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Philippe de Villiers appuie là où cela fait mal, en pointant la dichotomie entre le semble-Président et son semble Premier ministre :
"Comment peut-on avoir un Président de la République ne jurant que par la "#souveraineté européenne" et un Premier ministre prônant la "souveraineté française ?..."
1. Une dichotomie qui tourne au mensonge d'État si l'on se réfère au seul nucléaire... Déclaration d'Attal :
"Le nucléaire est une fierté française. C'est un atout majeur pour notre pays. J'assume d'être à la tête d'un gouvernement pro-énergie nucléaire, avec une majorité pro-énergie nucléaire qui me soutient."
Belles paroles, mais :
1. Qui a pris Borne comme Premier ministre, elle qui avait déjà acté la fermeture de Fessenheim, alors qu'elle travaillait dans le cabinet de la candidate Royal, en 2007 ? Macron...
2. Qui a arrêté, d'un trait de plume, le magnifique "programme Astrid" ? Macron...
Alors, là, vraiment, Attal nous prend pour ce que nous ne sommes pas !
Hélas pour la France, Borne, Premier ministre de Macron, est passée par là...
Hélas pour la France, après que Jospin ait laissé les escrolos saboter et détruire Super Phénix, Macron est passé par là, et a supprimé "Astrid", qui faisait de nous la première nation du monde dans le domaine du nucléaire, bien loin devant la Chine et les États désunis...
• Pour mémoire, et rappel : "Astrid" permettait :
- non seulement d'économiser les ressources fissiles en valorisant l'uranium 238 et en multi-recyclant le plutonium,
- mais aussi de réduire la quantité de déchets nucléaires à vie longue en incinérant les actinides mineurs.
La construction du réacteur Astrid devait s'accompagner de la mise en service d'un nouvel atelier spécialisé de fabrication de combustible Mox à l’usine de La Hague...
Et maintenant Attal viendrait se présenter comme un gouvernement "pro-énergie nucléaire" ?
Serait-il un adepte de Joseph Goebbels et de son célèbre "Plus le mensonge est gros, plus il passe." ?
En tout cas, pour nous, ce mensonge "hénaurme" ne passe pas, mais alors pas du tout !
2. De Fabien Bouglé (sur tweeter) :
"SPECTACULAIRE Le #nucléaire est le mode de production d'électricité qui nécessite le moins de matière première. #Eoliennes et panneaux solaires sont très gourmands en matières premières dont la production est très polluante. La transition énergétique est une IMPOSTURE !"
3. Parole d'un paysan au robuste bon sens populaire, qui atomise le gouvernement et le "macronisme" en 13 secondes ! :
"On n'a plus d'agriculture, on n'a plus d'industrie, on n'a plus d'hôpital, Macron en 7 ans, il a tout tué, il a mis un ministre qui ne savait même pas combien il y avait de m2 dans un hectare, il est ministre de l'économie depuis 7 ans..."
Même à lafautearousseau on ne fait pas mieux !!!!!
4. Et du même paysan (Sébastien) sur Ursula, qu'il atomise aussi, en 2'15 : oui, on est tributaire de cette folie de Van Der Leyen, cette hyène qui signe des accords de libre échanges toutes les semaines...
Mitterand avait écrit "Le coup d'état permanent", Ursula pratique l'abus de pouvoir permanent...
5. 14 Siècles d'Esclavage et de Traite Négrière Arabo-Musulmane !Documentaire historique présentant des témoignages de chercheurs Africains spécialistes du monde arabo-musulman et de l'Afrique subsaharienne. Où est aujourd'hui la descendance des millions d'esclaves capturés et déportés en Orient ? La castration de l'homme noir était largement mise en oeuvre pour éviter le métissage dans le monde arabo-musulman... :
6. Affiche trouvée dans une maison, à Gaza :
Et son commentaire (sur tweeter) par Goldnadel :
"Quand j’explique que tous les français sont embarqués dans le même bateau naviguant dans un océan rien moins que pacifique..."
7. Évidemment d'accord avec Mgr Michel Aupetit :
"Dans les débats actuels sur l'avortement on oublie le principal concerné = l'enfant dans le ventre de sa mère. Nous sommes tous passés par ce stade. Qu'étions nous alors ? Une personne qui ne demandait qu'à vivre ce que nous sommes aujourd'hui."
Toujours excellent, l'édito politique de Vincent Trémolet de Villers :
"...Y-aura-t-il des crèches à Noël ?...
...Effacer l'empreinte chrétienne de la France c'est faire le jeu de ceux qui, aujourd'hui, ont le plus la laïcité en horreur : les dévots de la guerre sainte que mènent les islamistes. Le petit santon de la crèche n'est donc pas une menace, mais un rempart..."
Nous, nous accusons carrément la République idéologique, le Système, d'avoir affaibli et désarmé spirituellement la France en particulier, l'Europe en général, en menant contre l'Église catholique une lutte à mort, une "guerre d'extermination" comme l'a dit le député socialiste Viviani en 1906...
Se prenant elle-même pour la Nouvelle Religion Républicaine, la Révolution et sa République idéologique n'ont eu de cesse de démolir le christianisme, autant qu'elles le pouvaient; sans y parvenir, toutefois, elles l'ont considérablement affaibli, et voilà qu'arrivent les masses musulmanes de la troisième invasion islamique de l'Europe, après les deux précédentes qui, elles, étaient militaires : celle de 711, par l'Espagne, et celle de 1453, par Constantinople...
Le couple révolutionnaire LFI Garrido/Corbières, avec leur fille convertie à l'Islam, est la parfaite allégorie de cette guerre anti-chrétienne menée par la Révolution, la République idéologique, le Système, contre nos Racines chrétiennes, notre héritage judéo-chrétien, notre Être profond... et le grand remplacement spirituel qu'elle induit : "Ôtez le christianisme, vous aurez l'Islam", disait ce grand royaliste de Chateaubriand. Les révolutionnaires Garrido/Corbières ont leur fille convertie à l'Islam. Pour la Révolution, c'est : "Mission accomplie, chef !"...
Mais le christianisme n'est pas mort et ne mourra pas...
La France est chrétienne, et elle le restera...
Et, oui, il y aura des santons à Noël !
En avant-première (puisqu'elle ne sera faite que demain, premier jour de l'Avent) la crèche de lafautearousseau :
1. De Le Lys Blanc, sur TikTok : La maire de Romans sur Isère a reçu des menaces de décapitation...
Nucléaire : comment General Electric a imposé des composants américains aux turbines françaises Arabelle
Dépossession
EDF s'est fait tordre la main pour procéder au rachat à l’américain General Electric de sa filiale Geast, qui concentre les activités nucléaires et fabrique les turbines Arabelle. Mais GE a américanisé entretemps certains composants desdites turbines, ce qui rend désormais les Français otages du gouvernement des États-Unis.
C’est bien connu : le diable se niche dans les détails. Les équipes d’EDF qui travaillent sur le rachat à l’américain General Electric de sa filiale Geast le découvrent un peu plus chaque jour. Geast fabrique à Belfort l’îlot conventionnel des centrales nucléaires, les fameuses turbines Arabelle, qui équipent les 56 réacteurs des centrales françaises. Geast concentre les activités nucléaires de la branche énergie d’Alstom vendues en 2015 au groupe américain. Une vente qui aura représenté une erreur stratégique majeure. Emmanuel Macron a longtemps fait la sourde oreille à ceux qui réclamaient le retour de cette entité dans le giron national. Lui-même a été, en tant que secrétaire général adjoint à l’Élysée à l’époque du « scandale Alstom », l’un des acteurs de ce dossier. Il a même fait pencher la balance en faveur du choix de General Electric. L’erreur est humaine même si certaines peuvent être particulièrement lourdes de conséquences.
Un peu de bon sens n'ayant jamais fait de mal à personne... pourquoi les ministres de notre semble-gouvernement n'écouteraient-ils pas ce sage propos :
"...Le dérapage du déficit public de 4,9 % à 5,5 % du PIB, soit 154 milliards d’euros, acte la perte de contrôle des finances publiques françaises. La dette atteint désormais 110,6 % du PIB et approche 3100 milliards d’euros fin 2023, soit 45.600 euros par Français. Notre pays affiche la pire performance de la zone euro, dont le déficit et la dette sont revenus à 2,8 % et 89,9 % du PIB. Seule l’Italie présente un déficit supérieur de 7,2 % du PIB, atténué toutefois par une réduction de la dette de 140,5 à 137,3 % du PIB. Les autres pays d’Europe du Sud se redressent à l’image de l’Espagne (déficit de 3,7 % du PIB), de la Grèce (déficit de 2,1 % du PIB) et du Portugal, en excédent de 1,2 % du PIB avec une dette ramenée en dessous de 100 % du PIB..."
1. Posté par Marion Maréchal, sur tweeter) :
"À Château-Chinon, au cœur de la Bourgogne, les autorités autorisent la présence d’une sulfureuse école coranique proche des Frères musulmans. Voici la 2ème étape du #GrandDévoilement, notre tour de France et d’Europe de l’islamisation."
Enquête sur ce laboratoire français des Frères musulmans qui coule des jours tranquilles en Bourgogne au vu et au su de tous
2. Apathie justement taclé par Goldnadel :
"Il aime beaucoup moquer la France, les français, leurs traditions, leurs racines, leur culture. Cette fausse rébellion intellectuelle, ce faux courage intellectuel : je le méprise..."
"ÉNIGME DU JOUR - Comment une gauche largement minoritaire dans la société française (autour de 30% du corps électoral) peut-elle représenter 80% des lignes éditoriales (programmes, émissions, JT, invités non politiques, chroniqueurs) des médias publics ?"
Réponse de Goldnadel :
"Aucun mystère : 80% des journalistes, biberonnés dans leurs écoles, décérébrés par l’idéologie médiatique gauchisante, d’une intolérance sans partage sont de gauche et d’extrême gauche. Dans le service public, par cooptation c’est 100%. Une seule solution : La privatisation."
4. La "France orange mécanique" à cause du Système et de la politique d'invasion imposée par lui : À Ris-Orangis, six policiers de la BAC ont été lynchés par une trentaine d'individus lors de l'interpellation d'un vendeur de drogue. Des projectiles étaient lancés depuis les étages... (source : Le Parisien) :
5. La polémique Aya Nakamura continue... Ses "défenseurs" (?) ne savent plus quoi inventer, perdus qu'ils sont dans la catégorie "cingleries de foldingues": c'est vrai que, le coup du "français néo populaire", on ne nous l'avait encore jamais faite, celle-là... :
6. Indécrottables ! L'acteur de "Poubelle la vie", Rachid Hafassa a été interpellé à Marseille, suspecté d’avoir asséné deux coups de poing au visage d'un chauffeur de bus (origine : Comores !!!!!) et de lui avoir lancé des insultes racistes :
7. Fabien Pelous, ancien joueur du Stade Toulousain et ancien capitaine du XV de France, lance un appel à la collecte de dons pour sauver le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste de Garidech, en Haute-Garonne, dont il est conseiller municipal :
DERNIÈRE MINUTE : LE "NFP TITANIC" PROPOSE LUCIE CATSTETS
- DIRECTRICE DES FINANCES DE LA MAIRIE DE PARIS -
COMME PREMIER MINISTRE !
MAIS, "C'EST FOLIE, MESSIRE !" COMME DIRAIT JACQOUILLE LA FRIPOUILLE :
LA DETTE DE LA VILLE DE PARIS A PLUS QUE DOUBLÉ EN 10 ANS, ET C'EST LA FAUTIVE QU'ON NOUS PROPOSE COMME PREMIER MINISTRE ?
MÊME BRUNO LE MAIRE N'A PAS RÉUSSI À FAIRE PIRE !
1. Sur OpexNews : à propos des ingérences étrangères...
"Nous avons traité 353 menaces économiques étrangères en 2020, 478 en 2021, 694 en 2022, 968 en 2023." Retour sur l'audition de Joffrey Célestin-Urbain, chef du Service de l'information stratégique et de la sécurité économiques (#SISSE) devant la commission d'enquête sénatoriale sur les ingérences étrangères."
"Notre mission [au #SISSE] est de protéger les actifs stratégiques de l'économie française, matériels et immatériels, face aux menaces étrangères. Nous ne traitons ni les sujets franco-français - d'autres services de l'État s'occupent de tout ce qui a trait aux relations entre donneurs d'ordre et sous-traitants français - ni les problèmes qui concernent les entreprises françaises dont nous considérons qu'elles ne relèvent pas de la souveraineté économique."
2. Le vrai visage de La France Islamiste - en général - et du pignouf Sébastien Delogu - en particulier - à travers le témoignage de sa suppléante Farida Hamadi en 2022....
Farida Hamadi : "Je suis face à un mépris de la France Insoumise..."
2 BIS. Le pignouf Delogu ("suite" - mais sûrement pas "fin" - postée par Bruno Attal, sur "X"...) :
"Après avoir abandonné ses 2 enfants @sebastiendelogu abandonne sa suppléante qui dépose plainte contre lui. "Pour Sébastien Delogu j’étais une rabatteuse des voix musulmanes."
4. Dans dreuzh.info : "On a tout perdu" : à La Rochelle, le désarroi d’une commerçante vandalisée par des manifestants anti-bassines... :
Pas des "manifestants" : des délinquants/voyous/terroristes d'extrême-gauche et "cagoules noires" révolutionnaires...
5. Le "faux antifa/vrai terroriste" Jacques-Élie Favrot, devenu la terreur de Saint Étiennne, n'hésite pas à insulter, bousculer, menacer de mort les étudiants qu'il réprouve. Il se croit tout permis car il est l'assistant parlementaire de son ami, terroriste lui aussi et "triple fiché S" (excusez du peu !) Raphaël Arnault...
6. Le déclassement de la France depuis 1981 et la tragique élection de Mitterand... De William Thay, sur "X" :
"La France subit un déclassement économique depuis 1981 et l'élection de François Mitterrand. Les Français se sont appauvris depuis 40 ans alors qu'en 1980, la France produisait le même PIB par habitant que les USA :
• France : 13069 $ vs 44995 $
• États-Unis : 12552 $ vs 68308 $"
(ndlr : dommage, William Thay emploie le "vs" - "versus" en anglo-ricain, au lieu du français "contre"...)
"Je vous informe qu’Avocats Sans Frontières se joindra aux poursuites diligentées contre #ThomasPortes en suite de ses appels incendiaires contre les sportifs israéliens. Il est le digne successeur d’Edwy Plenel qui s’était réjoui du massacre de Munich #PortesAuTribunal"
« La plus brillante étude sociale et politique que j’ai lue sur la crise de la Covid19 » (Michel Michel)
« … comme un évènement prévu depuis toujours et cependant comme une surprise, un personnage inquiétant qui pouvait tout laisser en place, qui pouvait tout changer, le sens de l’action, la trame des mobiles, qui avait sur le texte établi de toujours l’ascendant prodigieux, étrange du vivant… »
Benjamin Fondane, 1942
Une science fantôme, au service d’un gouvernement fantôme, pour gouverner des fantômes, dans une société fantôme, en temps de démocratie fantôme ? Pour qui ne croit plus en rien (ou en tout), la situation présente (en France sûrement et probablement partout dans le monde) aurait quelque chose d’éminemment comique si, en même temps, ne se dessinait pas, par transparence, une forme de réalité proprement terrifiante. Le problème, avec les fantômes, c’est qu’on a beau ne pas y croire, ils font peur, ils font réellement peur. Ils sont en effet le retour du même quand précisément le même est devenu tout autre.
Il y a, nous dit-on, un virus extrêmement virulent qui circule à grande vitesse parmi nous. Invisible, évidemment, il ne se manifeste nulle part directement, mais toujours indirectement, par les chiffres inquiétants qui signalent à notre attention, après-coup, sa terrible capacité à se répandre dans nos rangs quand nous avons l’imprudente insouciance d’oublier sa présence, en sorte qu’il faut à tout instant nous rappeler qu’il est là, pour que nous ne devenions pas, à notre insu, les complices inconscients et irresponsables de son action. Car le danger, précisément, n’est pas en lui. Il est en nous. En lui-même, le virus ne fait pas grand-mal, pas beaucoup plus en tout cas que les dizaines de grippes très ordinaires qui, en même temps que lui, sans doute (mais ces chiffres, justement, nous ne les avons pas), font autant ou plus de victimes que lui. Qui sait en effet, chaque jour, combien de gens ne meurent pas du virus, mais d’autre chose ? Cela n’a aucune espèce d’importance : ce qui compte seul, c’est le taux d’incidence de ce virus, parce que ce virus, contrairement aux autres (contre lesquels nous savons nous défendre, contre lesquels nous avons le réflexe de nous défendre), travaille sourdement avec nous. Subtilement, comme une sorte de pervers narcissique étrangement doué de sociabilité, il se sert de nous, de notre apparente bonne santé, de l’absence en nous du moindre symptôme susceptible de nous avertir du danger que nous pourrions constituer pour les autres. Il fait de nous, secrètement, les agents de sa virulence. Il fait de tout ce qui constitue notre être social le véhicule d’une maladie qui ne nous touche pas individuellement, mais collectivement.
Voilà pourquoi il faut absolument que nous portions tous, partout, à tout instant, non pas un, mais le masque. En soi, un masque ne protège personne en particulier. Aucune statistique au monde ne permet de savoir si chaque individu porteur du virus a réellement, à un moment donné, commis l’imprudence de tomber le masque ou enfreint les distances de sécurité. Le masque ne protège personne – il nous protège tous, non de ce virus ou d’un autre, mais bien de la douloureuse nécessité d’avoir à répondre personnellement de nous-mêmes. Il est le signe que nous nous sentons tous ensemble responsables de la circulation du virus et que nous nous sentons collectivement concernés par lui. En ce sens, il témoigne de notre être social, quand notre être social, précisément, est en train de disparaître. Il nous fait dire « Je suis le virus », quand précisément le virus se confond à nos yeux avec notre socialité, tout comme, naguère, il nous fallait à tous dire « Je suis Charlie » pour nous identifier à une forme de liberté d’expression qui n’est que la caricature mortifère d’une liberté plus haute – elle définitivement perdue. Pas question d’aller, tel Diogène avec son tonneau, se moquer d’une agitation forcée qui vient à point nommé justifier tous les abus d’un pouvoir déjà lourdement enclin à réduire toute liberté au nom d’une sacro-sainte sécurité.
On pourrait assurément se contenter de rire, sous cape, d’une telle mascarade. L’ennui, c’est qu’il y a, derrière l’écran sur lequel défilent les images de notre psychodrame collectif, une réalité qui se construit, lentement, inexorablement : celle d’un monde où chacun sera, à tout moment, sommé de répondre du moindre de ses gestes devant le miroir d’une science qui ne sera à proprement parler celle de personne, mais qui s’imposera à tous avec une telle évidence que nul ne pourra invoquer contre elle le témoignage de sa conscience.
Aujourd’hui, bien sûr, on ne nous demande que de respecter des règles qui peuvent paraître, dans la mesure où elles ne sont que temporaires, anodines : porter un léger masque, éviter de nous regrouper, nous laver régulièrement les mains. N’est-il pas évident qu’aussitôt que la menace policière se sera relâchée, nous retrouverons nos habitudes naturelles et que notre rapport à autrui n’y aura rien perdu ? Rien n’est moins sûr, pourtant. D’abord parce qu’en réalité, même si nous ne nous plions à ces règles profondément anti-sociales que par crainte d’être verbalisés, ces règles n’en répondent pas moins à un besoin de sécurité largement répandu, comme le prouve le nombre de personnes qui, alors même que rien ne les y oblige, se font tester et se prêtent au jeu malsain de la dénonciation des cas-contacts, comme pour se prouver à eux-mêmes qu’ils ne sont coupables d’aucune complicité avec l’ennemi commun. Que penseront-ils demain de leur voisin s’ils apprennent que, non content de refuser tout test et tout vaccin, il ouvre volontiers sa porte à n’importe qui et n’hésite pas à fréquenter des SDF ? Non seulement ils l’éviteront et s’abstiendront de tout contact avec lui, mais au moindre bruit d’une possible recrudescence de l’épidémie, ils le signaleront à la police (ou aux instances sanitaires) et se trouveront fondés à le considérer comme un dangereux irresponsable, si ce n’est comme un terroriste potentiel. Quelque chose, là, est en train de se passer qui nous renvoie aux temps les plus obscurs de notre histoire, ceux où il fallait tout de même un étrange courage pour résister aux suggestions de la collaboration. Qu’est-ce qui peut nous rendre certains que cette épreuve de notre capacité à obéir à la peur ne nous a pas rendus définitivement incapables de résister à la tentation totalitaire ?
Car la question demeure de savoir si toute cette mise en scène de l’urgence sanitaire ne fait pas partie d’une stratégie globale de transformation de nos sociétés. Peu importe, en ce sens, que ce virus soit effectivement ce qu’on nous dit qu’il est ou qu’il relève d’une fantasmagorie plus ou moins scientifique. Il constitue de toutes façons un puissant levier pour agir sur des populations qu’on sait de plus en plus réticentes à se laisser gouverner par des classes politiques soupçonnées à très juste titre de servir des intérêts étrangers à la vie des peuples. En France comme dans toute l’Europe, la tendance au repli national, régional, voire local traduit d’abord un refus de voir les jeux d’intérêts transnationaux prendre le pas sur les intérêts collectifs hérités de l’histoire. De plus en plus nettement, l’ingérence d’instances anonymes comme le « Marché » ou « la Croissance » se heurte à un sentiment très profond d’attachement à des valeurs identitaires qui ne se laissent pas négocier en termes économiques. C’est ce qui a donné à la révolte des Gilets jaunes toute sa force, à un moment où la communication gouvernementale, confrontée à l’urgence climatique, commençait à s’embrouiller trop visiblement. On a vu alors la violence policière se déchaîner, non pas tant contre les éléments prétendument perturbateurs que contre une masse de braves gens qui, de toute évidence, n’avaient pas une très grande expérience de l’agitation urbaine mais avaient en revanche le tort d’exprimer très simplement le malaise de toute une société. Il fallait d’urgence arrêter un mouvement à la fois multiforme et mal encadré, capable dans sa logique non concertée de rupture, d’entraîner après elle dans une forme de révolte inédite (parce que non pensée) tout ce qui, dans le pays, souffre de ne plus très bien savoir où nous allons.
Il le fallait d’autant plus que, sur ce malaise généralisé de la société, qui, sur le plan politique, a fait la fortune d’un Macron venu à point nommé sauver le monde libéral de la contagion populiste, se développe une tendance à interpréter systématiquement tous les actes gouvernementaux comme une pantomime destinée à masquer un dessein de grande ampleur, d’envergure mondiale, visant à faire des institutions étatiques de simples courroies de transmission d’un ordre dans lequel les différences nationales ont à se dissoudre purement et simplement en vertu d’une logique essentiellement mercantile qui se soucie aussi peu de l’intérêt commun que de l’équilibre planétaire. Qu’on pense ou non explicitement à un complot au sens strict du terme (impliquant médias, classes politiques, show-business et milieux financiers), le sentiment n’en a pas moins pour effet de rassembler objectivement tous ceux qui défendent des intérêts collectifs locaux ou une vision souverainiste des choses contre une menace globale de dérégulation des systèmes naturels et sociaux.
C’est dans ce contexte qu’il faut interpréter l’heureuse coïncidence qui a permis de substituer à l’urgence politicienne d’arrêter un mouvement social incontrôlable une forme d’urgence désidéologisée, susceptible de transcender les contradictions nationales et internationales, d’une manière encore plus efficace que la lutte contre le terrorisme, laquelle avait pour inconvénient d’exacerber certains sentiments d’origine ethnique ou culturelle : l’urgence sanitaire, qui se situe au niveau le plus élémentaire où l’être social s’identifie à la pure animalité. La peur de mourir, en effet, exerce sur l’inconscient collectif et individuel une puissance capable d’anéantir tous les impératifs moraux qui, ordinairement, rappellent chacun à sa dignité fondamentale. En temps de peste ou de choléra, tout est permis, et le seul moyen de rassembler les foules est alors de désigner des responsables sur lesquels exercer une légitime violence.
Mais quand la maladie, loin d’être le surgissement, dans la vie sociale, d’un principe étranger de désordre qui échappe à tout contrôle (et qui, donc, peut ouvrir une brèche dans l’ordre imposé des relations humaines par où le regard d’une transcendance supra-humaine peut conduire à renverser les rôles, comme à l’occasion d’un gigantesque carnaval), se présente comme un phénomène bien déterminé, techniquement manipulable et susceptible d’engendrer des rapports de cause à effet dont on peut maîtriser l’enchaînement et auquel correspondent des protocoles bien précis, alors, les choses changent, et même si les pouvoirs institués se révèlent çà et là défaillants dans la gestion des choses relatives au mal, ils n’en perdent pas pour autant, globalement, le contrôle, bien au contraire. On l’a si bien vu, en l’occurrence, que la Chine, pourtant d’emblée accusée d’avoir, en vertu de ses vices spécifiques d’état archaïquement totalitaire, contribué, en faussant l’information, à la diffusion si rapide du virus, est vite devenue le modèle d’une efficacité essentiellement fondée sur l’utilisation à grande échelle des moyens de communication.
Il est frappant en effet de voir qu’alors même que la médecine se révèle parfaitement incapable de lutter contre le mal, la certitude scientifique n’en acquiert pas moins une autorité pratiquement sans limite pour imposer des normes de comportement qui contrastent si brutalement avec les modes de vie habituellement caractéristiques du monde moderne qu’on est en droit de se demander si on n’assiste pas à une véritable révolution culturelle, infiniment plus profonde et irréversible que celle qu’avait tenté d’impulser Mao. Peut-être est-ce là d’ailleurs ce qui explique l’étrange apathie des intellectuels de gauche, type Badiou, par rapport à ce qu’ils n’arrivent pas encore à interpréter autrement que comme une crise de croissance du capitalisme moribond. L’ampleur de la transformation qui se profile est telle qu’ils ne peuvent faire autrement que d’y souscrire, de tout leur être spirituel, évidemment fascinés qu’enfin se produise la grande liquidation de toutes les superstructures à laquelle ils n’ont jamais cessé de rêver depuis mai 68.
Quel rêve, en effet ! Tout n’est-il pas permis, désormais ? Oui, « tout est permis », selon le mot d’Ivan Karamazoff emprunté à saint Paul, puisque, toute loi étant abolie, il appartient à des pouvoirs libérés de toute entrave, de tout préjugé et de toute considération juridico-religieuse ou éthico-politique de prendre en main le destin d’une humanité enfin ramenée à son rang d’espèce dominante de la planète pour lui apprendre enfin à se comporter comme il faut : non comme des animaux, certes, au sens où on pouvait l’entendre quand l’animalité renvoyait à la sauvagerie d’une nature encore indomptée, mais comme des êtres réellement domestiqués, guidés non par leur instinct de conservation, mais par un pur souci de rester préservés de ce qui, en eux, pourrait souffrir d’être ainsi traités, cette part à la fois divine et animale qui fait de la liberté, précisément, un bien supérieur à la vie. Guidés ? Pas même : téléguidés, sans même avoir besoin d’être touchés par des mains impures – en ce sens, très semblables, dans ce délire sanitaire, à ces fanatiques qu’un ordre occulte pousse vers nos Églises pour y égorger de simples brebis, coupables, sans doute, de rester fidèles à une communion dans laquelle âmes et corps mêlés font une seule chair, pour l’instant livrée au pouvoir de la mort et du péché, mais promise au même salut, à la même délivrance, par l’unique Esprit qui vivifie quand la lettre tue. Il y a, entre le terrorisme et l’ordre sanitaire, d’étranges affinités. Si l’un tue, aveuglément, n’importe qui, pour susciter l’angoissante sensation que le danger est partout, l’autre fait de chacun d’entre nous le potentiel porteur d’un mal qui se confond avec le bien. Terroriste asymptomatique, le porteur sain a toutes les raisons de s’avancer masqué.
(Cette chronique a pour objet de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; il ne s'en suit pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs, les pages mentionnées ou les sites signalés par des lecteurs).
• Dimanche : 1349 : Le Dauphiné devient français. 1660 : Louis XIV crée l'Académie Royale de Danse, aux origines directes de L'Opéra de Paris. 1707 : Mort de Vauban. 1842 : Mort de Madame Vigée-Lebrun. 1844 : Naissance de Verlaine. 1930 : Première élection de la Reine d'Arles.
• Lundi : 1282 : Massacre des Français à Palerme, lors des "Vêpres siciliennes". 1519 : Naissance du futur Henri II. 1547 : Mort de François Premier. 1640 : Création du Louis d'or. 1814 : Publication de la brochure de Chateaubriand "De Buonaparte et des Bourbons...". 1887 : Naissance de Saint John Perse. 1889 : Inauguration de la Tour Eiffel. 1905 : Guillaume II débarque à Tanger...
• Mardi : 1328 : Avènement de Philippe VI. 1565 : les premiers poissons d'avril. 1645 : Louis XIV, enfant, pose la première pierre de l’Abbaye royale du Val de grâce. 1753 : Naissance de Joseph de Maistre. 1834 : Naissance de François-René de La Tour du Pin. 1933 : Naissance de Claude Cohen-Tannoudji.
• Mercredi : 1791 : Mort de Mirabeau. 1810 : Napoléon épouse Marie-Louise d'Autriche. 1938 : Léopold Senghor élu à l'Académie française.
• Jeudi : 1367 : Du Guesclin prisonnier du Prince noir. 1369 : Apparition du Tir sportif. 1559 : Traité de Cateau-Cambrésis. 1591 : Naissance d'Yves Nicolazic. 1711 : Découverte de l'île de Clipperton. 1987 : Cérémonie d'ouverture du Millénaire Capétien.... 1994 : Mort du Professeur Jérôme Lejeune. 2007 : Nouveau record de vitesse pour le TGV.
• Vendredi :188 : Naissance de Caracalla. 1323 : Arrivée en France de Venceslas de Luxembourg. 1609 : Mort de Jules-Charles de l'Ecluse. 1791 : Le Panthéon transformé en Temple civique. 1807 : Mort de Lefrançois de Lalande. 1826 : Naissance de Zénobe Gramme. 1896 : Aux origines du cinéma parlant : le graphophonoscope. 1931 : Mort d'André Michelin.
Lorsque j'étais jeune, quelqu'un qui se disait d'extrême droite était en général regardé avec considération. Dans le pire des cas, il était pris pour un original car jadis, l'expression servait à désigner principalement les royalistes.
Aujourd'hui, dire qu'une personne est d'extrême droite est devenu une insulte et ceux qui la profèrent désignent ainsi à la vindicte publique une sorte de monstre méchant, raciste, égoïste, violent et insensible. Pourquoi cette évolution ? Parce que la gauche est au pouvoir (même sous les gouvernements de droite) et il est dans sa nature de jeter l'anathème, de croire que son idéologie est universelle et que tout ce qui n'est pas de son camp doit être condamné. La guillotine se limite pour l'instant aux mots, à la censure, à la chasse aux sorcières et à quelques jours de prison pour des manifestants politiquement incorrects mais la veuve pourrait bien ressortir un jour des caves de la république.
La gauche et la droite molle ont inventé un "élément de langage", un argument de communication consistant à faire un amalgame entre les groupuscules de casseurs nazillons qui se réclament d'Hitler ou de Mussolini et tout ce qui se trouve à la droite de l'UMP, voire parfois même en son sein. Et la classe politico-médiatique s'est engouffrée dans ce piège, persuadée d'être dans le vrai et le bon, ou honteuse comme un Goasguen pris la main dans le SAC.
Mais quel mal y a-t-il donc à être royaliste, bonapartiste, frontiste, patriote, opposé au mariage dit "gay", à l'avortement ou à la théorie du genre, à apprécier les spectacles du Puy du Fou, à avoir défendu l'Algérie française ou à avoir voté Tixier-Vignancourt en 1965 ? Et pourquoi n'est-il pas honteux d'avoir été marxiste-léniniste, stalinien, d'avoir soutenu le régime de Pol Pot , Che Guevara ou les tueurs des Brigades rouges ? Et en quoi l'idéologie gauchiste serait-elle plus morale que nos valeurs de droite ?
Aujourd'hui, hélas, la diabolisation à sens unique gagne du terrain. Dieu est désormais de gauche et Satan de droite !
•Dimanche : 1564 : Commande du Phare de Cordouan. 1707 : Naissance du peintre Louis-Michel van Loo. 1733 : Mort de Claude de Forbin. 1941 : Victoire et Serment de Koufra. 1964 : Premier Salon de l'Agriculture. 1969 : Premier vol du Concorde.
• Lundi : 1494 : Début de la construction du Palais de Justice de Rouen. 1749 : Naissance de Mirabeau. 1751 : Mort de Jean-Louis Orry, aux origines de la Manufacture de porcelaine de Sèvres. 1875 : Première de Carmen. 1974 : la France choisit le nucléaire.
• Mardi : 1188 : Naissance de Blanche de Castille. 1805 : Mort Jean-Baptiste Greuze. 1832 : Mort de Jean-François Champollion. 1843 : Premier numéro de "L'Illustration". 1988 : Inauguration de la Grande pyramide du Louvre.
• Mercredi : 1453 : Naissance de Crillon, le Brave. 1759 : Signature de l'expertise de fin des travaux du château de Merville. 1893 : Mort d'Hyppolite Taine. 2007 : Création du Parc national de la Réunion.
• Jeudi : 1264 : Chute de Château-Gaillard. 1695 : Mort d'Everard Jabach. 1824 : Election de la Chambre retrouvée. 1980 : Marguerite Yourcenar, première femme élue à l'Académie française. 2008 : Parution du "Aristote au Mont Saint-Michel".
• Vendredi :1274 : Mort de Saint Thomas d'Aquin, en route pour le Concile de Lyon. 1765 : Naissance de Nicéphore Niépce. 1788 : Naissance d'Antoine Becquerel. 1875 : Naissance de Maurice Ravel. 1884 : Le Préfet Poubelle impose l'emploi des... poubelles. 1936 : Remilitarisation de la Rhénanie. 1938 : Naissance d'Albert Fert.
Aucune des royautés européennes n'est un modèle de ce que nous souhaitons pour la France. Tout simplement parce que, en France, tant qu'il y a eu des rois, ceux-ci ont régné et gouverné. Avec ou sans ministériat - pour reprendre l'expression de Louis XIV - et qu'ils aient délégué plus ou moins, tous ont exercé le pouvoir, à leur façon, mais d'une manière toujours effective.
Rien de cela ne se passe dans les monarchies nordiques, ou espagnole : le roi - ou la reine - n'y exerce aucun pouvoir d'administration directe des choses et des gens; même si leur influence sur la vie de leur pays dépasse souvent le strict rôle institutionnel qui leur est attribué par les textes constitutionnels. Aucune de ces royautés n'a voulu ou pu préserver vraiment leurs peuples de la décomposition qui frappe toutes les sociétés dites occidentales. Et pourtant, toutes ces royautés ont en commun quelque chose de bon : le poste suprême y est occupé ("séquestré").
Les Français auraient raison d'y réfléchir, au moment où de nombreux observateurs politiques de tout bord, en viennent à penser que l'élection présidentielle est la plaie des Institutions françaises ...
Pour ceux qui l'ignorent, le titre de Prince des Asturies est réservé, en Espagne, au fils du roi, désigné pour la succession. Equivalent au terme de Dauphin, en France, ou de prince de Galles, en Grande-Bretagne, ce titre vient de la nuit des temps : en 711, l'Espagne fut envahie par les Maures -et non par les Arabes... - et la monarchie wisigothique, qui avait remplacé l'Empire romain, s'écroula sous la poussée des tribus berbères. Les restes de l'armée wisigothique, vaincue, se réfugièrent dans les montagnes cantabriques difficilement accessibles du nord du pays, de la Galice et des Asturies (à l'Ouest) au Pays basque (à l'est); cette vaste zone constitua le "rincon sagrado" (le recoin sacré) inviolé par les envahisseurs mahométans, d'où fut immédiatement lancée la Reconquête (Reconquista), avec la victoire chrétienne symbolique de Covadonga, dès 718. Une reconquête qui devait malgré tout durer près de huit siècles, pour ne s'achever qu'en... 1492, avec la prise de Grenade par les Rois catholiques.
2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin...
1. A l'attention de Manuel Valls (envoyé par LP) : "...la LICRA devrait porter plainte contre la Fédération Française de Natation : la nage "papillon" est un double salut nazi rotatif !..."
2 (envoyé par Ariane) : Dans l'émission de Ruquier, Caron a été odieux avec Véronique Genest et s'est révélé être un défenseur enflammé de la charia. Voici une mise au point :www.youtube.com/embed/Zc5kPo3qEvQ?rel=0
(Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)
Le Vœu de Louis XIII, 4,21m x 2,62m, 1820, Montauban, Cathédrale Notre-Dame
J-F Guillou s'est livré à de passionnants calculs, qu'il nous révèle dans son blog....
L’orientation générale des bâtiments et des jardins n’est pas exactement positionnée sur un axe Est-Ouest : en réalité, l’angle que fait le Grand Canal avec l’Ouest est de 22° vers le Nord.
Erreur de l’architecte ? Lorsque les navigateurs calculent une cap-route, ils utilisent un azimut pour lequel le Nord est à 0°, l’Est à 90°, le Sud à 180°, l’Ouest à 270°. Ici, l’azimut est donc de 270°+22°=292°.
Mais pour les astronomes, l’habitude est le plus souvent de calculer l’azimut à partir du Sud, soit ici 90°+22°=112° (22° au Nord de l’Ouest, donc…).
Sachant que le soleil se couche exactement à l’Ouest lors des équinoxes, et qu’il se couche plus vers le Sud entre septembre et mars (automne-hiver), et plus vers le Nord entre mars et septembre (printemps-été), la question est : à quelle date le soleil se couche-t-il dans l’axe exact décrit par le Grand Canal ?
Une réponse souvent fournie est celle du 25 août. Pourquoi ? Parce que c’est la saint Louis...
Oui mais… pas tout-à-fait.
A quelle date exactement le soleil se couche-t-il à l’azimut astronomique de 112° ?
La date exacte n’est pas le 25 août (saint Louis) mais le 15 août, qui est la fête de l’Assomption, instituée fête nationale en France par le roi Louis XIII, et qui l’est restée jusqu’à la Révolution française.
L’axe vrai de Versailles est donc celui de la Vierge et de l’ancienne fête nationale de la France....
« Espérer contre toute espérance ». Oui, l’espérance est là et personne ne pourra plus l’étouffer. La France n’est pas une nation finie. Elle est, simplement, mal gouvernée. Son problème est d’abord politique.
L a loi Taubira est promulguée. Le Conseil constitutionnel l’a validée. Les premiers mariages selon ce nouveau droit sont célébrés, et bien sûr, en grande pompe. Rien n’a fait fléchir la détermination présidentielle et gouvernementale. Autant tout le reste des décisions ne manifeste qu’une improbable politique, autant dans ce domaine la volonté est claire et délibérée. Faire passer cette loi était incontestablement la priorité des priorités. C’est fait. Reste à comprendre pourquoi.
François Hollande tenu
Pour gagner l’élection présidentielle, François Hollande a pris un certain nombre d’engagements. La plupart relevait de la démagogie dont le candidat ne se sentait tenu que le temps de l’élection.
En revanche, sur la question du mariage dit pour tous, comme sur tout ce qui s’ensuivra, que ce soit la future loi sur la famille, la GPA, la PMA, l’adoption, la filiation, le statut de l’embryon et de l’enfant, puis la révision des lois de bioéthique, enfin l’euthanasie, il n’y aura aucun recul, aucune tergiversation, au mieux de légères pauses qui ne seront que tactiques. Tout ça est lié, c’est l’évidence !
Et d’abord lié à l’élection de François Hollande et il n’est pas besoin d’être grand clerc pour savoir pourquoi. Le soutien maçonnique était à cette condition ; de même que l’appui d’une internationale du même genre qui tient dans ses rets nombre d’institutions.
Ces gens sont aujourd’hui nos maîtres, maçons et autres adeptes de cultes étranges. Ils sont au cœur de la République. C’est tellement avéré que c’en est devenu un des « marronniers» du journalisme français : pas de mois sans des unes de magazines alléchantes sur le sujet. Le dire est une chose, en comprendre la raison en est une autre.
François Hollande n’est pas un homme libre. L’a-t-il jamais été ? Cet homme d’apparence joviale qui toute sa vie n’a jamais pensé qu’à lui en reniant toute conviction, est le type même des individus qui sont asservis au système existant pour faire carrière : sa carrière. Il n’a pas d’autre idéal. Son modèle, c’est lui-même, tel qu’il s’est façonné au long de son parcours, avec ce qu’il a pu répéter d’idées reçues qui font partie du répertoire obligé de ceux qui se vouent corps et âme à une ambition dans un tel cadre.
Où sont les vrais scandales ?
Le voilà en vérité un ludion, jouet des pressions qui lui sont nécessaires pour faire semblant de monter par lui-même, au risque permanent de retomber au plus bas. Alors, il fait avec. Il s’est trouvé naturellement en combinaison avec ces groupes de pression qui l’ont amené à vouloir ce que, eux, voulaient. Et à en faire la seule ligne forte de sa politique. Il a accepté – car comment faire autrement ? – le soutien d’hommes comme Pierre Bergé, d’autres du même acabit, riches et influents, maîtres d’organes de presse et de réseaux qui font la loi dans la République. Ce n’est pas pour rien qu’un Jean-Jacques Augier s’est proposé pour être le trésorier de campagne de François Hollande. L’homme est connu. Ses choix de mœurs et de militance également. François Hollande ne peut rien en ignorer : ils copinent depuis l’ENA. Augier a de la ressource ; il s’en est constitué et il n’est pas difficile de savoir où il place ses « billes ». Il a deux comptes offshore aux îles Caïmans ; des activités chinoises en seraient l’origine. Quand cette étrange accointance a été révélée par un consortium journalistique américain, il a suffi à François Hollande d’affirmer qu’il n’en savait rien pour couper court à toute curiosité embarrassante. Pas une investigation n’a été menée, pas même une question posée ! Trésorier officiel de la campagne présidentielle et détenteur de comptes aux îles Caïmans ! Une tempête d’interrogations aurait dû suivre. Rien. Edwy Plenel, que fais-tu ? Tout le scandale va sur Cahuzac dont l’affaire n’est comparativement que broutille. Maintenant voici que l’affaire Tapie ressurgit et fort opportunément pour le pouvoir en place. Au demeurant la corruption est partout : elle a régné dans les fédérations socialistes. Les prétoires en retentissent d’un bout à l’autre de la France. Alors ? Pourquoi ce silence sur les comptes Augier des îles Caïmans ? La réponse est simple : parce que le clan qui tient Hollande, tient la réalité du pouvoir. Et que le reste n’est que jeux d’enfants : jeux cruels et règlements de comptes sinistres par justice interposée.
Cependant Hollande devrait se méfier. Il n’est qu’un instrument. Les gens à qui il s’est lié, ont atteint leur objectif : faire tomber la France. C’était important internationnalement. La France, en dépit de tout, reste un exemple ; et qu’elle ait accepté le mariage dit homosexuel est un argument de poids dans la propagande mondiale qui cherche à établir par tous les moyens ce Meilleur des Mondes que des apprentis sorciers ont décidé de créer sur le mépris de la nature, des hommes, des familles et des peuples.
L’effondrement prévisible
Ces gens-là se soucient fort peu de Hollande. Ils continueront leur plan tant que ce président falot sera à leur disposition ; ils le lâcheront quand ils n’en auront plus besoin ou quand il commencera à gêner.
Cela viendra. Pour le moment, ils ont gagné. La République a fait bloc. Plus question de contester une loi qu’elle a promulguée. Tous les tenants du système se trouvent complices. Par le fait même. C’est très fort et c’est pourquoi il était illusoire de s’imaginer qu’il était possible d’enrayer le processus. Rien n’a été respecté, aucun usage, aucune règle. C’était ainsi parce que c’était ainsi. Et malgré ce passage en force et malgré les formidables manifestations des familles françaises, renouvelées en masse, voilà maintenant l’opposition divisée : c’était prévisible. Avantage pour Hollande, dit-on, avantage surtout pour le clan en question qui compte bien poursuivre son avancée, quoi qu’il arrive. Tous ceux dont l’ambition est liée au système et qui n’ont pas de principe au-dessus du système, seront pareillement acculés. Il suffit de les entendre pour comprendre. Ce sera la révélation des esprits et des cœurs.
Cependant tout n’est pas joué. Ce système de connivence et de complicité à quoi se réduit aujourd’hui la vie politique française, n’a plus de ressorts suffisants pour durer et affronter l’effroyable réalité économique, sociale et politique qui va s’imposer dans les mois qui viennent. Inutile de donner des chiffres publiés partout, rappelés par la Cour des Comptes, l’Union européenne, l’OCDE et toutes les institutions économiques. Le désastre est là. C’est là-dessus qu’ils achopperont,eux, nos prétendus dirigeants, et leur système.
Hollande n’y pourra rien. Il aura beau répéter que la croissance est là, que la courbe du chômage sera inversée, que les Allemands sont des amis qui sont prêts à comprendre, rien n’y fera. Dès les premiers ébranlements, il n’aura plus aucun soutien. Tous le lâcheront. L’heure sera à la vérité. Les familles françaises qui se sont réveillées, retrouveront, sans doute dans la douleur, leur liberté. Au moins et enfin n’être plus dupe de ce système de mort ! La sève française, reviviscente, sera dans l’heureuse obligation de créer. C’est notre espérance.
Les catastrophes ferroviaires de Brétigny-sur-Orge et de Saint Jacques de Compostelle nous ont montré ce qui, hélas, distingue aujourd’hui la France et l’Espagne. Et j’en ai eu honte.
D’un côté, des charognards venus dépouiller les cadavres, des « jeunes » caillassant policiers et pompiers et « empruntant », comme dirait la presse française, son portable à un médecin.
De l’autre, des centaines de personnes accourant, avec couvertures et bouteilles d’eau, pour porter secours aux victimes et, en pleine nuit, des files interminables de volontaires venant donner leur sang pour les blessés.
Eh bien, j’ose prétendre que le type de régime d’un pays n’est pas pour rien dans les comportements de son peuple. Les Espagnols, les Anglais, les Belges, pour ne citer qu’eux, ont conservé des ressorts collectifs et solidaires, un patriotisme que beaucoup de nos concitoyens ont perdus sous l’effet d’une culture du dénigrement national, de l’individualisme et de l’assistanat mais aussi de la peur panique des « élites » de discriminer les « minorités visibles », et bientôt électrices, en faisant référence aux valeurs héréditaires de notre nation.
J’ai envié les Anglais devant l’enthousiame populaire et quasi unanime soulevé tant par le Jubilé de la reine Elisabeth que par la naissance du petit George VII, car c’est dans ces occasions que l’on mesure à quel point une famille royale crée le ciment d’un peuple et reflète ses valeurs. Et j’ai imaginé notre pauvre pays coupé en deux réagissant à l’improbable présentation sur le perron de l’Elysée d’un rejeton républicain de Normal Ier et de la Première concubine de France… Mais laissons là les cauchemars et, décidément oui : Vive le Roi !