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Face au laxisme, les Chemises Blanches rebaptisent une rue d’Avignon “Rue des dealeurs”, par Auteur Joseph Gallard.

Image d'illustration. Photo © Facebook/Les chemises blanches

Joseph Gallard, vice-président du think tank Droite de demain, il relate l’action des “chemises blanches” à Avignon, qui ont rebaptisé la rue Amphoux “Rue des dealeurs” afin de témoigner leur soutien à une commerçante victime des agissements de la racaille et de l’inaction des pouvoirs publics. Tribune.

6.jpegLe mouvement « les Chemises Blanches » s’est une nouvelle fois illustré. A Avignon, ils ont apporté leur soutien à la gérante du Caf’Thiers. Une commerçante courageuse, victime des agissements incessants des dealers de la ville. Après un ras-le-bol, la commerçante s’est exprimée dans une vidéo Facebook, pour faire réagir les autorités de la ville. Une vidéo devenue très vite virale, cumulant près de 35 000 vues. Précisons qu’elle est souvent la victime d’agressions physiques par ces dealers.

C’est par l’intermédiaire d’une vidéo Youtube, ambiance Peaky  Blinders – musique de la série et vêtements britanniques des années 30 -, que le collectif, composé de membres ne voulant plus se laisser faire par les racailles, a mis en scène l’inauguration d’une nouvelle rue dans la cité des papes, en lieu et place de la rue Amphoux… ils ont ainsi érigé une plaque de rue où est inscrit : « Rue des dealers, née de l’idéologie socialiste et de la justice laxiste, inaugurée par les chemises blanches. » Par cette action ludique, et toujours sarcastique – dans l’ADN du mouvement – les membres veulent rappeler le poids des politiques publiques laxistes envers les criminels.

C’est ce qu’indique Morgan, fondateur du mouvement : « Après de nombreuses agressions physiques et d’innombrables altercations verbales et autres tentatives d’intimidation, ni la mairie PS, ni la police, ni la justice n’arrivait à en venir à bout. » Il indique également que lorsqu’une personne agit avec courage, les choses évoluent : « Il eut fallu le courage d’une commerçante, 24 h et 200 000 vues plus tard, pour que brutalement, tout rentre dans l’ordre. » Cette opération « Gangsta Paradise » se termine sur les mots d’Edmond Rostan, « souffrez, monsieur, qu’on vous salue, c’est là ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ». Une nouvelle action pour ces chemises blanches après la ligne rouge tracée dans les rues d’Aix-en-Provence en hommage à la jeune Axelle Dorier, la déambulation au massif de la Sainte-Baume, le tour de France du niqab à Rennes et la manifestation contre l’impunité à Paris.

Le message semble entendu par le Préfet du Vaucluse qui déclare dans un tweet : « J’ai personnellement eu sans délai au téléphone cette commerçante et les services de @PoliceNationale d’Avignon vont à nouveau intervenir sans délai sur cette zone afin de mener les opérations de contrôle qui s’imposent. » Espérons que la réaction sera à la hauteur, et que ce n’est pas une simple communication, surtout quand on constate l’aveuglement du directeur départemental de la sécurité publique dont la réaction a de quoi inquiéter. Il indique que la rue Thiers fait l'objet de patrouilles fréquentes. Il semblerait pourtant, selon les dires de cette commerçante et l’existence du point de deal, que ce ne soit pas forcément véridique. Des faits que l’on peut aisément rapprocher des cambriolages fréquents dans la ville du Vaucluse, comme cette buraliste, braquée à trois reprises, et dont les cambrioleurs n’ont jamais été inquiétés.

Les contrôles devraient ainsi se renforcer dans cette zone, mais sans opérations de fond, le problème ne fera que se déplacer vers d’autres zones. Un climat anxiogène dans toute la France qui démontre la montée de la violence dans nos rues.

Source : https://www.valeursactuelles.com/

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