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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Macron aujourd'hui au Danemark en quête de la « souveraineté européenne »

    L'usine Peugeot de Khodro, près de Téhéran, en 2016. (Photo BEHROUZ MEHRI/AFP) 

     

    soleil.jpgEmmanuel Macron entame aujourd'hui au Danemark sa tournée nordique à la recherche de la souveraineté européenne. Il ne la trouvera pas tout simplement parce qu'elle n'existe pas. Voici ce que nous en disions le 14 août. Rien n'a changé ...  

    C'est un fait que, nonobstant les ventes perdues, parfois considérables, la quasi-totalité des entreprises européennes, notamment celles du secteur automobile, aéronautique, et de l'énergie, mais pas seulement, ont plié bagage en Iran.

    Elles ont obtempéré sans broncher. La double menace de rétorsions sur le marché américain et de pénalités financières étatsuniennes pour les transactions avec l'Iran simplement parce qu'elles se traitent en dollars, ont amplement suffi à contraindre les entreprises européennes à se retirer sans délai du marché iranien. Peugeot-Citroën renonce à 300 000 véhicules annuels, Airbus à des intentions de commandes de l’ordre de 100 avions, et ainsi de suite.

    http___o.aolcdn.com_hss_storage_midas_ea8f4497f5413b8041c682f899dcefc5_206359961_RTX2YHNJ.jpgQu'importe que la plupart des États signataires du traité sur le nucléaire iranien conclu sous Obama le proclament toujours en vigueur : après que Trump l'eut déchiré (mai 2018) et qu'il eut rétabli les sanctions qui frappaient l'Iran, ce traité s'est vidé de tout contenu. Les velléités de résistance européenne, un temps affirmées, parfois en termes bravaches, ont fait long feu. On a pensé à résister, on a envisagé de s'organiser pour cela. Puis, on a abandonné, calé, renoncé. Paroles verbales, volonté faible, réactivité nulle ! Résister était trop difficile, eût demandé trop d'efforts... Notamment des accords monétaires et financiers avec la Russie et sans-doute aussi avec la Chine. Les Européens n’en ont pas eu la volonté ni le courage. 

    Il faut bien en tirer les conclusions. s'agissant de la prétendue « Europe puissance ».  

    Qu'on le regrette ou non, et sans-doute faut-il le regretter, les faits sont là. Ceux qui ont dit, cru, professé que l'addition de 27 ou 28 économies nationales formant un marché unique de cinq cents millions de citoyens-consommateurs, constituaient ipso facto une puissance, et - pourquoi pas ? - la première du monde, ont été des naïfs, des incompétents ou des marchands d'illusions.  

    Trump démontre qu'il n'y a de puissance économique et d'ailleurs aucune autre d'un type quelconque, notamment militaire, qu'adossée à une souveraineté. Trump incarne la nation américaine. Il décide souverainement en son nom. Mais il n'y a ni peuple, ni nation, ni État européens. En conséquence, il n'y a pas davantage d’ « Europe puissance ».

    Il nous faut bien nous répéter : il n'est, même en matière économique, de réelle puissance que politique.  

     

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    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Séparatisme La foi contre la loi ?, par Gérard Leclerc.

    Périodiquement, se trouve réitéré l’axiome selon lequel «  la foi religieuse ne saurait être supérieure à la loi  » ou encore «  les principes religieux ne sauraient se substituer aux valeurs de la République  ».

    gerard leclerc.jpgEn un certain sens, ces formules ont leur justification immédiate, en rapport avec une actualité où il est question de séparatisme. Des quartiers entiers, au témoignage de plusieurs ministres de l’Intérieur, seraient en situation de sécession, par rapport à la nation et à ses lois. Il est d’ailleurs difficile de démêler en quoi ces «  quartiers perdus de la République  » seraient sous l’emprise de mafias de trafiquants ou de celle de courants islamistes. En tout état de cause, il est impossible d’admettre un tel déni du droit et de l’ordre public. Ce qui relève de la délinquance doit être sanctionné et éradiqué, ce qui relève d’un certain fondamentalisme politico-religieux doit être combattu, et les prédicateurs de haine interdits de parole.

    Conception idéologique

    Mais cela n’autorise nullement des approximations philosophiques à propos de la laïcité qui serait en position supérieure par rapport aux religions. Ce qui aurait pour conséquence d’ériger la République en religion officielle. Dans notre pays, il y a toujours eu équivoque à ce propos, avec une frange idéologique voulant imposer ses conceptions comme une pensée officielle, alors que l’évolution du pays depuis la loi de 1905 tendrait à insister sur la séparation du spirituel et du temporel. C’est d’ailleurs un problème qui hante l’esprit d’Emmanuel Macron et provoque de sa part des positions contradictoires. D’un côté, dans la tradition saint-simonienne il est tenté de se référer à une instance morale supérieure aux religions. De l’autre, conscient des périls d’une telle affirmation, il repousse «  une sorte de foi républicaine forgée par des valeurs, des traditions érigées à leur tour en croyances universelles sur le modèle lointain du culte de l’Être suprême des Jacobins  » (Discours aux autorités religieuses du 4 janvier 2018).

    Distinguer sans opposer

    Il importe donc d’opérer les distinctions indispensables. Mettre en opposition la foi religieuse à la loi civile n’est pas sans danger, aussi bien pour l’État que pour l’instance religieuse. C’est considérer qu’il n’y aurait pas entre eux un terrain de discussion rationnelle pour garantir le respect de l’ordre public et des biens qui en découlent.

    La meilleure tradition chrétienne, celle de saint Augustin et de saint Thomas d’Aquin, a toujours reconnu la légitimité d’une loi civile qui tienne compte des faiblesses de la nature humaine. Il n’est donc pas raisonnable d’imposer un conflit entre la foi et la loi, dès lors que cette dernière résulte d’une sagesse prudentielle. Elle n’est critiquable que lorsqu’elle s’oppose aux traditions fondatrices de notre humanité. C’est hélas le cas de la loi de bioéthique que le pouvoir veut nous imposer. Contre toute raison et toute sagesse. 

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Les sanctions contre la Russie pénalisent… la France, par Nikola Mirkovic.

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

    Il y a dix jours, comme le rapportait Les Échos, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a promis des sanctions pour les entreprises partenaires du projet de gazoduc Nord Stream 2 alors qu’en décembre, des premières sanctions américaines avaient déjà visé le projet.

    3.jpegOr, les sanctions économiques de Washington et Bruxelles contre la ne sont pas efficaces, c’est ce que soulignait déjà un rapport du Sénat français de 2018 intitulé : « France-Russie : dialogue parlementaire pour rétablir la confiance ». Elles n’ont pas amélioré la situation en Ukraine et Moscou a décidé de répliquer par une politique d’interdiction d’importation de produits alimentaires provenant de pays imposant ces sanctions. D’après un article du Financial Times de février dernier, contre toute attente, ces sanctions ont été quasiment une aubaine pour la Russie qui en a profité pour réduire ses dépenses budgétaires superflues, intensifier sa production agricole nationale et noué des partenariats avec de nouveaux pays notamment en et en Asie. Pour le Financial Times, les résultats russes sont « impressionnants ».

    On ne peut pas en dire autant, hélas, des conséquences sur la France et l’. Une étude de 2019 des chercheurs M. Crozet et J. Hinz pour la prestigieuse revue Economic Policy a démontré que l’Union européenne est lourdement pénalisée par ces sanctions. La perte pour les pays européens est estimée à plus d’un milliard et demi d’euros par mois. Les universitaires emploient le terme de friendly fire, qui est le terme militaire américain pour désigner le tir sur ses propres alliés.

    Souvenons-nous des deux navires Mistral que Washington a interdit à la France de livrer à Moscou. Cette annulation a humilié la France qui a perdu beaucoup d’argent et de crédibilité dans l’affaire mais elle n’a pas empêché les Russes de fabriquer leur propre porte-hélicoptères grâce, entre autres, au transfert de technologie en vigueur pendant la durée du contrat. Aujourd’hui, Washington veut empêcher, par des méthodes déloyales, la finalisation de la construction du gazoduc Nord Stream 2 pour pouvoir nous imposer ses hydrocarbures qui coûtent plus cher. Or, plusieurs entreprises européennes développent ce projet, dont le français Engie, qui y participe à hauteur de 10 %. Avec des amis comme cela, qui a besoin d’ennemis ?

    La France doit montrer la voie et dire non aux États-Unis. Il y a un an, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, à Moscou, s’était engagé à trouver des solutions pour contourner les sanctions américaines. Le 23 juin dernier, le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, Christian Cambon, et le président du comité des Affaires internationales du Conseil de la Fédération de Russie, Konstantin Kossatchev, ont remis officiellement un rapport intitulé « France-Russie : pour un agenda de confiance ». La France est sur la bonne voie mais cela ne suffit pas. Il faut du courage politique pour clamer haut et fort que la France n’a besoin de l’autorisation d’aucun pays au monde pour faire du commerce avec qui elle veut, quand elle veut. Il faut du courage pour dire que nous n’appliquerons plus ces sanctions suicidaires pour notre économie. Il faut du courage pour dire non à Washington. Oui, il faut du courage.

  • Sur la page FB du Prince Jean, Comte de Paris et sur le blog ami de La Couronne : l'anniversaire de la Comtesse de Paris

    Source : https://www.la-couronne.org/

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    Photo : Madame la Comtesse de Paris présentant le modèle « Princesse » de la modiste Marie d’Argent

    Vendredi 19 juin, la princesse Philomena d’Orléans, comtesse de Paris,  a fêté son 43ème anniversaire.

     

    La princesse Philomena, est l’épouse du chef de la Maison royale de France, Monseigneur le comte de Paris, Jean IV de France. La princesse est née le 19 juin 1977 à Vienne, patrie de sa mère Maria-Antonia Edle von Steinhart. Avant son mariage, la future comtesse de Paris a vécu dans plusieurs pays et parle couramment cinq langues.

    En épousant le prince Jean de France le 2 mai 2009 à Senlis, Philomena de Tornos y Steinhart est devenue officiellement la nouvelle duchesse de Vendôme. Un titre qui fut porté la dernière fois par la princesse Henriette de Belgique, fille des comte de Flandre et sœur du Roi Albert Ier depuis son mariage en 1896 avec le prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme jusqu’à sa mort en mars 1948.

     

    Depuis 2011, le comte et la comtesse de Paris  habitent au domaine royal de Dreux avec leurs quatre enfants :

      • S.A.R. le prince Gaston, né le 19 novembre 2009 dans le 14e arrondissement de Paris.
      • S.A.R. la princesse Antoinette, née le 28 janvier 2012 à Vienne (Autriche).
      • S.A.R. la princesse Louise-Marguerite, née le 30 juillet 2014 à Poissy (Yvelines).
      • S.A.R. le prince Joseph, née le 02 juin 2016 à Dreux.
      • S.A.R. la princesse Jacinthe, née le 9 octobre 2018 à Dreux

     

    La princesse Philomena s’occupe personnellement au quotidien de ses enfants et le comte de Paris semble ravi de seconder son épouse. Depuis ses fiançailles, la princesse est très proche de sa belle-mère, Madame la duchesse de Montpensier, la consulte très souvent et tient compte de son avis et de ses conseils. La princesse est également très proche de sa belle-sœur la princesse Marie de France. Elle aime la vie de famille et cultive donc l’esprit de famille. Madame la comtesse de Paris est une maman comblée qui souhaite que ses enfants connaissent et cultivent des liens avec leurs nombreux cousins et cousines disséminés à travers l’Europe.

     

    Toute l’équipe du blog de la couronne souhaite à Madame la comtesse de Paris un très bon et joyeux anniversaire.

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    Comte de Paris, Site Officiel

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  • Audition Buzyn/Coronavirus (II/II) : Jean-Paul Hamon veut envoyer Jérôme Salomon ”compter les pingouins aux Kerguelen”

    Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France, le 18 mars 2019 sur franceinfo.

    Jean-Paul Hamon, président de la Fédération des médecins de France :
    "Visiblement, il y a un problème de gestion du personnel", au ministère de la Santé; un "grand ménage" s'impose...

    "15 mois pour savoir l'état des masques, c'est quand même absolument aberrant", "il y a une faillite totale de l'administration", a réagi mercredi 1er juillet sur franceinfo Jean-Paul Hamon, le président d'honneur de la Fédération des médecins de France, au lendemain de l'audition de l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn devant la commission d'enquête parlementaire sur la crise du coronavirus.

    "Franchement, Jérôme Salomon, je le nommerais volontiers aux Kerguelen à compter les pingouins", lance Jean-Paul Hamon, qui sera lui-même auditionné le 8 juillet par la commission d'enquête parlementaire. "Le directeur général de la Santé qui met quinze mois pour avoir l'état des stocks, qui est incapable d'envoyer un minimum de masques aux gens qui sont vraiment en première ligne", "il va falloir faire un grand ménage là-dedans et faire en sorte qu'il y ait une réactivité beaucoup plus grande", prévient-il.

    "Quand on a l'intuition qu'il va y avoir une pandémie, la moindre des choses, c'est de prévenir les médecins" 

    "Quand j'ai entendu qu'en octobre 2018, il est demandé à Santé publique France de faire état des protections et qu'elle découvre en janvier 2020 qu'il n'y a pas de masques. Sincèrement, je me dis mais que font tous ces fonctionnaires ? Que font toutes ces agences ?", interroge Jean-Paul Hamon. "Visiblement, il y a un problème de gestion du personnel dans ce ministère" de la Santé, souligne-t-il, reconnaissant qu'Agnès Buzyn paie "incontestablement" pour ses prédécesseurs.

    "Quand on a l'intuition, comme elle le dit, en janvier 2020, qu'il va y avoir une pandémie, la moindre des choses, c'est de prévenir les médecins libéraux. Or, la première réunion que nous avons eue au ministère s'est tenue le 18 février 2020 en présence de Jérôme Salomon. Pendant ce temps-là, il n'y avait plus de masques nulle part", indique Jean-Paul Hamon, qui rappelle que les médecins ont eu recours au "système D", avec des masques fournis "par des entreprises de peinture, de menuiserie, de bricolage", et ont payé un "lourd tribut" avec "5 000 médecins contaminés et 51 morts".

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Nomadland.

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    A l’affiche : Nomadland,  un long-métrage américain, Oscar du Meilleur film 2021, de Chloé Zhao, avec Frances McDormand (Fern), inspiré du livre "Nomadland : Surviving America in the Twenty-First Century" de la journaliste Jessica Bruder (2017).

    guilhem de tarlé.jpgNomadland... Nous étions trois dans la salle, mon épouse et moi, et un troisième individu... une sorte de No man's land.

    Nomadland... Après The Rider (2018), Chloé Zhao nous entraine à nouveau du Nevada au Dakota du Sud, dans l’Amérique profonde, et blanche avec de la country. Mon épouse me murmure - "un film pour Alain Sanders" – qui pense à son « dictionnaire sentimental du Nouveau Monde » L’Amérique que j’aime.

     

    Est-ce un docufiction ? Une entreprise qui ferme ses portes et, avec elle, une ville rayée de la carte.
    Un peuple de "sans maisons" qui habite des caravanes ou des vans, et pérégrine dans les grands espaces du centre et de l'ouest américain à la poursuite de travaux saisonniers ou chez Amazon. On pourrait dire des intermittents ("inter mi-temps" ?).
    Un film lent, et long (1H50), au cours duquel il ne se passe rien... Mais, sans s’enthousiasmer, on ne s'ennuie pas réellement non plus à contempler ce spectacle « spectaculaire » de paysages presque grandioses.

    A part un regrettable petit « discours » sur l’euthnazsie, le film est sain avec une Fern qui continue de porter son alliance par fidélité à son mari décédé.

    On avait déjà vu Frances McDormand dans 3 billboards, les panneaux de la vengeance. Elle affiche maintenant sa volonté de faire face, en promenant son sourire dans ce Nomadland au service des « accidentés de la vie », laissés pour compte et marginaux.

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  palmarès des films vus au cinéma en 2020 et 2021

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

    Emmanuel Mouret

    Un très bon film

    Comédie dramatique,
    romance

    Français

    Septembre 2020

    Les Misérables

    Ladj Ly

    Je recommande

    Drame

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Illusions perdues.

    1A.jpgA l’affiche : Illusions perdues, un film français de Xavier Giannoli, avec Benjamin Voisin (Lucien Chardon – de Rubempré ), Cécile de France (Louise de Bargeton), Vincent Lacoste (Étienne Lousteau), Gérard Depardieu (Dauriat), Salomé Dewaels (Coralie), Xavier Dolan (Nathan d’Anastazio), Jeanna Balibar (Marquise d’Espard), André Marcon (Baron du Châtelet), d’après le roman éponyme d’Honoré de Balzac.

    guilhem de tarlé.jpgIllusions perdues… Si j’avais cru en la démocratie et en la « gueuse », comme disait mon grand-père, j’aurais perdu mes illusions à voir, « pour notre bien », notre peuple se soumettre (islamisé, avant même d’être grand-remplacé) aux obligations « sanitaires » gouvernementales. Zemmour l’avait annoncé – prophétisé - en 2014 dans Le Suicide français : « en finir avec la cigarette, réduire notre consommation d’alcool, manger cinq fruits et légumes par jour, marcher trente minutes par jour, bouger, mettre un préservatif pour éviter le sida, prévenir le cancer du sein et de l’utérus, surveiller son taux de cholestérol et sa tension, mettre sa ceinture de sécurité au volant, son casque à moto,, réduire sa vitesse sur les routes (…) un État maternel qui infantiliserait et culpabiliserait »… Et maintenant le masque (dedans, dehors), les gestes barrière, le confinement, l’obligation du vaccin (1, dose, 2 doses, 3 doses, 4…) et le « pass sanitaire » !
    je refuse de m’agenouiller (comme un vulgaire footballeur) devant ces injonctions liberticides ; je me refuse à me masquer et à arborer un QR Code durant le reste de mon existence.

    Après 3 mois d’abstinence imposée, J’ai donc triché - et j’en suis fier - pour retourner au cinéma avec un faux-vrai QR !

    Illusions perdues, à nouveau un bon film de Xavier Giannoli, dont on avait déjà aimé A l’origine (2009) Marguerite (2015) et L’Apparition (2018) ;  un beau film, malheureusement trop long (2H30) et pêchant par exhibitionnisme, mais portant un regard jouissif sur les travers de cette « comédie humaine » dont, de Louis-Philippe à nos jours, on constate la permanence avec la corruption et mauvaise foi assumée des journalistes et des critiques.

    Question : pourquoi Éric Zemmour a-t-il attribué le nom de Rubempré à sa maison d’édition ?

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Les contrôles au faciès ? "On est sur un débat hypocrite", dénonce un policier... Les contrôles au faciès sont le reflet de la population carcérale ! Si c'était la communauté asiatique qui posait problème, les prisons seraient majoritairement jaunes !

    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/controles-au-facies-on-est-sur-un-debat-hypocrite-denonce-un-policier-syndicaliste-7800934040

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    1 BIS. La réponse du berger à la bergère : "Nous sommes violents, nous n’interpellerons plus ! Nous sommes racistes, nous ne ne contrôlerons plus !"

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/12/05/en-colere-apres-les-propos-de-macron-sur-les-discriminations-deux-syndicats-de-police-appellent-a-cesser-les-controles_6062318_823448.html?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1607170186

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    3. À propos de l'idée absurde, et intellectuellement fausse d'Emmanuel Macron : celui-ci appelle à "identifier 300 à 500 noms" de personnalités noires ou arabes pour les honorer dans l'espace public. Pourquoi est-ce absurde ? Pourquoi est-ce, intellectuellement, une idée fausse ? Parce que tout cela repose sur l’idée que l’islamisme prospère sur un problème de mémoire, de décolonisation (essentiellement, bien  sûr, avec les Algériens), et c'est cela qui est faux ! Par exemple, la France n'a jamais colonisé la Tchétchénie, que l'on sache, non ? Et donc, penser que l'on va lutter contre le terrorisme islamiste avec des noms de rue est d'une naïveté qui frise l'inconscience, et le crime chez un dirigeant politique si haut placé.... On n’honore pas quelqu'un pour sa consonance ou son apparence mais pour ce qu’il a fait. Que Madame Trucmuche ou Monsieur Glandu profèrent des insanités, après tout... mais si c'est le Chef de l'État, là, il y  a du soucis à se faire !
     
    4. Après le Professeur Raoult, c'est le Professeur Perrone qui est menacé ! Signez la pétition de défense du Professeur, que lafautearousseau a, évidemment, signé, et des deux mains !...
     

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    5. La Une de Valeurs : Nous avons déjà dit ce que nous pensions de la police. Si la "haute" police du Système, en fait chargée des basses oeuvres, est détestable, l'homme de base, citoyen Français, qui protège la Société, est, lui, une personne respectable et à défendre.  Voilà un des rares médias qui nous défend et qui en fait même sa Une, lorsque la majorité des journalistes nous tirent dessus à boulets rouges !
     

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    6. Blessé dans une embuscade au Mali en 2018, le caporal-chef Maxime (#2REI) est désormais Français, par le sang versé ! Son décret de naturalisation lui a été remis par le général Lardet, COMLE, à l’hôpital d’instruction des armées de Laveran où il est soigné. Voilà la meilleure réponse à apporter à tous ceux qui se posent des questions sur l'intégration et l'assimlation. Ou qui en posent !...

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    7. Et, pour terminer cette série sur une note d'humour : on murmure que, après l’interview sur Brut, le président Macron songe à une vidéo trio sur TikTok...

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Entièrement d'accord avec le courage, la lucidité et le bon sens de Charlotte d'Ornellas ! : 

     

    "...Depuis 1 an, on gère la crise pour prendre en compte une infime partie de la population qui risque de mourir de cette maladie en risquant la mort sur le long terme de tout l'avenir de la France...

    Certains étudiants pour s'en sortir sont sous antidépresseurs !...
    On sacrifie la jeunesse pour une part infime de personnes qu’on a pas voulu discriminer...
    Sacrifier la jeunesse.. c’est le drame absolu..."

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    2. Affaire de Youriy, l'ado de quinze ans lynché et laissé pour mort par une "bande" (on a compris...), quartier Beaugrenelle à Paris XVème... (suite) : le pronostic vital n'est plus engagé, mais Youriy reste plongé dans un coma artificiel. Un appel à témoins est lancé...

    https://www.lci.fr/justice-faits-divers/paris-yuriy-un-adolescent-lynche-sur-la-dalle-beaugrenelle-dans-le-15e-arrondissement-ses-agresseurs-recherches-2176134.html

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    3. L'Islamisme ? Nous ne voulons pas vivre sous la charia, un point, c'est tout ! D'accord avec Marion Maréchal, qui en parle avec Philippe Bilger... :

    https://www.valeursactuelles.com/politique/video-nous-ne-voulons-pas-vivre-sous-la-charia-marion-marechal-livre-sa-vision-de-la-lutte-contre-lislamisme-127776

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    4. Tout va bien, on est bien gouvernés ! La preuve par les chiffres... :

    - 67 millions de français;

    - 84 millions de cartes vitales en circulation; 
     
    - et Olivier Vérand annonce qu'il va vacciner 70 millions de francais !

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    5. "66 millions de procureurs" ? La violente charge de Michel Onfray contre Macron : le philosophe estime qu’il est impossible "de gouverner la France quand on méprise les Français... On a l’impression qu’il n’aime pas la France, le peuple français"

     

    https://www.valeursactuelles.com/politique/video-limpression-quil-naime-pas-la-france-le-peuple-francais-michel-onfray-charge-violemment-macron-127783

     

    5 BIS : Petit rappel, après ce que dit Onfray sur "le mépris" dont fait preuve notre semble-Président :

    - "66 millions de procureurs" : 21 janvier 2021;

    - "Les gaulois réfractaires" : 29 août 2018;

    - "Ceux qui ne sont rien" : 29 juin 2017;

    - "Les fainéants" : 8 septembre 2017;

    - "Les illettrées » : 17 septembre 2014...

    et il en manque...

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    7. Et on terminera cette série d'aujourd'hui par un petit sourire, sur une "affaire" d'Outre Atlantique...

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  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Encore un message fort envoyé à la délinquance et aux racailles : vous pouvez y aller, les juges rouges sont là, et vous ne risquez rien ! Un individu "condamné" (!) à un simple stage de citoyenneté pour avoir insulté, harcelé et menacé le policier Bruno Attal d’être le prochain après son collègue Eric Masson !

    https://t.co/q39kRkHFD9?amp=1

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    2. Stephane Séjourné, le compagnon de Gabriel Attal, ne supporte pas que CNEWS invite des chroniqueurs de droite. Il ne veut que des journalistes de gauche comme partout ailleurs. Réponse pertinente de Pascal Praud :

    "Robespierre n’est pas mort. Monsieur Séjourné est son héritier. Il ne parle pas encore de rééducation ou de camps de travail. Mais nul doute que si on poussait un peu M. Séjourné dans ses retranchements, il enverrait Zemmour au goulag et votre serviteur en Sibérie."

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    2 BIS. Et le "pan sur le bec" immédiat, auquel ce pauvre Stéphane aurait dû s'attendre :

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    4. Assassinat du nucléaire français : Macron contre l'intérêt national, a décidé en 2018 de lancer la fermeture de 12 de nos réacteurs nucléaires en plus de ceux de Fessenheim... Louis Gallois a raison :

    "C'est un fantastique gaspillage ! L'allemand moyen produit deux fois plus de CO2 et ce sont les allemands qui nous font la leçon ?" 

    (extrait vidéo 2'20)

    https://twitter.com/JL7508/status/1400829564767645700?s=20

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    5. (Dans Valeurs) Catholiques agressés, le Père Danziec a raison : l'insupportable indignation sélective  Dans les médias et le monde politique, la retenue à parler des catholiques attaqués dans la rue par des soi-disant et auto-proclamés "antifas" s'explique par une gêne identitaire... :

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/pere-danziec-catholiques-agresses-linsupportable-indignation-selective/

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    6. Parce que voter Muselier c'est voter Macron, en Provence, aux Régionales, lafautearousseau vote et appelle à voter

    MARIANI !

    (extrait vidéo très éclairant de 2'30)

    https://twitter.com/ThierryMARIANI/status/1401061416883392513?s=20

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    7.                                             saccageparis 

    • Embellissement de la capitale, ou enlaidissement XXL ? :

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    • Boulevard Raspail, devant la fondation Cartier : 

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    Léon Daudet recommandait saint Eustache ! :

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    Et ici on est à Paris Centre ! :

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    Mais à tout cela, que répond dame Mairesse, Anne Hidalgo ? Elle entonne son hymne, "C'est pas ma faute, à moi !...", version contemporaine de "Tout va très bien, Madame la Marquise" !

    Une minute et dix-sept secondes de rire franc, mais bien triste quand même ...

    https://twitter.com/PBynight/status/1400521483751985159?s=20

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    À DEMAIN !

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  • Une pensée de la nostalgie ?

     

    par Gérard Leclerc

     

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    Michel Serres, le philosophe bien connu, s’insurge contre la mentalité décliniste et notamment contre le slogan : « C’était mieux avant. » Il vient d’écrire un essai sur le sujet et s’en est expliqué dans une discussion courtoise avec Alain Finkielkraut à son émission Répliques sur France Culture. Il y a désaccord entre les deux académiciens, le second réclamant le droit de se plaindre de certains désagréments de l’époque. Je ne me permettrais pas d’arbitrer un tel débat qui, ne connaîtra vraiment jamais de fin. Le président Macron s’est proclamé progressiste, tandis qu’un courant d’opinion conservateur semble s’affirmer chez nous, comme rarement auparavant. Est-il assuré que le clivage progressiste-conservateur soit désormais le plus pertinent pour caractériser les enjeux intellectuels, politiques, moraux de notre temps ? Lorsqu’on veut imposer ce clivage jusque dans l’Église pour classer les évêques, voire même le Pape, d’un côté ou de l’autre, je ne suis pas rassuré.

    Et puis n’y a-t-il pas nécessaire complémentarité entre le progrès et la conservation, l’innovation et la tradition ? Ce qui compte c’est le bonheur commun, la chance donnée à l’humanité de se perpétuer en profitant au moins des progrès partiels que lui ménagent ses recherches et ses découvertes. Mais il y a quand même un problème philosophique grave qui s’interpose dans nos tergiversations. C’est celui de notre humanité même. Le progrès va-t-il lui permettre d’être fidèle à elle-même, ou l’entraîner dans des mutations qui produiront une transgression de sa nature essentielle ?

    Là-dessus je suivrais volontiers l’excellent Sylvain Tesson, qui ne se veut pas du tout progressiste et se réclame même d’une sorte de maxime d’Albert Camus : « La pensée d’un homme est avant tout sa nostalgie. » Qu’on le suive ou pas sur la nostalgie, cela n’empêche pas qu’il pose la bonne question à propos de l’emprise techniciste qui prétend aboutir à une humanité augmentée, celle du transhumanisme. « Tout juste sommes-nous encore autorisés à trouver que la conversation entre l’homme et la machine est moins intéressante que le génie pur. Après tout, l’homme augmenté existe déjà : Shakespeare, Raphaël, Stravinski. » Et d’ajouter : « Je crois que je suis technophobe et j’en profite tant que ce n’est pas encore un délit d’opinion ! Cela viendra » (Figaro 22 janvier). Eh oui, cher Sylvain, il pourrait être hérétique d’affirmer que ce qu’on appelle progrès n’est pas forcément désirable.  

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 23 janvier 2018.

  • La littérature en danger

    « Houellebecq coche toutes les mauvaises cases »

     

    par Gérard Leclerc

     

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    Le Figaro de samedi faisait sa une sur la littérature.

    Ce quotidien, on le sait bien, a une solide tradition littéraire, à laquelle il entend rester fidèle. Mais pour le coup, la littérature était un vrai sujet politique et il faut que le souci exprimé d’une menace sur la liberté d’écrire et de publier soit vraiment fondé pour qu’en une saison particulièrement tendue sur le plan national et surtout international, la rédaction ait choisi cette priorité-là. En deux mots, il y aurait menace du politiquement correct, de sa censure et même de sa dictature. Étienne de Montety explique dans l’éditorial que nous sommes menacés d’une contagion à l’américaine : « Dans les associations, et aux États-Unis dans des maisons d’édition, des esprits vétilleux travaillent à surveiller les arts et les lettres. Leurs ciseaux vertueux n’ont rien à envier aux censeurs de jadis. Ils traquent les romans sans égards pour le génie de leur auteur, scrutent les toiles des maîtres, auditionnent les opéras avec l’oreille d’un juge d’instruction. »

    Certes, nous ne sommes pas encore à la censure opérée par des «  lecteurs de sensibilité » américains qui sont chargés de traquer tout ce qui dans la production éditoriale est susceptible de choquer les différentes catégories de population. Cela peut faire penser à la traque des fausses nouvelles, à propos desquelles le gouvernement français cherche à légiférer, ce qui inquiète vivement les défenseurs de la liberté d’expression. Lorsqu’on s’en prend aujourd’hui à un écrivain comme Pierre Loti, on se demande qui va y passer demain. Pourquoi pas Voltaire dont, il est vrai, on a soigneusement expurgé certains ouvrages dans les récentes rééditions ? À ce compte, nous dit Teresa Cremisi, Houellebecq coche toutes les mauvaises cases. Il heurte toutes les sensibilités. Mais alors, à quoi bon pourra servir demain la littérature, dont une des principales mission est de nous révéler en vérité, et plus qu’aucune enquête sociologique, ce qu’il en est de nos mœurs, de l’évolution de nos mentalités ?

    J’ai envie d’ajouter que ce n’est pas seulement la littérature qui est en cause. Ce pourrait être demain l’Écriture sainte elle-même, la Bible, dont certaines pages, certaines affirmations, certains interdits n’agréent pas aux sensibilités contemporaines. La menace est sérieuse, elle vise jusqu’à la liberté de conscience.  

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 11 juin 2018

  • L’école éducatrice

     

    par Gérard Leclerc

     

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    Le Président de la République est intervenu (mardi dernier), d’une façon forte, aux Assises de l’école maternelle à Paris.

    Dans les circonstances actuelles, marquées notamment par la radicalisation de certains jeunes, il s’est déclaré partisan de s’attaquer à la cause profonde d’un tel phénomène plutôt que de ne traiter que ses symptômes. Et c’est l’école qu’il a désigné comme le lieu décisif, susceptible de remédier aux carences de notre société : « C’est en construisant cette école de la bienveillance et de l’épanouissement qu’on construira une génération qui trouve sa place dans la société, qui n’aura plus à céder aux pulsions de mort qui finissent par fasciner quelques uns parce qu’ils n’y ont pas construit leur propre avenir. » Il a, il est vrai, modéré cet optimisme éducatif en ajoutant : « Je ne veux pas dire que l’école doit porter et corriger à elle seule tout ce que la société a embarqué d’injustices, de traumatismes ou de dérives, mais elle a beaucoup à faire dans cette entreprise. »

    Je ne vois pas, personnellement, des raisons sérieuses pour contredire une telle affirmation. Oui, il est vrai que la formation scolaire est très importante dans la construction de la personnalité et qu’elle peut apporter des moyens de défense contre certaines dérives, ne serait-ce que par le développement du jugement et aussi grâce à l’initiation à une culture générale qui constitue un trésor de sagesse et d’expérience. J’observerai toutefois que l’éducation est aussi soutenue par une philosophie qui ne saurait se définir par une sorte de neutralité devant les grands enjeux de l’existence. En ce sens, l’éducation ne vaut que par les orientations éthiques qu’elle propose à l’enfant et à l’adolescent.

    On s’est battu autrefois autour d’une citation attribuée – faussement semble-t-il – à Victor Hugo : « Ouvrir une école, c’est fermer une prison. » Nous savons bien que ce n’est pas vrai et qu’il existe des nations fortement scolarisées qui ont un taux record de délinquants emprisonnés. Une des grandes questions est de déterminer le contenu de l’éducation en référence à notre héritage fondé comme le dit très bien François-Xavier Bellamy sur « des siècles de civilité, de littérature, de philosophie, de science et de foi… » J’ajouterai qu’il doit y avoir une symbiose entre l’école et ce qu’apporte la famille. Une famille qui est la première cellule fondamentale de la transmission et de l’éthique sociale.   

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 28 mars 2018
  • Les Américains vont-ils vraiment quitter la Syrie ?

    Antoine de Lacoste 

    téléchargement.jpgTrump l’a dit, mais le fera-t-il ?

    Plusieurs jours après l’annonce fracassante du départ américain de Syrie, rien ne s’est passé. Aucun préparatif de départ n’a été observé et les membres des forces spéciales continuent de patrouiller dans Manbij comme si de rien n’était.

    Certes la démission de Mattis, le secrétaire d’Etat à la Défense, reste à l’ordre du jour mais le doute demeure. Il a été renforcé par les déclarations du sénateur Graham, un proche du président américain. Selon lui, Trump est prêt à « ralentir » le retrait des soldats mais cette affirmation n’a pas été relevée par le président.

     Pour les militaires américains, ce retrait est prématuré : ils considèrent que Daech n’est pas vaincu (ce qui est vrai) et que les Kurdes risquent de se faire « massacrer » par la Turquie. Ce n’est pas complètement faux mais c’est faire peu de cas de la présence russe. Poutine ne tolérera jamais qu’une tuerie de grande ampleur se passe sous les yeux de son armée. Erdogan a besoin de l’aval russe pour toute initiative importante et tout le monde le sait.

    Les Kurdes ne s’y sont d’ailleurs pas trompés et ont appelé l’armée syrienne à se réinstaller dans les environs de Manbij, mais pas à Manbij même : tant que les forces spéciales américaines y sont, ce n’est évidemment pas possible. C’est pourtant un territoire syrien, mais si les Américains accordaient de l’importance à la souveraineté d’un pays, cela se saurait.

    En attendant que la situation se décante, c’est dans la province d’Idleb que des combats violents entre islamistes viennent d’avoir lieu.

    Ce territoire, situé au nord-ouest de la Syrie est censé être administré par l’armée turque. Elle y contrôle des milliers de djihadistes (supposés ex djihadistes…) qu’elle a regroupés au sein d’un Front de la Libération Nationale. C’est ce Front qui a appuyé l’armée turque en janvier 2018 pour la bataille d’Afrin décidée pour en chasser les Kurdes.

    Mais la moitié de ce territoire est encore tenu par l’ex Front al-Nosra, devenu Hayat Tahrir al-Cham (HTC).  Pour l’étendre encore, HTC a attaqué plusieurs positions d’un groupe rival nommé Noureddine al-Zinki. Les combats ont fait plus d’une centaine de morts et HTC l’a emporté. L’armée turque a laissé faire : Nourredine al-Zinki avait refusé l’allégeance à la Turquie et son élimination ne provoquera aucun regret.

    1032985970.jpgL’armée syrienne quant à elle, qui campe face aux positions de HTC, aimerait bien commencer la reconquête d’Idleb : près de 60 000 combattants plus ou moins islamistes (plutôt plus que moins en fait) y sont regroupés et c’est une épine qu’il faudra bien extraire un jour. La présence turque reste un obstacle majeur.

    L’armée syrienne a gagné la guerre, mais beaucoup reste à faire. ■

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

  • Société • Gérard Leclerc : Les gilets jaunes, c’est la France profonde

     

    par Gérard Leclerc
     

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    Décidément, impossible de lâcher notre actualité nationale et le conflit des gilets jaunes. Car il s’agit d’une crise extrêmement profonde, qui n’est pas près de s’éteindre.

    La scène symbolique des Champs-Élysées a pu déchaîner les passions, mais il faut bien prendre conscience que ce qui compte, ce n’est pas la violence qui s’y est exercée mais le caractère hautement représentatif de ce qui s’y est joué et va sans doute encore se jouer samedi prochain. Car c’est l’ensemble du territoire national qui est en quelque sorte représenté par les quelques milliers de gilets jaunes qui ont pris possession du cœur civique de la France, là où le 11 novembre dernier étaient réunis les chefs d’État du monde entier. Un ami me téléphone depuis le Limousin et m’informe d’un phénomène nouveau. La solidarité avec les gilets jaunes s’affirme de plus en plus ouvertement avec une majorité de voitures qui exhibent ledit gilet sur leur pare-brise.

    Par ailleurs, la sécheresse met dans une situation extrêmement critique les paysans qui ne parviennent pas à acheter de la paille pour faire la soudure et dont les troupeaux s’achètent à vil prix. Bien sûr, Emmanuel Macron n’est pour rien dans ce phénomène qui se rattache d’ailleurs au réchauffement climatique, par lequel il justifie sa politique fiscale. Mais le monde agricole avec la France périphérique n’est pas prêt à accepter cette politique, qui ne fait qu’ajouter à son tracas. En janvier prochain, la fronde risque de s’enflammer dans des proportions nouvelles, notamment avec les entreprises de travaux public dont les coûts vont exploser. Leur colère peut s’exprimer cette fois par la paralysie de la circulation, bien au-delà des barrages filtrants des dernières semaines.

    Emmanuel Macron, pourtant, semble conscient du formidable défi qu’il affronte. N’a-t-il pas déclaré mardi : «  Le Brexit, c’est le même sujet. Ce sont des citoyens britanniques qui disent juste “le monde que vous nous proposez, il n’est plus pour nous. On ne s’y retrouve pas”. Toutes les sociétés démocratiques contemporaines ont ce défi que nous avons devant nous. » Face à ce défi, l’affirmation d’un progressisme triomphant aggravera le mal plutôt que le conjurer. Comment réparer la fracture sociale ? Comment rétablir les conditions du dialogue ? Comment élaborer une stratégie d’ensemble qui réconciliera les classes à nouveau en guerre ? Convaincre et non contraindre, disait déjà François Mitterrand. ■ 

    Gérard Leclerc
    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 29 novembre 2018