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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • La comédie macronienne, par Christian Vanneste.

    Michel Maffesoli  s’est plu à décrire le régime actuel centré sur la mise en scène présidentielle comme une “théâtrocratie”. La politique française appartient en effet au domaine du spectacle, c’est-à-dire de l’illusion. Mais si la dimension spectaculaire du pouvoir n’est pas une nouveauté, il y a dans l’épisode “macronien”, une particularité.

    christian vanneste.jpgJusqu’à présent, cette dimension était extérieure à la politique. Elle ne faisait que l’enrober alors qu’elle en constitue aujourd’hui le coeur et la totalité. Un homme était président. Un parti détenait les clés du gouvernement, avec des idées affichées et ensuite la communication demandait une scénographie destinée à donner une image du chef de l’Etat, et à permettre la réalisation de ses objectifs. Avec de Gaulle, on était dans la tragédie classique, plutôt chez Corneille que chez Racine, avec des dilemmes que le Général tranchait avec l’appui du peuple jusqu’au moment où les Français furent fatigués des tensions héroïques. Par la suite, chacun de ses successeurs eut son style, avec Pompidou au coin du feu, Giscard, carrément à domicile chez Madame et Monsieur, mais involontairement plus distant que jamais. Mitterrand, avec le soutien des médias, développa l’art de masquer les échecs de sa politique par la satire de ses concurrents. Chirac révéla ce que devenait la politique française : l’art d’occuper le pouvoir sans but autre que de le conserver, le pouvoir pour le pouvoir, comme on dit l’art pour l’art. Sarkozy préfigura la situation actuelle : le spectacle d’un homme seul improvisant en fonction des événements et s’entourant de rôles secondaires distribués pour l’intérêt du générique. Hollande n’aura été qu’une doublure appelée en catastrophe pour remplacer l’acteur pressenti victime de sa vraie vie dans un hôtel new-yorkais. Il joua si mal qu’il dut quitter la scène sous les huées.

    Avec Macron, l’évolution atteint son paroxysme. Derrière l’acteur et son spectacle, il n’y a même plus les idées qui avaient permis à ses prédécesseurs de conduire leur carrière jusqu’au sommet. D’un bond il a sauté des coulisses obscures sur la scène et sous les projecteurs. Le théâtre est maintenant plus petit, et au milieu de quelques figurants, il assume tous les rôles, changeant de costume et de registre plus vite que son ombre. Il fut Jupiter au pied de la pyramide du Louvre, revêtit un uniforme qu’il n’avait jamais porté pour jouer les aviateurs, s’affirma Chef des Armées, et sans avoir été soldat, traita les généraux de haut, offrit son visage de souffrance aux Français pour montrer que lui aussi avait subi le covid, puis préféra se produire en grand frère, le maillot frappé d’un mystérieux logo pour convaincre les jeunes de se faire vacciner. De nombreux médias assurent le service après vente des prestations, aidés de faire-valoir jamais las de flagorner. C’est ainsi que “20 Minutes” n’hésite pas à citer un “chercheur en science de l’information et de la communication” qui affirme sans rire que lors de sa courte intervention en “T-shirt” à destination des “jeunes”, “le Chef de l’Etat ne fait volontairement aucun effort de mise en scène”. Comme disait le Général, nous avons de sacrés chercheurs, mais on préférerait des “trouveurs”.  Il ne faut pas en effet faire de longues recherches pour percevoir que selon son habitude, M. Macron a adopté le style vestimentaire et langagier qui correspond à son public, non pas celui de ses “fans”, s’il y en a, mais simplement ceux devant lesquels il se trouve si toutefois cette rencontre est possible sans qu’il se prenne une gifle. Pure mise en scène, donc, mais pour la “bonne cause”, dira-t-on. Avec le covid, et après une série de déconvenues qui l’ont amené à sélectionner ses auditoires et à éviter la confrontation avec de “vraies gens”, il a enfin trouvé le thème de sa pièce : non plus les réformes salvatrices, non plus la lutte contre le réchauffement climatique, mais la guerre au virus à coups de vaccins. Le but n’est évidemment pas de triompher de la maladie, ce qui arrivera de toute manière malgré le choeur des pleureuses alarmistes, mais d’être réélu, comme le sauveur.

    Peu à peu, le champ de la politique française s’est réduit à la maladie et à la peur qu’elle suscite. Les autres menaces bien plus dangereuses à long terme, comme la montée de la violence et la submersion migratoire, comme l’endettement et le déclin économique national, sont effacées par le monopole médiatique du virus et la guerre entre les pro et les anti-vaccins. Le but est d’être réélu comme le héros des premiers, comme le chef des prudents et des conformistes, bref d’une large part de la population, après avoir effacé les autres échéances politiques que la présidentielle, et les autres sujets de préoccupation. Le résultat de cette stratégie de communication est désastreux pour le pays. Elle entraîne une habitude à la soumission du plus grand nombre. Elle suscite l’oubli de ce qui constitue une démocratie digne de ce nom : la légitimité du pouvoir repose sur la confiance méritée du peuple que l’on convainc sans contraindre. Les mesures liberticides, le contrôle sans cesse renforcé de la vie de chacun, soulèvent au contraire  la défiance. C’est le moteur des manifestations hostiles qui se développent et dont le pouvoir va instrumentaliser suivant son habitude les éventuelles violences. Que reste-t-il de la politique française au-delà de cette obsession entretenue et de ce clivage provoqué ?  Rien, si ce n’est l’accompagnement par ceux qui nous dirigent d’un mouvement qu’ils croient inéluctable vers la mondialisation, l’effacement de l’identité nationale, et la disparition de notre nation, devenue start-up comme les autres, avec peut-être moins de créativité que d’autres.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (139), Après les Traités de 1815... (II)

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    Mais les Cent Jours nous coûtent cher aussi dans un autre domaine.

    Si le premier Traité de Paris, en 1814, s'était contenté de ramener la France à ses frontières d'avant la Révolution, ce second traité va l'amputer de territoires et de populations (environ 500.000 personnes, selon Jacques Bainville...).

    1. Nous perdions : les forteresses de Philippeville et Marienbourg (cédées toutes deux à Louis XIV en 1659); ainsi que Bouillon (la ville de Godefroy !...), actuellement en Belgique.

    2. Nous perdions les villes de la Sarre, aujourd'hui allemandes (Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681 et Sarrebrück) et aussi Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne (ville française depuis 1648 !).

    3. Nous perdions Versoix, sur la rive nord du Léman, et une partie du pays de Gex, français depuis Henri IV, aujourd'hui en Suisse ( les six communes de Versoix, Preny-Chambésy, Collex-Bossy, Grand-Saconnex, Meyrin et Vernier furent cédées à Genève ).

    4. Avec, en prime, une occupation de trois ans et une "amende" de 700 millions de francs !...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

    lfar flamme.jpgElle raconte, à partir de ce qu'explique Jacques Bainville - lumineusement comme toujours... - comment la Révolution a été rendue possible : c'est par la trahison des intérêts supérieurs de la Nation française que les Girondins - esprits brillants mais surtout apprentis sorciers, persuadés que l'heure des Rois était passée et que la leur était arrivée - ont forcé le Roi à déclarer une guerre suicidaire à l'Autriche.

    L'opinion publique détestait l'Autriche, à laquelle nous nous étions opposés pendant plus de deux siècles depuis la Renaissance, et n'avait pas compris que la France ayant gagné cette guerre de plus de deux siècle, il fallait "renverser les alliances" et s'allier avec notre vaincu - l'Autriche - contre le nouveau danger qui pointait à l'horizon : la Prusse.

    Les Girondins, à la suite des Encyclopédistes, étaient "prussophiles", et ont abouti à déclencher une Révolution qui, d'une part, les mangera, d'autre part détruira l'oeuvre bienfaisante des Rois et des Traités de Westphalie, aboutissant à l'unité de l'Allemagne que les Rois avaient divisée : c'est de la trahison pure et simple, de l'intelligence avec l'ennemi.

    C'est... la Révolution et la République idéologique qui en est issue, le Système qui nous déclasse aujourd'hui...!

     

    lafautearousseau

  • À ces professeurs bobos/gauchos/trotskos justement taclés par Goldnadel, qui veulent débaptiser un ”Collège Alexandre So

    1A.jpgÀ Aizenay, près de La Roche-sur-Yon, le Collège porte le nom de l’écrivain Russe Alexandre Soljenitsyne, qui s’était rendu en Vendée, en 1993.
    Des syndicats d’enseignants - tous de gauche... comme par hasard - demandent qu’il soit remplacé par celui d’un poète ukrainien.
     
    À cette cinglerie de foldingues, Gilles-William Goldnadel a très justement répondu, et d'une façon fort pertinente, sur tweeter :
     
    "Ils veulent rayer le nom de Soljénitsine. Par ce que russe et résistant anticommuniste. Syndicats de gauche : Sud , SGEN ..ne sont bons qu’à décérébrer les enfants. Ils sont les médiocres responsables de l’abaissement du niveau.
    Les fabricants de crétins à la chaîne, ce sont eux !"
     
    Oui, sous prétexte d'ukrainophilie, ces professeurs bobos/gauchos/trotskos basculent dans une russophobie aussi insensée qu'injuste et injustifiable. Et ils essaient d'en profiter, en passant, pour effacer quelqu'un qui a osé dénoncer l'horreur et l'erreur de leur horrible révolution...
     
    Voilà pourquoi lafautearousseau profite de l'occasion pour redonner, aujourd'hui, le premier de ses 47 Grands Textes (le 48ème est pour très bientôt...) : cette série est, justement, ouverte par le discours prononcé par Soljénitsyne aux Lucs-sur-Boulogne, en 1993, à l'invitation de Philippe de Villiers, dans lequel Soljénitsyne "démolit" la révolution bolchévique, héritière dans son essence même de la révolution française, dont elle s'est voulue la quintessence...

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    GRANDS TEXTES (1) : Discours intégral d'Alexandre Soljenitsyne en Vendée.

  • Un nouveau numéro de « Royaliste » (numéro 1253, daté du 27 mars) est paru...

    Peut être une image de 2 personnes et texte qui dit ’ISSN 0151-5772 et UDI27 MARS 2023 L'indispensable démocratie économique. pages Royaliste LOI POUR NATION, LA ROI 1253 ANNÉE 4,00€ BIMENSUEL DIRECTEUR POLITIQUE BERTRAND RENOUVIN Référendum! d'initiative par- rage s pri- mars, référendum ne comprend rien Confronté un mouvement social 'une ampleur exceptionnelle, Emmanuel refuse seule issue référendum. ln ralisme. connaît néolibé- brutalise Parlement traites massive 'éditorial Renou- les ceuvres bien, non! faut résisterà offensive nouveaux Page L'Union européenne Marianne, fanatiques avoir dernier l'américaine. Philippele éditeurs Goislard Page Sullivan L'homme comprend’
     
    AU SOMMAIRE
     
    Page 1 – Référendum !
     
    Page 2 – Comment résister à la censure woke ? – Sur le mur de Jean Chouan.
     
    Page 3 – En mémoire de Roland Castro. – L'Écho du net.
     
    Page 4 – L'Union européenne souhaite gérer les forêts françaises.
     
    Page 5 – La Journée de l'IFCCE à Bordeaux.
     
    Page 6 – L'Estonie confirme son ancrage à l'Ouest. – Voix étrangères. – Les Faits marquants.
     
    Page 7 – Sahel à l'Américaine.
     
    Pages 8-9 – Démocratie économique : à quelles conditions ? Selon Alain Supiot
     
    Page 10 – Feu la diplomatie.
     
    Page 11 – À propos de la radicalité.
     
    Page 12 – Philippe le Bel: le roi des fondations.
     
    Page 13 – Les Coqs croquent la Rose. – Théâtre : L'Aigle à deux têtes.
     
    Page 14 – Joseph de Goislard de Monsabert (II).
     
    Page 15 – Brèves royales.
     
    Page 15 – Notre campagne pour la défense nationale. – Mercredis de la NAR.
     
    Page 16 – Editorial : L'homme qui ne comprend rien

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (148), Conquête de l'Algérie (III)...

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    Avec une superficie de 2.381.741 km², l'Algérie française, organisée administrativement à partir de 1848, est le 10ème plus grand Pays au Monde.

    La côte s'étend sur une longueur de 1.200 km.

    Le relief est constitué de deux chaînes montagneuses: l'Atlas Tellien et l'Atlas Saharien.

    La longue et large dépression dite des Hauts Plateaux s'étend entre les deux Atlas, à 1.000/1.100 m d'altitude.

    Au sud, avec ses 2 millions de km2, le Sahara est l'un des plus grands déserts du monde. Il représente près de 85% de la superficie de l'Algérie

    Les départements français d'Algérie :


    - 1848 (4 mars) : l'Algérie est considérée comme partie intégrante du territoire français.
    - 1848 (9 décembre) : les provinces d'Alger, Constantine et Oran deviennent trois départements.
    - 1902 (24 décembre) : les 6 territoires sahariens, administrés par les 3 départements (2 chacun), forment les Territoires du Sud.
    - 1905 (14 août) : les Territoires du Sud sont organisés en 4 territoires : Aïn-Sefra, Ghardaïa, Oasis, Touggourt.
    - 1955 (7 août) : création du département de Bône, formé d'une partie de Constantine.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (30) : L'olivier, marqueur des paysages méditerranéens...

    Dans le Sud-est de la France, la culture de l'olivier remonte à l'arrivée des Grecs, qui l'ont implanté en Gaule, en même temps que la vigne : si celle-ci a pu, par la suite, s'étendre sur la plus grande partie du territoire, l'olivier, lui, ne peut se développer que dans les zones méditerranéennes...
    La vigne et l'olivier sont donc, chez nous, contemporains de la plus vieille ville de France...

    En 1840, à l'apogée de son développement, l'oléiculture française était estimée à près de vingt-six millions d'arbres, soit un verger de 168.000 hectares !...
    Mais trois phénomènes se sont combinés pour la faire péricliter :

    * tout d'abord, la reconversion vers la viticulture, au XIXème siècle;
    * ensuite, l'exode rural;
    * enfin, la gelée des oliveraies durant les hivers de 1929, 1956 et 1985.

    La zone de culture actuelle de l'olivier est donc aujourd'hui nettement plus restreinte, et ne couvre plus que 18.340 hectares....

    Elle comprend la zone littorale de la Méditerranée, la Corse ainsi que la vallée du Rhône, jusqu'au sud de Montélimar, la "limite nord" de la culture de l'olivier : le défilé de Donzère a toujours été considéré par les climatologues comme la limite septentrionale de la culture de l'arbre d'Athéna.

     

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    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (173), DOM/TOM : (II)... et trois Rois, en France !

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    Ne quittons pas ces territoires lointains sans signaler une profonde originalité, qui ne manque ni de sel ni de piquant.

    Combien de gens savent-ils qu'il y a trois rois légitimes, en France, et - qui plus est - reconnus tout ce qu'il y a de plus officiellement par la République française ? Savoureux, non ?

    Et pourtant, parfaitement exact.....

    Le territoire de Wallis et Futuna présente un système juridique unique en France : trois pouvoirs y coexistent : 
    * le pouvoir coutumier, représenté par les rois; 

    * l’administration supérieure, représentée par l’administrateur supérieur, qui a le titre de préfet;

    * l’Église, représenté par l'évêque de Wallis et Futuna.

    Pour 15.000 habitants, le territoire de Wallis et Futuna comporte ainsi trois rois, et donc trois royaumes :

    * le royaume d’Uvea, à Wallis;
    * les royaumes d’Alo et de Sigave, à Futuna. 

    Ces rois ne sont pas désignés suivant des règles dynastiques analogues à celles des monarchies occidentales. 
    Ils sont en fait choisis ou élus à vie parmi les membres d’un nombre restreint de familles (les Haliki). 
    Le dernier Lavelua, roi de Wallis, a été nommé en 1959 et a régné jusqu’à sa mort, en 2007, soit un règne de 48 ans !...

    "Vive le Roi !" ? Là-bas, bien loin, si loin, c'est "Vivent les Rois !"...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Le numéro du 12 septembre de Royaliste (n°1239)...

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir et pouvoir lire le texte...

    SOMMAIRE

     
     
    Page 1 – Spin doctor
    Page 2 – Fin de l'abondance ou de la confiscation ? – Sur le mur de Jean Chouan.
    Page 3 – La vérité sur notre Défense nationale. – L’Écho du net.
    Page 4 – Rentrée sociale à haut risque. – La quinzaine sociale.
    Page 5 – Iquioussen : les ratés d'une expulsion.
    Page 6 – « Hasta la vista, Baby ! » – Voix étrangères. – Les faits majeurs.
    Page 7 – Algérie-puissance.
    Pages 8-9 – Entretien avec Frédéric Farah : Faire face au retour de l'inflation.
    Page 10 – Un concentré des obsessions écoféministes. – Dans les revues.
    Page 11 – Le cas Mikhaïl Gorbatchev.
    Page 12 – Quand les libéraux sont à la manœuvre.
    Page 13 – Anne d'Autriche : Au rang des plus grands rois. – L'Ami des beaux jours – Le Serment sur la moustache.
    Page 14 – Un Commonwealth à la française (III).
    Page 15 – Brèves royales de l'été – Communiqué de la NAR.
    Page 16 – Éditorial : La Reine, le sacrifice et le sacré.
  • Au Cinéma : L'Avare, par Guilhem de Tarlé

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    Art et Essai : L’Avare, une retransmission de la pièce de Molière à la Comédie française, le 12  avril 2022, avec Laurent Stocker dans le rôle d’Harpagon.

    guilhem de tarlé.jpg« La peste soit de l’avarice et des avaricieux »…

    Eh bien Non, je m’inscris en faux. Bienheureuse Avarice sans laquelle Molière nous aurait privé de cette pépite.

    Certes, la première scène avec Élise et Valère surprend et j’ai craint le pire ;

    Certes la mise en scène sur un court de golfe peut ne pas plaire, et personnellement, contrairement à mon épouse, je n’ai pas aimé le personnage de Cléante…

    Mais sans doute ces mises en scène « actualisées » sont–elles le plus bel hommage que l’on peut rendre à Molière. Le texte de l’Avare et son humour sont de tous les temps et, jamais, on ne regrette les costumes du XVIIème siècle.

    Quelles que soient les trouvailles et les fantaisies du metteur en scène, excellentes ou discutables – et mon épouse et moi-même n’avons pas le même avis sur certaines d’entre elles – on reste envoûté par la comédie, et sa modernité.

    C’est du Molière… Vous dis-je

    Certes, j’ai sans doute été déçu par la scène du « sans dot » dont la récurrence a été, selon moi, insuffisamment mise en valeur… mais, à l’inverse, l’interprétation d’Harpagon par Laurent Stocker le situe à l’égal des plus grands.

    Je ne peux que recommander ce spectacle aux collégiens et lycéens.

    C’est du Molière… « cela ferme la bouche à tout » et me conduit à ne pas vous retenir plus longtemps en vous « prêtant » le Bonsoir.

  • Lire Jacques Bainville...(XVII) : Vendéens et Russes blancs....

    Wrangel_Pyotr_5.jpgJournal, Tome II, 1919/1926, Note du 15 novembre 1920 :

    "Le général Wrangel est battu.

    La France n'a pas à regretter de l'avoir soutenu à un moment grave, celui où l'armée rouge marchait sur Varsovie pour tendre la main à l'Allemagne.

    À ce moment, le général Wrangel opérait en Crimée une diversion utile. L'encourager était de bonne politique et de bonne guerre.

    De là à croire que de Sébastopol partirait un mouvement capable de rayonner sur toute la Russie et de l'affranchir du bolchévisme, il y avait un pas. Que prouvent les efforts successifs de Koltchak, de Youdenitch, de Denikine et enfin de Wrangel ? Deux choses.
    D'abord qu'il est difficile de renverser un gouvernement en l'attaquant par la périphérie. La Russie, à cet égard, ne se distingue des autres pays que par l'immensité des distances qui accroît la difficulté. Pendant la Révolution française, c'est à Paris même qu'a triomphé la réaction thermidorienne : la Vendée, Toulon, c'était bien loin. Or les bolcheviks tiennent, avec Moscou, le coeur de la Russie. Tant que Moscou ne répond pas par un Neuf Thermidor aux entreprises contre-révolutionnaires qui surgissent à des centaines de kilomètres de la vieille capitale russe, ces entreprises sont condamnées.
    De plus, elles se dissolvent toutes, après un temps plus ou moins long, pour la même cause : c'est l'arrière qui cède et se décompose..." 

    NICOLAS II 1.jpg 

    On connaît le mot célèbre des révolutionnaires bolchéviques, "Février, c'est 1789, Octobre c'est 1793". Les marxistes léninistes avaient pleinement conscience de revivre, mais en accéléré, la Grande Révolution fondatrice de 1789, qu'ils voulaient pousser jusqu'à ses extrêmes limites, et dont ils voulaient que "leur" révolution fut la quintessence, l'expression la plus achevée...

  • Le général Pierre de Villiers veut une augmentation du budget des Armées : nous aussi !

     

    Mur-bleu gds.jpgMais pas dans la même proportion. Le général demande une augmentation progressive jusqu'à 2%, alors que, nous, nous ne cessons de demander que le budget de la Défense retrouve son niveau de 1960, soit un budget de 4% du PIB : 1% pour chacune des trois Armes, et 1% pour le nucléaire.

    thCANJFBZ4.jpgCependant, le fait que le plus haut gradé de l'Armée française ose prendre la parole publiquement sur le sujet, et pour demander une augmentation des crédits militaires est, en soi, une bonne chose, et une initiative à soutenir. D'autant plus qu'un autre général, Vincent Desportes, a immédiatement apporté son soutien aux propos de Pierre de Villiers.

    Ecoutez les 7 minutes de cet entretien entre le général Vincent Desportes et un journaliste de France info. Nous ne partageons pas du tout l'opinion du général sur l'Europe de la Défense, qu'il exprime dans les toutes dernières secondes de cette intervention, mais tout le reste est très « bon à prendre » et permettra à ceux qui ne sont pas très au fait des choses militaires d'avoir une image plus précise des - tristes - réalités ; et du sort lamentable que le Système réserve à nos soldats, dont la compétence, le bon esprit et le dévouement ne sont plus à signaler... 

    Lire et écouter ...

    Le général Vincent Desportes soutient le général Pierre de Villiers

  • Nouveau scandale chez les Juges ! Qui les jugera ?...

    JUGES GAUCHISTES.jpg

    Oualid B..., djihadiste, a été libéré en avril, "après une erreur du juge d'instruction", nous disent pudiquement les medias "mainstream" (en bon français : inféodés au Système, genre Drahi/BFMacronTV). Un assassin potentiel est donc en liberté au milieu de nous tous, 66 millions de victimes non moins potentielles ! Charmant...

    Ce monsieur est en outre l'un des responsables d'un vaste réseau d'acheminement de combattants entre la Syrie et la France. 
    Embarrassé, le Ministère de la Justice tâche de (se) rassurer en justifiant d'un "contrôle judiciaire très strict". Mon oeil ! Autant mettre un sparadrap sur une jambe de bois !... 
    Quand on connaît la dangerosité et le fanatisme de ces personnages, en plus de l'inefficacité de fait du contrôle judiciaire.
    A-t-on jamais vu les Charlots, ou les pieds nickelés, diriger la cellule anti-terroriste de Paris ou de Bobigny ? Marc Trevidic, dans son ouvrage intitulé "Au coeur de l'anti-terrorisme", alertait déjà sur ces défaillances et sur le manque de moyens humains, logistiques et financiers pour mener à bien sa mission de lutte contre le terrorisme : il se retrouve avec une promotion placard c'est-à-dire vice-président du TGI de Lille... en charge des affaires familiales !
    La politisation et le corporatisme sont les deux cancers qui rongent de l'intérieur la magistrature française. Que voulez-vous ? On ne va pas demander aux soviets du Syndicat de la Magistrature (regroupant près des trois quarts des magistrats) de juger autrement que comme ils pensent : à gauche et à l'extrême gauche !

  • Le Téléthon ? Oui, bien sûr, malgré des réserves. Mais ne pas oublier la Fondation Jérôme Lejeune

    C'est parti pour le Téléthon 2019 !...
     
    Ambiguïté fondamentale : le Téléthon permet une avancée spectaculaire de la recherche, donc des soins, et fait de toute évidence progresser la médecine et reculer les maladies.
     
    Et des milliers de Français font pour l'occasion, à travers tout le territoire, preuve d'une générosité et d'une solidarité admirables, qui forcent le respect et qui font chaud au coeur : de quoi oublier un temps les laideurs, mesquineries et autres égoïsme ou bas matérialisme qui enlaidissent trop souvent notre quotidien...
     
    Pas question, donc, pour nous, de critiquer en bloc le Téléthon, ni de dire ou faire quoi que ce soit contre le magnifique élan de générosité, de solidarité et... de progrès médicaux qu'il représente et qu'il rend possibles.
     
    Mais l'AFM (Association française contre la myopathie) utilise la méthode condamnable de l'utilisation, puis la destruction, de cellules souches embryonnaires, ce qui pose un grave problème d'ordre éthique, et qui est condamné aussi bien par l'Eglise que par la Fondation Jérôme Lejeune.
     
    Voilà pourquoi, en ce jour d'ouverture du Téléthon, nous tenons à réaffirmer que, si la part noble et saine de ce grand mouvement est évidemment à encourager, il y a une chose tout aussi importante à faire : ne surtout pas oublier la Fondation Jérôme Lejeune... 
     

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    Jean Paul II sur la tombe du Professeur Jérôme Lejeune

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (80), Saint louis et le Liban...

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    Charte de saint Louis, roi de France, donnée aux Maronites, à Saint-Jean-d'Acre, le 24 mai 1250 :


    "Louis, roi de France, à l'Émir des Maronites, au Mont Liban et aux Patriarches et Évêques de ladite nation.

    Notre cœur fut comblé de joie, lorsque nous avons vu notre fils Simân venir à nous, accompagné de 25 000 hommes, nous portant le témoignage de vos sentiments d'amitié, et nous offrant ces magnifiques cadeaux. En vérité notre amitié sincère que nous avons commencé à ressentir envers la maison Maronite, lors de notre relâche à Chypre, où ils sont établis, s'est redoublée aujourd'hui davantage, et nous sommes persuadés que cette nation, que nous trouvons établie sous le nom de saint Maron, est une partie de la nation française; car son amitié pour les Français ressemble à l'amitié que les Français se portent entre eux. En conséquence, il est juste que vous et tous les Maronites jouissiez de la protection dont les Français jouissent près de nous, et que vous soyez admis dans les emplois comme ils le sont eux-mêmes.

    C'est pourquoi nous vous exhortons, ô émir très noble, de faire tous vos efforts pour rendre le peuple libanais heureux, et de prendre soin d'établir des nobles parmi les hommes que vous trouverez les plus dignes, comme c'est l'habitude en France. Pour vous, seigneurs patriarche et évêques, clergé et peuple maronite, ainsi que votre grand émir, nous avons vu avec une grande joie votre constant attachement à la religion catholique, et votre vénération pour le chef catholique, successeur de saint Pierre à Rome : nous vous exhortons à conserver cette vénération, et à rester inébranlables dans cette foi.

    Pour nous et nos successeurs sur le trône de France, nous promettons de vous donner, à vous et à tout votre peuple, notre protection spéciale, comme nous la donnons aux Français eux-mêmes, et nous nous emploierons en toute circonstance à tout ce qui contribuera à votre prospérité."

     

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    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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