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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • L’artillerie lourde n’a pas suffi

    manipulés.jpgPendant les 10 jours précédant les élections européennes, les médias français ont mené la charge contre le Front national : éditos, interviews de ténors de la politique française et européenne, de Juppé à Cohn-Bendit et Juncker, sortie de la naphtaline des Delors et Giscard, mousse autour de la prise de position de Sarkozy, jeux de vocabulaire (extrême droite, populisme et aventure) sur fond de films télévisés évoquant la résistance, etc...

    Rien n’a manqué dans cette artillerie lourde et à ces valeureux hussards à plumes de la République pour nous éduquer. Il fallait « faire barrage au FN », « enrayer la montée du populisme », « choisir l’Europe plutôt que le déclin », « l’avenir de nos enfants plutôt que l’aventure », « ne pas céder aux thèses nauséabondes rappelant les heures sombres de notre histoire » et autres entorses au devoir d’objectivité d’une presse d’information oublieuse de sa déontologie et militant à gauche sans le moindre scrupule.

    Et jusqu’à Hollande, le jour même de l’élection, saisissant au bond l’attentat du musée juif de Bruxelles pour dénoncer l’antisémitisme – qui comme chacun sait ne peut être le fait que de l’extrême droite - et en appelant aux valeurs de l’Europe.

    Eh bien, tout cela n’a pas suffi à faire taire le peuple ni à le faire tomber dans le piège du referendum anti-FN. Bien au contraire, les Français ont choisi d’en faire le premier parti de France.

    Que l’on approuve en tout, en partie ou pas du tout le programme du Front, que l’on préfère Marine ou son père, que l’on déteste Philippot ou que l’on aime Marion, on ne peut que se réjouir de la liberté de jugement et du courage du peuple de France.

    LE GRAIN DE SEL DE SCIPION.jpg

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

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     Dimanche : 1107 : Le Pape Pascal II consacre La Charité sur Loire. 1666 : Mort de Mazarin. 1720 : Dernière grande réforme de la Gendarmerie. 1831 : Création de la Légion étrangère. 1945 : Sortie du film Les enfants du paradis.

     Lundi : 1628 : Naissance de Girardon. 1661 : Prise du pouvoir par Louis XIV. 1764 : Premier concert de Mozart à Paris. 1793 : Révolte de Machecoul. 1793 : Création du Tribunal révolutionnaire. 1906 : Catastrophe de Courrières.

    • Mardi : 1794 : Création de l'École polytechnique. 1811 : Naissance d'Urbain Le Verrier. 1882 : Renan prononce sa Conférence Qu'est-ce qu'une Nation ?...

    • Mercredi : 1613 : Naissance d'André Le Notre. 1788 :  Naissance de David d'Angers. 1793 : Début du soulèvement de la Vendée. 1814 : Bordeaux proclame Louis XVIII Roi de France... 1856 : Parution des Histoires extraordinaires de Poe, traduites par Baudelaire.

    Jeudi : Évocation Quand Le Nôtre donnait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française...

     Vendredi : 1590 : Henry IV vainqueur à Ivry. 1593 : Naissance de Georges de la Tour. 1793 : Cholet aux mains des Vendéens. 1913 : Mort d'Auguste Desgodins.

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

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      Dimanche : 1879/1936 : Naissance et mort de Jacques Bainville.

     Lundi : 1638 : Voeu de Louis XIII. 1898 : Naissance de Joseph Kessel.

    • Mardi : 1650 : Mort de Descartes. 1660 : Pose de la première pierre du Fort Saint Nicolas, à Marseille. 1699 : Naissance de Mahé de la Bourdonnais. 1858 : Première apparition de Lourdes. 1868 : Mort de Léon Foucault. 1879 : Naissance d'Honoré Daumier.

    • Mercredi : Évocation: Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne... Ou : comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire... 1924 : Massacre de Pirmasens, fin de l'autonomisme Rhénan.

    Jeudi : 1571 : Mort de Benvenuto Cellini. 1573 : Sacre d'Henri III. 1787 : Mort de Vergennes. 1820 : Assassinat du duc de Berry. 1831 : Saccage de Saint-Germain l'Auxerrois. 1895 : Les frères Lumière déposent le brevet du cinématographe. 1960 : Première Bombe atomique française.

     Vendredi : 842 : Serment de Strasbourg. 1772 : Kerguelen débarque sur les îles auxquelles il donne son nom. 1841 : Naissance d'une expression : "France, Fille aînée de l'Eglise...". 1933 : Mise en service de la première Horloge parlante.

  • Tout ça pour ”ça” ?...

    On s'est fait avoir il y a deux cents ans...: on était les premiers, on n'est pas les derniers, mais presque; on était les plus riches, on accumule dettes et déficits; on donnait le ton au monde entier, qui nous copiait et nous imitait; tout le monde parlait français, on construisait Washington sur le modèle des villes "à la française": aujourd'hui la France n'intéresse et n'influence plus grand monde, et si on nous regarde, c'est le plus souvent avec commisération: nous faisions envie sous les Rois, nous faisons presque pitié sous la République; bien sûr, nous avions des problèmes sous Louis XVI, mais nous étions dans la situation des USA aujourd'hui, nous étions "LA" superpuissance, avec ses problèmes, mais superpuissance malgré tout et numéro un incontesté, faisant la course en tête dans tous les domaines ou presque...

    Aujourd'hui, il ne nous reste que les difficultés, et la France ne cesse de s'étioler, de s'affaiblir: un jour viendra où toutes les réserves auront été épuisées, et la France tout simplement, sortira de l'Histoire, du moins en tant que grand peuple qui compte... Ne voit-on pas les signe alarmants qui se multiplient: 2000 milliards de dette; 5 millions de  fonctionnaires, et plus, qui stérilisent une grande part de notre richesse; une démographie chancelante et une armée d'immigrés, imposée par le gouvernement républicain sans que le Peuple ait été associé (ni même informé!) de cette décision; un empilement et une superposition de lois et de règlements, tatillons et très souvent inefficaces, qui étouffe et décourage l'entreprise et l'initiative privée, créatrices de richesse; 2.500.000 français (la plupart  jeunes...) partis travailler à l'étranger par déception et lassitude devant les blocages de la société...

  • ”Marie-Antoinette, le procès de la Reine”, par Raphaël Dargent...

    ( Le Blog de Raphaël Dargent ) 

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    374 pages, 18 euros

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    Guillotinée le 16 octobre 1793 au terme d’un procès politique expédié en quelques heures, Marie-Antoinette était-elle coupable ? L'Autrichienne, l'architigresse, la Madame Déficit des pamphlets révolutionnaires méritait-elle tant de haine, et finalement la mort ?
    Pour le savoir, il s’agit de refaire le procès de la reine. À cette fin, il nous faut instruire le procès de sa vie. Et comprendre comment, et pourquoi, cette femme, destinée à être aimée, cristallisa sur sa personne tous les ressentiments d’un peuple en révolte. Refaire le procès de la reine, c’est tout passer en revue, de son mariage funeste avec l’héritier du trône, de ses amitiés équivoques, de ses folles dépenses et de ses caprices, de ses attaches avec sa patrie d’origine, des ressorts de la sombre affaire du Collier, jusqu’aux cruelles circonstances de son arrestation, de sa condamnation et de son exécution.
    C’est à ce procès, unique en son genre, que vous convie cet ouvrage qui reprend une à une toutes les pièces du dossier, et vous plonge au cœur du drame en rendant vie à la plus tragique des héroïnes. Alors, coupable ou innocente ? Accusée Marie-Antoinette, levez-vous !

    Raphaël Dargent, historien et écrivain, aime à revisiter l’histoire des grandes figures françaises. Auteur de plusieurs ouvrages remarqués, il a publié en 2011 Catherine de Médicis. La Reine de Fer aux éditions Grancher.

  • ” En guise de repli identitaire nous avons la République ” ?

          Entendu ce matin, sur France Inter à 7 h 45, l'édito politique de Thomas Legrand.

          Nous reprenons son texte sur le site de la radio pour être sûr de ce que nous avançons. Il dit : " En guise de repli identitaire nous avons la République. La France a la chance d’avoir proclamé que la République n’était pas une terre, ni du sang ni une religion mais une idée. Nous sommes ce que nous voulons. Alors il peut y avoir des débats sur ce qu’est la République. Il y a ceux qui ne veulent pas la dissocier de l’idée de nation et qui seront alors souverainistes, il y ceux qui y voient le triomphe de la solidarité et de l’universalisme des valeurs qui nous viennent des Lumières. Il y a la République sociale, le débat autour de la notion d’égalité, égalité des chances, répartition des richesses, autour de la liberté, des droits et devoirs du périmètre de la laïcité. "

          Autrement dit : la république est une idée, au mieux portée par la nation, au pis totalement universaliste avec le grand soir au milieu. Curieuse revisitation du sens des mots puisque la "res" publique devient dans la bouche de Thomas Legrand quelque chose de désincarné, une sorte d'allégorie inversée (Nous espérons être compris en écrivant cela). Nous pensons qu'il s'agit là d'un bon exemple de ce néo-négationnisme consistant à refuser à la seule France le droit de se définir sur la base des critères reconnus pour tous les autres (géographie, histoire, culture, langue, religion,etc.).

          Si être français, c'est être "républicain" c'est-à-dire "être ce que nous voulons", pourquoi rester en "France", parler "français", etc. La République "française" de M. Legrand est une UTOPIE (au sens étymologique du terme).

  • D’accord avec… Karim Ouchikh : Pour la création d’un fonds de sauvetage du Patrimoine français….

            A la rentrée 2011 aura lieu la vente aux enchères du mobilier du Palais abbatial de Royaumont. La France saura-t-elle éviter, de ce point de vue, la dispersion annoncée d'un ensemble patrimonial dont chacun s'accorde à reconnaître les plus hauts mérites artistiques ?

            C'est le souhait que formule Karim Ouchickh, et c'est le sens de cet appel qu'il lance à tous,  un appel auquel l'on ne peut que souscrire, et que l'on ne peut que relayer : 

            http://www.gaullisme.fr/2011/05/24/sauvetage-du-patrimoine-culturel-francais/ 

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    Situé à deux pas de l’abbaye cistercienne de Royaumont, édifiée sous le règne de Louis IX entre 1228 et 1235, le Palais abbatial éponyme fut construit en 1780, suivant le style néo-classique des villas conçues par l’architecte italien Palladio, à la demande de l’abbé Le Cornut de Balivières, aumônier de Louis XVI, sur les plans de l’architecte Louis Le Masson, élève de Claude-Nicolas Ledoux. Préservé des vicissitudes de l’Histoire, comme par l’effet de la Providence, ce magnifique édifice a traversé les siècles sans guère souffrir d’aucunes des grandes destructions qui, des tourments de la Révolution française aux dévastations des deux conflits mondiaux du XXème siècle, ont ravagées ailleurs bon nombre de monuments français. Tel un délicat écrin, ce bâtiment abrite, à l’intérieur de ses murs vénérables, un mobilier conservé intact et de splendides œuvres d’arts. 

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    "Situé à deux pas de l'Abbaye cistercienne de Royaumont...."

  • D”accord avec Frédéric Pons : « Il faut se rapprocher de la Russie pour affronter l'État islamique »

    Vladimir Poutine est résolu à intervenir en Syrie contre Daech. Mais quelles sont ses réelles motivations ? Décryptage de Frédéric Pons, rédacteur en chef Monde à Valeurs actuelles.

    Son avis [le nôtre aussi] : « Il faut se rapprocher de la Russie pour affronter l'État islamique ».

    A noter que c'est probablement ce qui par la force des choses est en train de se passer. La diplomatie française devra de fait renoncer à son absurde « ni-ni » (ni Bachar, ni Daech) qui plaçait ses espoirs dans une inconsistante rébellion démocratique laquelle s'est évanouie en abandonnant à Daech les armes que nous lui avions fournies.  

    Trois ou quatre ans auront été ainsi perdus à poursuivre cette absurde chimère permettant l'expansion de Daech, ses crimes et ses destructions, dont la conséquence est, aujourd'hui, une invasion sans précédent de l'Europe par un flux migratoire massif.

    Les protagonistes de cette politique portent une responsabilité dont ils semblent n'être même pas conscients. Il n'y a aucune raison de ne pas en dire la gravité. Et de les dispenser de devoir en rendre compte. Au moins pour l'Histoire. •  

     

    (2min 03s)

  • LIVRES • Un futur best-seller

     

    par Grégoire Arnould

    Les derniers jours de nos pères, son premier roman, fut un succès d’estime. Son deuxième, La vérité sur l’affaire Harry Quebert, est devenu un best-seller couronné par le Grand prix de l’Académie française…

    Le livre des Baltimore est la confirmation du talent du tout juste trentenaire Joël Dicker et la consécration d’un style dont l’efficacité redoutable ne gêne en rien de jolies trouvailles littéraires. Le narrateur Marcus Goldman est de nouveau de la partie. Il conte l’histoire de sa famille, scindée en deux : les Goldman de Montclair, petite ville middle-class qu’il habite avec ses parents, et ses cousins, les Goldman de Baltimore, habitants les quartiers aisés de la capitale du Maryland. Markie, comme il est surnommé, ne souhaite qu’une chose : devenir « un Baltimore ».

    Il passe donc ses week-ends et ses vacances, chez son oncle et sa tante avec lesquels il nourrit des relations filiales. Fasciné par le luxe et l’apparente facilité de leur vie, il ne voit pas le drame qui se joue quand deux personnages s’incruste dans cet univers à l’équilibre de façade… Plus ambitieux que le précédent roman de Dicker, Le livre des Baltimore est mieux qu’un bon polar.

    C’est la fresque d’une certaine Amérique, celle du déclassement social, aux conséquences désastreuses, d’une partie de sa population frappée par la crise économique. Pour ne rien gâcher, l’habileté narrative de Joël Dicker prend le lecteur en otage dès les premières pages… avec son consentement, comme un pur syndrome de Stockholm. A coup sûr, un nouveau best-seller. Vivement le prochain ! 

    Le livre des Baltimore, de Joël Dicker, éditions de Fallois, 480 p., 22 euros.

     

  • Monarchie • Débat enflammé entre Jean-Louis Debré et Thierry Ardisson

     

    Même si l'émission n'a rien de très sérieux, et si son animateur l'est, lui aussi, assez rarement, sans compter la personnalité ambiguë et controversée de Jean-Louis Debré, il est significatif qu'un tel débat puisse avoir lieu. Et que l'idée monarchique s'y trouve plutôt bien défendue. Certes, les monarchies européennes qui y sont évoquées ne doivent pas être considérées comme des modèles. D'abord parce qu'elles sont étrangères et diverses, fruits de l'Histoire et de la nature des pays où elles sont en vigueur. Ensuite, parce que la monarchie française obéit à des règles et traditions spécifiques, propres à la France. Cela dit, l'idée monarchique reste continûment présente dans l'esprit public français.  LFAR 

     

    Samedi 11 février, l’ancien président du Conseil Constitutionnel, Jean-Louis Debré était l’invité de l’émission de Thierry Ardisson « Salut les terriens ». Au cours de l’émission, M. Jean-Louis Debré, a provoqué l’ire de l’animateur, qui n’a jamais caché ses convictions monarchistes.

    Interrogé par Thierry Ardisson sur la dangerosité du cocktail entre l’élection présidentielle au suffrage universel et la montée des réseaux sociaux, l’ancien président du Conseil Constitutionnel, comprenant où veut l’emmener son débatteur, affirme que la monarchie a été pire que la république et qu’elle a amené la Révolution ! Piqué au vif, Thierry Ardisson va alors se faire l’avocat de la monarchie en évoquant l’exemple des monarchies actuelles face à un Jean-Louis Debré désarçonné. Lorsque un monarchiste tacle l’ancien troisième personnage de l’État devant 1,19 million de téléspectateurs. 

    Source La Couronne

     

  • Éric Zemmour : « Léon Trotsky serait fier de ses élèves français »

     

    Lors du Grand Débat, mardi 4 avril, ce sont surtout les deux candidats trotskistes, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou, qui ont crevé l'écran. Que peut signifier aujourd'hui cet engagement ? Eric Zemmour répond à la question par une courte analyse, petit chef d'œuvre de lucidité, de science politique et d'esprit. LFAR 

     

     

    Retranscription par  Éric Zemmour et Loïc Farge ...

    « C'est encore une exception française. Une exception que l’on croyait disparue, ensevelie dans les poubelles de l’Histoire. Une exception qui a fait le spectacle. Une exception qui a sauté comme un bouchon de champagne, et a bien arrosé François Fillon et Marine Le Pen », décrypte Éric Zemmour. « Plus grand monde ne connaît Léon Trotsky », constate le journaliste, « mais la France est pourtant le dernier pays au monde où des groupuscules trotskistes parviennent à subsister et même à présenter deux candidats à la présidentielle ». Il fait référence à Philippe Poutou et Nathalie Arthaud, mais n'oublie pas Jean-Luc Mélenchon, qui « a fait ses classes dans sa jeunesse à l’école trotskiste ».

    « Poutou et sa gouaille d’ouvrier gréviste, Arthaud et sa hargne de tricoteuse au tribunal révolutionnaire, Mélenchon et son onctuosité souveraine de professeur à l’ancienne : de la belle ouvrage, du travail soigné », juge Éric Zemmour, qui ajoute : « Léon Trotsky serait fier de ses élèves français ».  •        

    Éric Zemmour

  • Livres • Le nouveau Zemmour++

     

    Cela fait quelques temps qu'un nouveau livre d'Eric Zemmour est toujours un événement. Nous n'avons pas encore lu, ni vu de critiques d'Un quinquennat pour rien, qui paraît chez Albin Michel. Voici, en tout cas, pour l'instant, la présentation qui en est faite par l'éditeur. En attendant la suite.  LFAR 

     

    Le quinquennat hollandais a glissé dans le sang. Avec une tache rouge vif indélébile. Les attentats contre Charlie, l'Hyper Cacher de Vincennes, et la tuerie du Bataclan annoncent le début d'une guerre civile française, voire européenne, et le grand défi lancé par l'Islam à la civilisation européenne sur sa propre terre d'élection.

    Ce retour du tragique tranche avec la débonnaireté présidentielle qui confine à la vacuité. Comme si l'Histoire avait attendu, ironique, que s'installât à l'Elysée le président le plus médiocre de la Ve République, pour faire son retour en force. Comme si le destin funeste de notre pays devait une nouvelle fois donner corps à la célèbre formule du général de Gaulle après sa visite au pauvre président Lebrun, égaré dans la débâcle de 1940 : « Au fond, comme chef de l'Etat, deux choses lui avaient manqué : qu'il fût un chef et qu'il y eût un Etat ». Comme si la dégringolade n'avait pas été suffisante, pas assez humiliante, de Pompidou à Sarkozy. Ce dernier avait été élu président pour devenir premier ministre; son successeur serait élu président pour devenir ministre du budget. Un quinquennat pour rien. 

    Éric Zemmour est un des éditorialistes français les plus redoutés et les plus lus ou écoutés (RTL, Le Figaro Magazine et Le Figaro). Il conduit le talk-show « Zemmour & Naulleau » chaque mercredi soir sur Paris Première. Il est également l'auteur de plusieurs romans et de nombreux essais polémiques. Son dernier livre, Le suicide français, s'est vendu à 500 000 exemplaires.

  • Grenoble : ce lundi 20 mars, conférence d'Olivier Dejouy au Centre Lesdiguières. A ne pas rater

     

    Une forte demande s’exprime dans la population française : retrouver la proximité. Habiter ensemble, c’est « co » habiter et établir des solidarités de bon voisinage.

    Pour le pouvoir, nous sommes des consommateurs (individualistes) à la recherche de produits pour pallier le manque de rapports humains et conviviaux.

    Cette massification informe, suscite, dans le corps social des défenses qu’il conviendrait d’encourager.

    La tradition de l’organisation sociale de proximité; s’appuie sur le principe nouveau de la démocratie participative. Le désir de redonner au peuple sa responsabilité active est regardé comme une solution alternative à la seule démocratie représentative.

    Développement social territorial

    Jean François Bernoux préconise le diagnostic social sur des territoires identifiés. Il s’agit simplement de rendre chaque habitant acteur de l’étude et du projet collectif partagé. Cela suppose que chacun se réapproprie ce qui constitue l’histoire commune avant d’envisager le devenir commun.

    Il s’agit par cette démarche de rendre collectivement les populations actrices de leur devenir en permettant l’épanouissement des communautés naturelles et la dynamisation des communautés de destin.

    Mais pour cela nous rappellerons qu’il faut au plus haut niveau de la société une clé de voute de la nation : Un état libre, fort, indépendant et s’inscrivant dans la durée, s’arrogeant les seuls pouvoirs régaliens, (justice, police, politique étrangère et défense) qui garantira l’équilibre des forces dans ce jeu complexe. 

    CONTACT

    centreslesdiguieres@laposte.net

  • Paris, ce jeudi 23 février: Conférence de Dominique Paoli sur la princesse Adelaïde d’Orléans

     

    Jeudi 23 février 2017 à 18 heures, Dominique Paoli donnera une conférence sur Madame Adélaïde  (1777-1847), sœur et égérie de Louis-Philippe Ier. Cette conférence exceptionnelle sera donnée dans la salle des mariages de la mairie du 7ème arrondissement de Paris. Cette conférence est organisée par la Société Littéraire et Artistique du 7e arrondissement de Paris

    L’historienne racontera l’incroyable histoire de la sœur cadette du Roi Louis-Philippe qui exercera un grand ascendant auprès de son frère tout au long de son règne. Fille du Duc d’Orléans (Philippe Égalité ) et de Louise-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, la princesse Adélaïde d’Orléans apparaît aujourd’hui comme l’un des grands esprits politiques de son temps. Née en 1777 dans les ors du Palais-Royal, élevée dans les idées nouvelles par Mme de Genlis, elle voit à douze ans sa destinée bouleversée par la Révolution. Jetée sur les routes de l’exil pendant un quart de siècle, elle doit affronter l’opprobre des émigrés, qui ne lui pardonnent pas d’être la fille du régicide, et fuir constamment, de couvent en couvent, devant l’avancée des armées françaises. Confrontée à une mère « éternelle pleureuse », qui voulait régenter sa vie, elle sut s’en dégager et trouver l’âme sœur en son frère Louis-Philippe. Réunis en 1808, le duc d’Orléans et sa sœur ne se quitteront plus et formeront avec la Reine Marie-Amélie, un trio inséparable. Le rôle de la princesse dans l’acceptation du trône en 1830 par Louis-Philippe sera primordial.  

     

  • Emmanuel Macron, c’est Demolitor ! par Jean-Yves Le Gallou

    Par touches successives, Emmanuel Macron met en œuvre son projet : achever la déconstruction de la France.

    La séquence de Noël s’inscrit dans cette logique.

    Le Gallou.jpeg1) Macron part en Afrique. Et, depuis l’étranger, fustige la France et la République coupables de colonialisme. À nouveau la repentance. À nouveau une condamnation morale de nos ancêtres. À nouveau une vision tronquée de l’Histoire : car sans les bienfaits de l’apport européen, 9 Africains sur 10 ne seraient pas venus à la vie (100 millions d’Africains en 1900, 1,4 milliard aujourd’hui) et l’esclavage continuerait d’être pratiqué en Afrique.

    2) Lors du ramadan, Macron souhaite, en juin 2017, « un bon Iftar » (rupture de jeûne) à chaque musulman. Mais il « oublie » de souhaiter un bon Noël aux Français. Il manifeste, ainsi, clairement sa différence de considération entre une religion étrangère, l’islam, et le christianisme, élément clé de la culture française. Au passage, il piétine la fête européenne la plus ancienne, héritière des fêtes solaires, et encore aujourd’hui la plus grande occasion annuelle de retrouvailles familiales. Mais c’est précisément ce « vivre entre soi » que rejette le « liquide » Macron.

    3) Macron a déclaré qu’il renoncerait à son indemnité d’après fonction et qu’il ne siégerait pas au Conseil constitutionnel. Les médias nous vendent ceci comme un « beau geste désintéressé » à 20.000 euros par mois. Mais Macron se place ainsi dans la soumission financière à ses futurs employeurs. Ces grands intérêts, ces grands lobbies qu’il sert avec constance. Accessoirement, il malmène la Constitution et les lois élaborées, précisément, pour garantir l’indépendance des plus hautes autorités. Macron ne « moralise » pas comme il cherche à le faire croire. Bien au contraire, il « immoralise » et abaisse l’État.

    Macron, c’est Démolitor !