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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Attentat de Nice Les politiques au pied du mur, par Véronique Jacquier.

    Face à la menace terroriste, hommes et femmes politiques sont conduits à répondre au défi civilisationnel qui se pose désormais en France.

    « Aujourd’hui les mots ne suffisent plus. Il n’y a pas d’avenir ni de relèvement de la France si elle n’assume pas ses racines chrétiennes. » Ainsi parle le député européen François-Xavier Bellamy. Mais quelle forme pourrait prendre cette affirmation de notre identité ?

    6.jpgNadine Morano, elle aussi députée européenne, demande depuis longtemps l’inscription de nos racine chrétiennes dans la Constitution. « Au départ je le souhaitais pour en finir avec les querelles émanant de laïcards extrémistes. Pour garder nos croix autour du cou, pour conserver nos sapins de Noël dans les écoles et nos crèches dans les mairies. Depuis des années on assiste à des dérives. Mais il y a maintenant le sujet de l’islamisme qui s’infiltre dans toutes les couches de la société à commencer par l’école. Nous avons commencé à légiférer avec les premières provocations sur le port du voile en 1989. Mais nous n’en sommes plus là ! La situation est grave ! Nous sommes face à une immigration massive de jeunes hommes majoritairement musulmans, qui arrivent d’Afrique sub-saharienne. Il faut leur envoyer un signal en leur montrant qu’ils arrivent sur une terre chrétienne qui l’assume avec ses églises et ses valeurs. Écrire nos racines chrétiennes dans la Constitution permettrait d’affirmer : voilà ce que nous sommes sur la terre de France. Vous êtes chez des chrétiens. Ce qui oblige à un devoir d’assimilation et de respect. Ne pas le faire, ne pas le dire, c’est renoncer à se présenter et à afficher notre carte d’identité. C’est d’autant plus important que la majorité des personnes qui viennent sur notre sol méprisent notre laïcité et notre spiritualité chrétienne. »

    Seul le constat est partagé

    Nadine Morano se sent bien seule pour porter une telle demande d’affirmation de valeurs au sein de sa famille politique. Même si le constat est partagé par Pierre-Henri Dumont, le député LR du Pas-de-Calais. « Oui nous sommes attaqués parce que nous sommes un peuple chrétien. Mais l’attentat contre Charlie Hebdo c’était au nom de la liberté d’expression. C’est la France dans son ensemble qui est maintenant attaquée. Agir pour affirmer une identité chrétienne ne règlerait qu’une partie du problème. »

    L’élu ne cache pas d’ailleurs combien il est difficile d’aborder ces questions dans la sphère publique : « Quand je donne une interview à la télévision, j’ai au maximum dix minutes pour faire entendre mon point de vue. Comment voulez-vous aborder la question du catholicisme sans apporter à la fois de la complexité et de la nuance ? »

    Et l’élu d’ajouter : « Il faut effectivement être vigilant, pour ne pas voir dans quelques années les lois françaises devenir compatibles avec les lois musulmanes ! » Mais malgré cela, il n’est pas possible pour lui aujourd’hui d’aller au fond du problème : « Plutôt qu’une inscription dans la Constitution, je préférerais voir l’autorité réaffirmée pour diriger notre pays. En premier lieu à la tête de notre pays ! Mais aussi dans les familles des terroristes et d’une bonne partie de notre jeunesse issue de l’immigration et en mal d’intégration. Où sont les pères ? »

    L’autorité d’abord

    « Il faut faire de la politique avec l’autorité nécessaire pour gouverner », poursuit Pierre-Henri Dumont. « Et si un président est capable de nous affirmer d’une façon "paternelle" qu’il faut assumer nos racines chrétiennes, eh bien nous le ferons. Car personne ne peut douter d’une histoire de quinze siècles de christianisme depuis le baptême de Clovis ! » Les derniers attentats qui ont touché la France mettent donc les politiques au pied du mur, face à des défis essentiels de civilisation.

    Mais il n’y a pas, pour l’instant, parmi les élus, de potentiel Clovis, même païen, capable de réaffirmer l’identité chrétienne du pays. Patrick Karam, vice-président de la région Île-de-France, proche de Valérie Pécresse, appelle au pragmatisme : « L’urgence n’est pas à l’inscription des racines chrétiennes dans notre Constitution. Nous ne sommes pas capables pour l’instant d’avoir un débat sur cette question. Et surtout une telle inscription pour quoi faire ? Avec des déclarations de principe, on ne gagnera pas la guerre. Où serait la valeur opérationnelle d’une telle déclaration ? »

    Demande de protection

    « Je préfère d’abord, souligne-t-il, protéger mes concitoyens en revoyant la législation pour mieux les protéger contre le terrorisme. » En revanche, nuance Patrick Karam, « il y a deux sujets qui portent les valeurs du christianisme à défendre. Premièrement : que faisons-nous contre les juges européens qui prônent en permanence des valeurs qui ne permettent pas de défendre notre identité ? Deuxièmement : quand allons-nous de nouveau affirmer nos valeurs de civilisation au Moyen-Orient ? Partout la liberté recule ! Il y a quarante ans, les femmes se promenaient tête nue en Égypte, au Maroc, en Afghanistan. La France n’est pas que la République. Elle a perdu sa valeur de persuasion dans le monde car elle n’est plus la France. Il aurait fallu intégrer les racines chrétiennes dans la Constitution de 1958. Maintenant c’est impossible. Emmanuel Macron devrait réunir le Sénat et l’Assemblée nationale à Versailles et obtenir une majorité. Il ne l’aura jamais. »

    Pour sa part, Nadine Morano reconnaît que, pour l’instant, il est compliqué de modifier nos lois fondamentales pour y inscrire notre ADN spirituel. Mais « on ne peut pas laisser la France en l’état sans mener ce débat. Il faut expliquer ce que nous sommes. Nicolas Sarkozy avait commencé à le faire lors de son quinquennat mais il n’est pas allé jusqu’au bout ».

    Pour elle, comme pour Patrick Karam et Pierre-Henri Dumont, il y a en tout cas une urgence : faire aimer les racines chrétiennes de la France à l’école. Reparler des martyrs de la Gaule, comme sainte Blandine, qui ont disparu des programmes. « On n’a plus de roman national ! Et ceux qui sont le plus en demande sont nos compatriotes non croyants de culture catholique », souligne Nadine Morano.

    Faire connaître ce que nous sommes se révèle être, bien plus que le vivre ensemble, le programme politique des années à venir. Nous en voyons poindre la genèse.

    Source: https://www.france-catholique.fr/

  • A l’unanimité, les députés français bradent le patrimoine inaliénable de nos musées, par Bernard Lugan.

    Le 6 octobre 2020, après avoir été présenté en Conseil des ministres et approuvé à l’unanimité par les commissions de la culture et des affaires étrangères, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité des présents (où étaient les députés du RN et ceux de la « droite de conviction » ?), le scandaleux projet de loi n°3221 sur rapport de M. Yannick Kerlogot, dérogeant au principe d’inaliénabilité du patrimoine national.

    bernard lugan.jpgComposée de deux articles, cette loi stipule qu’à compter de l’entrée vigueur du texte, 26 œuvres d’art provenant du trésor du grand chef esclavagiste Béhanzin, roi d’Abomey (voir à ce sujet mon livre « Esclavage, l’histoire à l’endroit ») conservés au musée du quai Branly, cesseront de faire partie des Collections nationales.

    Or, il faut savoir que ce texte a été présenté en procédure accélérée, en loi d’exception, et non en loi de portée générale, ce qui signifie qu’il ne passera qu’une seule fois devant les deux chambres. Où était donc l’urgence en ces « temps de guerre » contre le terrorisme islamiste et le Covid ?

    Cette loi qui déshonore ceux qui l’ont votée mais également ceux qui, par leur absence se sont rendus complices du vote alors qu’ils n’ignoraient pas que sa discussion allait venir en séance, concrétise une promesse unilatérale faite par Emmanuel Macron le 28 novembre 2017 quand, lors d’une visite d’Etat au Burkina Faso, il déclara : « D’ici à cinq ans, je veux que les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain à l’Afrique ».

    Allant vite en besogne, et en violation flagrante du principe d’inaliénabilité des biens inscrits aux Inventaires nationaux, le 17 novembre 2019, à Dakar, le « sabre d’el-Hadj Omar » fut remis au président sénégalais Macky Sall - d’ethnie toucouleur comme el-Hadj Omar -, par le Premier ministre français Edouard Philippe. Or, cette arme qui, soit dit en passant, n’a rien d’africain puisqu'il s’agit d’un sabre d’infanterie de l’armée française modèle 1821 forgé à Kligenthal, en Alsace, honore la mémoire d’un conquérant « sénégalais » qui mit en coupe réglée et vendit comme esclaves les ancêtres de 90% de la population de l’actuel Mali…et d’une partie de celle du Burkina Faso...Un beau geste de paix dans l’actuel contexte de jihadisme…

    Dans la foulée de sa visite au Burkina Faso, le président Macron demanda un rapport sur les « restitutions » à Felwine Sarr de l’Université de St-Louis du Sénégal et à Bénédicte Savoy, historienne de l’Art et militante engagée que la sénatrice Catherine Morin-Desailly qui fut présidente de la commission de la culture au Sénat qualifie d’ « activiste ».

    Rendu le 23 novembre 2018, le rapport proprement surréaliste tant il est caricatural par son aveuglement idéologique et son ignorance historique, recense 46.000 (!!!) œuvres africaines qui devraient être « restituées » sur les 90.000 conservées dans les musées français ….

    Dans ce rapport, l’on peut lire que « les collections africaines conservées dans les musées occidentaux (sont) une frustration née de la colonisation (… et) une sorte de totem de cette souffrance ». Pour Bénédicte Savoy, toute œuvre d’art africaine conservée en France et plus généralement en Europe est en effet postulée être le produit d’un pillage…

    Une telle impudence a entraîné la vive réponse d’Hermann Parzingzer, président de la Fondation du patrimoine prussien qui gère de très nombreuses collections africaines et qui a qualifié le rapport « de jargon dominé par une idéologie d’expiation et de pénitence ».

    Cette présomption de « pillage » va donc contraindre les musées français à démontrer le caractère « légal » des acquisitions. Mais comment établir la traçabilité des achats, des échanges, des commandes datant parfois de plusieurs siècles, et des dons de collectionneurs, ces derniers constituant plus de 50% des collections ? 

    Alors que l’on attendait une vive réaction du Sénat, le 4 novembre 2020, ce dernier, tout en protestant, a lui aussi voté à l’unanimité (où étaient les sénateurs RN et ceux de la « droite de conviction ?), se contentant d’amender le texte en changeant simplement le mot « restitution » signifiant « rendre quelque chose que l’on possède indûment » par « retour »… Une grande marque de « virilité » qui constitue une garantie pour l’avenir de nos musées…

    La boite de pandore ayant été imprudemment et idéologiquement ouverte par Emmanuel Macron, cinq pays africains se sont immédiatement engouffrés dans la brèche offerte par la loi, en réclamant dès à présent 13.000 objets qui sont pourtant autant de biens inaliénables du patrimoine français.

    Mais plus encore, de nuit, en catimini, quasi clandestinement, la couronne du dais de la reine Ranavalona conservée au musée de l’Armée depuis 1910 et qui n’est pas une prise de guerre, mais le don d’un particulier, a été « restituée » à Madagascar. Qui avait autorité pour autoriser une telle sortie d’un bien inaliénable inscrit aux Inventaires nationaux ? Qui a donné l’ordre de cette inadmissible spoliation ?

    Quelle association habilitée osera porter l’affaire devant les tribunaux afin que toute la lumière soit faite sur ce scandale ? D'autant plus que la convention de l’UNESCO de 1970 concernant les œuvres d’art conservées dans les musées n’est pas rétroactive. 

    Précision ne manquant pas de « sel », la couronne de la reine Ranavalona, une superbe pièce en vermeil ornée de sept fers de lance représentant les sept maisons princières et surmontée d’un aigle était conservée dans le palais d’Andafiavaratra à Antananarivo… où elle a été volée en 2011…

    La « restitution » des œuvres d’art à l’Afrique est donc un gage de pérennité… Nous l’avons d’ailleurs observé avec les manuscrits de Tombouctou détruits par les jihadistes ou avec le pillage des collections du musée de Butare au Rwanda au moment du génocide… Si toutes ces collections avaient été abritées dans des musées européens, elles existeraient encore …

    Bernard Lugan

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

  • Apprendre la France plus que la république…, par Christian Vanneste.

    Un homme en a assassiné un autre. S’agit-il d’un meurtre religieux commis au nom des préceptes islamiques ? Certes, le Coran et les hadiths comprennent des appels à tuer les mécréants, mais il ne suffit pas de se dire musulman et de lire ces textes pour s’y conformer à la lettre. Ce ne sont jamais les idées froides qui tuent, mais le sentiment puissant d’appartenir à une identité pour laquelle la mort de l’autre est plus qu’une possibilité, une nécessité vitale. 

    christian vanneste.jpgEgorger, décapiter sont des actes qui signent une appartenance. Les motifs pour le faire sont secondaires. L’assassin de Samuel Paty est un Tchetchène, un peuple dont la tradition guerrière est établie, et au sein duquel le salafisme, le retour à l’islam féroce des premiers temps, a pu récemment prospérer. L’identité du professeur français est aux antipodes de celle de son assassin : un héritier du christianisme et des lumières, qui a appris à aimer son prochain, à ne pas le discriminer, mais en le faisant quand même un peu, par respect pour sa différence, et pour enseigner les valeurs de la république, la liberté d’expression, par exemple. L’impasse dans laquelle nous conduit cette confrontation est patente : comment apprendre à accepter qu’on puisse rire de tout sans blesser ceux qui ont encore une vague idée du sacré, sans provoquer ceux pour qui cette vague idée est le ressort de leur ego identitaire ? Mais comment accepter l’affirmation de ces différences affichées sans renoncer à la maison commune, à cette République qu’on ne cesse d’invoquer à mesure qu’elle s’efface de la réalité ?

    On ne lutte pas contre les identités vibrantes des adolescents désireux de combler le vide sidéral de notre société de consommation, de notre matérialisme intégral, avec des abstractions sèches que le réel dément à chaque instant. La République, la liberté, l’égalité, la laïcité, et plus encore la fraternité totalement absente d’une nation qui ne se réveille que pendant quelques jours après chaque attentat, ne sont que des mots : qu’est-ce qu’une république foisonnante d’individus hédonistes et de communautés repliées sur elles-mêmes, dépossédée de son âme, le bien commun ? Qu’est-ce que la liberté si variable d’un lieu à un autre, d’une situation enviable à une autre, recluse dans l’espace étroit de ses pauvres moyens ? Qu’est-elle devenue, sinon une peau de chagrin, grignotée par la lutte suicidaire contre les prétendues phobies ? Qu’est-ce que l’égalité tellement ignorée qu’on prétend la réaliser par l’inégalité compensatrice de la discrimination positive ? Nous en sommes à multiplier les inégalités de toutes sortes pour atteindre un horizon évidemment inaccessible à la nature humaine. Qu’est-ce que la laïcité, sinon la neutralité religieuse, armée contre le catholicisme inséparable de notre histoire, et impuissante face à l’islam, parce que celui-ci, par définition, la refuse ? Comment convaincre un croyant que toutes les religions se valent ? Comment lui faire admettre qu’il est tolérable qu’on se moque de sa foi ? Comment faire respecter la confusion des idées et des comportements qui marque notre culture actuelle quand le plus modéré des adeptes d’une religion pense avec quelque raison que toute société a besoin d’une morale et d’une décence, et qu’à tout prendre celles qui lui viennent de sa croyance sont supérieures au néant de notre relativisme ?

    La réaction passionnelle à l’assassinat barbare d’un professeur semble provoquer du bas jusqu’en haut du pays une onde de choc supérieure à l’émotion suscitée par le martyre d’un prêtre, la tuerie de deux policiers devant leur enfant, voire par le sacrifice d’un officier de gendarmerie, ce dernier si typiquement chrétien. Pourquoi ? D’abord, parce que les victimes étaient certes des symboles de notre pays, mais avec des réserves liées aux opinions des uns et des autres sur l’Eglise, la police ou l’armée. Cette fois, pour beaucoup, et à gauche notamment la France est atteinte à la racine, là où, théoriquement, on forme les citoyens. L’école publique est ce qui reste de sacré pour les laïcistes eux-mêmes. Ensuite, parce qu’il est désespérant de constater que le sanctuaire de la république est profané, qu’il est difficile d’y enseigner les valeurs républicaines, que certains parmi ceux qui sont passés dans le creuset sont demeurés étrangers, ne se sont pas assimilés. Enfin, parce qu’on voit bien le véritable péril : l’autocensure des enseignants par précaution, et donc l’abandon de l’éducation aux pressions communautaires incompatibles avec le bien commun de notre nation.

    La lutte doit être menée sans merci. Elle implique non seulement le retour formel de l’autorité au travers de tous ceux qui la détiennent légitimement, mais aussi un changement profond du contenu des discours et de l’enseignement : non plus le flou républicain, mais l’identité française avec pour conséquence de refuser sur notre sol, et plus encore au sein de la communauté nationale, ceux qui ne s’y intègrent pas parce qu’ils ne l’aiment pas.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    Mercredi 14 Octobre à 19h30, l'Action française Ile de France vous invite à  son cercle Charles Maurras pour une conférence dont le thème sera être un militant efficace animée par Louis Barras.

    Cercle destiné aussi bien aux sympathisants qu'aux militants expérimentés, car il est important de toujours se former.


    10 rue Croix-des-Petits-Champs

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    Jeudi 15 Octobre à 20h00, l'Action française Bordeaux vous invite à  son cercle Léon de Montesquiou pour une conférence dont le thème sera les écolo-tartuffes.

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    Vendredi 16 Octobre à 19h00, l'Action française Lyon vous invite à une conférence dont le thème sera le nationalisme animée par Clément Lesur.

    Pas d'action sans formation, pas de formation sans action !

    Attention places très limitées, inscription en message privé ou par e-mail !

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    La réunion de rentrée de la section toulousaine d'Action française - Restauration Nationale aura lieu le Samedi 17 Octobre à 11h00.

    Malgré une annonce tardive liée à la situation sanitaire, ce sera l'occasion pour nous de vous présenter notre bilan, nos projets ainsi que de nous réunir autour de différentes discussions menées par nos intervenants ainsi qu'autour d'une conférence de Pierre de Meuse retransmises sur le discord Institut d'Action française (https://discord.gg/t8tqz4Q).

    Plus d'informations par MP ou par mail !

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    L’Action française Annecy (section Haut-Savoyarde) vous invite à sa réunion de rentrée militante le Samedi 17 Octobre à 17h00. 

    A cette occasion, elle présentera ses projets.

    Vous pouvez vous inscrire jusqu'au 11 Octobre par mp ou par mail.

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    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

     

    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Nous aurons l'honneur de recevoir  le Vendredi 16 Octobre prochain à 20h00, nous aurons l'honneur de recevoir François Bousquet pour une conférence dont le thème sera  Biopolitique du coronavirus

    Un buffet suivra la conférence, dans le respect évident des gestes barrières.

    Le Vendredi 16 Octobre à 20h00
    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris
    Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre
    PAF : 10 € (conférence + buffet)

    https://www.facebook.com/events/767147070525624/

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

    Chers amis du Cercle de Flore de LYON,

    Le Cercle de Flore Lyon a le plaisir de vous inviter à son prochain dîner-débat le Mardi 13 Octobre autour de Bernard Lugan qui viendra nous présenter son dernier essai, sur l'esclavage, une synthèse sur un sujet au cœur de la plus récente actualité, mais aussi son dernier roman, Le Banquet des soudards !

    Une soirée exceptionnelle en perspective !

    Comme chaque fois l'inscription comprend la conférence et le repas complet (entrée, plat, dessert) pour 28 euros seulement (25 euros pour les adhérents à l'AF).

    Attention, les inscriptions doivent nécessairement se faire par helloasso, en suivant ce lien : https://www.helloasso.com/…/diner-conference-avec-bernard-l…

    Nous comptons sur vous pour vous inscrire au plus vite !

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

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  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

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    • EN MARCHE POUR LA VIE ! Paris, 17 janvier 2021...

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    https://enmarchepourlavie.fr/2020/07/23/rendez-vous-le-17-janvier-2021-pour-le-plus-grand-evenement-provie-de-france/

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    Mercredi 7 Octobre à 19h30, l'Action française Amiens lance son premier cercle en vous conviant à une conférence dont le thème sera la politique naturelle.

     
    N'hésitez pas à réserver par mail ou par messages privés.

    "Le petit poussin brise sa coquille et se met à courir.
    Peu de choses lui manque pour crier : « Je suis libre … » Mais le petit homme ?" Charles Maurras

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    Mercredi 7 Octobre à 20h00, l'Action française Toulon lance son premier cercle Pierre Debray en vous conviant à une conférence dont le thème sera l'esprit militant animée par Navarro Jonathan.

    Inscription par mail ou mp
    Toulon@actionfrancaise.net

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    Banquet de la fédération d’Ile-de-France

    Nous vous attendons pour bien débuter cette nouvelle année militante autour d’un grand banquet d’AF à 20h dans un restaurant parisien*, inscription obligatoire !

    Vente de billets en ligne *Le lieu vous sera communiqué ultérieurement par courriel.

    https://www.actionfrancaise.net/evenement/banquet-daf/

     

     

    L’Action française Annecy (section Haut-Savoyarde) vous invite à sa réunion de rentrée militante le Samedi 17 Octobre à 17h00. 

    A cette occasion, elle présentera ses projets.

    Vous pouvez vous inscrire jusqu'au 11 Octobre par mp ou par mail.

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    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

     

    Avec la participation de :

    Serge Latouche, économiste, professeur d’université, principal théoricien de la décroissance en France et auteur de Le pari de la décroissance, Fayard, 2010.

    Olivier Rey, philosophe, essayiste, mathématicien, auteur notamment de Leurre et malheur du transhumanisme, Desclée de Brouwer, 2018.

    Patrice Vermeulen, administrateur général des affaires maritimes (2S), a été également directeur régional de l’environnement de Corse et directeur territorial de l’Office national des forêts d’Auvergne-Limousin.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

    Nous aurons l'honneur de recevoir  le Vendredi 16 Octobre prochain à 20h00, nous aurons l'honneur de recevoir François Bousquet pour une conférence dont le thème sera  Biopolitique du coronavirus

    Un buffet suivra la conférence, dans le respect évident des gestes barrières.

    Le Vendredi 16 Octobre à 20h00
    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris
    Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre
    PAF : 10 € (conférence + buffet)

    https://www.facebook.com/events/767147070525624/

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

    Chers amis du Cercle de Flore de LYON,

    Le Cercle de Flore Lyon a le plaisir de vous inviter à son prochain dîner-débat le Mardi 13 Octobre autour de Bernard Lugan qui viendra nous présenter son dernier essai, sur l'esclavage, une synthèse sur un sujet au cœur de la plus récente actualité, mais aussi son dernier roman, Le Banquet des soudards !

    Une soirée exceptionnelle en perspective !

    Comme chaque fois l'inscription comprend la conférence et le repas complet (entrée, plat, dessert) pour 28 euros seulement (25 euros pour les adhérents à l'AF).

    Attention, les inscriptions doivent nécessairement se faire par helloasso, en suivant ce lien : https://www.helloasso.com/…/diner-conference-avec-bernard-l…

    Nous comptons sur vous pour vous inscrire au plus vite !

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

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  • SOLIDARITÉ KOSOVO !... : VIDÉOSURVEILLANCE – SOLIDARITÉ KOSOVO PROTÈGE LE MONASTÈRE DE GRACANICA

    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

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    VIDÉOSURVEILLANCE – SOLIDARITÉ KOSOVO PROTÈGE LE MONASTÈRE DE GRACANICA

    Des siècles d’occupation ottomane, des destructions multiples pendant les différentes guerres ayant secoué la région et des attaques ciblées pendant les pogroms de 2004 n’ont pas réussi à effacer les traces, innombrables, de la riche histoire orthodoxe du Kosovo-Métochie. Ce patrimoine religieux exceptionnel est aujourd’hui encore menacé. Cet été, nous avons mené une nouvelle opération pour protéger un de ses plus beaux éléments.

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    Le monastère de Gracanica, en plein cœur du Kosovo, est l’un des plus beaux joyaux de l’orthodoxie serbe. Fondé en 1321 par le grand roi Milutin dans un style typiquement byzantin, il renferme des fresques exceptionnelles par leur richesse et leur beauté. Après la guerre en 1999, il a été le point de ralliement de milliers de familles serbes chassées de leurs terres un peu partout au Kosovo et se trouve aujourd’hui au beau milieu d’une des plus grandes enclaves serbes au Kosovo-Métochie.

    Cette situation ne le met pas à l’abri des menaces. En 2004, une longue colonne d’Albanais venus de Pristina et se dirigeant vers Gracanica avait été arrêtée et repoussée par la Kfor. Les habitants de l’enclave avaient alors coiffé de barbelés la longue muraille entourant les terres du monastères. En 2018, un groupe djihadiste composé d’Albanais du Kosovo revenus de se battre en Syrie a été arrêté. Ils préparaient une série d’attentats dans les enclaves « pendant une fête religieuse ». Parmi leurs cibles, Pec, Mitrovica, Prizren… et Gracanica.

    Prier et travailler en paix

    Milovan, volontaire de Solidarité Kosovo, visite l’installation de vidéo-surveillance du monastère de Gracanica.

    Ce système de vidéo-protection, dont l’installation complète à coûté 45000 euros, permet de garder nuit et jour l’oeil ouvert sur l’ensemble du terrain du monastère. Les images, transmises en temps réel sur trois écrans, sont bien entendu enregistrées pour pouvoir être, en cas d’incident, transmises à la police, qui aurait ainsi du mal à prétendre qu’elle ne peut pas identifier les coupables. Elles pourraient aussi être fournies à la Kfor, ainsi qu’aux médias le cas échéant, permettant ainsi de faire pression sur les autorités pour qu’elles mènent vraiment l’enquête.

    Il permettra aux religieuses de continuer à mener leur vie de prière et de travail au coeur du Kosovo-Métochie et de l’enclave de Gracanica.

    Cette opération au monastère de Gracanica fait suite à plusieurs autres opérations de protection du patrimoine religieux menées par Solidarité Kosovo depuis sa création. Parmi les plus marquantes, on se souvient de l’érection d’une muraille autour des monastères de Decani et de Banjska ou de l’installation de caméras de surveillance autour de l’église de Laplje Selo, située à l’écart du village et au bord d’une route, situation en faisant une cible idéale pour de multiples attaques, vols et dégradations.

     

    Encadré / Le patrimoine religieux, une cible prioritaire

    La cathédrale Saint-George de Prizren, incendiée pendant les pogroms antiserbes de mars 2004. Sur ce qui reste des piliers de l’auvent monumental, détruit, l’inscription « Mort aux Serbes ».

    Les monastères et églises serbes orthodoxes du Kosovo-Métochie ont toujours été menacés, depuis la bataille de Kosovo Polje (1389), qui a marqué le début de l’occupation ottomane, jusqu’à aujourd’hui.

    Les Ottomans, tout au long des cinq siècles d’occupation, ont toujours cherché à attaquer par tous les moyens ces monastères qui représentaient des points d’appuis pour les populations serbes occupées. Détruire un monastère, c’était blesser profondément l’âme serbe et entamer sa résistance. Humilier des moines, c’était humilier tous les Serbes qui vivaient autour d’eux et les affaiblir. Pendant cinq siècles, ceux des monastères qui ont échappé à la destruction ont dû faire face à des brimades permanentes et systématiques.

    Aujourd’hui, la situation est étrangement semblable. Les premières années de l’arrachement du Kosovo-Métochie ont été le théâtre de la destruction de 150 églises et monastères serbes. Cette première vague de violence extrême passée, les persécutions se font plus discrètes mais non moins quotidiennes.
    Nos amis du monastère de Visoki Decani par exemple, le courageux père Sava Janjic en tête, passent une partie importante de leur temps à lutter pied à pied contre des tracasseries administratives sans fin qui ont pour objectif de les décourager. Entrecoupées d’attaques ouvertes, de menaces explicites et d’agressions de moines ou de pèlerins, qui justifient qu’aujourd’hui le monastère soit encore protégé jour et nuit par les troupes de la Kfor.

    Il y a quelques semaines, le maire de Decani a traité Sava Janjic de « vieux fou » dans un communiqué officiel après que ce dernier s’est élevé contre une énième provocation. Et un politique de Pristina a déclaré dans la presse « les monastères [serbes] sont une menace permanente pour la sécurité du Kosovo ».

    Ces deux déclarations choquantes n’ont provoqué aucune réaction côté albanais.

  • Mais où est donc passée la fierté française ?, par Chrisitian Vanneste.

    La fierté française avait survécu à bien des vicissitudes. Des guerres perdues, on ne retenait que le sacrifice héroïque d’une poignée de combattants. Des discours sur le déclin économique de notre pays, on ne voulait entendre que la critique injuste d’un modèle social merveilleux au point d’éblouir le monde. De la confusion des moeurs et de la montée du communautarisme, on ne voulait voir que notre goût de la liberté et d’un respect de l’autre étendu à l’univers entier.

    christian vanneste.jpgDans le fond, ce sont ces illusions réduites comme une peau de chagrin qui se blottissent dans les allocutions théâtrales du président que la France subit. Mais l’abîme qui sépare désormais la sinistre réalité de notre pays d’un décor chargé d’histoire, de mots pompeux et d’une mise en scène soignée est poignant.

    La France a été au XVIIIe siècle le pays de l’esprit et des Lumières. L’ironie mordante, la satire, la parodie, le mot d’esprit ont fait briller la liberté de penser qui conduisit à la révolution et n’y survécut pas. Intelligence, élégance, finesse marquent la langue de cette époque, “pressée de rire de tout pour éviter d’en pleurer”, comme disait Beaumarchais. Une phrase d’un des derniers témoins de ce grand moment français, Rivarol, résumerait assez notre actuel chef de l’Etat : ” C’est un terrible avantage de n’avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser.” Ce technocrate et banquier ivre d’un supposé talent qui lui a permis un très précoce accès au pouvoir ne cesse de repenser la France, de la redessiner à son goût. Il s’agit toujours d’appliquer à la France réelle, telle qu’elle est devenue, une vision réductrice de son avenir en même temps qu’une mémoire idéologique sélective : des idées à la mode et des poncifs éculés, au gré des événements.

    C’est ainsi que notre effondrement industriel laisse la place dans la rhétorique à la “start-up nation”. C’est ainsi que l’idéalisation du professeur, du “hussard noir de la république” sert à masquer le désastre scolaire. C’est ainsi que la liberté de penser étouffée par de multiples lois votées pour complaire aux groupes de pression communautaires renaît de ses cendres sous la forme de dessins obscènes. Qu’ils puissent exister aux dépens de l’islam dans une société d’hommes libres, et dans une nation de citoyens où cette religion n’a droit à aucun privilège est une évidence. Qu’ils soient au centre du débat, et comme le bastion ultime à défendre, est beaucoup plus discutable. Si l’Occident en général et la France en particulier n’avaient pas cultivé un esprit de repentance à l’égard des cultures jadis dominées au nom de la “civilisation”, s’ils n’avaient pas fait de l’altérité le sommet du droit au respect et à la reconnaissance, s’ils n’avaient pas sciemment bâillonné l’identité majoritaire au profit des minorités supposées humiliées ou exclues, s’ils n’avaient pas inscrit dans la loi la chasse aux prétendues “phobies”, on n’assisterait pas aujourd’hui à ce curieux spectacle dans lequel des représentants arrogants d’une religion particulièrement intolérante expriment des exigences, réclament une censure, imposent des sanctions.

    La liberté d’expression semble retranchée sur une île, après des meurtres qui n’ont pu être empêchés et ont été favorisés par une politique migratoire suicidaire, recroquevillée sur le rire et le spectacle, et sur des dessins dont la vulgarité demeure choquante, quel que soit le sujet, alors même que l’expression des idées au sein du débat ne jouit pas de la même liberté, et se trouve sans cesse convoquée au tribunal. Voltaire voyait dans l’amour socratique, bref l’homosexualité, “un vice mortel pour l’humanité, s’il était général”. J’ai du aller en Cassation pour qu’on m’autorise à exprimer cette évidence en termes d’ailleurs moins polémiques. Zemmour passe d’un procès à un autre pour critiquer avec ardeur et conviction la politique d’immigration, Renaud Camus de même, et on pourrait encore citer Christine Tassin et Pierre Cassen, ou encore Georges Bensoussan, finalement relaxé pour avoir dit que l’antisémitisme, l’hostilité aux Juifs était inscrite dans l’éducation des Arabes.

    C’est certes un phénomène mondial. Des organisations comme Freedom House ou l’indice de démocratie de The Economist auscultent l’état de la liberté d’expression à travers le monde. En France, le délabrement est net. C’est le recul de nos libertés qui a fragilisé notre pays et en a fait la cible, parce qu’on s’attaque toujours au maillon le plus faible. Ce n’est pas la liberté de penser, l’esprit voltairien que l’on assiège, mais la mauvaise conscience, la culpabilité reconnue qui ont fait de la caricature et du dessin d’humour un refuge quand ils devraient être noyés dans un océan sans rivage où toutes les idées devraient naviguer sans entraves, avec la certitude que la répression se ferait à l’encontre de ceux qui s’y opposeraient, à l’intérieur comme à l’extérieur. Simplement faudrait-il espérer que la dignité ou la finesse de l’expression puissent ainsi dominer l’ensemble : le trait d’humour plutôt que le dessin grossier. Dans ce domaine, comme dans d’autres, y compris le savoir-faire sanitaire, l’heure n’est pas à la nostalgie mais à la restauration.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Objectif 2021 : abattre l’État totalitaire !, par Tarick Dali.

    2020, année terrible ? sûrement. À cause du virus chinois ? sûrement pas. Un virus de plus qui n’est pas le premier, qui ne sera pas le dernier. 2020 fut une année terrible parce que l’ensemble des pays occidentaux ont mis le doigt dans l’engrenage qui conduira à la chute de notre civilisation. Nous sommes à Ravenne en 475 ou à Constantinople en 1452.

    3.jpgDésormais, à la moindre alerte sanitaire, les gouvernements presqu’uniformément phobocrates, cloîtreront et ruineront les peuples entiers. La France, dans ce domaine comme dans d’autres, a voulu être à l’avant-garde. Notre malheureux pays, aux mains d’incompétents et de couards de tout poil depuis 40 ans, État Moloch, avait déjà montré comment cumuler, à l’intérieur au détriment de notre nation, le pire du socialisme : dépenses publiques, impôts record, inflation législative et réglementaire à l’appui ; et, à l’extérieur au profit de la terre entière, le pire du libre-échangisme mondial avec des frontières ouvertes à tous les vents de concurrents largement moins soviétisés. Cela se justifiant d’ailleurs par ceci, une fois paré de l’épithète infâmante d’ultra-libéralisme dans le pays le moins libéral du monde. Il manquait encore une brique pour que l’édifice socialiste fût définitivement érigé : la brique totalitaire. En 2020, la France l’a, enfin, posée. Tous les autres dirigeants européens et occidentaux se sont imposé des limites ou, à tout le moins, leurs parlements leur ont posé de solides garde-fous. Rien de tel en France où nous endurons les séquestrations les plus longues et les plus strictes et où des millions de gens sont privés de gagner leur vie depuis des mois, pendant que l’État va jusqu’à nous expliquer combien, dans sa grande mansuétude, il nous autorise à nous retrouver autour de la table familiale.

    Les Macron, Philippe, Castex, sont-ils seuls responsables ? Oui, si l’on ne prend en compte que leur acharnement à fuir toute responsabilité. Ils ont ainsi délégué le gouvernement de la France à un aéropage de trois tristes sires, Delfraissy, geôlier tapi dans l’ombre, Salomon, croque-mort omniprésent et Véran, incompétent féroce. Non, si l’on note que cette chape totalitaire n’aurait jamais pu être si lourde et si durable s’il y avait encore dans ce pays, ne serait-ce qu’un semblant d’opposition. Avec une rare constance, la droite, la gauche, le milieu ont, sans sourciller, prolongé les états d’urgence sanitaires. Le parlement est allé jusqu’à accepter que Véran, encore lui, vienne dans l’hémicycle intimer aux députés de sortir s’ils ne sont pas contents sans que Christian Jacob, invité à répondre immédiatement, n’ait rien trouvé de mieux que de lui répliquer sur le fond alors que son devoir était aussi simple que limpide : interpeller le président de l’Assemblée pour qu’il intime à Véran de sortir sans préjudice de sanctions ultérieures.

    Il n’est pas indifférent que parmi les rares responsables politiques d’une certaine notoriété à s’être insurgés, les seuls parlementaires soient des élus européens. Les quelques autres, sans mandat ou élus locaux, Marion Maréchal, Philippe de Villiers, Xavier Lemoine, Jean-Frédéric Poisson, Henri Guaino, Arnaud Montebourg, Florian Philippot, David Lisnard, François Asselineau, qu’on nous pardonne si on en oublie, sauvent l’honneur de la politique en France. Les autres ? aux abris. Qu’est devenue la France en 2020 ? Un pays dont les commissariats de police et les brigades de gendarmerie reçoivent des appels parce qu’on a repéré des voisins trop nombreux à table ou qu’on a vu une voiture sortir à 20 h 01 est-il différent de l’Allemagne orientale de jadis ? Là-bas aussi, il y avait, inféodés aux communistes du SED, un parti libéral LDP, une Union chrétienne-démocrate CDU. Satellites dociles d’un totalitarisme impitoyable comme aujourd’hui chez nous, Les Républicains, le PS, la France Insoumise, le Rassemblement national sont des auxiliaires zélés de la République En Marche vers la Corée du Nord.

    Hélas, rien de bon n’émerge pour 2021. Pourtant, un souhait peut se réaliser : comme 1945 avait renvoyé dans les poubelles de l’histoire ceux qui s’étaient couchés jusqu’en 1944, 2021 doit faire le tri entre les rares qui ont osé se lever et ceux qui se sont aplatis en 2020. Ceux-ci sont d’autant moins pardonnables que les collabos de 1940 que, contrairement à leurs aînés, ils ne prenaient aucun risque à résister à la chape de plomb de nos trois lugubres diafoirus. Comme dans tout régime totalitaire, il n’y a pas d’opposants, ne subsistent que des dissidents. Gloire à eux, belle et heureuse année de combat à cette France debout !

    Source : http://www.ladroitelibre.fr/

  • Les complaisants, par Pierre Wariou.

    Non mais, est ce que ça vous arrive de vous mettre à la place des musulmans qui se disent blessés par les caricatures de Charlie Hebdo ?

    Vous pensez vraiment qu’Allah en a quoi que ce soit à battre de trois koufars paumés dans une salle de rédaction qui dessinent un Mahomet l’air rigolard ? Évidemment qu’il en a rien à cirer.

    Mais, chez les fondamentalistes, l’Islam est une religion qui se pratique en se passant de la transcendance. C’est cela le salafisme : il importe peu de croire, il faut surtout appliquer : appliquer des règles, avoir une discipline de vie, porter une barbe longue mais se raser la moustache et pourquoi pas se la teindre au henné, prier en commençant par lever les mains et réciter Al-lahu Akbar puis ramener ses bras et les croiser en sorte que le bras droit se trouve sur le bras gauche – parce que si tu hausses les épaules entre ces deux gestes, faut tout refaire – ne pas manger de porc, etc.

    Et parmi ces règles, on trouve cette défense faite aux musulmans de représenter Allah, le prophète, etc.

    Règle qui s’applique aux musulmans : irait-on reprocher à un athée de manger un hamburger-frites le vendredi saint ?

    Mais ce que révèle cette histoire d’assassinat, c’est l’extrême pauvreté intellectuelle des parents d’élèves. Faut-il le souligner ? Le catholicisme se gentrifie, il y en a de moins en moins, ils se coupent de leur base populaire mais sont souvent intellos et savent faire fonctionner leurs neurones. En France, l’Islam est pratiqué par un grand nombre de personnes issues de l’immigration et ne possédant pas un bon niveau d’instruction. Et n’allez pas me dire que vous avez un copain musulman qui a fait ses études avec vous et qui est intelligent. Vous êtes un bourge et vous fréquentez des bourges. Si dans le panier y’a un muslim, c’est pas une raison pour venir vous la jouer sociologue.

    De cette pauvreté intellectuelle on en a eu une nouvelle démonstration, avec la vidéo de ce « parent d’élève » incapable d’articuler trois phrases sans faire de fautes de français, affabulant, balbutiant, bredouillant. Quand la bouche sort du vocabulaire en puzzle, c’est que le cerveau est en bouillie. Il peut rien sortir de bien conceptuellement compliqué d’un assemblage de neurones pareils. À part, évidement :

    1. Aaargh, une caricature du prophète, sallAllahou alayhi wa salam.
    2. C’est interdit par la loi d’Allah, soubhana wa ta’ala.
    3. Sales koufars. C’est ça la laïcité ? Toujours sur les musulmans, toujours nous qu’on embête.
    4. C’est qui le fils de CHIEN qu’a fait ça.
    5. Bip, bip, bip, fin de la transmission.

    Dans ce genre d’enchaînement d’idées il n’y a ni piété ni transcendance. Il n’y a ni Dieu ni Allah mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas un musulman et une pratique de l’Islam. Et je dis bien une pratique, c’est à dire des « trucs pratiques », des choses à faire, des règles à suivre et, surtout, des règles à respecter et à faire respecter.

    Quand il n’y a plus de Dieu, il ne reste que la loi de Dieu qu’on divinise. C’est cela l’hydre du fanatisme, qui s’infiltre en France par le biais de prêcheurs salafistes.

    Évidemment, dès que tu as atteint un stade neuronal avancé, ça t’en touche une sans t’en faire bouger l’autre. On pourrait ajouter : quand tu as Dieu dans ta vie, tu t’en fiches.

    Voilà pourquoi ce n’est pas la peine de s’émouvoir avec les musulmans parce qu’ils découvrent une caricature ; pas la peine d’avoir pour réflexe de se dire « oh les pauvres chatons offensés » ; pas la peine non plus de se dire « il faut arrêter là avec Charlie Hebdo, ça va trop loin. »

    Pas la peine parce que leur émotion est fausse. Ou alors qu’on l’interprète mal. Ce n’est pas leur foi qui est ébranlée. Ceux qui appellent au lynchage – et ils ont été des centaines à le faire, à le relayer, à le souhaiter – sont des islamistes, c’est à dire qu’ils croient en l’Islam avant de croire en Allah. Ils croient en Satan et aux forces de la violence.

    Voilà pourquoi je me permets de dire plus haut qu’ils sont débiles. Mais ils sont surtout dangereux.

    En effet, plus grave, ils bénéficient de relais comme ceux du CCIF, de mosquées, d’associations qui prêtent l’oreille et la main à toute cette hypocrisie. Autant de structures qui surfent sur les vagues de l’Islamophobie. Car ce que ce meurtre commandité a mis en lumière c’est à quel point leurs réseaux fonctionnent – la muslimosphère s’échange du Snap et des témoignages qui inondent la France, touchent un Tchétchène d’une autre ville, etc.

    Dès lors, pourquoi en viendrait-on aujourd’hui à devoir, en tant que catholique, se dire solidaires des musulmans vis à vis de Charlie Hebdo ?

    Sur la Croix, signe de contradiction au cœur de notre foi, le Christ fut une caricature du visage de Dieu, un objet de mépris, abandonné des hommes, un homme de douleurs familier de la souffrance. Car la suprême caricature du visage du Fils de l’Homme fut celui tuméfié de sang que revêtit Jésus sur le bois de la Croix, un visage si plein de plaies, de larmes et de poussières que la Vera Iconica, la « Vraie image » qu’on eut de lui, fut cette souffrance imprimée par Véronique sur un linge lorsqu’elle lui essuya la face. Sur le chemin de croix, une pièce de lin ensanglantée fut alors la première image imprimée du visage de Dieu. Trouvera-t-on jamais image plus scandaleuse que celle-ci dans un quelconque journal ?

    Voilà pourquoi les chrétiens ne sont pas concernés par la caricature. Car nous croyons que Dieu est ressuscité après avoir subi le sublime blasphème des hommes : la mise à mort par la crucifixion menée par les assassins de Dieu.

    Aujourd’hui, Dieu souffre bien davantage quand Il voit Ses enfants choisir de fausses libertés : celles qui se détournent de sa face, celles qui choisissent la haine. Et ces libertés-là ne sont pas que dans les pages de Charlie Hebdo mais aussi dans le tréfonds des cœurs de ceux qui ont l’audace de faire croire que leur foi souffre à la vue de pauvres dessins.

    Ces musulmans-là ne souffrent pas des caricatures de Charlie mais cherchent des raisons pour offrir à Satan ce qu’il attend des hommes : la haine et la mort. Car le diable ne tient pas la plume d’un caricaturiste mais se trouve dans le regard de ceux qui invoquent des prétextes fallacieux lorsqu’ils découvrent un dessin pour, au mieux, être pris en pitié, au pire, qu’on voie le début d’une légitimité dans leur geste de mort.

    Leur dire qu’ils ont raison de penser que leur foi est attaquée, que nous aussi, en tant que catholiques, nous avons les mêmes ressentis, ce n’est pas faire preuve de politesse dans un souci de rapprochement et d’apaisement : c’est être coupable de complaisance vis-à-vis de l’islamisme.

     

    Illustration : Doués de la même capacité intellectuelle que les militants gauchistes qui confondent les mots et les faits, des Palestiniens musulmans pensent infliger à la France une terrible humiliation.

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • LOUIS XVI 2021 ! MANIFESTATIONS DE DÉNONCIATION DE L'ACTE FONDATEUR DES TOTALITARISMES MODERNES

    lfar flamme.jpgDepuis sa création, en 2007, lafautearousseau annonce chaque année toutes les manifestations qu'on lui indique et qui ont pour objet de rappeler et de dénoncer ce funeste 21 janvier 1793, "l'acte le plus terriblement religieux de notre Histoire" (Prosper de Barante), pour ce qu'il est : l'acte fondateur des Totalitarismes modernes.

    Chaque année, depuis 2007, le nombre de ces manifestations a augmenté. Nous nous approchions de la centaine, ces dernières années, et nous avions formé le voeu de dépasser ce chiffre assez rapidement...

    Malheureusement, il est à craindre que, cette fois-ci, il y ait une pause, un coup d'arrêt à cette progression, à cause de la crise sanitaire.

    Mais, peu importe le nombre : n'y en aurait-il que quelques unes, nous nous ferons un devoir, comme chaque année, de présenter notre Tableau récapitulatif des manifestations, où qu'elle se tiennent et quelle qu'en soit la forme (Marche aux Flambeaux, Conférence, Messe...), pour peu, bien entendu, qu'on nous communique les lieux, dates et heures de ces manifestations.

    En voici cinquante cinq, avec les informations concernant le Comte de Paris : où que vous soyez, n'attendez pas pour nous dire ce qui se passe chez vous ou près de chez vous, et nous nous ferons un plaisir d'intégrer ces informations à notre Tableau...

    lafautearousseau

     

    16 JANVIER

     

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    20 JANVIER
     
     
    ʉۢ Amiens :

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    ATTENTION changement d'horaire :  En raison du couvre-feu imposé à partir de 18H00, la messe à la mémoire de Louis XVI est avancée à 16H30.

     

     

    21 JANVIER

     

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    Le prince Jean assistera à une messe à la mémoire de Louis XVI, de la Famille royale et des victimes de la Révolution le 21 janvier, à 11 heures, en la cathédrale Saint-Maurice de Mirepoix, dans l’Ariège (ci dessous). La messe sera célébrée par le P. David Naït-Saadi, curé de la cathédrale.

    Conformément à son souhait de rencontrer les français, Monseigneur le Comte de Paris sera désormais présent chaque 21 janvier dans une ville différente de France et de Navarre.

    (source : Frédéric de Natal)

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  • Le rapport Stora (2), par Jean Monneret*.

    Des vic­times tou­jours négligées.

    Après avoir lu ce qui pré­cède, cer­tains me diront : « Hola ! Arrê­tez. Vous faites erreur, le rap­port Sto­ra ne concerne pas l’immigration, ni la nation fran­çaise. Il concerne les rap­ports fran­co-algé­riens avec comme but de récon­ci­lier les mémoires oppo­sées de la Guerre d’Algérie. »

    7.jpgOr, pré­ci­sé­ment, il n’est pas néces­saire de réflé­chir long­temps pour com­prendre que le Pré­sident vou­drait, _ce qui explique la mis­sion confiée à Stora_, que les rap­ports d’une France et d’une Algé­rie récon­ci­liées servent de modèle pour toute la poli­tique de l’immigration.

    Dans son esprit, si la France et l’Algérie, pays musul­man, se rap­prochent, toute la socié­té fran­çaise en sera apai­sée. Le fait colo­nial appar­tien­dra au pas­sé comme les trau­ma­tismes de la déco­lo­ni­sa­tion et les cris­pa­tions actuelles. Le pas­sage des géné­ra­tions, l’œuvre du temps effa­ce­ront les conflits et les ran­cœurs d’hier comme d’aujourd’hui.

    Certes, tout le monde peut rêver. Aux esprits simples, tout parait simple. Or, récon­ci­lier les mémoires conflic­tuelles de la Guerre d’Algérie est tout, sauf aisé. Une des condi­tions pour réus­sir ce type d’opération, à sup­po­ser que ce soit pos­sible, est de bien prendre en compte toutes les sen­si­bi­li­tés, tous les vécus, toutes les souf­frances. Les 60 der­nières années montrent qu’en ce domaine, beau­coup, vrai­ment beau­coup, reste à faire. En effet, pour nombre de ceux qui s’expriment, débattent, écrivent, « col­loquent » sur ce sujet, il n’existe qu’une seule caté­go­rie de vic­times : celles cau­sées par l’activité de la Police et de l’Armée françaises.

    Les har­kis, les pieds noirs enle­vés et por­tés dis­pa­rus, les mas­sa­crés du 20 août 1955 et du 5 juillet 1962, n’entrent pas dans la même caté­go­rie. Ceux qui les ignorent déli­bé­ré­ment, qui mini­misent leur nombre, les souf­frances et le désar­roi de leurs familles, ne sont pas rares. C’est peu dire ; ils sont légion.

    Pour toutes ces vic­times si peu ou si mal consi­dé­rées, la mis­sion confiée à Sto­ra est une bles­sure sup­plé­men­taire. Celui-ci, par ses écrits, ses inter­views, ses prises de posi­tion diverses, n’a jamais fait preuve d’une grande sen­si­bi­li­té pour elles. De plus, en maintes cir­cons­tances, il a affi­ché des pen­chants peu com­pa­tibles avec sa qua­li­té hau­te­ment reven­di­quée d’historien.

    Il n’a pas craint d’affirmer son désac­cord avec Camus concer­nant le ter­ro­risme ; allant jusqu’à affir­mer que «  pour les Algé­riens musul­mans, il n’y avait pas d’autre issue »  (que la vio­lence anti­co­lo­niale). Phi­lo­so­phie Maga­zine N° 06296. Hors-Série.

    Lorsqu’au prix d’efforts consi­dé­rables, des his­to­riens et des cher­cheurs ont réus­si à faire sor­tir de l’oubli les mas­sacres de pieds noirs du 5 juillet 1962 à Oran, il s’est empres­sé de dire qu’il ne fal­lait pas « ins­tru­men­ta­li­ser » cette journée.

    Lorsque le film anti­his­to­rique de Bou­cha­reb Hors-La-Loi est sor­ti, il en a par­lé favo­ra­ble­ment à la télévision.

    Dans Les mots de la Guerre d’Algérie. Presses Uni­ver­si­taires du Mirail, 2005, il a affir­mé, sous l’entrée Ter­ro­risme que la pra­tique ter­ro­riste des Euro­péens (allu­sion à un atten­tat com­mis dans la Cas­bah en août 1956)  avait inau­gu­ré « la période du ter­ro­risme urbain qui sera ensuite pra­ti­qué par le FLN, sur­tout pen­dant la Bataille d’Alger. » Ceci est his­to­ri­que­ment faux, le FLN a lan­cé des atten­tats aveugles contre les Euro­péens, dans la capi­tale algé­rienne, dès juin 1956.

    Bien sûr, d’aucuns diront qu’il a chan­gé, que son Rap­port fait droit à cer­taines reven­di­ca­tions des har­kis, des pieds noirs, de ces vic­times si long­temps « oubliées ». Pour nous l’impression qui se dégage de son texte et des pré­co­ni­sa­tions* qu’il contient est assez différente.

    (A Suivre)

    *Voir la liste pré­cise dres­sée par le géné­ral Four­nier avec les redou­tables ques­tions qu’elle soulève.

    *Jean Mon­ne­ret, his­to­rien spé­cia­liste de la guerre d’Algérie, auteur de nom­breux ouvrages, notam­ment : His­toire cachée du Par­ti com­mu­niste algé­rien : de l’É­toile nord-afri­caine à la bataille d’Al­ger, Via Roma­na, 170 p., 2016 Camus et le ter­ro­risme, Paris, Édi­tions Micha­lon, 2013, 192 p.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Éric Zemmour: «Un éloge des limites qui s’arrête à mi-gué».

    Éric Zemmour. Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

    Une tentative salutaire de repenser des limites dans une époque qui les nie et les détruit. Une promenade philosophique passionnante, mais malheureusement pusillanime.

     

    C’est le «truc» préféré des gens de gauche. Quand ils veulent descendre du train fou du progressisme, ils ne peuvent se contenter d’actionner le signal d’alarme à la manière d’un simple conservateur. Alors, ils inventent une fausse équivalence, une fausse opposition en miroir, deux extrémismes qu’ils rejettent également, entre lesquels ils trouvent une voie moyenne, raisonnable et modérée. Ainsi, les Républicains de gauche, qui ne supportent plus de côtoyer les indigénistes et autres islamo-gauchistes, se prétendent pris en tenaille entre deux identitarismes, celui qui défend la nation française et celui qui veut la détruire. Et comme ils restent de gauche, ils ne se privent pas de faire la morale à ceux – les méchants conservateurs ou réactionnaires – qui ont seulement eu le mérite et le courage d’être clairvoyants bien avant eux. C’est comme si les résistants communistes et socialistes de 1942 avaient fait la leçon (républicaine, bien sûr) aux militants monarchistes de l’Action française qui avaient rejoint de Gaulle à Londres dès 1940 (d’ailleurs, c’est ce qu’ils ont fait !).

    Monique Atlan est journaliste et rédactrice en chef de France 2 ; Roger-Pol Droit est philosophe et éditorialiste au Monde: deux figures emblématiques du clergé médiatique. Alors, quand ces deux-là entendent restaurer les limites dans une époque qui les nie, ils prennent soin de mettre dans le même sac d’opprobre, «homo illimitatus» et «homo limitans», celui qui efface les limites avec celui qui veut les rétablir. Et pour que leurs anciens amis les comprennent bien et ne les rejettent pas comme apostats, ils enfoncent le clou. Ils ne sont pas de cette engeance qui veut bêtement «les renforcer (les limites), les durcir, les réinscrire, avec plus de force et de netteté qu’auparavant. (…) Homo limitans n’est pas uniquement conservateur. Il devient, au sens propre du terme, réactionnaire. (…) La même radicalité travaille et unit ces deux opposés car limites pensées selon l’unique logique du “tout ou rien”.»

    Ce n’est pas le cas de nos deux auteurs, qui, eux, ont une ambition plus haute: «Ce regain d’intérêt pour les limites, nous souhaitons l’accompagner, mais en le remettant, si possible, sur une meilleure voie.»

    Mais si nos bons maîtres ont le culot de rééduquer ceux qui ont vu clair avant eux, il faut reconnaître qu’ils le font avec une culture et un sens pédagogique indéniables. Ils divisent l’histoire de l’Occident en trois grandes périodes: l’Antiquité, qui a le respect vétilleux des limites (elles viennent des dieux, et les hommes qui les transgressent sont châtiés) ; la modernité, à partir de la Renaissance, où les hommes devenus individus transgressent toutes les limites (religieuses, géographiques, scientifiques, politiques, etc.) ; la postmodernité, enfin, c’est-à-dire notre époque, où toutes les limites, toutes les frontières, qu’elles soient géographiques, commerciales, culturelles, sexuelles, voire culinaires, sont systématiquement détruites et effacées, afin de communier dans un grand tout de la fusion et de la confusion.

    Rien de mieux que l’étymologie pour comprendre ce qui se joue: «krinô en grec veut dire à la fois séparer, distinguer, trancher, décider, juger. Séparer pour éclairer et donc choisir, décider.» De même dans la langue de l’Ancien Testament: «Le verbe lehavdil signifie à la fois séparer, distinguer et discerner. Une seule et même opération. (…) L’acte créateur est toujours un acte de séparation, de discernement.»

    Nos deux auteurs nous emmènent dans une «promenade philosophique», comme dit l’éditeur, qui s’avère passionnante. On va d’Épictète à Freud, en passant par Hegel, Nietzsche et Foucault, ou même la philosophie indienne. Avec Freud, on comprend que «devenir un individu consiste à passer de l’illimité indistinct aux limites, de l’océanique au terrestre, du tout aux singularités». Avec Nietzsche, que «les héros grecs avaient un vif souci des limites car ils avaient des désirs puissants et chaotiques. (…) Le mépris de nos contemporains pour l’idée de limite révélerait une panne du désir.»

    Bien que nos auteurs nous interdisent de l’accuser (!), on saisit assez aisément que la pensée de Michel Foucault est une borne essentielle de cette déconstruction qui conduit à la destruction de l’humain.

    Il semble que notre époque s’arrache enfin à cette fascination morbide du refus de toute limite. La vogue de l’écologie est «tout entière du côté des limites». La remise en cause de la mondialisation aussi. Les leçons du Covid. De peur de passer pour «populistes», nos auteurs n’évoquent qu’en passant les questions migratoires ou les querelles autour du genre. Mais certaines formules nous font deviner leur véritable pensée: «Séparer, c’est créer. Tout acte créateur est d’abord un geste de séparation qui donne forme. Célébrer la séparation, sans laquelle rien de réel ni humain ne serait possible, redevient urgent et nécessaire. (…) La limite n’est pas la cause de la séparation, mais son effet. La séparation est première, la limite seconde.»

    On a compris. En dépit de toutes les précautions, Atlan et Droit militent activement pour le retour des limites, des interdits. Le fameux slogan de Mai 68 «Il est interdit d’interdire» leur paraît criminel. «Accepter le sans-limites, c’est accepter l’inhumain.» «Il faut faire l’éloge de l’interdit, osent-ils. C’est la responsabilité première d’instaurer des limites qui doit d’abord être réendossée.»

    Dommage qu’ils gâchent tout par pusillanimité, car ils ajoutent aussitôt : « Les limites sont indispensables et vitales, mais certainement pas de manière autoritaire et rigide. Ni en imaginant des retours en arrière. (Il faut) retrouver le sens des limites (…), [mais] une limite indéfiniment négociable, déplaçable, réinscriptible. Pour nous la limite est indéfiniment mobile, toujours en travail.» Bref, ils rêvent d’une limite qui n’en soit pas une puisqu’elle change à volonté ; un interdit qui n’est plus interdit puisqu’il est négociable. «La limite n’est plus une ligne frontière, mais zone de négociation.» Un livre qui vante si finement la notion de limite pour mieux la subvertir. Une pensée qui ose rétablir la légitimité de l’interdit pour mieux la délégitimer, par peur d’assumer l’autorité et une véritable politique de restauration, même si personne n’ignore que rien ne reviendra comme avant. Tout ça pour ça ? 

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

  • Louis XVI, roi de France, par Clo­tilde Schneider-Maunoury.

     Clo­tilde Schnei­der-Mau­nou­ry nous rap­pelle quelques ini­tia­tives royales qui montrent que par­mi les rois de France louis XVI fut l’un de ceux qui mani­fes­ta la plus grande com­pas­sion pour les mal­heurs du peuple et ten­ta d’y appor­ter des remèdes per­ti­nents et effi­caces. (NDLR)

    Il est mon­té à l’échafaud à 38 ans, en priant pour que son sang ne retombe jamais sur la France… Quelques aspects de son règne dont on ne vous parle jamais :

    - Il a sou­la­gé son peuple en le dis­pen­sant du « droit de joyeux avè­ne­ment », impôt per­çu à chaque chan­ge­ment de règne.

    - Créé le corps des pompiers.

    - Favo­ri­sé l’installation de pompes à feu, pour appro­vi­sion­ner Paris en eau de manière régulière.

    - Créé un mont-de-pié­té à Paris pour décou­ra­ger l’usure et venir en aide aux petites gens.

    - Aban­don­né aux équi­pages de ses vais­seaux le tiers de la valeur des prises qui lui était réser­vé en temps de guerre.

    - Ver­sé 6000 livres sur sa propre cas­sette à l’abbé de L’E­pée pour son œuvre pour l’éducation des « Sourds-muets sans for­tune » (aux­quels il ensei­gnait un lan­gage par signes de son inven­tion.) Cela contre l’avis de l’archevêché qui soup­çon­nait cet homme de jansénisme.

    - Doté l’école de Valen­tin Hauÿ pour les aveugles.

    - Don­né l’ordre à ses com­man­dants de vais­seaux de ne point inquié­ter les pêcheurs anglais, obte­nant ain­si du gou­ver­ne­ment anglais la réci­pro­ci­té pour les pêcheurs français.

    - Accor­dé aux femmes mariées et aux mineurs de tou­cher eux-mêmes leurs pen­sions, sans avoir à deman­der l’autorisation de leur mari ou tuteur.

    - Ordon­né aux hôpi­taux mili­taires de trai­ter les bles­sés enne­mis  » comme les propres sujets du Roi « , 90 ans avant la pre­mière Conven­tion de Genève.

    - Abo­li la pra­tique de la ques­tion pré­pa­ra­toire et préa­lable (tor­ture).

    - Accor­dé le pre­mier le droit de vote aux femmes dans le cadre de l’élection des dépu­tés de l’assemblée des Etats-Généraux.

    - Fait construire à ses frais des infir­me­ries « claires et aérées » dans les prisons.

    - S’est inquié­té du sort réser­vé aux pri­son­niers déte­nus en pré­ven­tive de par leur incul­pa­tion ; leur accor­dant une indem­ni­té ain­si qu’un droit d’annonce dans le cas où leur inno­cence serait recon­nue après leur pro­cès. (sujet d’une éton­nante actualité).

    - Sup­pri­mé de très nom­breuses charges de la mai­son du Roi (plus d’un tiers).

    - Per­mis aux femmes d’accéder à toutes les maîtrises.

    - Finan­cé tous les amé­na­ge­ments de l’Hôtel-Dieu pour que chaque malade ait son propre lit.

    - Employé le pre­mier l’expression de « jus­tice sociale ».

    - Fon­dé un hôpi­tal pour les enfants atteints de mala­dies conta­gieuses, aujourd’hui Hôpi­tal des Enfants-Malades.

    - Créé le Musée des Sciences et Tech­niques, futur centre natio­nal des Arts et Métiers.

    - Fon­dé l’école des Mines.

    - Finan­cé sur ses propres fonds les expé­riences d’aérostation des frères Mont­gol­fier ain­si que les expé­riences de Jouf­froy d’Abbans pour l’adaptation de la machine à vapeur à la navigation.

    - Exemp­té les juifs du péage cor­po­rel et autres droits humi­liants ; fait construire les syna­gogues de Nan­cy et de Luné­ville et per­mis aux juifs l’accès à toutes les maî­trises dans tout le res­sort du Par­le­ment de Nancy.

    - Accor­dé sept mil­lions aux vic­times du froid exces­sif en 1784.

    - Accor­dé des pen­sions de retraite à tous ceux qui exer­çaient une pro­fes­sion maritime.

    - Deman­dé l’établissement annuel de la balance du commerce.

    - Créé le droit de pro­prié­té des auteurs et com­po­si­teurs de musique.

    ETC.

    C’é­tait un temps où le pou­voir était reçu comme une charge, un ser­vice, exer­cé par sens du devoir.…

    (Via Clo­tilde Schneider-Maunoury)-

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    En cette période de com­mé­mo­ra­tion de la mort du roi de France il convient de reve­nir sur les écrits du grand écri­vain Albert Camus qui rap­pe­la à quel point elle lui parais­sait igno­mi­nieuse dans cet ouvrage essen­tiel « l’homme révol­té » : « Le 21 jan­vier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appe­lé signi­fi­ca­ti­ve­ment la pas­sion de Louis XVI. Certes, c’est un répu­gnant scan­dale d’avoir pré­sen­té, comme un grand moment de notre his­toire, l’assassinat public d’un homme faible et bon »

  • Alsace : le Pays réel inflige un camouflet au Pays légal. Essai à transformer !...

    L'Alsace se réunifie elle-même !

     

    Nous, qui sommes révolutionnaires de ce faux ordre établi, ne pouvons qu'approuver la décision des Alsaciens de reconquérir leur IDENTITÉ, rayée d'un trait de plume (aussi ridicule qu'injustifiable) par ce pauvre semble-Président Hollande, nullissime entre les nullissimes.

    Maurras disait "Les libertés ne s'octroient pas, elles se prennent !"

    lafautearousseau approuve pleinement le geste fort des Alsaciens, et souhaite poursuivre la réflexion : puisque nous sommes révolutionnaires de "cette société qui n'a que des banques pour cathédrales" et que des boutiquiers les yeux rivés sur les chiffres comme (ultra mauvais) gestionnaires, quelle nouvelle organisation territoriale allons-nous imaginer/proposer au Peuple français ?

    Qui vient d'ailleurs de montrer qu'il ne nous attendra pas si nous ne proposons rien sur le sujet...

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    Le débat est donc ouvert : nous avions écrit ici-même - le samedi 22 août 2020 - une critique des Départements, traditionnelle à l'Action française, dès ses origines, car, on le sait, dans leur esprit, et de la façon dont ils ont été créés/imposés, les Départements étaient un acte de guerre contre la mémoire historique des communautés françaises, que l'on voulait couper de toutes ses racines pré-révolutionnaires, et dont la République idéologique niait tout en bloc : les solidarités, les héritages, les franchises et libertés locales imposées par la géographie, les intérêts et particularismes locaux.

    L'Action française, fédéraliste, a donc tout naturellement combattu ces Départements, et, surtout, l'esprit mauvais qui avait présidé à leur conception et à leur installation.

    (ndlr : voici les liens des deux articles en question :  Tradition(s) vivifiante(s) contre Idéologie stérilisante : variations sur le Régionalisme, le Fédéralisme, l'Enracinement...

    1866 : Parution de La Coumtesso, poème politique, sous forme cryptée, de Frédéric Mistral)

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    La clé de voûte, parfaite illustration du "roi fédérateur"...

     

    Cependant, le sage Louis XVIII - il avait, c'est vrai, bien d'autres choses à faire !... - conserva les Départements. Puis, finalement, beaucoup de temps a passé depuis la Révolution. Aujourd'hui, ne serait-il pas possible que cette création - mauvaise dans ses origines, forme et fond confondus - ait été finalement comme digéré par la réalité, par les faits ? Léon Daudet aimait à dire que la Royauté était "le régime le plus souple" qui existât. Á lafautearousseau, nous parlons souvent, entre nous, de "Génie du Royalisme" (en paraphrasant, évidemment, le fameux ouvrage de Chateaubriand "Le Génie du Christianisme"). 

    Ce "Génie du Royalisme", la royauté capétienne l'a prouvé en le pratiquant dès ses premiers jours et tout au long de son existence, ce qui l'a mené au brillant succès que l'on a connu : la France - qui n'existait pas avant elle - devenue une réalité, et même la première puissance du monde, conduite par cette Royauté, qui était "la flèche du progrès", comme le disait joliment Pierre Debray.

    Et si, aujourd'hui et demain, ce "Génie du Royalisme" nous permettait, enfin, de sortir par le haut de l'impasse, de l'ornière dans lesquelles nous a plongées le Système ?

    Ce que nous avions voulu, le jour où nous avons parlé du poème crypté de Frédéric Mistral, La Coumtesso, c'était simplement rappeler les options fédéralistes de Maurras et d'Amouretti. Mais il est vrai que tout cela remonte à un siècle, et plus, maintenant, et que nous sommes bien... en 2021 ! Deux fidèles amis et lecteurs, Richard et Catoneo, nous avaient immédiatement envoyé chacun un commentaire sur cette note, et vous les retrouverez ci-après. Nous ouvrons aujourd'hui un débat sur ce sujet, à la lumière de ce qui vient de se passer en Alsace :

    quelle nouvelle organisation territoriale les royalistes/révolutionnaires que nous sommes vont-ils imaginer/proposer au Peuple français ?

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    En guise de début de réponse :

    1. Oui, Catoneo, les Départements, après deux siècles, sont eux aussi devenus une réalité historique, une "tradition" de fait, même s'ils ont été conçus pour casser les identités régionales. Et, oui, ils font maintenant partie de notre Histoire.

    Mais on peut proposer une grande économie et une grande simplification administrative en fusionnant partout où c'est possible les Départements et les actuelles Régions.

    2. Pourquoi d'ailleurs ne pas redonner à celles-ci l'appellation historique de "Province", qui a une charge affective plus forte que le technocratique "régions" ? En allemand, "land" (d'où vient "länder") signifie "terre", terme plus concret et plus chargé d'émotion et d'affectivité que "région". Un exemple : en Bretagne, les élections départementales dans les cinq départements (Finisterre, Côtes d'Armor, Morbihan, Ille et Vilaine et, bien sûr, Loire atlantique) formeraient l'Assemblée provinciale, et l'on supprimerait l'actuel doublon "départemental/régional". Idem en Provence, formée des six département des Bouches-du-Rhône, Var, Alpes maritimes, Vaucluse, Alpes de Haute Provence et Hautes Alpes...

    3. Se poserait alors le problème des anciennes provinces d'avant 89 qu'il est hors de question d'imaginer ressusciter telles quelles : imagine-ton un Comté de Foix ou une Aunis ou même un Orléanais ? Il est clair qu'un effort d'imagination doit être fait. Si nous combattons ce qu'il y a eu de pervers dans la création des Départements, et surtout la façon dont elle a été faite, on peut fort bien arriver à concilier reconnaissance et renaissance des grands ensembles économiques et culturels existant encore (Bretagne, Provence, Normandie, Alsace...) eux-mêmes s'administrant en départements, devenus en quelque sorte "structures internes " de la Province..

    4. On pourrait aussi imaginer la création de deux nouvelles Provinces :

    - en accédant enfin à la vielle demande - légitime - des Basques, qui souhaitent un département basque depuis des décennies : pourquoi n'auraient-ils pas, mieux qu'un département, une Province, dont le Labourd, la Soule et la Basse Navarre seraient les composantes ?

    - et en créant une Province de Vendée, puisqu'il est manifeste qu'une véritable spécificité s'est dégagée dans ce département, aussi bien sentimentale et historique que, tout simplement, économique...

    5. Bref, le problème n'est pas si simple, mais Léon Daudet a raison, et la Royauté est le régime le plus souple qui existe...

    Tous les avis sont les bienvenus. Nous les publierons ici-même, en commençant par rappeler les deux premiers, d'août 2020 : les derniers arrivés apparaitront donc en premier, dans la liste ci-dessous...

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    Avis des lecteurs

     

    2. De Catoneo :

    Qui m'a dit que les "départements" étaient dans les tiroirs de Calonne ?

    D'ailleurs les réformes de fond de la Constituante n'auraient jamais été aussi rapides si beaucoup n'étaient pas en projet déjà dans les ministères de l'Ancien régime.

    Les départements avaient été jugés utiles pour mettre un terme au fatras des bailliages. 230 ans plus tard ils sont toujours la circonscription de base pour le contrôle des populations, l'aménagement du territoire, la collecte d'impôts et, contredisant Maurras, ils sont devenus une identité.
    A la question "d'où es-tu ?" il n'y a que deux réponses :
    - une métropole connue
    - un département

    1. De Richard :

    Oui , ce sont là de très bon textes .
    Mais ... [ et le train dans tout ça ? ] N' a t'il favorisé les déplacements vers Paris : touristes, provinciaux quittant la rudesse de leur pays et cetera; la fin des coutumes régionales fut consommée à la fin de la première décennie du XXe alors que tout le dix-neuvième avec les départements -non remis en cause par les divers régimes- n'avait rien changé pour ce qui est dessus dites coutumes .
    Maintenant , c'est l'avion , et ce sont les nations qui risquent de devenir folkloriques; il faut entendre les raisonnements d'une certaine jeunesse qui se gargarise d'E. Macron ( avec les grands-parents qui valident ) pour craindre le pire.

  • Le Système est l'héritier du Terrorisme révolutionnaire, négationniste/révisionniste et matrice des Totalitarismes moder

    Aujourd'hui (6) : La Révolution a "fait" un Oradour 150 ans avant Oradour...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

    Aujourd'hui, Robespierre porte costume et cravate, il affiche une apparence distinguée, et loge sans vergogne dans les appartements de la Royauté, tâchant de ressembler à ces autres Rois ou Présidents du monde.

    Mais il ne s'agit que d'un masque, d'une leurre, d'une Tartuferie institutionnalisée : c'est "le chaos figé des conservateurs du désordre" qui est en place, sous des apparences "normales" et policées; et ce chaos n'est rien d'autre que l'héritier assumé du "chaos explosif des révolutionnaires".

    Voici quelques exemples de ce que fut ce "chaos explosif" des révolutionnaires de 1789/1793, si fanatiques qu'ils ont eux-mêmes baptisé leur méthode de gouvernement (?) "la Terreur"; de ses aspects monstrueusement inhumains, d'une atroce barbarie, qui préfiguraient les épouvantables horreurs du marxisme-léninisme et du nazisme...

    Et voilà pourquoi, chaque année, nous signalons cette date du 21 janvier à nos compatriotes comme celle du début de notre décadence, comme l'origine de tous nos maux, comme la matrice et le ventre - hélas fécond - d'où sont sortis les abominations qui ensanglantent le monde depuis lors...

    Voici quelques aspects de ce que fut la Terreur révolutionnaire en Vendée, et ce qu'en ont dit quelques uns de ceux qui ont oeuvré à sa mise en œuvre "systématique", au sens premier du terme...

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    Aujourd'hui (6) : La Révolution a "fait" un Oradour 150 ans avant Oradour...

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    (documents tirés de notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerre de géants...")

     

    Quand Oradour sur Glane était en Vendée…

    Les Lucs sur Boulogne, 28 février 1794 / Oradour sur Glane, 10 juin 1944...

    Ou : Quand l’Histoire se répète…

    Ou: Les nazis n’ont rien inventé…

    Protagonistes : 28 février 1794 : La neuvième Colonne infernale du général Cordellier et le peuple sans défense des Lucs sur Boulogne; 10 juin 1944 : la 2ème Division SS Das Reich et le peuple sans défense d’Oradour sur Glane.

    I : - (aux Lucs) Les Républicains, une fois entrés dans le village, rassemblent la population devant l'église. Les villageois n'étaient guère en mesure de se défendre, la population présente comptant principalement des vieillards, des femmes, des enfants dont 109 avaient moins de 7 ans.
    - (à Oradour) En début d'après-midi, les Waffen S.S. encerclent Oradour et rabattent vers le centre-bourg les personnes qui travaillent dans les champs. La population est rassemblée sur la place principale (le Champ de Foire) pour le prétexte d'un contrôle d'identité. Les hommes sont séparés des femmes et des enfants qui seront menés dans l'église.

    II : - (aux Lucs) La quasi-absence d'hommes adultes convainquit les Républicains que ces derniers avaient participé aux combats sous les ordres de Charette. Matincourt avait choisi de ne pas faire de quartier ; de plus, il souhaitait que l'opération se fasse en économisant le plus de cartouches possibles. Les soldats firent donc entrer la population dans l'église jusqu'à ce que, tout à coup, la cohue s'arrête, l'église s'avérant trop petite pour pouvoir contenir toute la population du village.
    - (à Oradour) Les hommes sont répartis en six groupes et menés dans les plus grandes remises ou granges d'Oradour où les allemands ont installé des mitrailleuses.

    III : - (aux Lucs) Les Républicains mirent leur baïonnette au canon, chargèrent et massacrèrent toutes les personnes restées à l'extérieur. Les portes de la chapelle furent ensuite fermées, emprisonnant les civils à l'intérieur.
    - (à Oradour) A 16 heures, et en quelques secondes les hommes sont abattus sans comprendre pourquoi. Certaines victimes recevront le coup de grâce.

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    IV : - (aux Lucs) L'église fut ensuite incendiée et des tirs de canons provoquèrent son éboulement.

    - (à Oradour) Les allemands recouvrent les corps de matériaux combustibles et mettent le feu dans ces lieux de supplices ainsi qu'aux maisons. Seulement cinq hommes pourront sortir de la grange Laudy sans être abattus par les bourreaux. A 17 heures, c'est au tour des femmes et des enfants (400 personnes) réunis dans la petite église. Les allemands déposent une caisse au milieu de la foule, au milieu de l'édifice. Il en dépasse un cordon qu'ils allument. Cette caisse destinée à asphyxier, explose et met en éclat les vitraux. L'asphyxie ne s'opère alors pas comme les allemands le prévoyaient. C'est alors qu'ils tirent sur les femmes et les enfants.

    On le voit, les similitudes entre ces deux monstruosités sont nombreuses, et troublantes....

    Il existe toutefois deux différences entre ces deux crimes contre l’humanité. Deux, seulement, mais de taille :

    I : Oradour fut une sauvagerie unique, alors que la sauvagerie des Lucs n'est guère exceptionnelle durant l'épisode des Colonnes infernales : de janvier à mai 1794, d'autres villages connurent un sort semblable….

    II : Le nazisme dans son ensemble fut jugé, et condamné, à Nuremberg. Les Vendéens attendent toujours, plus de deux siècles après, non la vengeance, non des réparations ou des indemnisations, mais la simple Justice. Et la fin du mémoricide...

     

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    C'est "çà", la Révolution !

    C'est "ça" qui fut voulu et ordonné par Robespierre et sa bande de psycopathes de la Convention; et fidèlement exécuté sur le terrain par "les Bleus", qui ont perpétré là le premier Génocide des Temps modernes, doublé d'un mémoricide puisque, deux siècles et demi après, celui-ci n'est toujours pas reconnu

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    Le visage de Robespierre reconstitué par Philippe Froesch, présenté à Barcelone en décembre 2013, par un spécialiste de la reconstruction faciale, qui dit avoir utilisé les techniques du FBI et du cinéma, et un médecin légiste, qui en a profité pour donner la liste des maladies dont souffrait le révolutionnaire...