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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Ce vendredi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau...

    christianisme.jpgCe vendredi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...

    "A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Evangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Evangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    A Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

    lfar fleur de lys.jpg

  • La république ou la France ?, par Christian Vanneste.

    Avec une rigueur apparente qui frisait la raideur, la ministre de la Défense s’est drapée dans la République et ses valeurs pour fustiger les militaires pour la plupart en retraite qui ont eu la “déloyauté” de rappeler dans quelle spirale infernale la France était engagée. L’inflation d’un terme dans les discours publics doit toujours éveiller un soupçon : sa présence insistante dans la parole officielle n’est-elle pas le signe de son absence dans la réalité ? 

    christian vanneste.jpgA force de trop brandir l’institution comme un ostensoir laïque, ne cherche-t-on pas à cacher sa déchéance ? Quand on connaît les carrières des orateurs, à l’ombre d’un parti, d’un cabinet à un conseil d’administration, avec des salaires mirobolants et des parachutes dorés à la sortie, on se dit qu’ils ne sont pas les mieux placés pour défendre les valeurs de la République lorsqu’ils sont devenus ministres d’une république qu’on suppute quelque peu bananière.

    La République est un concept, la France, une réalité charnelle et spirituelle. La France existe depuis qu’il y a un Royaume des Francs, comme les Allemands l’appellent encore aujourd’hui, “Frankreich”. Par rapport à cette réalité historique, géographique, culturelle et humaine, le mot “république” est une abstraction. Pour Jean Bodin, au XVIe siècle, elle correspondait à l’Etat souverain ayant autorité entière pour faire valoir le bien commun. Et sa conclusion était que la monarchie absolue était la meilleure forme de gouvernement pour atteindre ce but car elle maintient l’unité et la direction du vaisseau. La France est le vaisseau, et la république ce qui lui permet de naviguer, la nécessité d’une autorité souveraine. Par la suite, à la chute de la monarchie, on a opposé la république à cette dernière. Pendant un siècle et plus, les Français étaient divisés sur la forme que devait prendre la République au sens initial, monarchie ou république. Cette opposition a laissé des traces funestes.

    La première est évidemment la fracture de l’histoire de France, comme si celle-ci avait commencé en 1792. Péguy en parlant de la République, notre “Royaume de France” a réglé son compte à cette lecture idéologique de l’histoire. La seconde consiste à substituer la “république et ses valeurs”  à la France. De quelles valeurs s’agit-il ? La plupart des politiciens qui s’en réclament ne les précisent guère. Il faut y comprendre en premier lieu celles qui sont proclamées dans notre Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, celle qui est toujours le préambule de notre constitution et qui correspondait à la monarchie constitutionnelle de 1791. Qui rechignerait en effet devant la liberté, l’égalité des droits, la propriété, ou la sûreté ? Et même devant le droit de résistance, que Mme Parly semble ignorer. On se dit simplement que la liberté d’expression est en berne, que les tribunaux semblent davantage enclins à la museler qu’à réduire les atteintes à la propriété et à la sûreté. On avance timidement que notre déclaration n’est pas seulement celle des droits de l’homme, mais aussi celle des droits du citoyen, et que ce dernier, en tant que membre de la nation en a davantage que l’étranger, ce qui paraît aujourd’hui contestable dans l’esprit de certains. Pourtant, quand l’Assemblée nationale n’est plus qu’une chambre d’enregistrement et qu’on refuse aux citoyens la démocratie directe, le référendum d’initiative populaire pourtant clairement justifié par les articles 6 et 14, quand on réduit le rôle des jurys populaires dans les Cours d’Assises, et que dans le même temps on “récompense” les étrangers clandestins en proportion de la durée de leur clandestinité, surtout s’ils sont parvenus à jouir d’un emploi illégal, en leur octroyant un permis de séjour de 10 ans, et cerise sur le gâteau, la nationalité française, au bout de cinq ans, on se rend bien compte que notre “république”, notre “res publica”, n’est plus tout-à-fait la nôtre. C’est devenu un produit d’exportation publicitaire et d’importation migratoire. Publicité mensongère et remplacement de population n’ont plus rien à voir avec la République parce qu’ils nuisent à la France.

    Nous en sommes là. A force d’employer le mot république prioritairement à celui de France, de faire valoir faussement le rayonnement de ce concept dans le monde, on a inversé le moyen et la fin. Pis, on a fait d’un moyen un boomerang qui nous revient avec les revendications et les accusations de ceux qui voudraient que nos principes se retournent contre nous : liberté, y compris pour afficher ostensiblement son hostilité à la manière de vivre des Français ; égalité quelques soient les mérites, et discrimination positive pour compenser de prétendues inégalités ; protection juridique des délinquants jusqu’à désarmer police et justice au mépris de la loi et de l’ordre. L’oligarchie qui nous gouverne semble peu se soucier de ces délitements. Elle accumule les privilèges, demeure à l’abri des périls, se moque de la souveraineté nationale, c’est-à-dire de ce qui constitue vraiment la “République”.  Elle a remplacé le mot démocratie par l’expression Etat de droit pour que la politique demeure la chasse gardée des technocrates et des juristes. Or la démocratie est l’affaire du peuple, de la nation, et il est temps que les Français rappellent qu’ils sont le Souverain de notre République, notre Royaume de France.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Barbares !, par Charles-Emma­nuel de Bourbon-Parme.

    La colère d’un prince. Il n’est pas notre pré­ten­dant et d’ailleurs il ne pré­tend pas, mais sa parole est tran­chante et le sang des capé­tiens coule dans ses veines. (NDLR)

    Le bon mot pour qua­li­fier ce qui s’est pas­sé à Lille, c’est la bar­ba­rie. Ces Sau­vages, ces moins que rien, ces arrié­rés men­taux s’en sont pris à deux sym­boles de l’amour de la France envers nos com­pa­triotes. En incen­diant une école mater­nelle ce sont les éco­liers qu’ils bru­ta­lisent.

    Ces brutes font le mal pour le mal, infligent une souf­france psy­cho­lo­gique aux habi­tants du quar­tier, créent l’insécurité chez les parents qui amè­ne­ront doré­na­vant leurs petits enfants avec la peur dans leur cœur qu’il arrive quelque chose à ce qu’ils ont de plus pré­cieux. L’acte cri­mi­nel de l’incendie d’un lieu accueillant les plus petits, les plus faibles, est odieux, pri­mi­tif et cruel.

    Les sapeurs-pom­piers qui se ren­daient sur les lieux se sont retrou­vés pié­gés par un tra­que­nard indigne, une attaque de bêtes pri­mi­tives infâmes, un guet-apens.  Les sau­ve­teurs, nos héros du quo­ti­dien ont été pris pour cible par plu­sieurs tirs de mor­tier. Nos forces de sécu­ri­té risquent chaque jour leur vie pour sau­ver celle des autres indif­fé­rem­ment de tout cri­tère pour inter­ve­nir. Eux ils savent que chaque vie est pré­cieuse. L’amour de l’autre carac­té­rise leur engagement.

    En Alle­magne ils ont brû­lé des livres, aujourd’hui en France ils bru­lent des écoles. 

    Chaque brute qui com­met de tels actes mérite un vrai châ­ti­ment. Les excuses si promptes que leur trouve une par­tie de la classe poli­tique me donne la nau­sée. Cette atti­tude res­semble à une forme de com­pli­ci­té. Aucune jus­ti­fi­ca­tion ou indul­gence n’est tolé­rable. Ceux qui n’aiment pas la France, ceux qui attisent la détes­ta­tion de notre pays par des décla­ra­tions à l’emporte-pièce sur le ter­ri­toire natio­nal et à l’étranger sont les vrais res­pon­sables de la situa­tion dans laquelle nous nous retrou­vons. Ils s’arrangeront entre eux pour béné­fi­cier de l’impunité. Ne leur faites pas confiance, ils vous trompent, abusent de leur pou­voir pour endoc­tri­ner nos enfants et nos jeunes. Ils divisent le pays. Ces per­vers nar­cis­siques jouissent de la des­truc­tion pro­gram­mée de nos racines, de notre his­toire, de notre phi­lo­so­phie Fran­çaise tour­née vers l’amour, la jus­tice et la liber­té. En nous divi­sant ils pensent mieux nous détruire. En nous accu­lant à la par­ti­tion, ils veulent nous mettre les uns en face des autres…

    Je ne tolère plus ce qui se passe car nous pro­gres­sons vers l’abîme de la haine, de la vio­lence, de l’irrespect de l’autre, de la dés­union. La France, c’est un peuple, un ter­ri­toire, une his­toire, des racines, un mode de vie, une phi­lo­so­phie tour­née vers l’amour, le res­pect, la fra­ter­ni­té, la liber­té… Des solu­tions existent, elles peuvent être mises en œuvre si nos conci­toyens se mobi­lisent pour, dans l’unité, lut­ter contre le men­songe, avec des choix simples et effi­caces : faire recu­ler le chô­mage, faire que chaque tra­vailleur soit récom­pen­sé de son tra­vail, agir pour l’environnement, retrou­ver la sécurité.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : ensemble sauvegardons le patrimoine royal de la France !

    Comme le déclarait Sacha Guitry lors de la sortie de son film Si Versailles m’était conté : « On nous dit que nos Rois dépensaient sans compter. Qu’ils prenaient notre argent sans prendre nos conseils. Mais quand ils construisaient de semblables merveilles, ne nous mettaient-ils pas notre argent de côté ».

    Ce patrimoine royal est aujourd’hui un capital inestimable, qui participe non seulement au prestige international de la France, mais également à l’attractivité touristique de notre pays. Un  capital royal, dont la France et les Français continuent encore aujourd’hui de tirer un bénéfice non négligeable, puisque le secteur du tourisme représente 7 % du PIB de la France et 2 millions d’emplois directs et indirects. Ce patrimoine royal est donc non seulement un trésor historique, un patrimoine national, mais également un capital inestimable pour notre économie.

    Pour soutenir ou pour minimiser les défaillances de l’État quant à la sauvegarde du patrimoine royal de la France, de nombreuses associations ont été créées pour soutenir directement ces hauts-lieux de l’histoire de France. En tant que Royalistes, nous nous devons bien sûr de soutenir politiquement nos Princes, mais ne devons-nous pas également protéger ce patrimoine hérité des rois qui ont fait la France ?

     

    « Protéger l’héritage en attendant l’héritier »

    Si comme nous, vous souhaitez vous engager, ou apporter votre pierre à l’édifice de sauvegarde de ce patrimoine royal, vous pouvez vous aussi agir, en rejoignant ces associations qui soutiennent ce formidable patrimoine que nous ont laissé les rois de France. Comme le rappelait le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris, lors des journées du patrimoine : « Ce patrimoine, il nous appartient à tous selon nos moyens de le mettre en valeur, de l’enrichir, et de le défendre ». Voici une liste (non exhaustive) de ses associations :

     


    La Société des Amis de Versailles


    Fondée en 1907 à l’initiative de personnalités regroupées autour de Raymond Poincaré, futur président de la République, pour remédier à l’état de délabrement des châteaux de Versailles et de Trianon, la Société des Amis de Versailles est reconnue d’utilité publique depuis 1913. Forte de plus de 5000 membres et du soutien de nombreux mécènes (particuliers et entreprises), elle œuvre depuis plus de cent ans avec passion et enthousiasme à la restauration, à l’embellissement et au rayonnement du Château et du domaine de Versailles, classé depuis 1979 au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. La Société des Amis de Versailles rayonne en France et à l’international grâce au précieux relais de sociétés “sœurs” mobilisées à ses côtés : The American Friends of Versailles et The European Friends of Versailles, respectivement basées à Chicago et à Bruxelles.

    Le site de la Société des Amis de Versailles

     


    L’association des Amis du Château de Fontainebleau


    La Société des Amis et Mécènes du Château de Fontainebleau, créée en février 2006, regroupe plus de 1100 adhérents. Souhaitée par le Ministère de la Culture, l’association est un relais actif au service des perspectives ambitieuses des responsables du château qui s’appliquent à redonner à ce lieu exceptionnel tout son rayonnement.

    Installée dans le Pavillon d’entrée du château, cette association a pour objectifs de mieux faire connaître le château, ses jardins et participer au rayonnement et à la conservation de ce patrimoine historique et artistique exceptionnel.

    Le site de l’association des Amis du Château de Fontainebleau

     


    Soutenez Chambord


    Parce que l’entretien et la transmission de cet héritage doivent être l’affaire de chacun, Chambord fait appel à la générosité du public. Particuliers, entreprises vous pouvez soutenir Chambord et apporter votre pierre à son rayonnement. Pour cela, Chambord a besoin de vous !

    Le site  Soutenez Chambord

     


    La Société des Amis du Château de Blois


    La Société des Amis du Château et des Musées de Blois a été créée en 1983. Son rôle, tel qu’il est défini dans les statuts, est d’aider à la mise en valeur du rôle culturel du Château de Blois, contribuer à l’enrichissement de ses collections et de faire connaître le Château de Blois par des moyens divers.

    Depuis sa création, l’Association s’est beaucoup développée, et compte à ce jour près de 700 membres.

    Le site de La Société des Amis du Château de Blois

     


    La société des amis du château de Compiègne


    La société des amis du château de Compiègne, a pour objectifs de mieux faire connaître le château royal et impérial de Compiègne,  participer au rayonnement et à la conservation de ce patrimoine historique, à travers des conférences, voyages, publications et l’aide aux expositions du château. La société des amis du château de Compiègne ne dispose pas de site, mais vous pouvez contacter l’association à cette adresse courriel : contact@amisduchateaudecompiegne.org

     


    L’Association des Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu


    L’association des « Amis du musée Louis-Philippe du château d’Eu » est fondée en 1985, par la princesse Isabelle d’Orléans-Bragance, Comtesse de Paris, dans le but de mieux faire connaître le musée et contribuer à l’enrichissement de ses collections.  En 2011, son petit-fils, le prince Jean de France, actuel Comte de Paris, est élu administrateur de l’Association des Amis du Musée Louis-Philippe.

    Ouverte à tous, l’association regroupe l’ensemble des amoureux du château et de son histoire. Ses fonds propres, tout comme les cotisations des adhérents, aident à l’achat et à la restauration d’œuvres, permettant chaque jour de proposer aux visiteurs du musée un parcours de visite toujours plus riche.

    Le site Les Amis du Musée Louis-Philippe du château d’Eu

     


    La Société des Amis du château de Pau


    La Société des Amis du château de Pau, créée en 1952, a son siège au château de Pau. Cet organisme d’intérêt général est membre de la Fédération française des Sociétés d’Amis de musées qui compte 290 associations. Elle rassemble plus de 450 adhérents. Elle a pour vocation de contribuer à l’enrichissement des collections par de nombreux dons qui constituent le noyau de la bibliothèque ancienne et de la collection d’estampes. Par son implantation et son rôle dans la diffusion des informations, elle constitue un relais efficace pour la connaissance du Musée national du château de Pau et de ses activités.

    Le site de La Société des Amis du château de Pau

     


  • Demain, 15 Août, pas de notes sur lafautearousseau...

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    Ce dimanche, jour de l'Assomption, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de Noël...

    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

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    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    A Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

    lfar fleur de lys.jpg

  • Demain, c'est Pâques : pas de notes sur lafautearousseau...

    Ce dimanche, jour de Pâques, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de l'Assomption et de Noël...

    christianisme.jpg"A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Evangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Evangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

    1FRAN.png

    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    A Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

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  • Laideur de la peinture dite moderne, beauté de la peinture classique, par Gilles Lenormand.

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    L’École de danse

     

    Hilaire Germain Edgar de Gas, dit Edgar Degas, est né le à Paris, où il est mort le Artiste peintre, il fut également graveur, sculpteur, photographe, naturaliste...

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    Aux courses en province

     

    Si Degas est un membre fondateur du groupe des impressionnistes, son œuvre est si variée par ses thèmes et sa pratique qu'il ne les rejoint pas dans leurs traits les plus connus. Sa situation d’exception n’échappe pas aux critiques d’alors, souvent déstabilisés par son avant-gardisme, qui fait, encore aujourd’hui, l’objet de nombreux débats auprès des historiens d’art.

    Edgar Degas était un aristocrate, fils d'Auguste de Gas, banquier, et de Célestine Musson, une créole américaine de La Nouvelle-Orléans. Son grand-père maternel, Germain Musson, d'origine française, est né à Port-au-Prince ( Haïti ) et s'est installé à La Nouvelle-Orléans en 1810.

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    Place de la Concorde

     

    Apprentissage entre classicisme et romantisme

    Issu d'un milieu bourgeois cultivé, Edgar Degas dessine sans cesse et se promet de devenir peintre. Au Louvre, il étudie entre autres Andrea Mantegna, le Véronèse, Albrecht Dürer et Rembrandt. En 1855, il entre aux Beaux-Arts ; mais il fréquente plus volontiers l'atelier privé de Louis Lamothe, un élève de Domniques Ingres qui le présente à ce dernier.

    Degas fait ensuite plusieurs séjours en Italie, non seulement à Naples, où il a une partie de sa famille, mais aussi à Florence et à Rome ; il y copie les maîtres de la Renaissance et découvre le mouvement des macchiaioli, qui entend rompre avec l'académisme.

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    Portrait d'Edouard Manet debout

     

    Malgré l'exemple d'Ingres, Degas admire Eugène Delacroix et aspire à conjuguer dans son art le classicisme du premier et le romantisme du second. De cette époque datent plusieurs portraits, comme celui de son grand-père Hilaire René de Gas (1857).

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    Les petites modistes

     

    Une nouvelle esthétique

    L' estampe japonaise, révélée depuis peu au monde occidental, l'enchante également et lui révèle de nouvelles possibilités (composition décentrée, raccourcis elliptiques, gros plans, contre-jours).

    Il s'essaie à la peinture d'histoire, qu'il voudrait rénover (Petites Filles spartiates provoquant des garçons, 1860 ; Scènes de guerre au Moyen Âge [ou les Malheurs de la ville d'Orléans], 1865). Il fait la connaissance du critique Louis Edmond Duranty et celle d' Édouard Manet, qui le qualifie de « grand esthéticien ». Il continue principalement à exécuter des portraits (une cinquantaine de 1865 à 1870), en plaçant ses modèles dans le « cadre de tous les jours » (Femme accoudée près d'un vase de fleurs, 1865).

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    L'Attente

     

    Le mouvement et la vie

    Au lendemain de la guerre de 1870, Degas exécute, en compagnie de Manet, quelques toiles à Boulogne, aux environs de Trouville et de Saint-Valery-sur-Somme. Mais c'est avec celle que l'on connaît sous le titre de Chevaux de course devant les tribunes (1869-1872) qu'il affirme avec le plus d'originalité sa conception du paysage peuplé de figures prises sur le vif. Doué d'une remarquable mémoire visuelle, il organise, à l'atelier, le meilleur des sensations qu'il a recueillies sur place, en s'aidant parfois de photographies.

    Il se sent aussi inspiré par les univers de la musique (Musiciens à l'orchestre, plusieurs versions) et de la danse ( la Classe de danse, 1873-1876 ;le Foyer de la danse à l'Opéra, 1872 ; Répétition de ballet sur la scène, 1874).

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    La Classe de danse

     

    Naturalisme et impressionnisme

    Exceptionnellement, Degas pratique la peinture de genre, qui trahit une influence naturaliste (l'Absinthe, 1876 ;Intérieur, dit aussi le Viol, vers 1868-1869 ; Repasseuse à contre-jour (vers 1874).

    En 1872-1873, il séjourne à La Nouvelle-Orléans, où deux de ses oncles font le commerce du coton. Il en rapporte les Portraits dans un bureau, qui manifestent son goût pour la modernité en art et son aptitude à poétiser les scènes de la vie courante.

    De retour à Paris, il joue un rôle actif dans la genèse et dans l'histoire du groupe impressionniste. Il participe aux expositions de 1874 à 1886 (sauf en 1882) et y présente notamment ses célèbres pastels consacrés à des nus féminins (série des « Femmes à leur toilette », commencée vers 1883). Au Salon des impressionnistes de 1881, il expose une de ses premières sculptures : la Danseuse de quatorze ans en cire.

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    Trois Danseuses

     

    Le « terrible Monsieur Degas »

    Homme d'esprit, Degas a de ces traits qui lui valent d'être surnommé le « terrible Monsieur Degas » : ainsi, un jour où l'on lui demande s'il est fier que l'une de ses deux toiles de Danseuses à la barre ait atteint, lors d'une vente à l'hôtel Drouot, le prix le plus élevé jusque-là pour une peinture moderne, il répond : « À peu près comme le cheval qui vient de remporter le Grand Prix. »

    À propos des adversaires de l'impressionnisme, il dit : « Ils nous fusillent, mais ils fouillent nos poches » ou encore : « Ils volent de nos propres ailes ». Pour entendre ses bons mots, on fait cercle autour de lui au café de la Nouvelle-Athènes, qui avait succédé au café Guerbois, naguère point de ralliement des réalistes.

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    L'Orchestre de l'Opéra

     

    Les derniers chefs-d'œuvre

    D'autres œuvres d'Edgar Degas renouvellent le rendu de l'espace par d'étonnantes audaces dans les cadrages et les jeux de lumière (Café-Concert des Ambassadeurs, 1876-1877). Le peintre travaille alors en toute sécurité matérielle. La galerie Durand-Ruel lui a ouvert un compte d'avances, qu'il rembourse en œuvres qu'il appelle des « articles » (Miss Lola [dite aujourd'hui La La] au cirque Fernando, 1879 ; Chez la modiste, 1882 ; Repasseuses au travail, 1884).

    En 1893, Degas commence à se plaindre de sa vue. Il renonce peu à peu à la peinture à l'huile et se consacre à des techniques qui lui conviennent mieux : surtout fusains et pastels striés à la gouache (Après le bain, nombreuses versions).Il produit encore des chefs-d'œuvre :Danseuses à mi-corps , Danseuses bleues.

    Sur la fin de sa vie, il diversifie ses domaines d'expression artistique : sculpteur avec ses Danseuses (il est considéré par Auguste Renoir comme le premier de son temps) ; graveur à l'eau-forte (Portrait de Manet, Mary Cassatt au Louvre) et même poète.

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    Devant les tribunes

     

    Citations

    « Faire des portraits de gens dans des attitudes familières et typiques, et surtout donner à leur figure le même choix d'expressions que l'on donne à leur corps. »

    Edgar Degas

    « Aucun peintre depuis Delacroix […] qui est son véritable maître, n'a compris, comme M. Degas, le mariage et l'adultère des couleurs. »

    Joris-Karl Huysmans, dans l'article « L'exposition des indépendants en 1880 » (l'Art moderne , 1883).

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    Miss Lala au cirque Fernando

  • Demain mardi, jour de l'Assomption, pas de notes ni de Revue de Pesse et d'actualité sur lafautearousseau, qui fait ”rel

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    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

     

    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    1FRAN.png

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

  • NOS DÉMOCRATIES ? DES OLIGARCHIES INCOMPÉTENTES ! (1/3) par Christian Vanneste

     

    Le Premier ministre britannique, David Lloyd George, dit à Aristide Briand : – Vous autres, Français, vous êtes des vaniteux. Mais prenez garde, entre la vanité et le ridicule, il n’y a qu’un pas.  Briand lui répond : – Oui : le pas de Calais. Cette répartie célèbre ne serait plus possible aujourd’hui. La vanité ridicule est en train de miner sourdement l’ensemble des démocraties occidentales, par delà la Manche et même l’Atlantique. Leur vanité qui consiste à s’ériger en détentrices de la morale planétaire, à se proclamer juges du bien et du mal, à exercer de manière unilatérale l’usage de la force au nom du droit, devient ridicule à force de contradictions et d’échecs. Il faut désormais prendre garde à la conséquence redoutable de ces errements qui pourraient conduire logiquement à douter de la démocratie. Celle-ci à force de faux-semblants et d’inefficacité pourrait n’être plus “le pire des régimes à l’exception de tous les autres”, selon le mot de Churchill, mais une impasse historique qui n’aura fait connaître à une génération qu’un bonheur superficiel et éphémère.

    vanneste-christian.jpgLa démocratie s’est répandue dans le monde non par la séduction mais par la violence des guerres et des révolutions. Son idée essentielle repose sur la souveraineté des peuples, sur la capacité de ces derniers à choisir leurs dirigeants et à exiger d’eux qu’ils agissent avec l’assentiment des citoyens et pour le bien de la nation qui les rassemble. Dès lors que que cette condition est réalisée, la guerre et les révolutions sont bannies. C’est l’optimisme qu’on trouve depuis le Projet de Paix Perpétuelle de Kant jusqu’à La Fin de l’Histoire de Fukuyama. Une part plus ou moins grande de démocratie directe, telle qu’elle est pratiquée en Suisse, est indispensable pour répondre un tant soit peu à cette exigence. La liberté et l’égalité des citoyens sont évidemment nécessaires pour que la désignation des dirigeants et la politique qu’ils mènent soient le plus possible maîtrisées par les électeurs, sans discrimination entre eux ni entrave à leur information. L’Etat de droit n’est qu’une conséquence subalterne du système : il y a une hiérarchie des normes qui exige le respect des règles depuis la plus légitime jusqu’à la plus infime pour autant qu’elle lui obéisse. Chaque citoyen peut s’en prévaloir et agir en justice pour que les personnes et les pouvoirs s’y soumettent. C’est ainsi qu’il assure sa protection, cette sûreté dont Montesquieu disait qu’elle était la première liberté chez un citoyen. Ce système bute évidemment sur la question de savoir quelle est la plus légitime de ces règles : la démocratie ne peut la concevoir que comme celle qui a été voulue par le peuple, c’est à dire par une majorité des citoyens d’une nation qui est dotée d’un Etat. Toutefois, l’existence de dictatures soutenues par une majorité du peuple, l’oppression des minorités et des individus au sein de tels régimes, ont conduit à instaurer dans la continuité du “droit naturel” un droit supérieur à la volonté populaire. Cette bonne intention a engendré un équilibre momentané : les démocraties étaient “libérales”, c’est-à-dire limitées par l’affirmation constitutionnelle de libertés fondamentales accordées aux personnes que la volonté populaire ne pouvait remettre en cause. Mais ce système était aussi fragile : face à l’horreur d’Auschwitz ou du Goulag, il était globalement satisfaisant. Il n’était pas nécessaire d’entrer dans les détails. La “Vie des Autres” n’était pas espionnée, envahie, persécutée à Berlin-Ouest comme elle l’était à Berlin-Est.

    Mais les vers étaient déjà dans le fruit. C’est la méfiance à l’égard du peuple qui les a fait naître. Celle-ci s’exprime aujourd’hui sans complexe par l’emploi méprisant du mot “populisme”, comme si le peuple n’était légitime qu’en respectant l’orientation voulue par une minorité. Par peur des excès de la majorité, on a donc fait évoluer les démocraties libérales vers des non-démocraties et cela de trois façons : d’abord, le “droit” supérieur, non démocratique, s’est étendu à l’infini, s’est répandu dans de multiples textes, déclarations et traités qui s’imposent aux peuples par l’intermédiaire d’institutions, de tribunaux, supranationaux, qui n’ont pas d’ailleurs toujours les moyens de se faire respecter ; ensuite, la pression exercée d’en-haut et de l’extérieur a introduit dans les édifices juridiques nationaux des normes conformes à celles qui dominent dans les instances internationales (Le Préambule de la Constitution française qui aurait dû se contenter de la Déclaration de 1789 n’a cessé de grossir avec la possibilité pour un Conseil Constitutionnel non élu de l’interpréter pour limiter à sa guise la volonté des parlementaires représentant le peuple) ; enfin, la protection des minorités est devenue prioritaire par rapport à l’exercice de la volonté populaire, majoritaire. Sans toujours en prendre conscience, la “démocratie libérale” avait révélé son vrai visage, celui d’une oligarchie qui s’est, petit-à-petit, caricaturée elle-même. Après la guerre et la victoire sur le nazisme, il y avait dans les gouvernements occidentaux, une élite qui avait été sélectionnée par la guerre et la résistance, qui faisait face à la reconstruction, à la guerre froide, aux difficultés créées par la fin des empires coloniaux. C’est cette élite qui a disparu.

    Comme souvent dans l’histoire, une “aristocratie”, en dégénérant, accroit ses défauts et les rend insupportables. Qui pourrait sérieusement mettre au même niveau Eisenhower et Biden, Adenauer et Mme Merkel, Churchill et Boris Johnson, de Gaulle et Macron ? Ce qui était une défiance compréhensible à l’égard du vote populaire qui avait permis l’accession d’Hitler au pouvoir est devenu un procès des peuples au nom de valeurs décrétées par un microcosme composé de gens qui précisément ont pour point commun de ne pas vivre comme la majorité des peuples : communicants, journalistes, “cultureux”, activistes associatifs, richissimes hommes d’affaires, et politiciens. Ces derniers sont soumis aux modes qui règnent dans ce village planétaire qui pourrait s’appeler Davos. Que les idées prônées soient favorables aux minorités capables d’influencer leur sphère et de renverser le bon sens populaire, de contredire  la relative lucidité des peuples sur leur intérêt, dès lors qu’ils sont informés de manière sérieuse, ne les émeut pas : leur position semble les préserver de tout risque. Leur savoir, leur compétence technique sur des problèmes comme la préservation de la nature ou la maîtrise de l’économie fondent à leurs yeux la légitimité de leur pouvoir et nourrit leur mépris à l’encontre de l’ignorance des peuples.

    Or nous vivons une époque où l’accumulation des fautes commises par les gouvernements “démocratiques”, leur imprévision, leurs contre-sens dissipent l’illusion : ils sont incompétents, et d’autant plus qu’ils sont arrogants et apparemment sûrs d’eux : Macron est sans doute la figure emblématique de cette dérive !

    (à suivre)

  • Demain, jour de Noël, ni notes ni revue de presse et d'actualité sur lafautearousseau...


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    Demain dimanche, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...

     

     

    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

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    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (41)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Fidélités, fulgurances, voyages : mélanges...

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    Fidélités, fulgurances, voyages : mélanges...

     

    1802 : parution du Génie du Christianisme...

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    "...Il est temps qu'on sache enfin à quoi se réduisent ces reproches d'absurdité, de grossièreté, de petitesse qu'on fait... au christianisme, il est temps de montrer que, loin de rapetisser la pensée, il se prête merveilleusement aux élans de l'âme..."

    Après la tourmente révolutionnaire, qui tenta d'anéantir le christianisme et de séparer la religion catholique et la France, Le Génie du Christianisme inaugure un mouvement qui va de pair avec la pacification religieuse voulue par Bonaparte : le Concordat est signé quatre jours plus tard...

    Le Génie du christianisme a eu un retentissement majeur sur son temps et une influence effective sur plusieurs générations.


    Sainte-Beuve en parlera comme d' "un coup soudain, un coup de théâtre et d'autel, une machine merveilleuse et prompte jouant au moment décisif et faisant fonction d'auxiliaire dans une restauration sociale d'où nous datons".


    Et Mme Hamelin, dans ses Souvenirs, écrivait :

    "Ce jour-là, dans Paris, pas une femme n'a dormi. On s'arrachait, on se volait un exemplaire. Puis quel réveil, quel babil, quelles palpitations ! Quoi, c'est là le christianisme, disions-nous toutes; mais il est délicieux.

    Et Emmanuel Godo écrit, à son sujet :

    "La réception enthousiaste du livre ne doit pas éclipser la profondeur et la durée de son impact sur la société française dans ses manières de penser le divin et de croire sur fond de déchristianisation galopante.

    Aujourd'hui, que nous dit le Génie du christianisme ? Que Dieu est dans tout, dans la pléthore comme dans le manque.
    La nature dit d'évidence qu'il est, à travers la beauté désarmante des paysages d'où il s'est retiré. Le coeur le dit tout aussi nettement, dans l'impossible possession de l'objet de son désir. Dieu n'apparaît jamais mieux que dans le vide laissé par son absence, explique Chateaubriand. Cette idée a-t-elle cessé de nous parler ?
    Si oui, le "Génie" nous est devenu totalement illisible.
    Sinon, le "Génie" nous demeure accessible.
    C'est le pari que nous faisons dans ce livre écrit sous l'emblème de l'abeille qui sait d'instinct où elle doit chercher sa nourriture et qui sait transformer son regard pour faire son miel de ce que le passé lui présente..."

    Voici trois extraits du Grand Dictionnaire universel du XIXème siècle, par Pierre Larousse :

    1. Le Génie du christianisme est l'ouvrage dogmatique de Chateaubriand. Lui-même en résume ainsi la pensée :
    "De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres. Le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux jusqu'aux temples élevés par Michel-Ange et décorés par Raphaël. Il n'y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte ; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste..." L'ouvrage entier n'est que le développement de cette théorie....

    2. ..."Jamais, dit M. Villemain, jamais livre ne vint plus à propos, ne fut mieux secondé par les influences les plus diverses, par la politique, par la foi naïve, par le calcul ou la passion des esprits les plus opposés. » En effet, son apparition coïncida avec le grand événement du concordat. Necker a dit à propos de cet ouvrage « que le plus mince littérateur en corrigerait aisément les défauts, et que les plus grands écrivains en atteindraient difficilement les beautés..."

    3. ...M. Guizot apprécie ainsi l'oeuvre de Chateaubriand :
    "M. de Chateaubriand et "Le Génie du christianisme" ont droit à la même justice. En dépit de ses imperfections religieuses et littéraires, le Génie du christianisme à été, religieusement et littérairement, un éclatant et puissant ouvrage; il a fortement remué les âmes, renouvelé les imaginations, ranimé et remis à leur rang les traditions et les impressions chrétiennes. Il n'y a point de critiques, même légitimes, qui puissent lui enlever la place qu'il a tenue dans l'histoire religieuse et littéraire de son pays et de son temps..."

    Par haine de nos Racines et de la Religion, la Révolution a délibérément détruit entre le quart et le tiers de notre Patrimoine (tous domaines confondus); en plus de son impact intellectuel et moral, Le Génie du Christianisme est à l'origine - avec le Notre-Dame de Paris de Victor Hugo - de ce puissant mouvement d'intérêt et de sympathie envers nos monuments qui se manifesta, tout au long du dix-neuvième siècle, et qui devait culminer avec les restaurations tous azimuts des Viollet le Duc, Lassus et autres...

  • Demain, jour de Noël, ni notes ni revue de presse et d'actualité sur lafautearousseau...

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    Ce samedi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...

     

     

    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

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    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    A Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

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  • JT de France2 : quelques secondes de mauvais esprit anti-royaliste à partir d'un fondement historique erroné...

    Le radeau de la méduse au Louvre

     

    par François Davin

     

    Mardi soir [28 juin], David Pujadas clôt son Journal sur un petit reportage, assez bien fait, d'ailleurs, sur le tableau Le radeau de La Méduse. On aime ou on n'aime pas Géricault, mais, au début, « la voix » se cantonne à l'art lui-même : bon; peu à peu, on sent que l'arrière-fond politique va arriver, les allusions montent, « la voix » s'extasie sur le fait que Géricault ait mis un noir au centre et au sommet du tableau : « c'est lui, le héros du tableau », dit « la voix », à laquelle il ne manque que le sanglot, et qui ne se rend évidemment pas compte - dans la plus parfaite bonne conscience qui caractérise, justement, les « bonnes consciences » auto-proclamées... - qu'elle fait du racisme inversé, aussi misérable que l'autre.

    Mais le pire est à venir : In cauda venenum, ce sont les dernières paroles qui se veulent assassines : l'affaire se passait sous la Restauration, le commandant du navire ne naviguait plus depuis vingt ans, et il était royaliste; vive donc le grand, l'immortel Géricault, bon républicain, lui, qui dénonce le fait, dans son tableau, non moins immortel (du moins, pour « la voix »).

    Fermez le ban, la messe est dite (pardon, Robespierre !), les méchants et mauvais royalistes sont sonnés, renvoyés dans les cordes par « la voix » : tout est bien qui finit bien, nous sommes en République et nous vivons dans le meilleur des mondes : ouf, on a eu très peur mais ces temps-là sont révolus, on est sauvés !

    Sauf que...

    Sauf que cette pauvre « voix » omet de parler du « tout », du contexte, ce qui est le devoir le plus élémentaire de tout historien, fût-il d'art.

    Et, si l'on replace ce fait divers tragique dans son ensemble, on est bien obligé d'admettre une vérité fort dérangeante pour le Système établi, qui trouve ses fondements dans la Révolution (cf le préambule de notre actuelle Constitution). Car cette funeste Révolution a déstabilisé tout un pays - la France - et même tout un continent - l'Europe -, pendant plus de vingt ans. En France, même, elle a fait environ huit cent mille victimes (avec le Génocide vendéen), auxquels elle a ajouté le million et demi de jeunes Français morts - pour rien - pendant les inutiles guerres napoléoniennes.

    Charette.jpgComment voudrait-on que cette monstrueuse saignée humaine - inédite dans l'Histoire - n'ait pas produit un grand nombre de dégâts collatéraux, privant le pays d'un très grand nombre de citoyens qualifiés, dans tous les domaines, et notamment dans la Marine : l'exemple peut-être le plus frappant étant, bien sûr, celui du chevalier de Charette (ci contre) entré au Gardes Marines en 1779, lieutenant de vaisseau à l'âge de vingt-quatre ans, et comptant onze campagnes à son actif en à peine trois ans (Amérique, Mer du Nord, Russie, Barbaresques...). Roi de la Vendée, « laissant percer du génie » - comme le disait Napoléon - il sera misérablement fusillé à Nantes, en 1796.

    La Révolution a ainsi décapité tous azimuts, et le peuple de France et ses élites, Bonaparte continuant le travail jusqu'en 1815. Comment voudrait-on qu'une telle folie sanguinaire n'ait pas eu de conséquences ? Et que l'on n'ait pas manqué de cadres lorsque, enfin, les Bourbons revinrent sur le trône ?

    Certes,  l'épisode du naufrage de La Méduse n'est pas glorieux, et aurait pû, et dû, être évité. Mais Louis XVIII avait tant à faire - et il le fit si bien - qu'il est malhonnête, comme l'a fait « la voix » du JT de France2 d'étendre aux royalistes le choix malheureux d'un homme qui certainement, dans des conditions normales, n'aurait pas été choisi pour commander un navire, quel qu'il soit.

    1865194233.jpgQu'est-ce que j'en sais ? Ceci : avant la Révolution, la France de Louis XVI est maîtresse absolue des mers. Elle vient de vaincre les Anglais et sur terre et sur mer, ce qu'aucun roi de France n'avait fait jusqu'alors, pas même Louis XIV, le plus grand roi du monde. La Royale vient de faire traverser l'Atlantique - aller-retour - à toute une armée française, au nez et à la barbe des Anglais, qui n'en purent mais. Et les Etats-Uniens d'aujourd'hui savent très bien que c'est cette armée qui, débarquée sur le sol américain, vainquit les Anglais, ce qui aurait été impossible aux Insurgents, réduits à leurs propres forces.

    Et, à peine quinze ans après, ce pauvre Napoléon fut incapable de faire traverser à son armée les malheureux trente kilomètres séparant, par la Manche, la France de l'Angleterre.

    Que s'était-il donc passé, pour expliquer un tel retournement de situation ? Oh ! rien : la Révolution. Puis l'auto-sabordement par une République d'incapables de notre flotte, maîtresse des mers, en deux temps-deux désastres : Aboukir (où nos bateaux non coulés furent tout simplement recyclés dans la Royal Navy !...), puis Trafalgar, où le reste de notre puissance descendit au fond de l'eau, laissant pour plus d'un siècle la suprématie mondiale aux Anglais.

    terreur ou la mort.gifAlors, c'est bien beau de ne pas apprendre l'Histoire aux Français; c'est bien beau, même, de leur en raconter une mensongère et travestie - quand d'aventure on leur en parle. Il n'empêche : les faits sont les faits, et ni Géricault, ni le mauvais esprit, ni les mensonges n'y changeront rien. Si la France a perdu son rang, c'est à la Révolution qu'elle le doit, puis, depuis 1875, à l'instauration de la funeste République, malheureusement devenue son Régime, un Régime dégénérant en un monstrueux Système, qui - tel un virus - poursuit son oeuvre de déconstruction nationale encore aujourd'hui... 

  • Demain, jour de Pâques, ni notes ni revue de presse et d'actualité sur lafautearousseau...


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    Demain dimanche, jour de Pâques, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Noël et de l'Assomption...

     

     

    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

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    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    A Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

  • Demain, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau...


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    Demain lundi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...

     

     

    "À la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. À Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Évangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Évangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

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    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une EÉcole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    À Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !