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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • 2017, sous le signe de l’identité

     

    par Jacques Burnel

    Dans une France encore traumatisée par les attentats de 2015, la « fracture identitaire » prend une ampleur inégalée. Elle sera au cœur de la campagne présidentielle de 2017.

     

    L’identité d’un peuple est une donnée qui ne peut être méprisée sans courir le risque de graves conséquences. Chaque peuple a le droit de vouloir que son héritage perdure », écrit Malika Sorel dans Décomposition française, comment en est-on arrivé là ? (Fayard, 2015). L’ancien membre du Haut Conseil à l’intégration, dissout par François Hollande en 2012, dépeint une France à l’identité fracturée, victime des mythes de la diversité et du « vivre ensemble » qui ont conduit les élites à la faiblesse face à la montée des communautarismes. Un livre parmi d’autres dans l’abondante production littéraire – d’Alain Finkielkraut à Emmanuel Todd, de Michel Onfray à Bernard-Henri Lévy -, inspirée par un contexte où les mots « laïcité », « valeurs républicaines », « identité nationale », omniprésents, déchaînent les passions.

    Récemment, c’est la polémique sur le burkini, ce vêtement de bain couvrant entièrement le corps et les cheveux, qui a exposé au grand jour les cas de conscience que la place de l’islam pose à « l’être ensemble » français. En France, sans doute plus qu’ailleurs, le rapport à la question identitaire, souvent réduite à une sorte d’unanimisme républicain évolutif et imprécis, est particulièrement complexe. Or, cette question identitaire « sera au cœur de la prochaine présidentielle », prévient Malika Sorel.

    Duel autour de l’identité

    À droite, le premier à s’en emparer a été Nicolas Sarkozy. Sa proposition de création d’un ministère de l’identité nationale, en 2007, lui avait permis de figer les positions et de créer une dynamique dès le premier tour. Dix ans plus tard, l’ancien chef de l’état compte bien récidiver. à l’aise avec ce sujet hautement inflammable, il a expliqué dans son livre Tout pour la France qu’il mettrait les questions identitaires au cœur de sa campagne. Mieux que personne, il sait les agiter devant ses adversaires comme un chiffon imbibé d’essence. Sa récente déclaration – « au moment où vous devenez Français, vos ancêtres sont les Gaulois » – a scandalisé la gauche, ce qui était sans doute l’effet recherché.

    Succès garanti ? Rien n’est moins sûr, mais le thème devrait agiter les discutions dès le premier débat entre les candidats à la primaire de la droite, le 13 octobre prochain. Car l’autre favori, Alain Juppé, s’est lui aussi emparé du sujet, en se faisant le chantre d’une « identité heureuse » dont il veut faire le fer de lance de son projet présidentiel. « L’identité heureuse » ? Une « espérance, une vision confiante de l’avenir de la France », dit l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac qui « refuse d’avoir l’identité malheureuse, anxieuse, frileuse, presque névrotique » – sous-entendu, comme son adversaire qui l’accole quasi systématiquement au thème de l’immigration. L’un veut faire rimer « diversité et unité ». L’autre rappelle dès qu’il le peut que la France est « un pays d’églises, de cathédrales, d’abbayes ». Le premier développe un concept « d’intégration », le second défend une ligne « assimilatrice » pour lutter contre la disparition du « mode de vie français »…

    Dans le duel annoncé entre les deux favoris, le thème de l’identité nationale risque donc d’occuper l’espace et de laisser peu de marge de manœuvre aux autres candidats, déjà distancés dans les sondages. Les Républicains pourraient même voler la vedette au Front national. étonnamment, car le contexte lui est sans doute plus propice que jamais, le parti de Marine Le Pen semble en effet davantage préoccupé par les questions de souveraineté économique que par les thématiques identitaires.

    A gauche aussi

    Pourtant, même la gauche ne peut éviter le sujet. Au congrès du Parti socialiste à Poitiers, l’année dernière, il tenait une bonne place dans tous les discours. Dans celui de Manuel Valls, en particulier, qui faisait de « l’identité laïque » de la France un rempart « contre les communautarismes », et des « valeurs de la République » le moyen de s’émanciper « des pensées rétrogrades qui enferment les femmes derrière un voile ». « Bien sûr, il y a l’économie et le chômage, mais l’essentiel, c’est la bataille culturelle et identitaire », déclarait récemment le Premier ministre, cité par le journal Le Monde, à propos de la présidentielle de 2017.

    L’analyse semble partagée par François Hollande qui, paraît-il, ne cesse de répéter que l’identité sera le thème majeur d’une campagne où il espère toujours concourir pour briguer un second mandat. Un terrain glissant pour le président de la République qui en avait sans doute sous-estimé le potentiel explosif quand il avait promis d’inscrire dans la Constitution la déchéance de nationalité. Être ou ne pas être français ? La proposition, qui restera comme un des moments clés du quinquennat, avait réveillé de violentes polémiques, ruinant les espoirs d’unité nationale de l’exécutif, après les attentats du 13 novembre.

    Traiter le sujet

    Quoi qu’il en soit, la gauche devra elle aussi parvenir à se démarquer sur un thème où elle est habituellement peu à l’aise. D’autant plus que d’après un sondage paru dans L’Obs, près d’un quart des sympathisants socialistes juge le gouvernement laxiste sur l’immigration ! On n’imagine pas aujourd’hui le candidat socialiste se présenter en 2017 en promettant à nouveau le droit de vote des étrangers, une mesure phare de la campagne de 2012 que François Hollande n’a jamais osé mettre en place. Très marquée à gauche, cette promesse n’a pas résisté aux crispations identitaires, à cette « droitisation de la société » dénoncée par les socialistes mais qui tend surtout à prouver les limites de la stratégie préconisée par Terra Nova, le think tank le plus influent au PS : tout pour les strates sociales les plus privilégiées et les populations d’origine étrangère, qui votent massivement à gauche quand elles se déplacent, et rien pour les classes moyennes et ouvrières perdues pour les socialistes. La « fracture identitaire » de plus en plus béante dans notre pays impose de revoir les lignes, même du point de vue de la stricte tactique politicienne.

    Alors, où va la France ? Et qu’est-ce qu’être Français ? Aucun des candidats à l’élection présidentielle de 2017 ne pourra faire l’économie de traiter le sujet. Car de la réponse à ces questions dépend en grande partie la concorde civile d’une société qui laisse parfois penser qu’elle est au bord de l’implosion. Il n’est que de constater l’audience d’éric Zemmour pour s’en convaincre. Dans la préface d’Un quinquennat pour rien, best-seller en puissance qu’il promeut en vantant les mérites de l’assimilation telle qu’on la pratiquait encore au xxe siècle, quand les parents d’origine étrangère donnaient à leurs enfants des prénoms français, l’intellectuel décrit une société française « envahie, colonisée, combattue ».

    Exagéré ? Peut-être. Mais comme l’explique l’historien Pierre Nora dans un long article consacré aux « Avatars de l’identité française » (dans la revue Le Débat, février 2010) : « Il n’est pas si facile de savoir exactement de quoi il est question quand on évoque le modèle national, l’identité, l’idée de la France ou la France elle-même. Et pourtant chacun le sait : il y a une altération très profonde du type de France qui nous a été léguée ». L’académicien ne croyait pas si bien dire : depuis, la crise migratoire et les attentats terroristes ont donné à la question identitaire une dimension d’une urgente actualité, presque existentielle.   

  • Mais, qui est au courant de quoi, dans cette drôle (drone ?) de République ?

    drone-360.jpgAffaire Cahuzac ? Hollande et Ayrault, pas au courant...

    Ecoutes Sarkozy ? Valls et Taubira, pas au courant...

    Big bang de Bygmalion ? Copé et Sarkozy, pas au courant... 

    Bigre, tout cela n'est pas très rassurant : on se demande avec inquiétude si les Princes qui nous gouvernent sont au courant de quelque chose, et de quoi !


    "Drone" : petit avion sans pilote... disent les dictionnaires. La République idéologique française est-elle devenue un drone ?

  • Le tweet du jour...

    IMG_0096.jpg 

    ( pour consulter "l'Intégrale" - 389 tweets... - c'est ici, ou sur la colonne de droite de la Page d'Accueil, en-dessous de la page Facebook...) :  

       

     

     · Avec Jeanne d'Arc, toutes les héroïnes françaises sont à l'honneur, de Blandine à Geneviève ou Jeanne Hachette, modèles pour aujourd'hui...
  • D'accord avec l'expulsion de leur HLM deux familles de ”vendeurs de mort” dans leur Cité, mais...

    immigration dehors.jpg...ce n'est pas seulement de leur HLM qu'il faut les expulser, c'est de France, carrément, après les avoir déchu d'une nationalité française trop généreusement et trop follement octroyée, et dont ces familles montrent à l'évidence, qu'elles ne sont pas dignes.

    Evidemment, pour cela, il faut changer et durcir nos lois : quand est-ce qu'on commence ?

  • Natation : 2 nouvelles médailles d'or, et une de bronze.....

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    Déjà vainqueur du 1 500 m libre, Sébastien Rouault après sa victoire sur 800 m nage libre, vendredi 13 août. 
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    Alain Bernard a décroché le titre dans la course reine, le 100m libre. Il a nagé en 48''49. William Meynard, troisème médaille française du jour, décroche le bronze, dans la même course, en 48''55. 

  • Patrimoine, Racines, Traditions : Balade en France : la France du bout du monde.......

            Chateaubriand a raison : "La Création est la visibilité de Dieu".....

            Juste deux choses avant de visionner ces images : elles n'ont pas toutes été prises à Tahiti même, mais en Polynésie française; et on se passerait bien de la dernière salutation, un peu surprenante, mais bon... place aux images !.....

            TAHITIop.pps

  • Bordeaux : Ce soir, conférence de Jean Sévillia & de nombreux participants annoncés ...

    ooo

    Le catholicisme en France

    Quel avenir ? 

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    Jean Sévillia

    Ecrivain, auteur de La France catholique (Editions Michel Lafon)

     

    La_France_catholique_hd.pngMercredi 18 novembre 2015

    à 20h30

    Athénée municipal à Bordeaux

    ooooo

    Rencontres Amitiés Françaises 

    Entrée libre

     

  • VIDEO • Jacques Gerriet : « Libérer la France de ses entraves » ou l'esprit entrepreneur appliqué à la politique fran

    Entretien d'Hilaire de Crémiers avec Jacques Gerriet, à propos de son livre « Le cercle vicieux de la politique française, de l'espoir avant 2017 ». 

    Source de cet entretien court et intéressant : le site de Politique magazine que nous recommandons à nos lecteurs. Lafautearousseau 

     

     Cliquer sur l'icône de droite pour agrandir

     

  • Jack Lang, de nouveau ... Et si le diable se faisait ermite ? Faut-il le croire ? Question ouverte ...

     

    Substantiellement et sans préjuger de ce qu'on en fera, cette « Fête de la fierté française » n'est pas une mauvaise idée. D'ailleurs, curieusement (!) les médias n'ont pas beaucoup repris le thème... 

    Source : commentaire de Pierre Builly - Lafautearousseau - Lundi 18 mai 2015 11h07

  • Où Alain Finkielkraut dénonce « les collabos de la modernité »

     

    Alain Finkielkraut - qui sera reçu jeudi à l'Académie française - répond ici aux questions de Léa Salamé sur France Inter [vidéo du lundi 25 Janvier 2016]. 

    Huit minutes trente de réponses courageuses et dérangeantes. Dérangeantes pour ceux - dont ses interviewers - que Finkielkraut appelle les collabos de la modernité. On aurait tort de ne pas l'écouter ...

     

     8'30"

  • Toujours, partout, le Système est un échec. Toujours, partout, il affaiblit, diminue la France et la fait reculer...

    La dette publique française à plus de 100% du PIB fin septembre

    À 2.415 milliards d'euros, la dette est à nouveau en hausse de 0.9 point et dépasse le seuil fatidique des 100% du PIB.

    STOP, LE SYSTEME, OU ENCORE ?
    POUR NOUS, C'EST : STOP !
    VIVE LE ROI !

    lfar urp monarchie populaire.jpg

    Affiche de l'Union Royaliste Provençale, décennie 70/80...

  • Sur TV Libertés, de l’échec de l’Euro aux cryptomonnaies par Philippe Simonnot

    Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Philippe Simonnot, économiste, journaliste et écrivain.

    1) Christine Lagarde, la Française de trop
    Contrairement a l’idée couramment reçue, la BCE a toujours été l’affaire des Français contre l’Allemagne.

    2) Les cryptomonnaies
    Explication des mécanismes de la blockchain, une monnaie vraiment libre.

    3) L’actualité du pétrole
    Il n’est plus pertinent dans l’économie mondiale depuis que les USA sont redevenus premiers producteurs.

  • Sur TV Libertés, Iran, Arabie saoudite, Israël : le grand bouleversement ? - Colonel Jacques Hogard.

    Jacques Hogard, brillant officier supérieur de l'armée française, ancien parachutiste de la légion étrangère, est un spécialiste reconnu et écouté du Proche et du Moyen-Orient. Pour TVLibertés, il évoque les grands bouleversements géopolitiques dans cette partie du monde en proie à une crise sanitaire de grande ampleur. Trois pays retiennent particulièrement son attention : l'Iran, l'Arabie saoudite et Israël.

  • L'intriguant monsieur Raoult.

    Il a ses supporters et ses détracteurs. Qui est vraiment le professeur Raoult ? Ce scientifique marseillais de renom s'est fait connaître du grand public le 25 février dernier, lorsqu'il déclarait avoir trouvé le remède contre le covid-19. Depuis, l'efficacité de son traitement a été remise en doute. Zoom sur cette personnalité qui, dans cette crise sanitaire, réveille les passions françaises. - 7 jours BFM, du samedi 23 mai 2020, sur BFMTV.

  • Sur France 3, le jeudi 5 septembre 2019 à 23h : le reportage ”Oran, le massacre oublié” (Georges-Marc Benamou et Jean-Ch

    "Oran, le 5 juillet 1962. Alors que les Algériens en liesse célèbrent l'Indépendance, la fête tourne au drame. 700 habitants, européens ou musulmans ayant choisi la France, sont massacrés en quelques heures. La chasse à l'homme, déclenchée mystérieusement, dure une journée, sous le regard passif de l'armée française, bouclée dans les casernes sur ordre du président De Gaulle.

    La responsabilité des plus hautes personnalités de l’Etat français dans la non-assistance aux personnes en danger, est clairement établie."