UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Famillle de France • Quand le domaine royal de Dreux arbore fièrement le drapeau français aux Armes de France

     

    Jeudi dernier [7.07] en fin d’après-midi,  à l’occasion du match de football opposant le coq gaulois à l’aigle allemand, le domaine royal de Dreux arborait fièrement comme chez de nombreux Français un drapeau tricolore, mais celui du domaine royal de Dreux était quant à lui couronné en son sein du Blason royal de France. 

    Le-prince-Jean-de-France-avec-le-drapeau-concu-par-La-couronne.jpgCe drapeau a été créé il y a 2 ans par le blog de La Couronne qui avait lancé auprès de ses lecteurs une souscription afin de faire réaliser par la Maison des Drapeaux, un nouveau drapeau royal de France : Bleu , Blanc, Rouge, avec, en son sein, le blason royal de France. Fort du très grand succès de ces deux souscriptions, La Maison des Drapeaux a alors décidé l’année dernière de le commercialiser à son tour sur son site internet.

    L’exemplaire qui flottait fièrement hier sur le Domaine royal de Dreux pour soutenir nos joueurs de football, a  été offert à l’héritier de la Maison de France, S.A.R. le prince Jean de France, le 2 juin dernier lors du baptême de son fils le petit prince Joseph de France (Merci à Patrick B. V. pour ces photos) 

    Source : La Couronne

  • THEÄTRE & FESTIVALS • Festival d’Avignon : De mal en Py Son Roi Lear sonne faux

     

    Excellente critique de Paulina Dalmayer dans Causeur. 

     

    Il y a peu, Elisabeth Lévy citait Jésus pour demander à Emmanuel Todd « Qu’as-tu fait de tes talents ? ». Peut-être faudrait-il initier dans Causeur un cycle de portraits de personnalités à qui on poserait la même question ? En effet, la dernière production d’Olivier Py, présentée en ouverture du 69e Festival d’Avignon, nous inflige une complète déception. Son Roi Lear sonne faux et même archi-faux. Le paradoxe fondamental du théâtre exige pourtant de rendre crédibles les créations de l’esprit les plus abstraites, de faire croire aux rationalistes que nous sommes à l’improbable apparition du fantôme d’un père assassiné et à l’intervention des elfes dans les affaires de ce bas monde. Ce n’est pas par hasard  que le grand maître Grotowski jugeait le jeu de ses acteurs selon un critère de prime abord insensé : « je crois » ou, « je ne crois pas ». Olivier Py ne nous donne pas à croire à la tragédie de Lear. Pis, il nous fait éprouver en presque trois heures que dure le spectacle un sentiment de gêne- inévitable quand on assiste à un échec aussi spectaculaire.

    Longtemps, l’ex-directeur du Théâtre de l’Odéon a été libre de raconter n’importe quoi sur des sujets qui n’entrent pas dans le champ de ses compétences. Ses talents de dramaturge et de metteur en scène l’excusaient. Quiconque a vu Les Vainqueurs, cette merveilleuse épopée qui permettait de s’abandonner avec confiance à la jubilation du style d’un Py à la fois farceur et mystique, ne saurait lui reprocher sa bien-pensance en politique. Certes, on tombait en arrêt devant ses déclarations sur l’« intolérable intolérance de l’Eglise » face au mariage gay. Mais Py nous a offert une épatante intégrale du Soulier de satin et cela suffisait pour oublier le reste. D’autant que l’auteur des Illusions comiques bénéficiait d’un sens de l’humour et de l’autodérision tout à fait exceptionnel chez un conservateur de gauche. À la limite, on rigolait quand il voulait transférer le festival d’Avignon, alors menacé par la peste brune, vers une cité qui ferait montre d’un refus catégorique à l’assaut de la pensée réactionnaire. On ignore où exactement, vers Alger peut-être? La programmation de la présente livraison du festival, dont Olivier Py assure la direction depuis deux ans, a suscité quelques interrogations : l’immense cour d’honneur du palais des papes s’adapte-elle réellement à la lecture de Sade qui y sera donnée par Isabelle Huppert ? Fallait-il à tout prix inclure au programme le spectacle 81 avenue Victor Hugo lequel, grâce à la participation d’acteurs sans-papiers, a suscité le « buzz », sans avoir réussi à créer un événement artistique ? Passons. On attendait Le Roi Lear dans la mise en scène et dans la nouvelle traduction de Py, à qui il a fallu « trente ans pour oser cette traduction » et de « longues années de méditation sur Shakespeare » pour aboutir à ce spectacle.

    Audacieuse, ramassée, énergique, bien que parfois complaisante à l’oreille contemporaine, la traduction d’Olivier Py met en valeur la diversité des registres de la langue shakespearienne et épargne ses métaphores sexuées, ses accès de violence ou de trivialité. Hélas, incités à gueuler leurs répliques sans relâche et sans nuance, les acteurs consentent à anéantir le beau travail d’Olivier Py sur le texte, par le désastreux travail d’Olivier Py metteur en scène. Philippe Gerard peine ainsi à convaincre dans le costume sobre qu’a conçu Pierre-André Weitz, à la mesure d’un Lear unidimensionnel à qui on a ôté le nécessaire pathos d’un grand mégalomane, et la noblesse d’un homme déchu ayant pris conscience de ses propres erreurs. D’ailleurs, l’acteur ne s’en sort pas mieux entièrement dénudé, feignant la folie jusqu’au persiflage. Car, évidemment, la nudité masculine n’a pas été épargnée aux spectateurs. Mathieu Dessertine dans le rôle d’Edgar, fils légitime du comte Gloucester, semble prendre un plaisir jouissif à exhiber son sexe pendant un bon quart d’heure au moins. Seulement, on cherche le pourquoi de ce naturisme scénique. La canicule est-elle en cause ou s’agit-il d’épater le bourgeois? Peu importe, l’idée fait un flop. Ce qui étonnerait encore en 2015, ce serait plutôt un spectacle sans strip-tease, allusion sado-maso, ni obsessions scatologiques. En déféquant devant le public, Amira Casar en Goneril, une des filles de Lear, aurait-elle tenté d’incarner le climat de l’époque élisabéthaine, « noir, radical, fulgurant » comme nous l’explique Olivier Py? En la regardant -mécanique dans ses gestes, agaçante par sa déclamation monocorde du texte- on songe surtout à cette phrase de la pièce : « Oh le monde ! Sans ces désastres qui nous font le haïr/On n’accepterait pas la mort, c’est sûr!».  Si dans Le Roi Lear, Shakespeare fulminait une terrible prophétie « de ce que deviendra le monde moderne, de ce que deviendra le monde de la raison », Olivier Py y met du sien en déshumanisant les personnages du dramaturge.

    Tout peut se justifier dans une mise en scène, y compris le recours aux moyens d’expression scénique les plus choquants. Le désastre de la proposition d’Olivier Py ne vient pas du fait que les hommes y courent à poil tandis que les femmes sont réduites à l’image de harpies déchainées (Goneril, Régane) ou d’oie nigaude (Cordélia). La débâcle est due à l’impossibilité du metteur en scène de justifier ses choix et de les rendre compréhensibles au public. André Engel optait, il y a quelques années, pour un « Lear » situé dans les années 30 en Amérique, avec Michel Piccoli dans le rôle principal ressemblant à un parrain mafieux. Sa vision pouvait faire adhérer ou pas, mais elle se défendait de manière objective par sa cohérence. Dans le programme, Olivier Py nous explique que « la pièce parle très précisément de ce qui s’est passé entre 1914 et 1989, c’est-à-dire au cours du XXème siècle ». Très bien. Reste que sa réalisation ne le montre pas, pas plus qu’elle ne sert à soutenir cette lecture. Sous prétexte de raconter le chaos d’un monde où « le langage ne sert plus à rien », Olivier Py se satisfait d’une mise en scène chaotique et illisible.

    Il serait malheureux de conclure que cette année nous pourrions nous éviter un déplacement sous les tropiques avignonnais pour voir du bon théâtre. Ceci n’est vrai qu’en ce qui concerne les représentations programmées dans la Cour d’honneur du Palais des Papes. Fort heureusement, le Festival a aussi ouvert avec un bouleversant Thomas Bernhard dans la mise en scène du Polonais Krystian Lupa. Des arbres à abattre, la pièce dont il est question, constitue une charge féroce contre l’establishment culturel et son autosatisfaction. Olivier Py n’aurait pas perdu son temps en la méditant. 

    * Photo : DELALANDE/SIPA. 00679735_000001.

    L'auteur Paulina Dalmayer est journaliste et travaille dans l'édition
     
  • Couple franco-allemand : Madame porte la culotte

     

    par Dominique Jamet dans Boulevard Voltaire 

    Dominique Jamet met ici le doigt sur un obstacle majeur à la poursuite du projet de construction européenne : la séparation de plus en plus marquée du couple franco-allemand, dont la cohésion était pourtant la toute première condition. Certes, pour les besoins de son argumentation, Dominique Jamet simplifie beaucoup. Sur plusieurs points. Jamais, même au temps du traité de l'Elysée, l'entente franco-allemande ne fut une idylle, l'atlantisme de la République Fédérale contrecarrant la politique d'indépendance européenne que voulait De Gaulle; sous François Mitterrand, qui s'en était d'abord effrayé, la réunification des deux Allemagnes avait déjà largement commencé de rompre l'équilibre entre les deux pays; la création de l'Euro devait en compenser les effets : on sait que ce fut l'inverse qui advint ... Sur un autre plan, Dominique Jamet force aussi le trait : certes au sein du couple franco-allemand et de l'Union Européenne, c'est Angela Merkel qui porte la culotte mais est-elle réellement cet homme fort du Vieux-Continent que l'on voit en elle ? Il est souvent fait reproche à l'Allemagne d'Angela Merkel de rester couchée devant l'hyperpuissance américaine malgré sa puissance industrielle, et de n'avoir de politique et d'ambition qu'économique... Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ... Dominique Jamet force aussi le trait lorsqu'il écrit qu'il y a aujourd’hui entre la France et l’Allemagne la même différence et la même distance qu’entre un porte-avions et un pédalo suiveur. Mais globalement, Dominique Jamet a raison : il est vrai que la puissance retrouvée et la prospérité exceptionnelle de l'Allemagne d'aujourd'hui, ajoutée au décrochage industriel et commercial de la France des trente dernières années, ont disjoint le couple et rendu bien plus difficile qu'autrefois la construction européenne.  LFAR

     

    3312863504.jpgVaincue, pire que vaincue, défaite, occupée, ravagée, humiliée, haïe, morcelée, mise au ban de l’humanité, tandis que la France, après avoir été admise in extremis à la table des vainqueurs, prenait rang parmi les Cinq Grands, qui, en 1945, aurait parié un mark sur le retour de l’Allemagne dans le concert des nations ?

    Lorsqu’en 1962 le général de Gaulle, fort de sa stature historique, de la grandeur retrouvée de la France, de sa prospérité, de sa force de frappe et conscient des données permanentes de la géopolitique, tendit la main de la réconciliation à Konrad Adenauer, chancelier de la RFA, l’initiative et la supériorité étaient de notre côté.

    Quelques années plus tard, entre Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmidt, puis entre François Mitterrand et Helmut Kohl, l’avantage démographique était du côté de l’Allemagne, l’influence internationale du côté de la France, la taille économique comparable et le tandem franco-allemand fonctionnait à merveille sur la base d’une entente personnelle et politique et d’un équilibre entre les deux peuples voisins, amis et alliés.

    Vinrent les années Chirac et Sarkozy. Le couple, nous disait-on, était toujours en pleine lune de miel, l’Europe s’organisait et ne fonctionnait qu’autour de lui. Le moteur franco-allemand était toujours incontournable et déterminant, et l’Allemagne faisant de louables efforts pour ménager notre susceptibilité et se garder de tout orgueil, elle n’insistait pas sur le fait que dans la voiture, c’était elle qui tenait de plus en plus souvent le volant.

    La crise grecque, entre autres mérites dont on se passerait, a celui de nous mettre en face de la vérité. Femme forte du Vieux Continent, Angela Merkel n’a tenu aucun compte du désir de compromis affiché par la France et son président. Elle a rassemblé derrière elle, sur une position intransigeante, ignorant les bêlements plaintifs de notre diplomatie, tous les États membres de la zone euro, sans même regarder derrière elle ce qu’il en était de la France, assurée qu’elle était que, comme d’habitude, Paris suivrait. S’il est encore permis de parler d’un couple franco-allemand, il est clair que c’est Madame qui y porte la culotte.

    Le Parisien publiait hier les résultats d’un sondage plus cruel et plus éclairant que n’importe quel commentaire ou analyse. A la question : « Parmi les personnalités suivantes, laquelle a, selon vous, le plus d’influence sur les décisions prises par l’Union européenne », 67 % des personnes interrogées répondaient Angela Merkel, 14 % Mario Draghi, 10 % Jean-Claude Juncker 4 % Donald Tusk, président du Conseil de l’Europe. Et François Hollande ? 2 %.

    Le roi est nu, et il a perdu sa couronne. Il y a aujourd’hui entre la France et l’Allemagne la même différence et la même distance qu’entre un porte-avions et un pédalo suiveur. Ces dernières années, le président français a pris du poids et la France n’a cessé d’en perdre. On aurait mieux aimé l’inverse. 

    41hcNtsEd5L__SL300_.jpg

    Dominique Jamet - Boulevard Voltaire

    Journaliste et écrivain. Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication.

     

  • Famille de France • La duchesse de Vendôme aux Naturalies à Dreux

    Photos Jean Cardoso – Ville de Dreux

     

    La Princesse Philomena, Duchesse de Vendôme, était présente samedi 16 avril à l’inauguration des Naturalies, le célèbre marché aux plantes de Dreux, qui a lieu chaque année dans le Parc de la Chapelle Royale Saint-Louis. L’épouse du Prince Jean, accompagnée de sa belle-sœur la Princesse Blanche de France en vacances chez son frère  à Dreux, a visité l’ensemble des 70 exposants en compagnie de Gérard Hamel, le Maire de la ville, du sous-préfet Wassim Kamel et du vice-président de la Fondation Saint-Louis, Frédéric du Laurens. 

     

    sans-titrep.png

    Vue générale des Naturalies, un endroit bucolique et boisé idéal pour accueillir le marché aux Plantes de Dreux.

     

    sans-titrepp.png

    La Duchesse de Vendôme pose pour les photographes en compagnie du Prince Gaston costumé pour l’occasion et de la Princesse Antoinette qui inaugure sa nouvelle coupe de printemps « à la garçonne ».

     

    sans-titrelop.png

    Gérard Hamel, Maire de Dreux, en compagnie de la Duchesse de Vendôme, de la Princesse Blanche, du sous-préfet et du vice-président de la Fondation Saint-Louis rendent visite aux 70 exposants du salon « Les Naturalies ». 

     

    Noblesse et royautés

  • Famille de France • La Famille royale de France à Reims pour une exposition de la princesse Marie

    « Les Princes ont pu échanger ainsi avec l’Archevêque de Reims et les artistes. Ils en ont aussi profité pour faire découvrir la ville des Sacres et sa Cathédrale à leurs enfants le jour des 7 ans du Prince Gaston » 

     

    Dans le cadre de l’Année de la Miséricorde et pour une opération de sensibilisation lancée par l’Archevêque de Reims, Monseigneur Jordan, afin de restaurer l’Église Sainte Geneviève, la Princesse Marie exposait à Reims une de ses œuvres « Le retour de l’enfant prodigue » d’après Rembrandt, avec une vingtaine d’autres artistes.  

    Au vernissage de l’exposition, en présence de Monseigneur Jordan, la Princesse était accompagnée de son époux le Prince Gundakar et de son frère le Prince Jean venu avec sa famille pour l’occasion. Les Princes ont pu échanger ainsi avec l’Archevêque de Reims et les artistes. Ils en ont aussi profité pour faire découvrir la ville des Sacres et sa Cathédrale à leurs enfants le jour des 7 ans du Prince Gaston. Vous pouvez voir les photos de cette journée à Reims sur le site de S.A.R le prince Jean de France.    

    Le site de S.A.R le prince Jean de France

  • Zemmour sur la PMA : « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches »

     

    BILLET - L’autorisation par le gouvernement de l’ouverture de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, mêmes celles qui ne sont pas stériles, fait grand bruit. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 14.09]. Ne nous plaçant - sans les méconnaître ou les nier - ni sur le terrain moral ni sur le terrain religieux, mais seulement politique et social - nous partageons cette analyse.  LFAR 

      

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge

    « Elles feront toutes des bébés toutes seules. Quand elles voudront, comme elles voudront. Sans devoir supporter ces affreux hommes qui leur pourrissent la vie depuis des millions d’années », lance Éric Zemmour. « Bienvenue dans le monde de la liberté, clament déjà les mouvements féministes. Bienvenue dans le monde de l'égalité, ajoutent les mouvements homosexuels », poursuit-il un brin railleur. « Dieu est comme les Français, il est nul en économie. Il faut donc l'externaliser du corps de la femme pour qu'elle devienne artificielle, complexe et très chère », ose-t-il.

    « Au nom de l'égalité entre les enfants, on aura le remboursement par la Sécurité sociale », prédit Zemmour. « Les pauvres, par leurs cotisations, paieront les caprices des riches », assure-t-il. Et Éric Zemmour d'inviter l'actuel chef de l'État à se méfier : « Après l’obligation des onze vaccins, il va finir par apparaître comme l'homme-lige des grands laboratoires pharmaceutiques et du big business médical ». 

    Éric Zemmour

  • 26 septembre 1914 ... Les soldats allemands sont joliment mieux habillés et équipés que les nôtres

     fantassin-1914.jpg

    Ma femme a voyagé toute une nuit avec dix soldats, des territoriaux, qui revenaient du front éclopés. Il n'est galanterie que ces braves gens - paysans, ouvriers -  n'aient imaginée. L'impression dominante chez eux, c'est que les soldats allemands sont joliment mieux habillés et équipés que les nôtres. Le fait est que les gaillards ont des bottes en cuir fauve étonnamment confortables et un uniforme d'une couleur feldgrau qui est exactement la couleur de la terre de France. Le pantalon rouge fait triste mine à côté de ces vêtements pratiques, souples et qui ne se voient pas, tandis que le pauvre pantalon rouge traditionnel sert de cible à l'ennemi.

    Il y a tout un symbole dans ces pauvres pantalons qui reviennent si lamentables. Par eux aussi l'électeur français devenu un combattant paie la démocratie qui se croit progrès et qui n'est que routine, un chariot mérovingien dans une ornière. Voilà quarante ans que l'on parle de changer l'uniforme français et que l'on ne décide rien. Le régime parlementaire n'a pas préparé la guerre à laquelle des ministres comme le général Brun disaient d'ailleurs tout haut qu'ils n'y croyaient plus. Il est de plus en plus évident que le citoyen français a eu, pendant ces quarante-quatre dernières années, deux cartes à jouer. L'une étant le bulletin de vote, l'autre la feuille de mobilisation. L'heure étant venue de jouer la seconde, il a payé cher la partie...  u

       

    1914-le-destin-du-monde-de-max-gallo-927903138_ML copie.jpg

     

  • Vu sur le blog ami de la Couronne : Mgr le Comte de Paris, de plus en plus présent sur les réseaux sociaux.

    Le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris est de plus en plus présent sur les réseaux sociaux. Pourquoi l’héritier des rois de France a-t-il aujourd’hui accru sa présence sur les réseaux sociaux ?

     

    « Une question d’actualité d’abord. La politique de notre pays de ces trente dernières années a complètement altéré le lien social par son individualisme hédoniste. Il s’agit de rendre à la politique ses lettres de noblesses par le service de la France et des Français. Une question aussi d’engagement propre aux membres de ma famille qui par le passé ont exercé une responsabilité au service du pays et des ses habitants dans le cadre de la réalisation du bien commun.

    Enfin, une question d’intérêt porté à un certain nombre de sujets comme l’économie sociale et solidaire, l’environnement ou la francophonie et sur lesquels je souhaite intervenir. Il m’a donc semblé important d’accompagner mes engagements par une communication appropriée me permettant ainsi de partager ce que j’ai reçu par mes études, mon travail et les rencontres faites. »


    Suivez Monseigneur le Comte de Paris sur Twitter  : https://twitter.com/PJComtedeParis

    Suivez Monseigneur le Comte de Paris sur Facebook : https://www.facebook.com/comtedeparis/

  • A propos du Banquet du GAR et du beau texte introductif de la vidéo de Sacr TV (I/II)...

    lafautearousseau se réjouit du succès du dernier Banquet de l'année de nos amis du GAR, dont il rend compte dans notre chronique Formation, militantisme; et a beaucoup apprécié le petit texte introductif à la vidéo de Sacr TV, qu'il publie également aujourd'hui.

    Nous allons réagir en deux temps, aujourd'hui et demain, et d'une façon évidemment amicale, pour bien marquer, une fois de plus, notre proximité et notre communauté de pensée et de sentiment(s) avec le GAR :

    - d'abord, aujourd'hui, en montrant cette affiche de l'Union Royaliste Provençale, qui reprend le beau et profond slogan de Monarchie populaire, que le GAR (et d'autres...) utilise volontiers, à bon droit : nous avons collectivement imaginé puis proposé cette affiche à notre grand Président de l'époque Pierre Chauvet, et à Jean Lavoëgie, Secrétaire général de l'URP. Il faut bien reconnaître que, au début, cette affiche suscita certaines réticences parmi nos amis, et aussi chez Chauvet et Lavo. Mais il faut croire que nous fûmes persuasifs, et l'affiche "sortit", connaissant un beau succès d'affichages !

    - et, demain, nous re-publierons, comme une sorte d'écho au beau texte que je viens d'évoquer le très beau, et très court, texte de Pierre Debray : Pour une Europe de l'esprit...

    François Davin, Blogmestre

    lfar urp monarchie populaire.jpg

    Sérieusement, l'affiche du Gar est belle et réussie : mais la nôtre, elle n'est pas "belle", aussi ? 

    lafautearousseau

  • A propos du Banquet du GAR et du beau texte introductif de la vidéo de Sacr TV (II/II)...

    lafautearousseau se réjouit du succès du dernier Banquet de l'année de nos amis du GAR, dont il a rendu compte dans sa chronique Formation, militantisme d'hier; et a beaucoup apprécié le petit texte introductif à la vidéo de Sacr TV, qu'il a publié également hier.

    Hier et aujourd'hui, et d'une façon évidemment amicale, nous avons tenu à réagir en deux temps pour bien marquer, une fois de plus, notre proximité et notre communauté de pensée et de sentiment(s) avec le GAR :

    - d'abord, hier, en montrant l'affiche historique de l'Union Royaliste Provençale, qui reprend le beau et profond slogan de Monarchie populaire, que le GAR (et d'autres...) utilise volontiers, à bon droit...

    - et, aujourd'hui, en re-publiant, comme une sorte d'écho au beau texte que je viens d'évoquer un très beau, et très court, extrait du texte de Pierre Debray : Pour une Europe de l'esprit...

    Ce passage magnifique, où l'on retrouve l'intuition et l'essentiel du texte du GAR, a évidemment été repris et réemployé (si l'on me passe l'expression) par Debray à la tribune des Rassemblements des Baux. Ceux qui ont eu la chance de les connaître reverront avec plaisir, sur la photo ci dessous, Gustave Thibon, au centre, et, au fond, Pierre Chauvet

    François Davin, Blogmestre

    4444444.jpg

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/05/06/pierre-debray-pour-une-europe-de-l-esprit-6149165.html

    lafautearousseau

  • De quoi Matzneff est-il le nom ? par Camille Berth

    sans-titre-62-833x468.pngL’affaire présente a la particularité de mettre sur le banc des accusés, les soixante-huitards faisant la promotion de la pédophilie : Roland Barthes, Louis Aragon, Simone de Beauvoir, Jack Lang ou encore André Glucksmann.

    Plus étonnamment, certains à droite s’évertuent à défendre Matzneff du fait que l’accusation serait « trop tardive ». Les victimes de pédophilie, de traite ou d'esclavage moderne repasseront. On sent à droite, comme à gauche, une unité des élites qui confine à un corporatisme qui aurait pour fondement une défense (sans conscience) de leur statut social, de la société du fric, de leurs prébendes, d'une société affranchie de Dieu.

    Dès les années 90, Tugdual Derville (notamment) contestait la pédophilie et les réseaux de Matzneff, principalement le Minitel 3615 ADO (Antenne Directe Optimale). Le Bien, le Beau, le Bon existent. La vie intérieure n’existe pas sans ces fondamentaux. Aristote évoque dans l’Ethique à Nicomaque : “Celui qui ne peut pas vivre en société, ou qui n’a besoin de rien parce qu’il se suffit à lui-même, ne fait point partie de l’Etat; c’est une brute ou un dieu”.

    Nous ne réformerons nos institutions que si nous sommes en capacité de renouer avec une anthropologie et une morale qui nous élèvent au-dessus des ressentiments communs.

  • Ce Vendredi Saint, malgré tout, un temps de méditation, et surtout : l'espérance, à Notre Dame de Paris...

    Il y  a presque un an, le 15 avril, Notre-Dame de Paris s'embrasait. Si aucune messe publique pour Pâques n'a lieu cette année, en raison de l'épidémie de coronavirus, l'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, a malgré tout observé ce Vendredi saint un "temps de méditation" à l'intérieur de la cathédrale. 

    "Cette célébration sera toute simple, en huis clos bien sûr... Il y a la couronne d'épines qui a été sauvée par les pompiers. Nous ferons la vénération de cette couronne pour  montrer que la cathédrale, bien qu'à moitié détruite, est encore vivante." 

    Après l'entrée dans la cathédrale par le couloir du Trésor et la présentation de la Couronne d’épine du Christ, l'archevêque de Paris a ensuite pris la parole pour un temps de méditation, accompagné du violoniste Renaud Capuçon ainsi que des comédiens Philippe Torreton et Judith Chemla pour une lecture de textes d’auteurs chrétiens. Etaient également présents Mgr Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale et Mgr Denis Jachiet, évêque auxiliaire de Paris.

    Avec cette cérémonie, "c'est aussi un message d'espoir" que voulait faire passer l'archevêque de Paris. "Nous allons fêter Pâques, où la vie sera plus forte que la mort", avait-il expliqué en amont de la cérémonie.

    "Il y a un an la cathédrale était détruite, aujourd'hui le pays est terrassé par une pandémie. Il y a toujours un message d'espoir, et cette célébration au cœur de la cathédrale sera le signe de notre espérance."

    L'archevêque avait déjà béni ce jeudi la capitale et ses habitants depuis l'esplanade de la basilique du Sacré-Cœur sur la butte Montmartre.

    (source : BFM/TV)

  • Sur la page FB et sur le compte Twitter du comte de Paris : 75ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

    Nous fêtons aujourd’hui le 75ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    J’ai une pensée toute particulière pour mon grand-père, Henri, comte de Paris, qui s’est engagé dans la Légion étrangère et qui n’a pas hésité à se porter au secours de notre nation « outragée, brisée et martyrisée » durant quatre longues années.

    4.jpg

    Photos : Le prince Henri d'Orléans, comte de Paris, pendant la Seconde Guerre mondiale

    Malgré la loi d’exil qui frappait notre famille, il a tenté durant tout le conflit de fédérer les forces antagonistes en présence, afin de préparer et construire la France de demain, et cela sans aucun esprit partisan ou de revanche.

    2.jpg

    En ces jours où le destin de la France doit plus que jamais se construire, nous pouvons méditer ces paroles d'Honoré d’Estienne d’Orves, officier de marine français, héros de la Seconde Guerre mondiale, martyr de la Résistance, mort pour la France :

    « Je prie Dieu de donner à la France et à l'Allemagne une paix dans la justice comportant le rétablissement de la grandeur de mon pays. Et aussi que nos gouvernements fassent à Dieu la place qui lui revient. »

    5.jpg

     

    Jean, comte de Paris
    Domaine royal de Dreux, 8 mai 2020

    6.png

    Comte de Paris, Site Officiel

    Comte de Paris, Page Facebook 

    Compte Twitter

  • Sur le blog ami de La Couronne : Mgr le Comte de Paris est désormais sur Instagram.

    Après Facebook et Twitter, le Chef de la Maison royale de France Monseigneur le Comte de Paris est désormais également présent sur Instagram. Pour inaugurer son nouveau compte officiel sur le premier réseau social de partage de photos et de vidéos ; le prince y a publié une charmante vidéo de son fils aîné, le prince Gaston d’Orléans, dauphin de France.

    Avec ce nouveau compte, le prince augmente donc encore sa présence sur les réseaux sociaux. Pourquoi l’héritier des rois de France a-t-il aujourd’hui accru sa présence sur ces réseaux ?

     

    « Une question d’actualité d’abord. La politique de notre pays de ces trente dernières années a complètement altéré le lien social par son individualisme hédoniste. Il s’agit de rendre à la politique ses lettres de noblesses par le service de la France et des Français. Une question aussi d’engagement propre aux membres de ma famille qui par le passé ont exercé une responsabilité au service du pays et des ses habitants dans le cadre de la réalisation du bien commun.

    Enfin, une question d’intérêt porté à un certain nombre de sujets comme l’économie sociale et solidaire, l’environnement ou la francophonie et sur lesquels je souhaite intervenir. Il m’a donc semblé important d’accompagner mes engagements par une communication appropriée me permettant ainsi de partager ce que j’ai reçu par mes études, mon travail et les rencontres faites. »

     

     

    Suivez Monseigneur le comte de Paris sur Instagram  : https://www.instagram.com/comtedeparis/

  • Aux Mercredis de la NAR : #49 - Jean-François Kesler sur le thème “Faut-il supprimer l'ENA ?”.

    Mercredi 22 mai, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Jean-François Kesler sur le thème “Faut-il supprimer l'ENA ? ”. A l’issue du « Grand débat », Emmanuel Macron a annoncé la suppression de l’École nationale d’administration. Depuis les années soixante du siècle dernier, l’ENA fait l’objet de critiques virulentes : considérée comme le foyer de la technocratie, elle est dénoncée comme une fabrique de fonctionnaires coupés du réel dont les réseaux dominent l’État. Dès lors, “faut-il supprimer l’ENA ?”

    Pour répondre à cette question qui va être débattue dans les prochains mois, nous avons demandé à Jean-François KESLER de nous donner un avis qui est très bien informé : ancien élève de l’ENA puis administrateur civil au ministère de la Santé, il est ensuite entré au CNRS pour mener des recherches sur l’administration. Nommé directeur-adjoint de l’ENA en 1983, il a notamment publié « L’ENA, la société, l’État » (Berger-Levrault, 1985), « Les Hauts Fonctionnaires, la politique et l’argent, Grandeur et décadence de l’État républicain » (Albin Michel, 2006), et « Le Pire des systèmes à l’exception de tous les autres, De l’énarchie, de la noblesse d’État et de la reproduction sociale » (Albin Michel, 2007).