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Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Guy de La Fortelle, économiste, éditeur pour son blog "L’investisseur sans costume" et sa lettre Risque et profit.
A travers les analyses sur la monnaie depuis les étranges monnaies océaniques de l’île de Yap jusqu’au bitcoin, en passant par l’or, quelle est la nature de la monnaie, quels sont ses fondements, son coût de fabrication et que penser de la monnaie planche à billet ?
Les banques sont en situation critique, surtout en Europe, après avoir prêté de façon inconsidérée où un risque systémique n’est pas exclu, voire aussi leur rôle dans la fabrication de monnaie et ses limites. Ayant confisqué beaucoup de pouvoir, elles sont devenues zombies en ayant joué sur les euros dollars en vendant cette monnaie qu’elles n’avaient pas. Ainsi, le portefeuille des produits dérivés de la Deutsche Bank est une bombe à retardement.
La dette, quant à elle, pour le seul cas de la France tend, toutes dettes confondues, vers 10 000 milliards irremboursables. L’Etat, mais aussi les entreprises françaises parmi les plus endettées du monde, la dette des ménages et la dette hors bilan. (Retraites des fonctionnaires, SNCF etc.) Or, la dette est une fausse solution apportée à un modèle qui s’avère incapable de créer de la croissance. Mais faut-il de la croissance ? Le XIXème siècle a été le siècle de la plus forte croissance. Le XXème a suivi mais le doute existe pour le XXIème. Deux paramètres essentiels :
l’énergie et la croissance démographique sont désormais absentes. Quant à la croissance verte, elle est une vaste illusion. Exploration des grandes entreprises mondialisées et des hedge funds, le cas Danone, un capitalisme monopolistique et un partage de la valeur ajoutée beaucoup plus favorable au capital. Une certaine exception française dans le contrôle par les grands groupes auxquels Macron ouvre largement la porte. Sur la sélection de nos élites on ne saurait réduire la compétence au QI.
Si l'on excepte les trois villes-État (Berlin, Brême et Hambourg), la Sarre est aujourd'hui le plus petit des seize "länder" qui constituent la République fédérale d'Allemagne : peuplée d'un peu plus d'un million d'habitants, sa taille (2.570 kilomètres carrés) est environ celle de la moitié d'un département français.
La France a perdu les villes de la Sarre en 1815, après les désastreux Cent-Jours, succédant eux-même - en l'aggravant - au désastre de 1814...
Aujourd'hui allemandes, Sarrelouis, fondée par Louis XIV en 1681, et Sarrebrück, à l'extrêmité nord-est de la Lorraine fraîchement "réunie" étaient françaises avant la Révolution, tout comme Landau, aujourd'hui dans le Palatinat, mais qui fit longtemps partie de la décapole alsacienne, et formait, avec sa rivière de la Queich la limite nord de l'Alsace (Landau était ville française depuis 1648 !).
C'est évidemment à Vauban que Louis XIV demanda d'édifier la forteresse de Sarrelouis, qui fait toujours la fierté de la ville aujourd'hui...
La devise de Sarrelouis - patrie du Maréchal Ney - reste "Dissipat atque fovet", ce qui signifie : "(le soleil) Il dissipe (les nuages dessinés sur le blason) et il réchauffe." Le soleil faisant évidemment référence au "Roi Soleil", Louis XIV, fondateur de la ville, dont l'église est du reste dédiée à Saint Louis...
Sur France info, un intéressant reportage sur le porte-avions Charles-de-Gaulle, qui a quitté Toulon, ce lundi 22 avril, pour une mission de plusieurs mois en Méditerranée... :
À ce propos, nous l'avons déjà dit, mais profitons-en pour le redire, avec ce reportage de France info :
1. Nous souhaitons que le remplaçant du Charles de Gaulle s'appelle "Le Richelieu"...
2. ...Et, surtout, qu'il ait un petit frère, qui sera nécessaire - à demeure - pour contrer les appétits de la Chine dans le Pacifique (Nouvelle-Calédonie...)
1. Toujours sur France info : la bonne santé d'Airbus... Aéronautique : le secteur en plein boom dope la croissance économique française :
"Controverse sur l'irruption de l'anglais à la Cité internationale de la langue française : la réponse de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France."
3. Dans Les Échos (extrait/entame de l'article d'Anne Bauer) : Drones : une urgente révolution culturelle dans les armées françaises.
"La « dronisation » du champ de bataille observée en Ukraine prend de court l'armée française, qui a pris un retard considérable dans son équipement en drones. Dans un rapport, les industriels demandent un nouveau pacte avec le ministère des Armées pour adapter la conduite des programmes d'armements et faire émerger une filière solide.
« Il y a cinq ans, 80 % de mon chiffre d'affaires venait du secteur civil et aujourd'hui c'est l'inverse », explique Bastien Mancini, patron du fabricant toulousain de drones Delair et président de l'Association du drone de l'industrie française (Adif). Le petit drone en France est né essentiellement dans le champ civil, en promettant de mieux surveiller des sites sensibles, d'aider les agriculteurs à veiller sur leurs champs, de livrer des personnes isolées, etc. Mais à l'image de Delair, les start-up du drone ont pour beaucoup basculé dans le domaine militaire, notamment la première d'entre elles, le groupe Parrot de Henri Seydoux.
En France, les fabricants de micro et minidrones forment encore une famille de start-up ou de PME peu structurées. Les quatre principaux fournisseurs des armées (Parrot, Thales, Survey Copter du groupe Airbus et Delair) ne dépassent pas 30 millions d'euros de chiffre d'affaires dans le secteur. Une poignée d'acteurs pèse entre 5 et 10 millions d'activités comme Elistair ou Novadem, tandis qu'une vingtaine atteint tout juste le million..."
La France a pris un retard énorme dans l'équipement de ses forces en drones et munitions télé opérées. Elle commence à peine à le rattraper...
L'Une des solutions pour rattraper ce retard :
PASSER LE BUDGET MILITAIRE À 4% DU PIB !
4. Une manifestation d'afghans en plein Paris, et les violences qui l'accompagnent... Ou : la France transformée en gigantesque foutoir, en poubelle du monde par le Système... :
5. On a cité ici-même, hier, Axel le Kabyle. Recitons-le, aujourd'hui, pour son commentaire après la marche des LFI, les revenants de "la section des piques de 1793" :
"Par "marche antiraciste, contre l'islamophobie et contre les violences policières", il faut entendre "marche anti française, pour la Charia et pour le droit de tuer des français". Par ailleurs, en Afrique du Nord, le colonisateur n'est plus la France, mais l'arabo-islamisme.
6. Ce Système pourri dans lequel un Maire doit démissionner à cause des menaces dont il est l'objet !... Claude Cohen, le maire LR de Mions (ci-dessous), raconte les différentes attaques antisémites dont il a été victime, le poussant à quitter son poste :
"On a voulu me décapiter, la personne a été entendue deux heures en gendarmerie, puis libérée et on lui a fait un rappel à la loi..."
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...vendredi 21 janvier 19 h à la chapelle de la résidence universitaire des franciscaines 26 rue d'Angleterre. Merci à Caton, pour les autres, le 21 janvier c'est maintenant... ou l'année prochaine !.....
² Bainville n'a rien noté sur son Journal inédit de l'année 14, à la date du 19 août.
Ce journal est mis en ligne quotidiennement dans lafautearousseau. Il reprendra donc dès demain et se poursuivra jusqu'à la fin de cette année. Suivre le déroulement de la première année de la Grande Guerre, dans le regard de Jacques Bainville, c'est un privilège que nous offre lafautearousseau, au long de cette année du centenaire.
Titre de la note de demain, à la date du 20 août 1914 : Le Pape est mort cette nuit à 1h2O.
Ce sera pour commenter cette disparition; réfléchir sur ses conséquences pour la paix et pour la guerre; et, en quelque sorte, comparer ces deux Pontifes : Pie X et son prédécesseur, Léon XIII.
"En 2020, la Cour des Comptes reconnait être incapable de chiffrer la fraude sociale... qui pourrait s'élever à 14 milliards € par an ! Nous alertons pourtant depuis plusieurs années sur l'ampleur de ce détournement d'argent public. Quand agirons-nous pour enfin récupérer notre argent ?"
Année électorale oblige, le milieu politique ne prend pas de vacances ou plutôt c’est à l’ombre des appareils photos qu’il met en scène son repos… Emmanuel Macron et ses fameux Tik Tok, Xavier Bertrand dans Paris Match, Valérie Pécresse dans Le Point...
André Bercoff et Céline Alonzo pour une émission spéciale Charles De Gaulle, en cette année qui marque les 80 ans de l'appel du 8 juin 1940. Avec Gérard Bardy, auteur de "Dernières heures à Colombey" et Patrice Gueniffey, auteur de "Napoléon et De Gaulle".
Anne Brassié reçoit Jean-Luc Ancely pour son ouvrage "Valmy - La fin de la vieille France" publié aux éditions Mols. Une description étonnante des années révolutionnaires closes par Valmy, victoire piteuse dont l'auteur nous révèle les dessous et les conséquences.
La Délégation générale à la langue française et aux langues de France (ministère de la Culture et de la Communication) travaille dans la discrétion, mais avec compétence et constance à l'enrichissement et à la modernisation de notre langue.
À ce titre, elle concourt, en lien avec la Commission générale de terminologie et l'Académie française, à l'élaboration de néologismes permettant à chacun de disposer d'équivalents français aux termes étrangers.
Plus de 5 000 termes ont été publiés au Journal officiel et sont accessibles sur la base de données www.franceterme.culture.fr .
Un exemple : ne dites plus GPS, mais Géonavigateur .....
Ce travail permanent d'enrichissement de la langue française est d'autant plus indispensable, et urgent, que, paralèllement, un intense travail de sape est à l'oeuvre, et quotidiennement : la télé malmène notre pauvre langue et ne cesse de l'appauvrir. Anglicismes, phrases sans verbe, mots écorchés, perles (!) syntaxiques ou expressions saugrenues, la langue française souffre un peu plus chaque jour de ce que lui imposent les médias, télévision en tête.
Prenons l'exemple le plus désolant : celui de la télé-réalité, véritable poubelle de la langue française. Loft Story (M6) ou plus récemment Dilemme (W9) et Secret Story (TF1) sont très probablement les plus féroces massacreurs de mots. De Sarah, la Grenobloise de Dilemme, incapable de faire le distinguo entre périphérique et téléphérique, à Daniela, qui se prétend têtue comme une moule, en passant par Vanessa ("Ils nous ont traités parce que FX a failli faire un coma élitique") ou Kevin, parfois"dans l'incapaçabilité d'aller au confess" (tous trois dans Secret Story 3), on se demande s'il vaut mieux en rire ou en pleurer.
La faute incombe aussi, soyons justes, à la publicité, aux talk-shows ou aux JT, grands pourvoyeurs, notamment, de phrases écourtés et d'anglicismes. Très fréquemment, on ne dit plus jeu mais game, plus assistance téléphonique mais hotline, plus bas prix mais low-cost, plus haute technologie mais high-tech, plus résumé mais pitch...
"Non seulement nous sommes en train de perdre les plus anciennes, les plus jolies, les plus fleuries de nos expressions, mais nous abandonnons aussi par paresse les plus élémentaires notions de vocabulaire, de grammaire, de conjugaison et de construction de la phrase..." Ainsi s'exprimait Bernard Pivot, de l'académie Goncourt, à la veille de la publication de son ouvrage 100 Expressions à sauver (Albin Michel).
Pour ne pas en arriver là, jamais, il reste la bonne vieille solution : réagir !
Une chronique passionnante sur un évènement français vu du Maroc .
Soudain le mot magique de « Roi » est réapparu comme une grosse pierre jetée dans la mare politique parisienne… Il a suffi de quelques propos du plus en vue des ministres socialistes actuels…
« La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même. Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du Roi, dont je pense fondamentalement que le Peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a causé un vide émotionnel collectif : le Roi n’est plus là ! ».
Dans la torpeur de l’été français, tout entier consacré aux « vacances » malgré les mauvais coups djihadistes, cette phrase en forme de « profession de foi » sans appel, nette et claire, n’est pas passée inaperçue dans le sérail politicien de l’Hexagone. Eh ! parbleu, elle n’est pas tombée de la bouche de n’importe qui mais de celle d’Emmanuel Macron, Nordiste né en 1977, énergique ministre de l’Economie, « homme de confiance » du président Hollande. Un chrétien assumé certes, disciple d’Aristote et du rigoureux philosophe hors-mode Paul Ricœur (1913-2005) mais aussi un socialiste. Rien d’étonnant là pour un Marocain car on sait, en Chérifie, au moins depuis notre regretté confrère Ali Yata, qu’on peut même être à la fois monarchiste et socialo…
Mais en France ce fut une sorte de panique intellectuelle même si les propos de M. Macron étaient parus dans le n° 64 du « Un », petit hebdo certes mince mais remarquablement bien distribué (y compris au Maroc) ; et en plus animé par d’ex-plumes du « Monde », comme Laurent Greisalmer (auteur en 1990 d’une bio d’Hubert Beuve-Méry, fondateur du « Monde » en 1944) ou l’ancien directeur Eric Fottorino, limogé en 2010 par le vrai patron du fameux quotidien, Pierre Bergé.
La stupéfaction fut complète lorsque tous les gens informés ou voulant le paraître eurent lu jusqu’au bout les propos de ce diable de M. Macron : « On a essayé de réinvestir le vide [laissé par le Roi], d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. La normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un vide au cœur de la vie politique, etc. etc. » (Ce qui est criant de vérité mais n’est pas très aimable, forcément, pour les présidents français contemporains type Sarkozy ou Hollande…).
Un sous-ministre en exercice, le secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Matthias Fekl, a essayé de sortir de son obscurité en lançant que « le grand absent [de la scène française actuelle], c’est le Peuple, pas le Roi »… Tombé à plat… Du maréchal Lyautey au maréchal Leclerc, de l’écrivain catholique anti-franquiste Georges Bernanos au général de Gaulle, du ministre gaulliste de la Justice Edmond Michelet (dont le Vatican veut faire un saint) au militant tiers-mondiste Régis Debray, les grands noms de l’élite politique française* ayant manifesté, d’une manière ou d’une autre, leur attachement à l’institution royale française, ne manquent pas. A cette chaîne entre le passé et l’avenir, il faut ajouter maintenant le juvénile profil d’Emmanuel Macron. Le théâtre politique français, qui parait souvent bien assoupi, peut donc réserver encore des surprises… Louange à Dieu ! •
* Ce n’est un secret pour personne aujourd’hui que même le futur président Mitterrand, dans sa jeunesse, avant la Seconde Guerre mondiale, participa à au moins une manifestation publique royaliste à Paris et alla également rendre hommage en Belgique au Prétendant français exilé de l’époque, le duc de Guise (« Jean III »).