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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • La monarchie espagnole plébiscitée, par Frédéric de Natal.

    En dépit de la multiplication des scandales au sein de la maison royale d’Espagne, de la crise politique qui secoue le royaume depuis l’abdication du roi Juan Carlos Ier en 2014, les espagnols continuent de faire confiance à leur système institutionnel. Un récent sondage, publié ce week-end et repris par différents médias, montre clairement que la monarchie serait loin d’être aussi menacée que certains experts sur la question l’affirment.

    frédéric de natal.jpgCommandé par le journal La Razón («La Raison»), un quotidien fondé en 1998 par des journalistes monarchistes, le sondage paru ce wee-end est un plébiscite pour la monarchie de Felipe VI. Monté sur le trône d’Espagne en 2014, peu après l’abdication de son père Juan-Carlos, le monarque a été très vite confronté à la réalité politique de son royaume. Dans un pays dominé par deux formations (le Parti socialiste espagnol et le Parti Populaire), fragilisé par la montée de leurs extrêmes respectifs ( Podemos pour la gauche [qui entretient une relation très ambigüe avec la monarchie. Dernièrement son leader pablo Iglesias a reconnu être fasciné par la personnalité du roi auquel il adhère, rejetant toutefois le principe d’accession à la tête de l’état par voie héréditaire], Vox pour la droite [dont le leader Santiago Abascal, ultra-royaliste et nostalgique du franquisme, estime être le meilleur défenseur du roi]), l’incapacité des partis à s’entendre pour former des gouvernements d’union nationale a permis aux indépendantistes de s’imposer dans le jeu électoral et étrangler la monarchie. Une royauté elle-même secouée par des affaires de corruption au sein de la maison royale (affaire Noos, Panama Papers, affaire des contrats avec l’Arabie Saoudite). Des tensions politiques, accentuées par une guerre de mémoire initiée par la Gauche (affaire Franco), qui ont contraint le roi d’Espagne de 52 ans à sortir de sa réserve naturelle par deux fois et prendre des décisions drastiques comme inédites vis-à-vis des membres de sa famille (notamment contre l’infante Cristina et le roi Juan –Carlos) afin de sauver l’institution dont il est le souverain.

    2.jpgAvec 70% des espagnols sondés qui approuvent le roi Felipe VI et 62% qui pensent qu’il est un garant de l’institution royale, ce sondage vient contredire les précédentes enquêtes du genre qui affirment que les sujets du monarque souhaitent un référendum sur l’avenir du régime actuel (55% y seraient favorables contre 44% selon une seconde enquête en dépit de l'opposition affichée ldes partis de droite et du centre). Pour les espagnols, le roi a démontré, au cours des 6 premières années de son règne, sa capacité à gérer les crises et fédérer autour de sa personne. Ils sont à peine 31% à affirmer le contraire. Et si on a souvent dit que la jeunesse espagnole était celle qui remettait le plus en cause la monarchie, l’enquête tend à nuancer cette affirmation. Ils sont 46% (entre 18 et 34 ans) à saluer le travail du roi d’Espagne contre 44% qui pensent que le roi n’est pas assez en phase avec eux, face aux réalités qu'ils doivent subir quotidiennement. L’écart entre les générations se creuse dès lors que l'on passe la barre des 55 ans et plus. Ils sont 79% à approuver l’action du roi contre 15% d’entre-deux qui rejettent la monarchie.

    3.jpgLes espagnols ne souhaitent pas remettre en cause la monarchie. Pour 60% des sondés, le roi reste un symbole d’unité et pour 63% d’entre-deux, c’est le meilleur visage que le pays puisse offrir lors d’échanges internationaux. Concernant la crise du COVID-19, 60% des sondés considèrent que le roi a parfaitement su gérer la situation, désavouant l’action des partis politiques au parlement (le premier ministre Pedro Sanchez a été très sévèrement critiqué pour n’avoir pas su prendre la mesure et la gravité de la pandémie aux premières heures de son déclenchement). D’ailleurs, le premier cercle royal (le roi, la reine et l’infante Léonor) reçoit à lui tout seul une note de 6/10 pour toutes leurs actions en faveur de l'Espagne, sachant que 75% des sondés reconnaissent que le roi est monté sur le trône de ses ancêtres dans des conditions particulièrement difficiles.

    Des conclusions reprises par La Razón qui se félicite de ces résultats mais qui note que le «roi est  sous pression perpétuelle et la victime d’un complot qui vise à saper les bases de la monarchie».

    Copyright@Frederic de Natal

  • Face au laxisme, les Chemises Blanches rebaptisent une rue d’Avignon “Rue des dealeurs”, par Auteur Joseph Gallard.

    Image d'illustration. Photo © Facebook/Les chemises blanches

    Joseph Gallard, vice-président du think tank Droite de demain, il relate l’action des “chemises blanches” à Avignon, qui ont rebaptisé la rue Amphoux “Rue des dealeurs” afin de témoigner leur soutien à une commerçante victime des agissements de la racaille et de l’inaction des pouvoirs publics. Tribune.

    6.jpegLe mouvement « les Chemises Blanches » s’est une nouvelle fois illustré. A Avignon, ils ont apporté leur soutien à la gérante du Caf’Thiers. Une commerçante courageuse, victime des agissements incessants des dealers de la ville. Après un ras-le-bol, la commerçante s’est exprimée dans une vidéo Facebook, pour faire réagir les autorités de la ville. Une vidéo devenue très vite virale, cumulant près de 35 000 vues. Précisons qu’elle est souvent la victime d’agressions physiques par ces dealers.

    C’est par l’intermédiaire d’une vidéo Youtube, ambiance Peaky  Blinders – musique de la série et vêtements britanniques des années 30 -, que le collectif, composé de membres ne voulant plus se laisser faire par les racailles, a mis en scène l’inauguration d’une nouvelle rue dans la cité des papes, en lieu et place de la rue Amphoux… ils ont ainsi érigé une plaque de rue où est inscrit : « Rue des dealers, née de l’idéologie socialiste et de la justice laxiste, inaugurée par les chemises blanches. » Par cette action ludique, et toujours sarcastique – dans l’ADN du mouvement – les membres veulent rappeler le poids des politiques publiques laxistes envers les criminels.

    C’est ce qu’indique Morgan, fondateur du mouvement : « Après de nombreuses agressions physiques et d’innombrables altercations verbales et autres tentatives d’intimidation, ni la mairie PS, ni la police, ni la justice n’arrivait à en venir à bout. » Il indique également que lorsqu’une personne agit avec courage, les choses évoluent : « Il eut fallu le courage d’une commerçante, 24 h et 200 000 vues plus tard, pour que brutalement, tout rentre dans l’ordre. » Cette opération « Gangsta Paradise » se termine sur les mots d’Edmond Rostan, « souffrez, monsieur, qu’on vous salue, c’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ». Une nouvelle action pour ces chemises blanches après la ligne rouge tracée dans les rues d’Aix-en-Provence en hommage à la jeune Axelle Dorier, la déambulation au massif de la Sainte-Baume, le tour de France du niqab à Rennes et la manifestation contre l’impunité à Paris.

    Le message semble entendu par le Préfet du Vaucluse qui déclare dans un tweet : « J’ai personnellement eu sans délai au téléphone cette commerçante et les services de @PoliceNationale d’Avignon vont à nouveau intervenir sans délai sur cette zone afin de mener les opérations de contrôle qui s’imposent. » Espérons que la réaction sera à la hauteur, et que ce n’est pas une simple communication, surtout quand on constate l’aveuglement du directeur départemental de la sécurité publique dont la réaction a de quoi inquiéter. Il indique que la rue Thiers fait l'objet de patrouilles fréquentes. Il semblerait pourtant, selon les dires de cette commerçante et l’existence du point de deal, que ce ne soit pas forcément véridique. Des faits que l’on peut aisément rapprocher des cambriolages fréquents dans la ville du Vaucluse, comme cette buraliste, braquée à trois reprises, et dont les cambrioleurs n’ont jamais été inquiétés.

    Les contrôles devraient ainsi se renforcer dans cette zone, mais sans opérations de fond, le problème ne fera que se déplacer vers d’autres zones. Un climat anxiogène dans toute la France qui démontre la montée de la violence dans nos rues.

    Source : https://www.valeursactuelles.com/

  • Vers un krach boursier imminent ?, par Marc Rousset.

    Très volatile, avec un indice VIX en hausse de 18 % suite à de puissants mouvements spéculatifs, Wall Street a sombré, vendredi, dans le rouge. Le titre de la chaîne de magasins vidéo GameStop, à l’origine des turbulences, repartait en nette hausse de plus de 70 %, à 335 dollars, après avoir perdu 43 %, la veille. 

    marc rousset.jpgUne armée de 3 millions d’investisseurs amateurs, le sous-groupe « WallStreetBets » du site Reddit, a décidé en effet d’acheter massivement l’action GameStop pour punir les fonds spéculatifs (hedge funds) en les prenant à leur propre piège sur le marché à terme. La Bourse de Paris a clôturé aussi en forte baisse de 2,02 %, sa pire semaine, en trois mois.

    Les onze secteurs du S&P 500 à Wall Street ont tous terminé dans le rouge. Les têtes d’affiche habituelles de la technologie (Tesla -5,02 %) ont toutes décliné, ce vendredi. La perspective d’une reprise rapide de l’économie semble aussi s’éloigner. Le déploiement des vaccins est plus lent que prévu, avec des interruptions d’approvisionnement. Le Dow Jones est cependant au-dessus de 30.000, soit +70 % depuis mars 2020. Le NASDAQ 100 des valeurs technologiques a pratiquement doublé et Tesla atteint une capitalisation de 800 milliards de dollars. Les Bourses sont toujours persuadées, comme le président Hoover en 1929, que les vaccins vont très vite ramener la prospérité au coin de la rue.

    Il se trouve que le ratio Shiller, un ratio cours/bénéfice moyen sur dix ans, ajusté en fonction de l’inflation, s’élève à plus de 34 pour l’indice Standard & Poor’s 500, soit très proche de sa valeur de 1929, le double de sa valeur moyenne historique à long terme de 17. L’indicateur de Warren Buffett, un autre élément pertinent de mesure, clignote aussi au rouge vif. Si les banques centrales ne maintenaient pas artificiellement des taux d’intérêt bas, la bulle aurait éclaté depuis longtemps.

    Des courtiers en ligne américains comme Robinhood et TD Ameritrade ont dû juguler les achats de titres GameStop (cinq actions seulement) pour limiter la déroute des fonds spéculatifs depuis jeudi, ce qui a provoqué la colère des petits porteurs, tandis que le gendarme de la Bourse SEC, le procureur du Texas et même le Congrès vont se pencher sur ces mesures inéquitables. Les plates-formes de courtage veulent sauver, en fait, les fonds spéculatifs qui ont vendu à terme pour s’enrichir, attaqués par les « dégénérés de WallStreetBets » qui, eux, achètent à terme afin de faire remonter les cours de Bourse et leur faire perdre leur chemise.

    Le fonds spéculatif Melvin Capital a dû déjà être renfloué de 2,7 milliards de dollars fournis par Citadel. Pour la première fois, des particuliers ont trouvé le moyen de faire trembler Wall Street en utilisant ses propres armes. On en arrive à la situation ubuesque, comme Tesla, où les actions GameStop et AMC valent près de dix fois leur valeur réelle.

    Quant aux indicateurs économiques, cela clignote aussi au rouge de partout. Aux États-Unis, la dette fédérale, impossible à rembourser, pourrait facilement dépasser les 40.000 milliards de dollars avant l’élection présidentielle de 2024. Près de 16 millions d’Américains vivent, actuellement, grâce aux allocations chômage. En France, l’addition des 6,01 millions de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi et des 2,6 millions d’actifs en chômage partiel équivaut à la moitié des salariés du secteur privé. À ADP (Aéroports de Paris), la direction se voit obligée de faire accepter des baisses de salaires à ses 6.400 salariés s’ils veulent garder leur emploi.

    Le FMI alerte sur la dette publique mondiale à 100 % du PIB ainsi que sur un risque de correction des marchés boursiers. Quant au Premier ministre israélien, il a déclaré que des variants résistants apparaîtront au cours du temps et qu’il faudra vacciner tout le monde, chaque année, un peu comme la grippe, mais en beaucoup plus dangereux.

    Dans tous les cas, un troisième confinement en France, en 2021, est l’ultime erreur fatale à ne pas commettre. Une PME sur deux ne survivrait pas. Adieu, alors, au taux de croissance de 6 % de en 2021, avec une violente explosion économique et sociale du pays à la clé. Plutôt des masques FFP2, des vaccins pour ceux qui le souhaitent, des vitamines C et D, que de confiner tout le pays en laissant « mourir vivants » les Français à petit feu, ce qui serait encore plus catastrophique que le krach boursier à venir en 2021.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
  • Société • 0% Femen… 100% féministe et 100% féminine

    Thérèse Hargot 

     

    Par Péroncel-Hugoz

    Notre confrère a observé, en Europe occidentale, les polémiques inédites déclenchées par le « féminisme différencialiste » d’une nouvelle venue, originaire de Belgique…

     

    peroncel-hugoz 2.jpgC’est une « vraie blonde », comme on en voit, par exemple, à Tournai, Liège ou Bruxelles; et d’ailleurs c’est du royaume de Belgique qu’elle vient. Elle a ensuite exercé le très risqué métier de « sexologue » aux Etats-Unis mais c’est en France qu’une partie du grand public a commencé à entendre parler d’elle, en 2016, avec son essai-choc : Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque)*. Cette jeune femme, qui se définit comme « alterféministe », plutôt que « féministe » tout court, se nomme Thérèse Hargot. 

    Ceux qui l’ont approchée, notamment dans les radios, télévisions ou salles de presse, disent, en général, qu’ils ont été frappés par ses manières « avenantes, simples, aimables mais sans excès ». « Rien à voir », note un journaliste bruxellois, avec « vos Chiennes de garde » françaises ou avec les Femen internationales, qui se montrent « agressives » ou « véhémentes » et voient « en tout homme », un « macho en puissance », qu’il faut « combattre »…

    Qu’on se rappelle seulement, ces dernières années, le cas de ce député français qui fut taxé d’une forte amende à Paris pour avoir donné du « Madame LE Président de commission » à une élue féministe exigeant d’être appelée « Madame LA Présidente, etc. », cette dernière formule étant pourtant contraire à la grammaire française actuelle, telle qu’elle est défendue par l’Académie française, prestigieuse gardienne suprême du langage depuis le XVII° siècle… 

    Néo-puritanisme 

    Les détracteurs de Thérèse Hargot ne sont pas tendres avec elle non plus : « Une fille bon chic bon genre qui, sous ses manières douces, cache un néo-puritanisme », selon Radio Zinzine, une radio française privée ultra-libertaire. Ce que reproche justement la sexologue belge à la « libération » des femmes issues de la révolution de mai 68, c’est d’avoir imposé, codifié une pratique sexuelle excluant tout « devoir de procréation » au profit d’un « consumérisme érotique » ou la sexualité est devenue une «denrée de consommation» parmi d’autres. Et cela, au détriment de la femme, de la féminité, de leur épanouissement. Au fil de ses enquêtes, parmi ses pareilles, en Amérique du Nord ou en Europe occidentale, Mme Hargot, affirme avoir rencontré un grand nombre de femmes, mariées ou pas, insatisfaites de leur vie privée, et n’osant pas en parler, de peur d’être moquées. 

    Simone de Beauvoir sur la sellette 

    Notre essayiste sociologue ne manque pas de reprocher à la fameuse romancière féministe du milieu du XXe siècle, Simone de Beauvoir, d’avoir « diabolisé la maternité », traitant de « pondeuses » les mères de plusieurs enfants… Le professeur Marc Calvini-Lefebvre, historien du féminisme à l’université d’Aix-Marseille, sans adhérer, loin de là, à tous les constats de Thérèse Hargot, reconnaît volontiers que « Simone de Beauvoir a eu des mots très durs pour la maternité ». Sur cette pente, on vit plus tard des ministres français socialistes, comme la martiale Yvette Roudy ou l’ambigu Laurent Fabius, ironiser sans fard sur la « progéniture » (quatre enfants) de la socialiste Ségolène Royal, première compagne officielle du non moins socialiste François Hollande… 

    Liens avec le féminisme arabo-musulman ? 

    En écoutant, en lisant Thérèse Hargot, j’ai retrouvé dans ses propos sur le « vrai féminisme », sur le « féminisme différentialiste » qui reconnaît les « spécificités et de l’homme et de la femme », certains accents déjà entendus chez des féministes arabo-musulmanes (Egypte, Syrie, Maroc, etc.). Ces dernières ne nient pas les caractéristiques propres à chacun des deux sexes, contrairement à la plupart des féministes françaises ou tunisiennes, ces dernières ayant catégoriquement refusé la prise en compte de la « complémentarité » hommes-femmes, qui n’est pourtant pas contradictoire avec la sacro-sainte notion d’« égalité » entre les sexes. Autre concept cher à Mme Hargot, celui de la « fidélité » dans le couple qui, outre la morale, offre une garantie réelle contre les maladies vénériennes ». 

    Un chercheur musulman en économie maritime mais s’intéressant à la vie intime de ses coreligionnaires, Si Mokhtar Ahmed-Taleb, a demandé sur la Toile « qu’on fasse de la place » à la sexologue belge dans le débat universel actuel sur la sexualité, « que ladite sexualité ait ou non la religion pour arrière-plan. Les tenants (et tenantes) des thèses « relativistes » ou « différentialistes », présents dans les sociétés arabo-islamiques, ont sans doute intérêt à comparer leurs constatations en islam avec celles de Mme Hargot en Occident. On dit cette dernière politiquement proche de François Fillon, qui sera candidat de la droite néo-gaulliste à l’élection présidentielle française, en 2017. Les études de terrain de la chercheuse non-conformiste auront-elles bientôt des prolongements concrets en Europe francophone et latine ? 

    Déjà, les « Chiennes de garde », à Paris, Bruxelles ou Barcelone, commencent à montrer les dents … 

    * Albin Michel

    Péroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le360 du 27.01.2017

  • Fin de régime par Hilaire de Crémiers *

    H D C - Copie.jpgLa ruine dans l'ignominie, tel est le bilan à ce jour de François Hollande. Pourra-t-il même durer ? Cette interrogation commence à être posée publiquement, même par les esprits les plus rassis. Alors se posera la question du régime. Car à quoi sert de continuer dans les mêmes errements.

    La situation générale de la France empire de jour en jour. Le chômage touche directement plus de 5 millions de personnes et affecte en contre-coup près du tiers de la population du pays. Aucune des politiques publiques qui ne sont jamais que matières à discours pour politiciens en mal de démagogie, n'a enrayé le développement de cette maladie qui ronge à l’intime la société française. Dans l'état actuel des choses, un point de non-retour est atteint. Toutes les activités du pays s'en ressentent avec des enchaînements de masse que personne ne contrôle plus.

     

    LA RUINE 

    La France entre en déflation et la raison en est simple : le dynamisme économique suppose la confiance et l'aisance ; elles ne sont plus là. L'État a tout fait pour les tuer. Les chiffres que les experts assènent à tour de bras pour imposer des explications plus ou moins idéologiques, ne viennent, en réalité, que corroborer la triste atonie de la vie française. La croissance ne sera pas au rendez-vous et elle ne peut pas l'être : le r 0% estimé se révèle à mi année impossible à obtenir. L'effet récessif deviendra cumulatif, une chute d'activité en entraînant une autre, comme c'est prévisible : ainsi dans le bâtiment qui est, comme chacun le sait, un exemple topique de l'ensemble des comportements économiques. Une kyrielle de chiffres s'ensuivra auquel Manuel Valls ne pourra rien et qui s'abattra sur toutes ses prétentions : moindres rentrées fiscales, déséquilibre budgétaire, effondrement des comptes sociaux, cascades de dégringolades consécutives sur l'ensemble du front économique et financier, jusqu'au moment où le doute se portera sur la dette souveraine. C'est évidemment ce que redoute la Cour des comptes. Hollande aura beau supplier, ni Angela Merkel, ni Matteo Renzi, le bel Italien, ni Jean-Claude Juncker, le nouveau président de la Commission européenne, ne viendront à son secours. Il sera seul devant une France dévastée où plus aucun accord social ne sera possible - et c'est déjà pratiquement le cas - et dont les réactions et les colères seront imprévisibles. Le pacte de responsabilité prend des allures fantomatiques et, les largesses du gouvernement ne cessant de s'étendre dans le but vain de récupérer un électorat perdu, aucun redressement n'est sérieusement envisageable.

    Or, imperturbablement, le gouvernement poursuit son programme législatif, fondamentalement maçonnique, de destruction systématique, comme si de rien n'était : la famille, la filiation, les territoires et leur découpage, la loi pénale, la santé, la vie, la mort, la morale élémentaire, tout y passe. La France sera un pays totalement déresponsabilisé, à l'image de ces barbaries modernes qui usurpent le nom de civilisation : le fameux « meilleur des mondes » où les «  alphas » réduisent en esclavage les « epsilons ». Le but évident est de casser les ressorts de la vieille nation pour en faire une proie facile, tout autant des marchés que des petits groupes de pression qui s'imaginent manipuler l'univers, des monstres à l'idéologie froide et perverse que ne retient aucun scrupule.

     

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    C'est d'ailleurs ce qui fausse les analyses les plus pertinentes d'un certain nombre d'experts financiers et économiques. Ils refusent d'envisager la dimension morale, spirituelle, essentiellement politique, de cette catastrophe qui s'annonce. Bien sûr que la France est dans une totale incohérence à vouloir, à la fois, poursuivre la mondialisation en activant le fédéralisme européen, le traité transatlantique, la concurrence universelle, Le libre-échange généralisé, et garder dans le même temps son socialisme archaïque et inadapté. Ce n'est pas une raison pour en conclure qu'il suffit de faire sauter les dernières digues nationales pour que la France se retrouve à l'aise dans l'océan du mondialisme, d'ailleurs, plein de courants trompeurs et de pirates pilleurs sous tous les pavillons. Tout est fait pour la noyer et c'est concrètement ce qui se passe sous nos yeux en dépit des rodomontades d'un Valls ou d'un Montebourg ; bientôt il n'y aura plus d'entreprises françaises, proprement françaises, plus rien, et les savants experts, de leur plume acérée, continueront encore à analyser, réanalyser, sans tirer la vraie et seule conclusion qui s'impose : la France est mal gouvernée.

     

    L’IGNOMINIE 

    De quoi s'agit-il ? Dix mille, quinze mille personnes tout au plus, cinq mille au vrai, Ies heureux bénéficiaires des prébendes politiques, sociales, économiques... et médiatiques. Ils tiennent tout, sans rien tenir vraiment. Ils n'ont aucune idée concrète de la réalité française ; pas plus qu'ils ne comprennent l'état d'esprit du peuple dans ses différentes composantes : ils en ont peur, car les réactions des familles, des provinces, des professions, toutes durement atteintes par des lois et des directives aussi criminelles qu'insensées, leur échappent totalement. Ne parlons pas de l'immigration dont la plupart d'entre eux ignorent les conséquences, installés dans leurs bureaux, leurs quartiers, sous surveillance constante, à l'abri physique de tout danger réel ; ils peuvent pérorer sans même avoir aucun souci véritable de ces populations abandonnées et qui, d'ailleurs, maintenant, les abandonnent ; ils feraient bien de se méfier ; ils ne pourront plus longtemps continuer à les instrumentaliser. Issus, pour la plupart d'entre eux, de milieux protégés grâce auxquels, même quand ils sont d'origine modeste, ils ont réussi, ils feignent de croire, tel un Valls - voir le livre d'Emmanuel Rattier Le vrai visage de Manuel Valls, Editions Facta, (16 €) - et tel aussi un Hollande ou n'importe quel autre de cette gente politicienne, qu'ils doivent tout à la République pour mieux se l'approprier. Ce n'est plus « la chose publique », c'est devenu « leur chose » à eux.

    Le problème pour eux est qu'ils se la disputent. Ne pensant qu'à 2017, ce qu'ils veulent, c'est placer « leur » candidat face à Marine Le Pen en pensant ainsi triompher au deuxième tour. Voilà à quoi se résume leur stratégie. D'où la nécessaire élimination des autres. Prêts alors à tous les coups pour satisfaire leurs ambitions de carrière, ils « flinguent », moralement d'abord, judiciairement et politiquement ensuite, tout adversaire potentiel. Aujourd'hui, c'est Sarkozy la cible et les moyens les plus vils sont utilisés. Quand, s'il vous plaît, les investigateurs se pencheront-ils sur le cas Hollande avec son trésorier de campagne aux comptes placés aux îles Caïmans ? Mediapart ni les juges « du mur des cons » ne s'y intéressent donc ? Curieux, non ?

    En fait, le règlement de comptes devient l'ultime loi entre les partis dits de gouvernement, tout comme dans « le milieu », et maintenant cette loi du milieu règne jusqu'à l'intérieur des partis et des groupes : gauche contre droite, gauche contre gauche, droite contre droite, centre contre tout le reste et contre le centre lui-même, la vie politique française est un enfer ou la haine et la vengeance régissent les rapports humains. Chacun accuse l'autre de tricher, sans jamais reconnaître que c'est le système lui-même qui est une immense tricherie.

     

    Source Politique magazine, n°131 - Juillet-août 2014

     

  • Société • Non à la fin de l’universalité des allocations familiales !

     

    Par Marc Rousset

     

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    Olivier Véran, député LREM de l’Isère, rapporteur général de la commission des affaires sociales de l’Assemblée, veut supprimer les allocations familiales pour les plus hauts revenus (au-dessus de 6.000 euros par mois) car cela représenterait une économie supplémentaire de 440 millions d’euros.

    La réduction des allocations familiales par François Hollande de 50 % et 75 % pour les ménages gagnant entre 6.000 et 8.000 euros par mois a déjà touché 455.000 familles, soit 9,5 % des familles françaises, et déjà permis de réaliser une économie de 400 millions d’euros, de 800 millions d’euros si l’on ajoute le plafonnement du quotient familial ! Une fois encore, ce sont les classes moyennes supérieures qui vont être touchées. Tondre la laine sur le dos des pères de famille nombreuse, c’est plus facile que de s’attaquer à l’immigration extra-européenne (coût : 70 milliards d’euros par an), réduire les dépenses publiques françaises éhontées de fonctionnement les plus élevées d’Europe, avec deux millions de fonctionnaires en trop par rapport à l’Allemagne, supprimer les régimes spéciaux des retraites ou supprimer d’un trait de plume l’inutile Conseil économique, social et environnemental dont le seul objet est de recaser les petits copains…

    Le coût actuel de la politique familiale française est d’environ 3 % du PIB. Des progrès restent à faire afin de permettre aux femmes d’avoir les enfants qu’elles désirent. Les études qui se sont penchées sur la question l’ont montré : les femmes arrivant à la cinquantaine constatent, en moyenne, qu’elles ont eu au final un enfant de moins que le nombre qu’elles auraient aimé avoir. Cet enfant qui manque, c’est la solution à nos problèmes démographiques et de retraites. L’Europe ne fait pas de 3e enfant. Un 3e enfant coûte cher en France, bien plus que les 150 euros supplémentaires par mois que donnent les allocations familiales. En un demi-siècle, les prestations familiales ont diminué de près de 70 % pour les familles avec trois enfants. Il faudrait que ces prestations atteignent, au contraire, 5 % du PIB, ce qui est à comparer aux plus de 20 % du PIB consacrés annuellement aux retraites et à la santé.

    Élever des enfants diminue le niveau de vie d’un ménage. L’arrivée du premier enfant dans un couple se traduit par une baisse du niveau de vie (après impôts et transferts) de l’ordre de 13 %, et 6 % pour chacun des enfants suivants. Ainsi s’explique la diminution constante du nombre des familles nombreuses d’origine européenne, qui sont pourtant nécessaires au simple remplacement des générations. Une famille sur cinq, seulement, en France est composée aujourd’hui d’au moins trois enfants.

    Malthus triomphe en Europe et en France avec Macron, qui n’a pas d’enfants, tout comme madame Merkel ! Le taux de fécondité global français est en train de s’écrouler, en passant de 2,1 à 1,89 et, pour les Françaises de souche européenne, de 1,71 à 1,5 ! Le taux de fécondité de renouvellement des populations à l’identique est de 2,1. 

    On assiste au démantèlement continu de la politique familiale mise en place par le général de Gaulle en 1945. Le Général avait multiplié les mesures destinées à relever la natalité française : indexation des allocations familiales sur le salaire de base et non sur les prix ; refus de soumettre les allocations familiales à l’imposition (car elles ne constituent pas un revenu, mais la juste compensation d’investissements privés avec un intérêt collectif fondamental) ; refus de les soumettre à condition de ressources ; et, enfin, instauration du quotient familial dans le calcul de l’impôt sur le revenu. Autant de mesures concrètes permettant de bien distinguer la politique familiale de la politique sociale à visée égalitariste.

    Les allocations familiales n’ont pas pour but de combler le fossé entre riches et moins riches, mais d’éviter que les ménages avec enfants voient leur niveau de vie se dégrader par rapport à ceux qui n’en ont pas. Or, depuis les années 70, ce principe de base du printemps démographique français d’après-guerre n’a cessé d’être bafoué.

    Les gouvernements successifs dévoient, en fait, la politique familiale de la France en l’éloignant sans cesse du soutien initial à la fécondité, pour la spécialiser dans l’assistanat, la lutte contre la pauvreté, l’exclusion ou le chômage.

    Les grands bénéficiaires de cette politique sont les populations d’origine immigrée, avec des taux de fécondité doubles de celui des populations d’origine européenne. Le paradoxe, c’est que les allocations familiales censées enrayer, à l’origine, en 1945, l’insuffisance de la natalité française de souche européenne contribuent, aujourd’hui, à accentuer les déséquilibres démographiques en attirant les populations immigrées extra-européennes et en développant leur taux de natalité.  

    Économiste
  • Mode vestimentaire musulmane : et si nous en tirions un enseignement ?

     

    par Yves Morel

     

    La polémique

    De grandes sociétés commerciales de produits vestimentaires (Dolce et Cabana, Marks & Spencer, H & M, Uniqlo) se lancent à la conquête de la clientèle musulmane, désormais très présente sous nos latitudes, et lui proposent des gammes de vêtements aussi couvrants qu’élégants. En France, cette offensive commerciale donne lieu à une polémique, surtout depuis que Mme Laurence Rossignol, ministre des Droits des Femmes, a fustigé ces grandes maisons, complices objectives de l’asservissement de la gent féminine à la Charia, allant même, dans son emportement, jusqu’à dérailler au point de comparer l’attitude des musulmanes adeptes de cette mode vestimentaire (qualifiée d’islamique), à celle des « nègres » (sic!) d’Amérique qui, au milieu du XIXè siècle affirmaient préférer demeurer des esclaves humiliés mais nourris par leurs maîtres plutôt que de devenir des hommes libres à la dignité enfin reconnue, mais sans moyens de subsistance. Si l’emploi de cette épithète raciste de « nègre » a valu à Mme Rossignol des volées de bois vert de toutes les associations antiracistes « et pour l’amitié entre les peuples » (un adhérent du FN ou même de la droite « républicaine » aurait eu droit à une assignation judiciaire), elle a reçu le soutien de toutes les organisations féministes.

    Une dizaine d’entre elles félicitent la ministre d’avoir « réagi avec force et indignation à la banalisation du port du voile islamique ». Mme Danielle Bousquet, présidente du « Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes » (cela ne s’invente pas) estime que la ministre « a eu raison de dénoncer l’irresponsabilité des grandes marques qui, au nom du profit, n’hésitent pas à reprendre à leur compte une stratégie fondamentaliste politico-religieuse ». Mme Badinter, elle, appelle à boycotter ces produits. Les hommes de gauche (ou tout simplement « républicains ») ne sont pas en reste. M. Gilles Clavreul, « délégué interministériel, chargé de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » (Diantre !) vole au secours de Mme Rossignol « dont le seul crime est de défendre la dignité et la liberté des femmes contre les noces barbares du cynisme marchand et de la bigoterie ».

    Héroïque Laurence Rossignol, émule laïque de sainte-Geneviève, qui tente d’arrêter les barbares modernes. Pierre Bergé, millionnaire affairiste de la haute couture se juge fondé à prodiguer des leçons de morale à ses confrères : « Renoncez au fric, ayez des convictions. Vous êtes là pour embellir les femmes », leur a-t-il lancé avec un bel aplomb. Un bel aplomb, oui, car ce chevalier qui vole au secours de la femme opprimée (en même temps que des gays) a montré, tout au long de sa carrière, que lui-même ne renonçait pas facilement au « fric », tout au contraire (cf ses condamnations passées pour délit d’initié, etc…) et qu’au cours des années 1960, il vendait (force publicité à l’appui) des vêtements orientaux totalement couvrants destinés aux musulmanes et promus dans ses catalogues où l’on pouvait voir des femmes voilées (par ses soins). Notre Premier ministre lui-même y est allé de son couplet : « Ce que représente le voile, non ce n’est pas un phénomène de mode, non ce n’est pas une couleur qu’on porte, non c’est un asservissement de la femme ».

    Comment ne fondrions-nous pas devant tant de protestations indignées émanant de si irréprochables professeurs de vertu ?

    Ils ont pourtant tout fait pour en arriver là

    En vérité, l’irruption, en Europe occidentale, de cette mode vestimentaire islamique est riche de méditations auxquelles se livrer, et d’enseignements à tirer.

    Tout d’abord, de quoi se plaignent tous ces républicains et gens de gauche ? Durant des décennies, tout particulièrement pendant toutes les années 1980 et tout le septennat de M. Mitterrand, ils n’ont cessé de promouvoir le droit à la différence dans tous les domaines, d’inciter les immigrés à ne pas s’assimiler à notre société et, au contraire, à promouvoir leur propre culture d’origine, en opposition à la nôtre. Dans certains hypermarchés, des pancartes étaient rédigées en arabe à leur intention. Il était jugé très seyant d’arborer la fameuse épinglette « Touche pas à mon pote ». Les socialistes affirmaient qu’ainsi « la France s’enrichirait de ses différences » (propos de Gérard Collomb, entre bien d’autres) ; M. Mitterrand déclarait, sur le ton péremptoire de l’exigence comminatoire : « Je veux qu’on bouscule les traditions, les habitudes et les usages français » (pas à l’Elysée, ni à Latché, cependant), tandis que son épouse Danielle défendait expressément « le port du tchador » (à vrai dire, elle confondait voile et tchador).

    Eh bien, c’est fait : nos musulmans ne se sentent pas français, n’aiment pas la France, rejettent peu ou prou notre société, ne souhaitent pas s’y intégrer, et se contentent d’une citoyenneté purement juridique et du respect superficiel de nos lois. Ils s’amarrent à qui mieux mieux à leur culture d’origine, et, pour quelques-unes d’entre eux, basculent dans l’islamisme radical. Ils n’ont que faire de nos principes républicains, libéraux, démocratiques et laïques, cherchent à nous imposer leur mode de vie, leurs coutumes alimentaires, le respect de leur religion, et fustigent nos femmes, trop libérées et découvertes à leur gré. Nos gens de gauche, et d’ailleurs presque toute notre classe politique, notre intelligentsia, nos « élites », ont voulu cela, et ont fait en sorte que cela advienne. Il est donc tout à fait déplacé, voire scandaleux, de leur part, de critiquer certains des effets, pourtant très prévisibles, de la situation qu’ils ont eux-mêmes créée. Et il n’y a rien d’étonnant, ni même de scandaleux (d’un point de vue strictement logique) à ce que, dans une société « polyethnique et multiculturelle », cultivant à l’envi la « diversité » et le « droit à la différence », en laquelle le marché est devenu l’étalon unique de toute valeur, les musulmanes achètent des vêtements conformes aux exigences éthiques de la culture arabe et de l’islam.

    Et il n’y a rien de scandaleux, non plus, du même point de vue, à ce que des sociétés de confection et de vente de vêtements, cherchent à attirer cette clientèle. L’apparition de cette mode vestimentaire musulmane n’est que l’une des très nombreuses et très logiques conséquences de toute notre politique d’immigration, suivie depuis le début des années Mitterrand, et préparée dès avant, avec la loi Pleven en faveur des immigrés (1972) et le décret Giscard d’Estaing-Chirac-Durafour autorisant le regroupement familial (1976). Et elle constitue une preuve de plus de l’inanité de notre modèle républicain d’intégration.

    Mais elle nous interpelle également au sujet de notre conception de la dignité de la femme. Mme Rossignol et autres nous présentent ces musulmanes élégamment couvertes comme des êtres dégradés, asservis et dénaturés au point d’aimer leur servitude et d’en assurer la défense, l’illustration et la promotion.

    En vérité, qui est asservi ? Qui est libre ?

    Mais enfin, Madame la Ministre, Mesdames et Messieurs les Députés (imitons le langage rituel des débats de notre Assemblée nationale), mesdames et messieurs les femmes et hommes politiques, les haut(e)s fonctionnaires, les journalistes et autres hérauts (et héros ?) de la modernité, de la « diversité » et de la « multiculturalité » (en même temps que de la « liberté »), réfléchissez un tout petit peu et appliquez à vous-mêmes et à vos propres idées la salutaire distance critique que vous préconisez pour l’examen de quantité de questions relatives à notre identité culturelle, à notre passé et à tout ce qui va à l’encontre de votre vision du monde. Après tout, comment pouvez-vous être si certains que toutes les femmes musulmanes voilées sont ces créatures asservies, humiliées, dégradées et aliénées que vous présentez, et que nos femmes occidentales prétendûment libérées et souvent vêtues de manière provocante sont des personnes humaines fières et dignes, maîtresses de leur corps et de leur âme, saines d’esprit, droites de jugement, éclairées et moralement supérieures ?

    En réalité, tout montre que les secondes, sous l’apparence d’une libération provocante, sont complètement asservies à un univers perverti par une sexualité débridée et une marchandisation de toutes les « valeurs » et du corps (qu’il s’agisse de celui de la femme ou de l’homme). L’Occidental, homme ou femme, n’est plus qu’un obsédé de la chair, qui voit et met du sexe partout, et en fait la seule dimension de l’existence et la seule finalité de notre espèce, ravalée au rang de l’animal. Il se croit libre, mais n’a jamais été aussi aliéné qu’à notre époque frelatée. Est-il donc impensable, dans ce contexte, qu’une jeune fille, une jeune femme arabo-musulmane saine d’esprit, intelligente, digne, un peu fière, ayant une certaine force de caractère, fasse le choix de vivre conformément à une éthique religieuse qui prescrit le refus de la mise à l’étalage de la chair et de la réduction du corps à un objet (convoité mais méprisé) de concupiscence, soumis aux lois du commerce ? S’il existe incontestablement des femmes asservies à la tyrannie des mâles et à une conception obscurantiste de la religion, dans beaucoup de cas, le port de vêtements couvrants illustre le refus de la décadence matérialiste, mercantile et perverse de notre société occidentale et le choix d’un mode de vie plus digne, plus moral et plus respectueux du corps et de la dignité de la femme, en même temps que de l’homme.

    Dans les amphis, les bibliothèques universitaires, les médiathèques des grandes villes, on peut voir des jeunes filles et des jeunes femmes studieuses, intelligentes, instruites, cultivées, saines de corps et d’esprit, tout à fait capables de jugement et de libre arbitre, et qui pourtant, conformément aux préceptes de leur éthique religieuse, portent le voile traditionnel (qui laisse apparaître leur visage) ; et on peut gager sans risque qu’elles sont, du point de vue intellectuel et moral infiniment plus libres et maîtresses d’elles-mêmes et de leur corps que bien des écervelées françaises de souche légèrement vêtues, adonnées à toutes les frasques sexuelles possibles, accros à tous les sites pornographiques, et qui se bousculent dans les boîtes de nuit , discothèques et autres salles de spectacle.

    Contradiction et échec de notre modèle républicain

    On ne peut pas à la fois souhaiter que notre nation devienne le melting pot de toutes les cultures jusqu’à voir son identité profondément altérée, et refuser les conséquences naturelles de l’introduction des cultures étrangères en France. Lors de la mémorable émission du 26 septembre dernier On n’est pas couché, M. Yann Moix lançait à la figure de Mme Morano (qui avait commis le crime inexpiable de définir notre nation comme étant « de tradition judéo-chrétienne et de race blanche ») que « demain, la France sera peut-être musulmane », et que l’observation de notre valeur républicaine de laïcité imposait de ne surtout rien tenter pour prévenir cette évolution. Seulement voilà : M. Yann Moix se trouve justement, en tant que républicain démocrate et libéral, hostile à l’islamisme et à toutes les tenues vestimentaires musulmanes qui lui paraissent asservir la femme. Eh bien, mon cher Monsieur, c’est bien regrettable : vous ne pouvez pas, sans une insoutenable contradiction, accepter l’islamisation de la France et rejeter les préceptes moraux et les coutumes de l’islam. Accepter l’islamisation de notre nation dans le cadre républicain, laïque et libéral, c’est vouloir tracer un cercle carré.

    En définitive, cette polémique autour de mode vestimentaire dite islamique est une excellente occasion de nous remettre en question, de nous interroger sur la prétendue supériorité absolue de notre modèle républicain ouvert à tous les vents et censément propre à intégrer les cultures les plus diverses. En cela, cette mode est plutôt une bonne chose. 

    Docteur ès-lettres, écrivain, spécialiste de l'histoire de l'enseignement en France, collaborateur de la Nouvelle Revue universelle

  • La France, après l’Italie, bientôt le second domino libéré de l’UE ?, par Marc Rousset

     

    La rentrée et l’hiver 2022 s’annoncent agités sur le plan social, économique et politique, suite aux sanctions stupides et suicidaires prises contre la Russie avec des conséquences catastrophiques sur l’inflation, les prix exponentiels de l’énergie et les coupures inacceptables à venir d’électricité.

    La première manifestation de protestation avec Florian Philippot aura lieu dès le samedi 3 septembre. En Allemagne, tout le monde parle déjà d’un hiver de colère (« Wutwinter ») ! Les élites françaises et européennes, bien-pensantes et incapables, ont raison de se faire du souci. Le magazine « The Economist » du 14 juillet se posait déjà la question de savoir si choc énergétique provoqué par les sanctions irresponsables de l’UE n’allait pas bientôt « sonner le glas de l’Union européenne ».

    MARC ROUSSET.jpgLa folle pantomime des sanctions de l’UE pourrait bien se terminer sur le scénario de l’arroseur arrosé. Il est probable que l’on va assister dans les mois qui viennent à un renversement total de la situation recherchée par l’Amérique et l’UE. Alors que les sanctions de l’UE, comme a pu le dire publiquement et imprudemment Bruno le Maire, avaient et ont toujours pour seul but de provoquer l’effondrement de l’économie russe, de susciter la révolte des consommateurs, la colère des populations et de faire tomber le régime de Poutine, il est probable que, bien au contraire, le schéma envisagé se déroulera dans les seuls pays européens de l’Ouest avec le départ possible à la clé et les démissions forcées, comme vient de le vivre Mario Draghi, ou les non-réélections de Macron, Scholz et Von der Leyen.

    Dans notre dernière chronique sur RL, nous rappelions déjà que, selon les dires du Wall Street Journal du 3 août 2022, les prix démentiels de l’énergie vont créer des troubles sociaux en France et dans la plupart des pays européens qui pourraient amener au pouvoir une coalition de Droite, ce qui sera le cas en Italie, comme le préconisait déjà Éric Zemmour pour les législatives en France. Il est probable que l’on assistera à une chute successive de dominos dans l’UE, le premier devant être l’Italie lors des élections en septembre. Au Royaume-Uni les grèves contre l’inflation à      10 % et l’augmentation drastique du prix des énergies prennent de plus en plus d’ampleur. À nous, Français, d’être le second domino de Droite, après l’Italie, pour nous débarrasser de Macron !
    Alors que, selon Viktor Orban, « l’économie européenne s’est tirée une balle dans le poumon » et que « les quatre pneus de la voiture UE sont à plat » , les dirigeants européens continuent leur fuite en avant en allant droit dans le mur. Le brave chancelier Scholz a fait le tour du monde pour tenter de trouver du gaz en passant par le Sénégal et le Canada, mais il n’en a point trouvé pour les cinq années qui viennent ! De plus nous apprenons que l’Allemagne va bel et bien arrêter ses centrales nucléaires fin 2022 car il est difficile de déprogrammer une stupide décision irréversible de long terme prise depuis des années.

    Macron a un toupet monstre et ne manque pas de culot lorsqu’il appelle les Français à accepter « le prix de la liberté et de nos valeurs » lors d’une cérémonie à Bormes-les-Mimosas, alors qu’il s’agit en fait de faire payer purement et simplement aux Français le prix de ses erreurs économiques, politiques et stratégiques avec ses collègues incompétents de l’UE ! L’Ukraine est russe depuis 882 et la Rus de Kiev et, de plus, la France n’a aucun intérêt particulier ou stratégique en Ukraine et dans la région de la mer Noire. La France, par contre, gagnerait à se rapprocher économiquement, politiquement, culturellement et militairement de la Russie, comme je l’ai longuement démontré dans mon ouvrage « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie ».

    Il importe donc en fait de pratiquer la politique inverse de celle de Macron, qui n’est autre que celle du général de Gaulle depuis sa fameuse déclaration géniale, visionnaire et prémonitoire au Palais d’Orsay du 29 mars 1949 :
    « Moi je dis qu’il faut faire l’Europe avec un accord entre Français et Allemands ; une fois l’Europe faite sur ces bases, alors on pourra songer une bonne fois pour toutes de faire l’Europe toute entière avec la Russie, aussi, dût- elle changer de régime. Voilà le programme de vrais Européens, voilà le mien ».
    Conférence de presse au Palais d’Orsay du général de Gaulle, le 29 mars 1949

    Monsieur Macron, vous nous cachez en fait votre incapacité, vos fantasmes technocratiques utopiques et progressistes ainsi que votre propre turpitude. Les Français ne veulent pas payer pour vos seules et uniques graves erreurs qui s’ajoutent aux erreurs de vos prédécesseurs du même acabit depuis 40 ans ; ces derniers et vous-même ont mené la France au bord du gouffre financier, économique, social et sociétal. La liberté chérie pour vous, c’est de crever les yeux des Gilets jaunes pendant les manifestations sans rien faire pour autant dans les banlieues de non-droit, une invasion continue de 500 000 immigrés par an, la dictature médiatique, la censure des réseaux sociaux, le licenciement injuste et stupide, pour des raisons idéologiques, des pompiers ainsi que des agents hospitaliers non vaccinés, les immondes lois liberticides Pleven et mémorielles, etc.

    Monsieur le technocrate irréaliste Macron, les Français ne veulent plus payer le prix de vos erreurs qui n’ont que trop duré, de votre trahison de la France en matière de politique étrangère et européenne, de votre imprévoyance avec un effet boomerang dans la suicidaire politique des sanctions contre la Russie puisque nous avons besoin de son énergie irremplaçable à bas coût. Les Français ne veulent plus de votre soumission à l’idéologie bien-pensante de l’OTAN et de l’Amérique. Vous vous souciez seulement de l’UE et vous vous moquez de la France dont vous souhaitez la disparition pure et simple, comme le montre votre forfaiture en matière linguistique à Bruxelles. Alors que Clément Beaune avait pris des engagements écrits, vous n’avez pas bougé le petit doigt, comme vous l’aviez promis, pour défendre le français pendant votre présidence de l ’UE. Von der Leyen, que vous avez mise en place à la tête de l’UE, a établi de fait l’anglo-américain, malgré les traités, comme seule langue de travail à la Commission européenne. De Gaulle qui s’était battu pour le e à la fin de Concorde, aurait quitté l’UE face à un tel scandale. Vous, vous n’avez rien dit, rien fait, pas bougé le petit doigt et même accepté que von der Leyen continue son discours en anglais lors d’une réunion de l’UE à Versailles, après avoir fait une simple introduction en français, langue ringarde, dépassée, non pratiquée et devenue folklorique par vos soins, pour simplement amuser la Galerie des Glaces !

    Monsieur Macron, votre liberté, on n’en veut pas ! Vous vous la gardez pour votre seul usage exclusif. C’est en fait une camisole de force de la pensée unique, la mise en place de la dictature droit-de-l’hommiste, immigrationniste, bien-pensante de l’UE, ce dont ne veulent ni Viktor Orban, ni la Hongrie, ni la Pologne ! Vous avez fermé stupidement Fessenheim pour gagner les voix des Khmers verts et vous souhaitez maintenant que les Français achètent leur gaz, le diesel et l’électricité à des prix démentiels. Avec les États-Unis et l’Otan vous vous êtes attaqués à la Russie qui se bat pour sa survie et qui est le seul peuple à défendre, les armes à la main, les valeurs traditionnelles européennes (Patrie, famille, travail) !

    Les Français, comme les Hongrois de Viktor Orban, exigent du gaz bon marché en quantité illimitée pour couvrir leurs besoins, ce qui était le cas jusqu’à présent. La France n’a aucun véritable intérêt culturel, stratégique, politique ou économique en Ukraine et doit donc signer un nouvel accord de fourniture de gaz à long terme avec la Russie, à un très bas prix !
    Les Français sont provisoirement à l’abri de la hausse des prix du gaz et de l’électricité grâce au bouclier tarifaire qui coûtera la bagatelle de 20 milliards d’euros aux finances publiques en 2022. Mais en 2023 le gaz et l’électricité augmenteront d’une façon considérable puisque l’État, par exemple, rembourse aujourd’hui la différence entre les prix stratosphériques d’achat du prix du gaz par Engie sur le marché et le prix de vente au consommateur français !

    En Allemagne, face à la hausse du prix du gaz, les vendeurs de charbon sont pris d’assaut. Le prix outre-Rhin, de livraison de l’électricité pour livraison l’année prochaine a dépassé pour la première fois 500 euros le MWh contre un peu plus de 300 euros début juillet. « Ceci pourrait être la plus grande crise énergétique de l’Europe depuis au moins une génération » selon John Plassard, analyste chez MIrabank. Quant à l’Agence internationale de l’énergie (AIE), « la guerre en Ukraine a déclenché la première véritable crise énergétique mondiale de l’histoire » tandis que « l’Europe se situe à l’épicentre de la tourmente ». Du beau travail que vous voulez faire payer aux Français, Monsieur Macron !

    En cas de pénurie, les autorités couperont l’alimentation en priorité aux entreprises. En France, comme en Allemagne, les gouvernements sont en train de choisir lesquelles seront sacrifiées en premier. Selon l’association des consommateurs de Rhénanie du Nord/Westphalie, « il y aura de nombreux ménages qui ne pourront pas payer ! »
    Les Français doivent enfin aussi dire non à la « véritable déclaration de guerre »  par Macron , selon le Mouvement de la Ruralité, que représente le nouveau de projet de loi supprimant les voies de recours administratives et juridiques, afin d’accélérer l’implantation des scandaleuses, polluantes, hideuses, inefficaces, pas compétitives éoliennes. La girouette Macron du « en même temps », se parjure à nouveau, disant tout et le contraire de tout. Macron avait en effet avoué le 14 janvier 2020 à Pau que « le consensus sur l’éolien était en train de nettement s’affaiblir dans notre pays », avant d’ajouter que « de plus en plus de gens ne veulent plus voir d’éolien près de chez eux et considèrent que le paysage est dégradé ».

    Macron ment une fois de plus comme il respire et se moque du monde en prétendant doubler la production d’énergie renouvelable, afin de sauver la France qui manque seulement, en fait, présentement de gaz russe. L’éolien ne représente que 1,6 % de la consommation énergétique, et même en doublant la production à 3,2 %, ce serait insignifiant. Il est illusoire de croire que l’on peut remplacer le nucléaire et l’hydraulique avec l’éolien ou le solaire. De plus Macron, dans son projet de loi, tente de corrompre, d’acheter les habitants des environs, en diminuant leur prix d’achat de l’électricité. Et, scandaleuse cerise empoisonnée supplémentaire sur l’immangeable gâteau, il n’hésite pas à s’asseoir sur les lois déjà votées qui visent à protéger l’habitat des espèces protégées ! Monsieur Macron, les Français responsables, patriotes et intelligents veulent seulement du nucléaire et de l’hydraulique et éventuellement quelques très rares éoliennes « off shore », seulement après un long, honnête et fructueux débat avec les populations concernées, si elles ne portent effectivement pas atteinte à l’environnement côtier et marin.

    En résumé, les Français patriotes exigent du gaz russe et la fin des hostilités, de la coûteuse livraison sans fin à l’Ukraine par le contribuable français, déjà exsangue, d’armes modernes et de munitions jusqu’au dernier cadavre ukrainien ; ils exigent aussi la fin des sanctions avec la Russie, ce qui ne sert actuellement que les intérêts de l’Amérique impérialiste ! Ils demandent également la fin de la dictature écologique des Khmers verts, l’arrêt total de la construction de nouvelles éoliennes tout en développant un nouveau programme d’avenir du nucléaire français, la sortie immédiate de l’Otan, la création d’une Confédération européenne multilingue des États nations qui parlera français, en lieu et place de l’UE droit-de-l’hommiste anglo-américaine, le rapprochement tous azimuts avec la Russie déjà victorieuse en Ukraine, afin de construire, comme le souhaitait le général de Gaulle, une Europe européenne, libre, autonome, puissante des États-Nations !

    Marc Rousset

    Auteur de « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie »

  • Sur Sud Radio avec André bercoff, Yves Laisné : ”En Allemagne, il n'y a pas eu d'assignation à résidence”.

    Yves Laisné auteur de "Le Ve Empire ou la face obscure de l'exception française" aux éditions VA Press au micro d'André Bercoff.


  • Sur Sud Radio, nos prisons sont-elles à la hauteur ?

    Avec Philippe ABÎME, secrétaire interrégional de FO Pénitentiaire Paca-Corse et Joaquim PUEYO, Maire d’Alençon et ancien directeur de plusieurs prisons françaises.

  • Georges Kuzmanovic : Macron au Conseil européen ? « Une pantalonnade ».

    Georges Kuzmanovic revient sur le dernier Conseil européen. Pour lui, l’accord qualifié d’ « historique » par Emmanuel Macron, constitue en fait une défaite française de plus à Bruxelles.

  • Aux Mercredis de la NAR : #10 - Jean-Michel Quatrepoint pour son livre ”Alstom, Scandale d'Etat”.

    En décembre 2015, Jean-Michel Quatrepoint nous présentait son livre "Alstom, Scandale d'Etat" où il revient sur l'affaire de la vente d'Alstom en ouvrant sur l'industrie française.

  • En vente à la Librairie de Flore.

  • NOUVELLE CALÉDONIE : DANS 73 JOURS, DIRE NON À LA CHINE, OUI À LA FRANCE (POUR LA TROISIÈME FOIS !)

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    PAS BESOIN D'ÉPILOGUER,

    TOUT LE MONDE LE SAIT :

    LE 12 DÉCEMBRE

    LA NOUVELLE CALEDONIE CHOISIRA LA CHINE

    OU DE CONTINUER AVEC LA FRANCE

    POUR NOUS C'EST CLAIR :

    OUI À LA NOUVELLE CALÉDONIE TOUJOURS FRANÇAISE !

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  • NOUVELLE CALÉDONIE : CE 12 DÉCEMBRE, DIRE NON À LA CHINE, OUI À LA FRANCE (POUR LA TROISIÈME FOIS !)

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    PAS BESOIN D'ÉPILOGUER,

    TOUT LE MONDE LE SAIT :

    CE 12 DÉCEMBRE

    LA NOUVELLE CALEDONIE CHOISIRA LA CHINE

    OU DE CONTINUER AVEC LA FRANCE

    POUR NOUS C'EST CLAIR :

    OUI À LA NOUVELLE CALÉDONIE TOUJOURS FRANÇAISE !

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