à son homologue congolais, le président Félix Tshisekedi, pour les crimes commis par son royaume durant la colonisation. Si certains médias, notamment anglophones, évoquent des «excuses» du roi des Belges, d’autres évoquent des «regrets historiques». Un débat sémantique qui divise sur les réseaux sociaux et les médias qui n'en finissent pas analyser et décortiquer la lettre du roi Philippe.

    3.jpgLes mots sont inédits de la part du neveu du roi Baudouin Ier, le dernier monarque ayant régné sur le Congo léopoldien. Mais tous ne sont pas unanimes sur la forme exprimée par le roi Philippe. «Jamais un roi régnant belge n’avait reconnu et regretté les actes commis au Congo. Il aura fallu du temps» titre le journal «Le Soir». Des propos que nuancent le «De Morgen» qui rappelle que le roi s’exprime en son nom et non celui de la maison royale de Belgique sur les «blessures du passé». En fait si «le roi s’excuse, il ne s’excuse pas vraiment» poursuit ce journal flamand qui note que le Congo pourrait décider de demander désormais des «réparations» à la monarchie qui vient d’ouvrir une boite de pandore. «Cette lettre montre un changement et surtout, elle démontre que Philippe refuse la discrimination» affirme, quant à lui, le «De Standaard» qui parle d'un «signal fort» envoyé par le roi et qui est convaincu que «ces regrets sont des excuses plus fortes à venir». Pour «L’Info» un quotidien de l’île de la Réunion, le souverain a présenté ses «excuses officielles» au Congolais pour le «passé colonial» de la Belgique et dont le gouvernement va mettre en place une commission parlementaire fédérale chargée d’étudier l’histoire coloniale du royaume. «Il y a une prise de conscience en Belgique, et cette prise de conscience est allée jusqu'au Palais royal. D'ailleurs, dans cette lettre, le roi fait le lien entre la période coloniale et la période actuelle, et il dit d'ailleurs qu'il combattra le racisme sous toutes ses formes» affirme Christophe Giltay, grand reporter à RTL.

    Et si sur les réseaux sociaux, les commentaires oscillent entre colère affichée et soutien au souverain, Radio France International (RFI) regrette que ces excuses ne soient que des regrets alors que le «Telegraph» de Londres ne voit pas les choses ainsi. le quotiien britannique évoque un «roi (qui) présente ses excuses pour la domination coloniale et sanglante des belges au Congo. Une étape pour le «Het Nieuwblad» qui parle d'un «acte courageux de la part d’un roi, le premier à reconnaître le régime de terreur instauré par son aïeul». 

    Une presse divisée qui n'en finit pas de débattre sur ce geste inattendu du roi des Belges. Et vous ? Selon vous, le roi a t-il présenté des regrets ou excuses ?

    Copyright@Frederic de Natal

    Date de dernière mise à jour : 30/06/2020

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : The Hunt.

    1A.jpg

     

     

     

    Au cinéma : The Hunt, un film américain de Craig Zobel, avec Betty Gilpin (Krystal) et Hilary Swank (Athena).

    guilhem de tarlé.jpgThe Hunt…. J’aurais gagné mon temps à chasser de mon esprit l’idée d’aller au cinéma !

    Pourquoi le synopsis m’avait-il tenté qui disait une chasse à l’homme sur fond d’une « obscure théorie du complot » ? De fait, si j’ai bien compris, des mondialistes enlèvent des individus « ignobles », qu’ils accusent de tous les « péchés » (je ne crois pas qu’ils emploieraient ce mot)  du monde (« homophobes », etc. ) et se livrent à un véritable carnage d’une très grande violence.

    Même si on ne s’ennuie pas, cela n’a aucun intérêt avec un corps à corps final, sans merci et très long, entre deux femmes, qui signifie probablement qu’elles sont les égales des hommes en se battant aussi bien qu’eux.

    A noter aussi, dans ce film américain, qui veut sans doute caricaturer l’idée que les anti mondialistes ont de ces derniers ( ?), il n’y a que des Blancs ( ?).
    Sans intérêt, vous dis-je…

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et près de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    de Gaulle

    Gabriel Le Bonin

    Un bon film, mais hagiographie

    Histoire

    Français

    Mars 2020

    Une vie cachée

    Terrence Malick

    Un bon film, discutable

    Faits réels

    Américain/allemand

    Décembre 2019

    Scandale

    Jay Roach

    Un bon film

    Biopic

    Américain

    Janvier 2020

    Les Parfums

    Grégory Magne

    Un bon film

    Docufiction/comédie

    Français

    Juillet 2020

    La communion

    Jan Komasa

    Un bon film

    Drame

    Polonais

    Mars 2020

    Sol

    Jézabel Marques

    Une bonne soirée

    Comédie

    Français

    Janvier 2020

    Noura rêve

    Hinde Boujemaa

    Un très bon film

    Drame

    Tunien

    Novembre 2019

  • Autant en emporte la polémique, par Jérôme Garcin.

    Source : https://sfrpresse.sfr.fr/

    A croire que la guerre de Sécession fait toujours rage. Elle n’est pas seulement la toile de fond du roman-fresque de Margaret Mitchell, paru en 1936, elle vient de resurgir après le meurtre, aux Etats-Unis, de George Floyd – une tragédie qui a provoqué dans ce pays, et dans le monde entier, une flambée de manifestations antiracistes.

    Et c’est à ce moment précis qu’on publie, en France, deux nouvelles éditions de Autant en emporte le vent. L’une, en Folio, reproduit la traduction originelle en français, celle de Pierre-François Caillé, qui date de 1939. L’autre, chez Gallmeister, propose une traduction toute fraîche, signée Josette Chicheportiche.

    Pour prendre la mesure du débat, il suffit de préciser que, dans la traduction d’autrefois, un « nègre » est appelé « nègre » et, dans celle d’aujourd’hui, il devient un « noir ». Ce glissement sémantique (parmi d’autres) me semble être une erreur. Car, à trop vouloir gommer et amender, au 21e siècle, tout ce que charriait de pire la langue au milieu du 19e siècle, on finit par dénaturer le propos du roman, ancré dans une Amérique raciste, où les Blancs avaient le pouvoir, la fortune, les terres, et où les Noirs étaient leurs esclaves.

    Or, pour tuer le mal, il faut le montrer.

    D’aucuns voudraient retirer Autant en emporte le vent des bibliothèques et le film qu’en tira Victor Fleming en 1939, avec Vivien Leigh et Clark Gable, des sites de streaming. C’est idiot. Car ce serait se priver de la longue, tempétueuse histoire d’amour qui unit, pour toujours, au milieu des champs de coton de Géorgie et d’Atlanta en flammes, l’effrontée Scarlett O’Hara et l’indocile Rhett Butler, la jeune féministe avant l’heure et le vieux grigou machiste. Et puis, ce serait manquer l’occasion d’assister, comme en direct, à cette guerre fratricide qui opposa, entre 1861 et 1865, les Sudistes aux Yankee et l’Amérique révolue à l’Amérique de demain.

    Dans sa préface à l’édition Folio, JMG Le Clézio écrit qu’Autant en emporte le vent est un livre unique, exceptionnel, le roman absolu. Il exagère. Car le livre aux 35 millions d’exemplaires vendus trimballe, outre des clichés racistes, des sentiments démodés, des idées creuses et beaucoup d’images chromo. Et, pour la prose, Margaret Mitchell n’arrive pas à la cheville de Faulkner. (Ici en 1938).

    Mais il a raison de penser qu’il ne faut pas sacrifier cette œuvre d’autrefois, qui exprime la nostalgie de l’enfance, de la crinoline, de la terre de Tara et du temps perdu, sur l’autel de la morale contemporaine.

    A ce compte, en effet, nos bibliothèques seraient vides.

  • La famille d'Orléans Les réactions au départ des enfants du Comte de Paris de Dreux.

    Le Comte de Paris regrette que la Fondation ne fasse pas plus pour la chapelle royale © Agence DREUX

    Source : https://www.lechorepublicain.fr/

    La Fondation Saint-Louis met en avant le caractère "privé des relations entre elle et le Comte de Paris" dans l'affaire du départ de la famille d'Orléans du domaine. En revanche, Stéphane Bern compte plaider la cause de la "maison France" au sein de la fondation et le maire de Dreux sait que leur présence est bénéfique pour la ville.

    Marc Métay, secrétaire général de la fondation Saint-Louis

    "Ce qui se passe entre la fondation Saint-Louis et le comte de Paris est une affaire strictement privée sur laquelle je n’ai pas à revenir. Il y a des négociations pour que les règles internes de la fondation et la légalité soient respectées en lien d’ailleurs avec l’État. Mais je n’ai pas à en révéler la teneur publiquement dans l’intérêt de chacune des parties.

    En revanche, je peux évoquer ce qui est fait pour le développement du site de la chapelle royale de Dreux. Nous sommes en lien étroit avec les autorités locales et nous allons mettre ne place des projets pour renforcer l’attractivité du site. Tout le monde a conscience de la valeur de ce monument et de ce patrimoine".

    Stéphane Bern, journaliste et chroniqueur

    Il connaît bien les princes de ce monde et on le voit fréquemment à la chapelle royale à Dreux pour les moments heureux comme les événements malheureux. Stéphane Bern a toujours exprimé une réelle affection pour le prince Jean, Comte de Paris. Par ailleurs, il est membre du conseil d'administration de la fondation Saint-Louis et affirme "plaider la cause" de la famille d'Orléans.

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    "On ne peut pas attaquer notre président d'honneur de cette façon. C'est un manque de respect vis à vis de son père et de son grand-père. Il ne faut pas oublier que la fondation existe par la volonté de ce dernier."

    Stéphane Bern (journaliste et chroniqueur)

    "Il est tout de même paradoxal de s'en prendre à la famille d'Orléans quand on appartient à une fondation dont le but est justement d'en défendre l'héritage. La fondation se retranche derrière la loi. Certes, il faut respecter les règles mais aussi respecter les princes de la famille de France".

    Il se montre par ailleurs convaincu de la chance pour Dreux et le site d'avoir la famille du Comte de Paris qui vit sur place. "C'est une occasion de parler de la ville de Dreux, de la faire rayonner et de réhabiliter une image encore écornée".

    Pierre-Frédéric Billet, maire LR de Dreux

    "Nous nous sommes vus avec Marc Métay. La Ville est partante pour établir une collaboration avec la fondation pour développer le site. Nous allons mettre des moyens pour cela. Mais, de ce fait, j'ai demandé à entrer dans le conseil d'administration au même titre que le maire d'Amboise qui y est de droit".

    Le maire de Dreux est lui aussi convaincu du bénéfice pour le site "de bénéficier de la présence de la famille du Comte de Paris. Ils ont toute légitimité à y être."

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    "Ils font partie de l'histoire de Dreux. Beaucoup de Drouais sont d'ailleurs attachés à leur présence".

    Pierre-Frédéric Billet (Maire LR de Dreux)

    Il évoque un statut pour eux " de patrimoine vivant" à l'image de la famille impériale au Japon.

  • Arménie Solidarité chrétienne, par Gérard Leclerc.

    Monastère de Gandzasar, Arménie,

    Haut-Karabakh.

    © Mardanyan Aleksandr / CC by-sa

    Allons nous laisser tomber dans l'indifférence générale le petit peuple arménien du Haut-Karabakh ? Un appel signé par 120 personnalités montre à quel point on peut être sensibilisé par une cause médiocrement suivie par les médias. Comment ignorer qu'il s'agit de chrétiens ? Gérard LECLERC

    gerard leclerc.jpg« Plus d’un siècle après la perpétuation du génocide des Arméniens par les dirigeants ottomans de 1915, le même peuple est de de nouveau victime de deux régimes autoritaires qui, à Bakou comme à Ankara, exaltent la haine inter-ethnique pour doter leur pouvoir sans partage d’un nouveau trophée sanglant. » Ils sont 120 à avoir signé cet appel pour soutenir l’Arménie et l’Artsakh. 120 appartenant au monde français des arts, d’une diversité étonnante, mais tous profondément émus par le sort épouvantable fait à cette population de « gens humbles et fiers, irréductiblement attachés à leurs terres rudes et magnifiques ». J’ai déjà eu l’occasion d’évoquer, trop peu d’ailleurs, cette agression accomplie contre la population arménienne du Haut-Karabakh. Nos médias se passionnent pour d’autres sujets, dont on peut estimer qu’il n’ont pas l’importance de celui-là. Peut-on espérer que l’appel des 120 aura un écho suffisant dans l’opinion publique et auprès de nos dirigeants ?

    Quelques intellectuels se distinguent par leur pugnacité. Je pense à Bernard-Henri Lévy mais aussi à Michel Onfray, qui est allé sur place pour se rendre compte de la situation. C’est le cas aussi de l’écrivain Sylvain Tesson, qui , dans un long article du Figaro Magazine, raconte ce qu’il a vu tout en restituant le conflit à ses coordonnées historiques et géopolitiques. C’est faire œuvre indispensable, parce que nous avons besoin d’une connaissance précise des événements, de leurs circonstances et de leurs causes.

    Il devrait y avoir, pour nous, des raisons de solidarité, car il s’agit d’un peuple chrétien et même de la première nation chrétienne de l’histoire. Mais, comme le souligne Sylvain Tesson, l’Arménie est un caillou dans le projet d’Erdogan d’étendre son emprise sur tout un territoire. Ce caillou chrétien, accepterons-nous qu’il sombre dans l’abîme d’un oubli universel ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 23 novembre 2020.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • L’Eucharistie redécouverte, par Gérard Leclerc.

    «  Reconnaissez et adorez Jésus dans l’hostie et

    vous le reconnaîtrez et le servirez dans les pauvres.  »

    © P Deliss / Godong

    Il est en train de se produire un étonnant phénomène, pour nous autres chrétiens, lié à la pandémie qui s’est emparée du monde entier. En effet, la privation de l’Eucharistie, due aux disciplines sanitaires décidées par le gouvernement, nous oblige à repenser à la réalité fondamentale de ce sacrement.

    gerard leclerc.jpgIl fallait cette sorte de jeûne, imposé de l’extérieur, pour que l’on soit, en quelque sorte, contraint de réfléchir à frais nouveaux à ce qui est pourtant au cœur de la vie chrétienne.

    La simple plainte des fidèles les plus humbles a pu être parfois l’occasion d’une prise de conscience. C’est pour nous une souffrance, déclaraient-ils, de ne pouvoir accéder à cette nourriture qui est vitale pour nous, qui nous aide à subir les épreuves de l’existence. Et aussi nous fortifier pour servir nos frères et sœurs, notamment dans la crise actuelle.

    Tout le mystère de notre Salut

    Non, il ne s’agit pas d’un rite accidentel, dont nous pourrions nous priver aisément. Sans doute y a-t-il eu dans l’histoire des cas exceptionnels où des Églises particulières, faute de ministres ordonnés, ne pouvaient accéder à l’eucharistie. Mais précisément, ces communautés ne vivaient que dans l’espérance eschatologique de l’accession à la substance du sacrement.

    On peut dire, sans crainte de se tromper, que toute la tradition ecclésiale est unanime là-dessus : c’est «  le sacrement par excellence – le sacrement des sacrements – le sacrement qui contient tout le mystère de notre Salut. L’eucharistie est aussi par excellence le sacrement de l’unité : sacramentum unitatis ecclesiae [1].  »

    Les fidèles qui souffrent de la privation du sacrement ne font nullement état d’une revendication individualiste, à l’image d’une dévotion privée. Saint Jean Chrysostome nous le rappelle : «  Apprenons la merveille de ce sacrement, la fin de son institution, les effets qu’il produit. Nous devenons un seul corps, membres de sa chair et os de ses os. C’est ce qu’opère la nourriture qu’Il nous donne : Il se mêle à nous, afin que nous devenions tous une seule chose, comme un corps joint à la Tête [2].  »

    Eucharistie et service des pauvres

    Le fait de ne pas participer à l’assemblée eucharistique nous replie sur nous-mêmes, alors que le confinement nous oblige à la sociabilité la plus restreinte, s’opposant jusqu’aux petites Églises domestiques que d’aucuns voudraient ranimer. Sacrement de l’unité, l’eucharistie est, du même élan, ouverture la plus large à la charité et au secours du prochain sous toutes ses formes. Mgr Aillet, évêque de Bayonne, peut à ce sujet, citer le témoignage lumineux de sainte mère Teresa : «  Reconnaissez et adorez Jésus dans l’hostie et vous le reconnaîtrez et le servirez dans les pauvres.  » 

    [1Cf. Henri de Lubac, Catholicisme. Les aspects sociaux du dogme, Éditions du Cerf.

  • Arménie, un choc des civilisations, de Michel Onfray, par Axel Vontargier.

    La semaine durant, les médias mainstream ainsi que les célébrités du petit écran ou du ballon rond ont choisi leur indignation : un arbitre de football a désigné un entraîneur virulent sur le bord du terrain par un signe physique distinctif. S’il avait été roux, blond, il l’aurait désigné comme roux ou blond ; il avait la peau noire, il l’a désigné comme noir.

    3.jpgLa propagande « antiraciste » s’est ensuite enclenchée et tous ses mécanismes se sont actionnés, avec son lot de sportifs, journalistes, politiques, de mise en scène les genoux à terre… Habituel.

    Pendant ce temps, le documentaire de a été mis en ligne pour témoigner de la guerre au . Seul avec son équipe de tournage, il réalise un film qui donne à voir des faits, qui livre des témoignages de terrain. La population arménienne installée dans cette région depuis des siècles a laissé derrière elle ses maisons, ses écoles, ses églises, ses monastères, ses tombes. Les troupes arméniennes ont été submergées par les forces azéries, appuyées par des mercenaires djihadistes venus de Syrie ainsi que le soutien militaire turc et ses technologies modernes.

    France Télévisions, TF1, les chaînes d’info en continu auraient pu tourner des images de maternités ou de crèches détruites, en flammes, comme elles savent si bien le faire pour transmettre de l’émotion à leurs téléspectateurs. Mais les victimes sont ici chrétiennes. L’Arménie, convertie au christianisme depuis l’aube du quatrième siècle de notre ère, a toujours été en première ligne face aux poussées de la civilisation islamique. Elle a connu les invasions depuis l’essor du sultanat au 16e siècle, puis fut la victime du génocide ottoman en 1915 (plus de 1,2 million de morts). À la frontière de l’Europe, ses terres constituent une zone de résistance tout aussi courageuse que fragile pour un Occident qui l’a, une fois de plus, largement délaissée. Assujetties par leur politique internationale, leurs besoins énergétiques et les menaces de « » de populations musulmanes au sein même de leur territoire, les nations européennes, dont la France, sont restées neutres et à l’écart de cette guerre.

    Le documentaire de Michel Onfray dévoile le dessous des cartes de ce conflit et permet de comprendre les puissances qui ont donné la victoire à l’Azerbaïdjan. Le titre du film, Arménie, un choc des civilisations – faisant référence à l’ouvrage de Samuel Huttington, Le Choc des civilisations -, ainsi que l’analyse du philosophe l’engagent clairement dans un propos dont Éric Zemmour trouverait certainement peu à redire : « Ce qui se passe en Arménie avec l’Azerbaïdjan met en relation un des très vieux pays chrétiens et l’islam conquérant […] Ce qui advient à l’Arménie, grand petit pays, c’est ce qui advient à l’Europe occidentale, au judéo-christianisme. Quand ici il y a un professeur décapité dans la rue parce qu’il a enseigné la liberté d’expression et que là il y a un peuple qu’on massacre […] C’est le djihad qui continue, avec des drones, des bombes à fragmentation. Depuis le 7e siècle, il y a une histoire qui continue. C’est le génocide qui attend l’Europe. »

     

  • La Mairie de Marseille annule sa série de podcasts avec Franck Ferrand parce qu'il est “trop à droite”.

    Visuel de communication de la Ville de Marseille pour le lancement de la série de podcast animée par Franck Ferrand.

    Soutien à Franck Ferrand. En tant que journaliste, historien et spécialiste des monarchies, j'apporte tout mon soutien, si modeste soit-il, à Franck Ferrand. Cette décision, si elle est avérée, de la Mairie de Marseille de supprimer son podcast en raison de son arrivée dans la rédaction de Valeurs Actuelles est simplement inadmissible. Cette émission était totalement historique, sans aucune arrière-pensée idéologique ou motivé politiquement. Manifestement, la nouvelle équipe, qui est à la tête de Massilia, a le goût anachronique du procès stalinien et du manichéisme outrancier. On ne pourra que le regretter mais nous voilà averti des préoccupations premières de la Gauche pour sa "Bonne mère".

    Frédéric de Natal
     

    https://marsactu.fr/la-ville-de-marseille-supprime.../...

    “Marseille sans galéjade” se fera désormais sans Franck Ferrand, ou plus du tout, a annoncé l’adjoint à la Culture de la Ville. 

    Ni hasard, ni coïncidence, l’arrivée de Franck Ferrand à Valeurs actuelles en tant que contributeur n’est pas du goût de la ville de Marseille. À en croire MarsActu, la Ville a décidé de supprimer le podcast qu’elle avait lancé avec le journaliste en septembre dernier. Du moins, le retirer du projet. La raison ? Le positionnement jugé « trop à droite » de Franck Ferrand. Une décision expresse prise par l’adjoint à la Culture, Jean-Marc Coppola, après avoir été interpellé sur Twitter par un internaute le 1er février. Ce dernier s’offusquait de la présence de Franck Ferrand, ce « pseudo historien qui délivre ses délires nationalistes et révisionnistes sur CNews et Valeurs actuelles ». Jugeant son podcast « très mauvais », il se demandait pourquoi son nom était encore associé à la Ville et demandait de le « dissocier de Marseille ».

    Une interpellation à laquelle l’élu proche de Michèle Rubirola s’était empressé de répondre : « En effet, Marseille mérite mieux, je vois cela au plus vite ». Quatre jours plus tard, la décision est donc prise, Franck Ferrand ne fera plus les podcasts autour de la Bonne Mère, du savon, des origines de Marseille, de la grotte Cosquer ou encore de la peste de 1720, comme le détaille MarcActu. Jean-Marc Coppola a même acté le retrait de la série de toutes les plateformes de diffusions.

     

    — Jean-Marc Coppola (@JeanMarcCoppola) February 1, 2021

    Liberté d’expression remise en cause

    En septembre, l’historien passé par Europe 1 et Radio Classique en tant que chroniqueur, avait été engagé pour conter « l’Histoire extraordinaire de Marseille, la plus vieille ville de France, depuis ses origines ». La mairie précédente avait alors mis en avant son don de « rendre accessible à tous des événements très complexes ». Il racontait sous un nouvel angle les faits marquants de Marseille.

    Sur les réseaux sociaux, des internautes n’ont guère apprécié cette éviction, dénonçant les « bobos qui décident de couper la liberté d’expression de Franck Ferrand parce qu’il a des opinions politiques qui ne collent pas avec la Mairie de Marseille. » Un autre s’emporte contre la décision de M. Coppola, qui ne « remet pas en cause le contenu, mais la personne ». 

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    Franck Ferrand. Photo © COLIN MAX/SIPA

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

  • Migrations Politiques et moralistes, par Gérard Leclerc.

    © Jim Black / Pixabay 

    Chaque jour repose la question de l’immigration, de l’islam et de la laïcité. Sondage de l’opinion des lycéens, dissolution des Identitaires, c’est toujours les mêmes problématiques. Politique et éthique sont sommées de répondre… Y-a-t-il impératif de l’accueil de l’autre ou de défense de l’identité nationale ?

    gerard leclerc.jpgLa question des migrations, liée étroitement chez nous à celle de l’islam, a pris des proportions énormes dans le débat public, puisqu’il n’est pas de jour qu’elle ne réapparaisse sous une forme ou sous une autre. En ce moment même, sous la forme d’un sondage très significatif quant à l’opinion des jeunes sur le statut de la religion dans la société, ou à propos de la dissolution, en Conseil des ministres, du mouvement des identitaires. D’un côté comme de l’autre, c’est la coexistence avec une immigration à forte connotation musulmane qui est posée.

    Elle ne l’est pas seulement sous la forme des luttes d’opinion, elle atteint plus gravement la substance de l’existence politique des nations. Y a-t-il une sorte de droit absolu à quitter son pays d’origine pour accéder à un pays d’accueil qui moralement ne saurait s’opposer à ce qui est reçu sous le mode de ce qu’Emmanuel Kant appelait « un impératif catégorique ». Les chrétiens sont vivement interpellés à ce propos, en vertu du primat de la charité qui ressort des Évangiles. Et l’on sait l’insistance du pape François, très sensibilisé de surcroît par sa propre histoire familiale.

    Il y a tout à parier que nous ne sortirons pas avant très longtemps de cette interrogation. Oui, il y a des impératifs catégoriques. Même cet adversaire acharné des migrations, qu’était le romancier Jean Raspail, affirmait que le devoir du marin était de recueillir toute personne en danger de mort sur la mer. Pour autant, le devoir de sauver des vies ne se confondait pas avec un devoir inconditionnel d’accueil à l’immigré. L’humanité présente demeure massivement sédentaire, et elle n’est pas prête à subir une loi qui lui serait imposé de l’extérieur, même sous l’angle éthique. Beau débat pour les politiques et les moralistes !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 4 mars 2021.

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • En supprimant le père dans la loi de bioéthique, c’est tous les pères de France qu’on assassine !, par Sabine Faivre.

    L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit, le 10 juin à 1 h 30 du matin, un texte de loi qui entérine un changement anthropologique majeur : celui du droit à l’enfant. Les révolutions les plus violentes s’accommodent fort bien du silence feutré de la nuit. C’est ce qui s’est produit, mardi soir, ou plutôt ce mercredi matin, à 1 h 30.

    2.jpegSeuls 130 députés étaient présents dans l’Hémicycle, soit 22 % des parlementaires. Seuls 43 d’entre eux se sont opposés ou abstenus, tandis que 84 d’entre eux ont approuvé le texte. Ils resteront dans l’, ceux qui ont, officiellement – et non pas seulement symboliquement -, tué le père.

    C’est donc un deuil que nous vivons, à seulement quelques jours de la « fête des pères », le 20 juin prochain. Cette fête aura un goût amer pour tous les pères de France, que l’État a, sans débat, sans précaution ni recul, relégués dans la sphère des inutiles.

    Ce vote pourrait être psychanalysé simplement. Œdipe est .

    Ce vote est le fruit d’une immature, réduite à son narcissisme infantile, qui rêve au fantasme de la toute-puissance : croire qu’un enfant peut naître de deux femmes, simplement parce qu’elles l’ont décidé.

    Le vivant sera désormais soumis aux changements aléatoires de la volonté, du seul désir individuel.

    Or, ceci est une illusion, car la volonté seule ne parviendra jamais à créer le vivant. Le vivant obéit à des lois irréductibles qui échappent, fort heureusement, à l’emprise de la volonté. C’est le fait de l’union des deux sexes, de deux gamètes qui, en s’unissant, créent la vie.

    Faire dépendre la vie d’un homme de la seule volonté humaine revient à le soumettre à l’arbitraire et au risque de la tyrannie. Oui, c’est bien ce à quoi mène la qui décide que la volonté seule définit la réalité et détermine la vérité. Cependant, l’Assemblée nationale a fait « comme si c’était vrai ». Elle décide d’inscrire dans la loi un mensonge, qui est et restera source d’une immense . Elle déclare que deux femmes sont les mères d’un enfant, tandis que celui-ci sera privé de son père.

    Elle déclare qu’il est possible de créer des chimères homme-animal, piétinant la dignité inaliénable de la personne et du corps humain, le livrant à des expériences monstrueuses. Elle pense servir la science en créant, tel Faust, le pire de ce que la médecine est capable de produire lorsqu’elle n’est plus soumise à l’éthique ni à aucun code moral.

    Elle s’aveugle sur ses buts, pensant que tout est possible, et ce, simplement parce que l’embryon humain n’a pas de voix – du moins le croient-ils.

    Lorsque Emmanuel a été giflé à Tain, les politiques de tous bords se sont écriés : « C’est la et la France qu’on gifle ! » Aujourd’hui, je veux reprendre les mêmes propos : en supprimant le père dans la loi de bioéthique, c’est tous les pères de France qu’on assassine.

     

    Sabine Faivre

    Auteur, essayiste
  • Loi de Bioéthique : être comme des dieux ?, par Marie-Hélène Verdier.

    « Vous serez comme des dieux. ». Ainsi parle le serpent dans le récit de La Genèse qui met en images notre origine. Rien n’a changé, depuis, de notre dérisoire et tragique, à travers les siècles : la rivalité entre un Dieu fantasmé et un homme asservi à sa condition. Être comme, être pareil à, imiter, mimer. Le prix à payer de cette « bêtise à front de taureau », on le connaît : la mort pour tous.

    2.pngDans une tribune du Monde, des philosophes, Élisabeth Geffroy, Pierre Manent et François-Xavier Bellamy, rappellent le contenu qui serait largement méconnu de la loi que sont les manipulations génétiques, les ciseaux CRISPR/Cas9, les chimères homme-animal. Ces manipulations génétiques seraient peu évoquées. Pas plus pas moins, a-t-on envie de dire, que la loi de la pour toutes qui crée des enfants sans père, dès le sein de leur mère, et qu’une poignée d’hommes peut voter demain dans l’Hémicycle.

    Les manipulations et les transgressions génétiques, rendues spectaculaires, de nos jours, par la technique, font partie des rêves de l’homme depuis toujours. Lisez la mythologie ou Faust. Il y a belle lurette que l’homme expérimente, dans des tubes, tout ce qui est faisable. Lisez le livre de Dominique Folscheid Made in labo. Comment se fait-il, en revanche, que l’autorisation de créer des embryons génétiques ait été votée de nouveau en « commission », début juin, à seule fin de la rendre licite rapidement ? Pourquoi ces interdits de débattre ? Ces huis clos ? Et pourquoi ne sommes-nous pas tous vent debout contre ces lois qui portent atteinte à l’humanité ? Parce que nous sommes fascinés par la technique. La vérité est que la Technique nous tient en respect.

    Ces chimères, faites sous couvert de » recherche », on en repoussera toujours plus les limites : ce n’est pas à la portée de tous. Faire du mal à autrui, en revanche, c’est concret, à la portée de chacun. Donc, sans s’interdire de penser à ces chimères, il faudrait fermement penser que voter une loi qui fait des orphelins de père est un abus de droit sur un plus faible que soi, donc un acte moralement injuste. Au nom de quoi s’arroger ce pouvoir ? De quel droit exigera-t-on, ensuite, d’un enfant, programmé par l’État et qui aura un coût, le respect et l’amour ? Que chacun se demande s’il aimerait, lui, être privé, de par la loi, de sa filiation.

    Le monde de demain, promis par le Président Macron, est une bulle qui crève. Avant de penser à la violation des espèces, posons-nous cette question très simple : comme en est-on arrivé à imaginer de faire légalement des enfants sans père ? Comment une grand-mère, bien sous tout rapport, pourvue de deux petits-enfants nés des reins de son fils, peut-elle m’avoir répondu, à une question sur la légalisation de la PMA : « Pourquoi pas, si le sperme n’est pas trop cher ? » Qu’est-ce qui est le plus étonnant : les chimères ou une conscience obscurcie ?

     

    Marie-Hélène Verdier

    Agrégée de Lettres Classiques
  • Des lectures pour l’été : Les Tambours de la pluie, d’Ismaïl Kadaré, 1970, par Antoine de Lacoste.

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    Le 4 novembre 1443, le plus habile capitaine de l’ turque abandonne celle-ci en pleine bataille décisive contre une coalition chrétienne au cœur des Balkans.

    antoine de lacoste.jpgAvec sa garde personnelle, le général Skandenberg – Georges Kastriote de son vrai nom – réalise son projet longuement mûri : rejoindre les siens en et organiser la contre l’Empire ottoman.

    Pendant vingt-cinq ans, cet homme va unifier les forces albanaises et résister à la plus puissante armée du monde. Les Turcs ne lésineront pourtant pas sur les moyens et, tous les ans, parfois deux fois par an, lanceront de grandes expéditions pour faire tomber les citadelles albanaises. L’enjeu stratégique était si important pour l’Empire que les sultans Murat puis Mehmet II conduiront eux-mêmes l’expédition. En vain : ils repartiront vaincus par Skandenberg.

    C’est le siège de la plus importante citadelle albanaise que nous raconte, avec une force incroyable, Ismaïl Kadaré sous forme romancée.

    Le récit se situe principalement dans le camp ottoman, immense, dressé devant la citadelle. Les personnages défilent : l’architecte qui connaît la citadelle par cœur car elle fut ottomane, les chefs militaires de l’infanterie, de la cavalerie, des janissaires, l’intendant chargé du ravitaillement et le chef suprême, Tursun pacha, qui joue sa tête en cas d’échec.

    Chaque chapitre est suivi d’un court journal tenu par le chef de la citadelle qui nous éclaire sur l’état d’esprit des défenseurs : « Sur le chemin de la horde démente, il faut bien que quelqu’un se dresse et c’est nous que l’ a choisis. Le temps nous a placés à la croisée des chemins ; d’une part la voie facile de la soumission, de l’autre la voie ardue, celle du combat. Nous avons choisi la seconde. L’heure de la grande épreuve sonne. Le ciel se couvre de nuages. Ils affluent de tous les points de l’horizon, impatients d’assister au carnage. »

    Les assauts se succèdent, furieux. Les Turcs arrivent parfois jusqu’en haut des remparts puis sont refoulés. Les pertes sont considérables. Tursun pacha est inquiet, d’autant que Skandenberg, fidèle à sa tactique éprouvée, est sorti de la citadelle quelques jours avant l’arrivée des Turcs. Avec ses cavaliers, il détruit les convois de ravitaillement des Turcs envoyés par Venise et harcèle l’immense camp. Une attaque nocturne est magnifiquement racontée.

    Tursun pacha affine sa stratégie : il fait creuser un tunnel et intensifie les recherches pour découvrir les arrivées d’eau souterraines qui alimentent la citadelle. L’étau se resserre.

    Ce roman historique est passionnant de bout en bout. Superbement écrit, il nous transporte dans cet impitoyable combat de avec un talent époustouflant. Lu dans entier, Ismaïl Kadaré est assurément un grand écrivain.

    Il faut lire Les Tambours de la pluie, un roman inoubliable.

    Le blog d’Antoine de Lacoste

     

    Les Tambours de la pluie Poche – 16 octobre 1979 de Ismaïl Kadaré (Auteur)

     

    Antoine de Lacoste

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Présidents.

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    A l’affiche : Présidents, un film d’Anne Fontaine, avec Jean Dujardin (le président Nicolas) et Grégory Gadebois (le président François).

    guilhem de tarlé.jpgVoir le président de la République partir à la retraite… le rêve… même si cela coûte cher… sauf que le thème de ce film relève du cauchemardesque puisqu’ils veulent revenir…

    Anne fontaine est l’excellente réalisatrice du drame Les Innocentes (2016), qui raconte le viol de religieuses polonaises par les « libérateurs » soviétiques… 
    Elle aurait pu intituler ce nouvel opus Les Innocents qui raconte l’histoire de deux anciens Présidents de la République dont l’unique pensée politique est d’empêcher Marine d’arriver au 2ème tour de l’élection présidentielle. On pourrait rappeler l’expression « Aux innocents les mains pleines » et la tête vide !

    Finalement cette comédie est dramatique par son réalisme sur l’inanité du débat politique, l’absence de convictions des histrions qui prétendent nous gouverner et incarner la France... Mais je m’égare, c’est seulement de « la République » qu’ils nous parlent en faisant un petit mandat :

    « Ainsi font, font, font / Les petites marionnettes,
    Ainsi font, font, font / Trois p'tits tours et puis s'en vont ». 

    Ce film est sans doute déjà démodé en cette période particulièrement grave, inqualifiable pour ne pas tomber sous le coup de la loi dite « d’urgence sanitaire », qui veut nous imposer un laissez-passer pour accéder aux lieux de loisirs, cafés, restaurants, centres commerciaux, avions, trains et… établissements médicaux.

    Malgré, ou avec, ses longueurs, et sa fin qui se cherche, il permet en tout cas, grâce aux très bonnes interprétations des deux acteurs principaux, de s’évader durant 1h3/4 et d’oublier que les non-vaccinés contaminent les vaccinés, malgré le vaccin !

     

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.  

    Pour mémoire :  palmarès des films vus au cinéma en 2020 et 2021

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    5ème set

    Quentin Reynaud

    Un très bon film

    drame

    Français

    2021

    Cruella

    Craig Gillespie

    Une bonne soirée

    Comédie dramatique,

    américain

    2021

    Présidents

    Anne Fontaine

    Une bonne soirée

  • Macron et la Macronie : des généraux de quatre sous…, par Jacques Myard.

    L’Union européenne sombre de plus en plus dans une crise structurelle, mais Emmanuel Macron continue plus que jamais à croire dans l’avenir de cette organisation devenue obèse et ingouvernable.

    2.JPGL’Allemagne y impose de plus en plus sa volonté, elle défend sans vergogne ses intérêts industriels, comme on le voit dans ses prétentions pour exiger la livraison des brevets français de Dassault ou pour réclamer la place de la comme membre permanent du Conseil de de l’ONU !

    Les valeurs et principes de l’Union européenne deviennent une « machine de guerre » contre les démocraties illibérales de l’Est européen ; même le petit Danemark, berceau de Hamlet, n’échappe pas aux censeurs français qui s’offusquent de sa politique migratoire…

    Comment ne pas se rappeler la formule de Max Gallo : « Les droits de l’homme, on est tous pour, mais ce n’est pas une explication du monde », surtout quand les salonnards du politiquement correct les chevauchent pour pourfendre leurs ennemis idéologiques !

    Le Kosovo, pays sécessionniste de la , selon Emmanuel Macron, devrait adhérer à l’Union européenne. Voilà une proposition qui va renforcer la cohésion malmenée de l’ et, surtout, renforcer sa sécurité. Chacun sait que le Kosovo est un havre de paix où les mafieux en tout genre respectent les lois et ne trafiquent pas !

    Qu’en pense l’Espagne, qui a eu le courage et l’intelligence de ne pas reconnaître cet État mafieux par excellence ?

    Faisant fi de la vérité historique sur la tragédie du Rwanda et le rôle criminel de Paul Kagame en 1994, Emmanuel Macron commande à Vincent Duclert un rapport biaisé qui fait l’impasse sur les massacres réciproques entre les Tutsis et les Hutus. Par son voyage à Kigali, Emmanuel Macron donne une aura de crédibilité au président rwandais au mépris des faits historiques.

    On pourrait encore ajouter la volonté de puissance des minorités qui prônent la racialisation de l’, dont l’objectif est la déconstruction des principes universels de la France. Thèse défendue et propagées par de nombreux intellectuels gauchistes, lesquels sont en mal de retrouver un crédit médiatique, sans mentionner les écolos sectaires qui alimentent l’.

    Enfin, on apprend dans un long article de presse dans sur la Macronie – vaisseau fantôme – que les pro-Macron avaient « lancé Macron comme un produit ». Drôle de conception de la politique et de la , mais, dans ce cas, il faut respecter la date de péremption… elle est visiblement dépassée !

    Oui, France, tu vas à hue et à dia, avec tes dirigeants. « En voilà des généraux de quatre sous qui vont à hue et à dia ! On voit bien que nos jambes ne leur coûtent pas cher » (Zola, La Débâcle).

     

    Jacques Myard

    Homme politique
    Maire de Maisons-Laffitte
  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Onoda, 10000 nuits dans la jungle.

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    A l’affiche : Onoda, 10000 nuits dans la jungle, un film d’Arthur Harari avec Kanji Tsuda (Hirô Onoda), librement adapté d’un livre de Bernard Cendron et Gérard Chenu, Onoda, seul en guerre dans la jungle, 1944-1974

    guilhem de tarlé.jpgLe cinéma Apollo de Châteauroux pratique la jauge de 50 spectateurs, ce qui nous permet d’y aller sans un quelconque laisser-passer dit « sanitaire », auquel nous refusons de nous soumettre.

    J’ignorais l’existence de ces straggiers (« traînards »), soldats japonais qui ont continué à se battre après la capitulation du Japon du 2 septembre 1945. Hirô Onoda est officiellement le dernier de ces soldats à se rendre le 11 mars… 1974 !
    En fait, officier commando, formé aux techniques de la guérilla, il est affecté en décembre 1944 aux Philippines, que les Japonais occupent depuis décembre 1941, pour pratiquer ce qu’il appelle « la guerre secrète ». Il n’a jamais su – ou  cru – que la guerre était finie et n’a jamais reçu de son supérieur, le major Yoshimi Taniguchi (谷口 義美) l’ordre de cesser le combat.
    Il raconte son histoire dans son livre  Ma guerre de 30 ans sur l'île de Lubang.

    Le réalisateur précise qu’il n’a pas lu cette biographie dont il a appris l’existence après avoir écrit le scénario, ce qui lui a permis « d’inventer le personnage »… il n’en reste pas moins que cette « aventure » ahurissante mérite d’être connue et le film d’être vu, dont les gros plans sur le lieutenant m’ont fait penser à Clint Eastwood, même s’il pêche par sa longueur (2h3/4) et un début que j’ai trouvé trop lent.

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.  

    Pour mémoire :  palmarès des films vus au cinéma en 2020 et 2021

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Onoda, 10000 nuits dans la jungle

    Arthur Harari

    Un bon film

    Drame

    japonais

    Juillet 2021

    Sous le ciel d’Alice

    Chloé Mazlo

    Je recommande

    Drame

    Français

    2020

    5ème set

    Quentin Reynaud

    Un très bon film

    drame

    Français

    2021

    La fine fleur

    Pierre Pinaud

    Un bon film

    Comédie

    Français

    Juin 2021

    Cruella

    Craig Gillespie

    Une bonne soirée

    Comédie dramatique,