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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Troisième édition, prix des lecteurs de la presse française libre !

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    Chers amis, chers lecteurs,

    Vous aimez la langue fran­çaise et les livres ? Par­ti­ci­pez à la 3ème édi­tion du prix des lec­teurs de la presse fran­çaise libre ! 

    Ce prix réa­li­sé avec nos par­te­naires, Pré­sent et la Nou­velle Librai­rie est pré­si­dé par Maître Thier­ry Bou­clier, avo­cat et écri­vain. Il récom­pense un ouvrage paru pour la pre­mière fois en 2020 et cher à vos causes. 

    Pour­quoi participer ?

    Vous sou­hai­tez récom­pen­ser un auteur oublié des grands prix lit­té­raires et vous avez à coeur de par­ta­ger votre décou­verte 2020 que nous devrions tous avoir sur notre table de chevet !

    Com­ment participer ?

    • Le vote est ouvert du 1er novembre au 31 décembre 2020.
    • Le livre, libre­ment choi­si doit obli­ga­toi­re­ment être paru pour la pre­mière fois en 2020. Il peut s’agir d’un essai, d’un roman, d’une bande des­si­née, de sou­ve­nirs etc. 
    • Un seul livre par lecteur.

    Pour nous faire part de votre choix :

    Cour­rier : Le bien com­mun – 10 Rue croix-des-Petits-Champs – 75001 Paris

    Cour­riel : contact@lebiencommun.net

    A vos sty­los ou cla­viers, n’hé­si­tez pas à argu­men­ter votre choix, nous publie­rons dans nos colonnes votre avis éclairé !

    Retrou­vez nos coups de coeur !

    Liqui­da­tion

    Fré­dé­ric Rouvillois

    Édi­tions du Cerf, 304 pages, sep­tembre 2020.

    Qua­si incon­nu des Fran­çais deux ans avant d’être élu à la pré­si­dence de la Répu­blique, Emma­nuel Macron ne vient pour­tant pas de nulle part. Il se rat­tache clai­re­ment à un cou­rant pro­gres­siste remon­tant au xixe siècle, le saint-simo­nisme, qui, à l’époque, pro­mou­vait la résorp­tion du poli­tique dans l’économie, l’attribution du pou­voir aux experts et aux scien­ti­fiques, le dépas­se­ment des cadres tra­di­tion­nels et la fusion des iden­ti­tés par l’abolition des fron­tières, l’intégration euro­péenne et la glo­ba­li­sa­tion financière.

     

    Escla­vage, l’histoire à l’endroit

    Ber­nard Lugan

    Édi­tions L’Afrique réelle, 195 pages, août 2020.

    Tous les peuples ont pra­ti­qué l’esclavage. Mais seuls les Blancs l’ont abo­li. A tra­vers la conquête colo­niale, ils ont ensuite contraint ceux qui conti­nuaient à le pra­ti­quer à y renon­cer. Or, seule la traite pra­ti­quée par les Euro­péens est cri­mi­na­li­sée. Le 10 mai 2001, en votant à l’unanimité la « Loi Tau­bi­ra », les dépu­tés fran­çais ont ain­si impo­sé une vision à la fois idéo­lo­gique et mani­chéenne de la traite escla­va­giste. Cette loi ne dénonce en effet que la Traite pra­ti­quée par les Euro­péens, fai­sant l’impasse sur la traite ara­bo-musul­mane laquelle ne prit fin qu’avec la colonisation.

     

    Le Siècle Vert. Un chan­ge­ment de civilisation

    Régis Debray

    Édi­tions Gal­li­mard, col­lec­tion Tracts, 64 pages, jan­vier 2020.

    Un autre monde est en train de naître devant nos yeux. Un autre esprit, dans nos façons de pen­ser, d’espérer et d’avoir peur. L’angoisse éco­lo­gique qui donne sa cou­leur au siècle nou­veau n’annonce rien moins, pour notre civi­li­sa­tion, qu’un chan­ge­ment d’englobant. Ce fut l’Histoire, ce sera la Nature. De quoi prendre le vert au sérieux. » Régis Debray.

     

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    En par­te­na­riat avec :

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    https://lebiencommun.net/

    La Res­tau­ra­tion Natio­nale
    10 Rue Croix-des-Petits-Champs
    75001 Paris

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Ce vendredi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau...

    christianisme.jpgCe vendredi, jour de Noël, pas de notes sur lafautearousseau, qui fait "relâche", comme les jours de Pâques et de l'Assomption...

    "A la Grèce, nous devons surtout notre raison logique. A Rome, nos maximes de droit et de gouvernement. Mais à l’Evangile nous devons notre idée même de l’homme. Si nous renions l’Evangile, nous sommes perdus !" disait avec raison Jean de Lattre de Tassigny.

    Et Chateaubriand écrivait "...Après Alexandre, commença le pouvoir romain; après César, le christianisme changea le monde; après Charlemagne, la nuit féodale engendra une nouvelle société; après Napoléon, néant : on ne voit venir ni empire, ni religion, ni barbares. La civilisation est montée à son plus haut point, mais civilisation matérielle, inféconde, qui ne peut rien produire, car on ne saurait donner la vie que par la morale; on n'arrive à la création des peuples que par les routes du ciel : les chemins de fer nous conduiront seulement avec plus de rapidité à l'abîme..." (Mémoires d'Outre-tombe, tome II, p.261). 

    Pourquoi ce "néant" dont parle, avec raison, Chateaubriand, après Napoléon, le sabre, l'héritier, le continuateur de la Révolution ?

    Parce que la Révolution est d'abord et avant tout anti chrétienne; qu'elle s'est pensée, voulue et accomplie, en dehors, sans et contre l'héritage millénaire de la France chrétienne; un héritage qu'elle a voulu effacer et qu'elle prétend remplacer par elle-même, puisqu'elle se conçoit comme une nouvelle Religion, la Nouvelle Religion Républicaine.

    Mais cette Nouvelle religion est inféconde : elle n'a su qu'affaiblir considérablement - sans le détruire  complètement - le christianisme et avec lui l'âme, l'esprit Français. Et, aujourd'hui, les Français - des-éduqués par une Ecole sectaire qui les a voulus "sans Dieu et sans Roi" - pour reprendre le mot de Jules Ferry - se retrouvent désemparés face à un Islam conquérant - lui - ou alors face au "vide", au "néant" dont parlait Chateaubriand.

    Et cela parce que ses soi-disant "valeurs" ne sont que des mots, des abstractions et des incantations vaines, des formules creuses, qui ne pèsent d'aucun poids devant les réalités. La République idéologique n'a su et pu que détruire, sans rien construire à la place de ce qu'elle effaçait...

    Le 8 novembre 1906, René Viviani prononça un discours fleuve à l'Assemblée (extrait) :

    lfar viviani.jpg"...Nous sommes face à face avec l’Église catholique... La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu... Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi... La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination..."

    Peu de temps avant ce discours, haineux mais au moins clair, c'est Georges Clemenceau qui, le 29 janvier 1891, avait lui aussi été très clair :

    lfar viviani 1.jpg"...La Révolution française est un bloc… un bloc dont on ne peut rien distraire... C’est que cette admirable Révolution par qui nous sommes n’est pas finie, c’est qu’elle dure encore, c’est que nous en sommes encore les acteurs, c’est que ce sont toujours les mêmes hommes qui se trouvent aux prises avec les mêmes ennemis. Oui, ce que nos aïeux ont voulu, nous le voulons encore. Nous rencontrons les mêmes résistances. Vous êtes demeurés les mêmes ; nous n’avons pas changé. Il faut donc que la lutte dure jusqu’à ce que la victoire soit définitive..."

    Ce combat de titans a donc débuté avec la funeste Révolution de 1789, et, depuis l'instauration de la funeste République en 1875, la France subit ce Régime qui la déclasse inexorablement, du point de vue matériel, en même temps qu'il la "vide" intérieurement de sa richesse spirituelle. Après avoir "changé le peuple" dans son mental, son moral, son imaginaire, par l'école, la République idéologique, devenue Système monstrueux, "change le peuple" par une immigration massive et continue : tout, pourvu que meure la France traditionnelle, lentement surgie du fond des âges àlfar flamme.jpg partir de Clovis et de son baptême.

    Nous, au contraire - qui préférons nous appeler "alter-révolutionnaires" que contre-révolutionnaires... - nous nous inscrivons clairement et fièrement dans cet héritage millénaire, chrétien et royal, écrit par nos ancêtres sur cette terre de France, et nous voulons poursuivre "l'aventure France"  en commençant, d'abord, non pas pas "restaurer" un ordre ancien, mais par "ré-instaurer" l'esprit vivifiant et fécond de cet ordre, rénové et adapté aux exigences de notre temps...

    "Pour moi, l'histoire de France commence avec Clovis, choisi comme roi de France par la tribu des Francs, qui donnèrent leur nom à la France. Avant Clovis, nous avons la préhistoire gallo-romaine et gauloise. L'élément décisif pour moi, c'est que Clovis fut le premier roi à être baptisé chrétien. Mon pays est un pays chrétien et je commence à compter l'histoire de France à partir de l'accession d'un roi chrétien qui porte le nom des Francs" (Charles de Gaulle). 

    Voilà pourquoi - trop rapidement résumé, certes... - lafautearousseau, trois fois par an, manifeste son attachement aux vraies racines de la France, qui sont chrétiennes, plutôt qu'aux malfaisantes nuées d'une Révolution sanguinaire, belliqueuse et génocidaire...

    A Noël, à Pâques et le 15 août, voilà ce que nous voulons dire, en... ne disant rien !

    lfar fleur de lys.jpg

  • Le conservatisme est le défenseur des libertés (I), par Christian Vanneste.

    Il ne faut pas confondre la conspiration ourdie par une secte mondiale et mondialiste dont l’hypothèse serait immédiatement taxée de complotisme et disqualifiée, et l’opportunisme pervers qui saisit une situation et les problèmes qu’elle engendre pour s’en servir pour atteindre d’autres objectifs sans rapport direct avec elle. Cette supposition n’est pas fondée sur l’existence éventuelle d’un complot, mais sur une lecture raisonnable et peut-être clairvoyante des faits.

    christian vanneste.jpgDans la lutte essentielle entre le conservatisme et le progressisme, en Occident, et j’inclus la Russie, il y a une possibilité que la survenue de la “pandémie” du Covid soit exploitée par les progressistes d’une manière machiavélique. Aux Etats-Unis, c’est même une évidence, puisque c’est cet événement imprévu qui a inversé la situation politique. La politique de Trump donnait d’excellents résultats économiques et notamment réduisait encore davantage le chômage, décisif auprès des électeurs, comme Bush senior en avait fait l’amère expérience. L’Etat profond, la quasi totalité des médias et les démocrates s’étaient enlisés dans des combats fictifs sur l’ingérence russe, ils trouvèrent un terrain idéal pour terrasser le président sortant : en même temps que les chiffres économiques s’inversaient, d’une manière non catastrophique d’ailleurs, l’esprit virevoltant de Donald Trump fournit à ses adversaires un millefeuille d’arguments : il était incompétent, plus dangereux que protecteur, adversaire de l'”obamacare” dont l’épidémie montrait à quel point elle manquait aux Américains. Derrière cette offensive se profilait les deux faces du progressisme, son côté social-démocrate, soucieux du bien-être de tous, y compris de ceux qui viendront de l’étranger le partager, quitte à limiter certaines libertés, et son côté libéral-libertaire, moins visible mais plus déterminant que l’autre, celui qui cultive la négation du passé, abat les statues et change le nom des rues, invite la majorité à se prosterner devant les droits des minorités, considère enfin que la liberté ne consiste pas à pouvoir conserver la manière de vivre que l’on aime, mais à s’émanciper de tous les préjugés, de toutes les traditions, de toutes les identités, de tous les interdits qui limitent l’expansion du désir. On pourrait évidemment ajouter la facilité accordée par la peur du virus au vote par correspondance et aux fraudes qu’il permet, mais celle-ci n’est pas nécessaire à la démonstration.

    De la même manière, on voit bien qu’en Europe et particulièrement en France, la peur entretenue et l’état d’exception ainsi justifié ont permis d’étouffer le débat démocratique. Les manifestations sont découragées, le Parlement méprisé, les critiques atténuées voire ignorées par l’emprise du risque sanitaire sur l’ensemble de l’actualité. Le temps passe, et les élections municipales noyées dans la maladie, les élections régionales mises entre parenthèses médiatiques, on s’achemine vers une présidentielle laissant aux prises les candidats de la dernière fois avec le même résultat que l’on peut craindre. L’opposition n’a guère changé, et certains pensent même que l’élection présidentielle étant jouée, ce seront les législatives qui seront décisives. Lorsque l’histoire se répète, la première fois, c’est une tragédie, la seconde une comédie, comme le pensait Marx. Mais c’est en lisant Marx justement que l’opposition se libérerait de ses ambigüités. “Ce bouleversement continuel de la production, ce constant ébranlement de tout le système social, cette agitation et cette insécurité perpétuelles distinguent l’époque bourgeoise de toutes les précédentes.” Autrement dit, le libéralisme sans frein est destructeur, parce que la concurrence, les progrès scientifiques et techniques, se liguent pour détruire tous les obstacles qui leur résistent. Il est donc logique que le libéralisme apparemment conservateur, attaché à la propriété privée et à la liberté d’entreprendre, soit devenu au fil du temps libéralisme libertaire, destructeur de la famille, de l’Etat-nation, des limites qui protègent les peuples et les personnes. Il est aussi logique que directement et indirectement, le pouvoir économique s’impose au pouvoir politique avec la complicité de celui-ci. Le résultat avait été prévu par Tocqueville : d’une part, un pouvoir mondial tentaculaire avec une minorité capable de tout contrôler et peut-être de s’accaparer la naissance d’un “surhomme” augmenté, et d’autre part, une foule de consommateurs hédonistes concentrés sur leur présent, libres jouisseurs en apparence et dépourvus d’autonomie et de responsabilité en réalité. La phase actuelle dans notre pays qui associe une diminution des libertés, un surcroît d’assistance fondé sur une source présentée comme inépuisable, et l’idée que l’Europe par sa taille saura nous en donner les moyens, le tout suivi de la réélection de Macron, s’inscrit dans ce processus. Les lois qui restreignent les libertés au nom de la sécurité ou qui détruisent les barrières morales en matière de procréation au nom du progrès en sont des jalons significatifs.

    Le conservatisme consiste au contraire, au nom de la véritable liberté à dire non à cette fatalité, à procéder à des choix, et à promouvoir les options qui donnent à la responsabilité des personnes, à la volonté des peuples la maîtrise de leur destin et la préservation de leur dignité, notamment la conservation de leur morale commune, ce qu’Orwell appelait la “common decency”. Il est fascinant que par un chassé-croisé de l’histoire ce soit la Russie ou la Hongrie qui offrent des exemples de ce choix. L’actualité offre également aux conservatisme de nombreux arguments…. (à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Louis XVIII face à la question sociale : quelles leçons en tirer ?, par Jean-Philippe Chauvin.

    La toile est un champ de bataille et il n’est pas certain qu’il soit le meilleur vecteur du débat d’idées car, trop souvent, elle n’est que le lieu du lynchage, de l’invective et de la calomnie : cela en est souvent désespérant pour qui conçoit la « disputatio » politique comme un moyen de faire progresser ce qui paraît nécessaire pour le pays et ses populations, ou comme celui d’élever les hommes vers des causes honorables, par l’intelligence et la réflexion…

    jean philippe chauvin.jpgMais elle peut parfois permettre, entre gens de bonne volonté, d’évoquer quelques vérités et de les valoriser quand elles sont ignorées de l’éducation nationale comme des médias. Ainsi, sur la Révolution française et la question sociale, par exemple. Voici ci-dessous les extraits d’une réponse qu’il m’est arrivé de faire il y a quelques semaines sur un réseau social bien connu… (Le débat portait sur la condition ouvrière en France.)

     

    « Si vous étudiez l'histoire sociale française, vous constaterez aisément que la Révolution française fut le pire moment "libéral" de l'histoire de France, en particulier à travers les lois d'Allarde et Le Chapelier de 1791 qui détruisent les corporations et tout le modèle social corporatif quand les lois de 1790 contre l’Église avaient déjà entraîné une hausse immédiate de la pauvreté, en particulier dans les campagnes... Ces deux lois révolutionnaires interdisaient la grève et l'association ouvrière, et permettaient la "libéralisation" (sic) du temps de travail. Le dimanche, d'ailleurs, perd alors son statut de jour de repos pour les ouvriers et il faudra attendre le roi Louis XVIII pour qu'il le redevienne, en 1814, pour tous les travailleurs... Les royalistes sociaux ont été les premiers à lutter pour redonner des droits aux classes laborieuses qui en avaient été privés par la Révolution, la République et l'Empire, ce que Marx (pas vraiment royaliste...) a lui-même remarqué...

     

    « Pourquoi le roi Louis XVIII n’a-t-il pas remis officiellement en cause les lois de 1791 ? Sans doute parce que la bourgeoisie, qui venait de « lâcher » l’empereur, ne s’est ralliée à la Monarchie que du bout des lèvres, craignant de tout perdre de ses nouveaux pouvoirs économiques et politiques acquis sous la Révolution et confortés par l’Empire, et que le roi, soucieux de refaire l’unité française plutôt que de raviver les blessures, a préféré contourner la bourgeoisie plutôt que de la braquer. En légalisant le repos dominical (1) par le biais d’une loi dite de « sanctification du dimanche », il semblait déplacer la question sur le terrain religieux sans s’en prendre directement à la bourgeoisie elle-même, et il permettait à cette dernière, peu conciliante sur ses « droits » issus de la « liberté du travail » de 1791, de ne pas perdre la face. En somme, une habileté royale en attendant que l’État monarchique restauré soit assez puissant pour imposer d’autres concessions à la bourgeoisie… Mais la Restauration, malgré certains de ses préfets qui alertent sur les terribles conditions de travail des ouvriers dans les régions minières et manufacturières (Villeneuve-Bargemont, en particulier), n’en aura ni l’occasion ni le temps, la révolution de 1830 renforçant la bourgeoisie tout en affaiblissant la Monarchie, désormais sous le risque permanent d’une nouvelle révolution libérale.

    « Si la Monarchie n’a pas eu toute la latitude nécessaire pour agir sur la question sociale, elle en a au moins eu la conscience et ce n’est pas un hasard si les premières lois sociales visant à soulager les ouvriers, le plus souvent en « contournement » plutôt qu’en affrontement direct avec la bourgeoisie, sont votées et appliquées dès le roi Louis XVIII qui, en 1818, met aussi en place le livret d’épargne (aujourd’hui livret A) qui doit permettre à tous les Français de pouvoir « mettre de l’argent de côté » dans l’idée d’enraciner (au-delà des possédants et des bourgeois) les classes moyennes et les travailleurs (indépendants ou salariés) au cœur de la société : puisque les corporations protectrices n’existent plus, l’idée est de les remplacer (en attendant mieux…) par une épargne individualisée et garantie par l’État qui prend ainsi le relais des institutions professionnelles encore interdites. La stratégie royale est habile, n’est pas inutile, et nous en mesurons encore les effets aujourd’hui avec le recours massif à ce livret en période d’incertitudes, non pour « faire du profit » mais pour préserver « ce que l’on a » en attendant des jours meilleurs pour sortir cette épargne de son nid et permettre la reprise des activités économiques et commerciales dans les meilleures conditions qui soient, la prudence prévalant plutôt que l’avidité…

     

    « Tout l’intérêt d’une Monarchie royale en France est de « prendre son temps » pour bien faire les choses. Mais, convenons-en, cela peut, dans les périodes de restauration, de nouvelle instauration ou de ré-instauration, être une faiblesse, parfois fatale : cela doit donc nous inciter à poser les bases théoriques avant que d’être pratiques d’une Monarchie royale qui doit mener, dès son avènement, une politique véritablement sociale et qui s’appuie sur les forces productives et pas seulement financières, ces dernières devant être sérieusement encadrées dès le premier jour si la Monarchie veut pouvoir s’enraciner vraiment. L’élément fort de la légitimation de la nouvelle Monarchie ne peut être, en ce domaine, que l’application « sanctoludovicienne » de la justice sociale. Le comte de Paris des années 1930 l’avait fort bien compris, lui dont l’un des premiers et plus importants écrits portera sur ce thème et s’intitulera « Le Prolétariat » qui aurait pu être sous-titré : « Comment mettre fin à l’indignité sociale par la Monarchie sociale... ».

     

    (à suivre)

     

    Notes : (1) : Napoléon 1er avait toujours refusé de remettre en place le repos dominical en prétextant que les ouvriers pouvaient travailler ce jour-là aussi puisqu’ils mangeaient bien tous les jours de la semaine… Argument désarmant de cynisme et de mauvaise foi, mais qui convenait à la part la plus libérale de la bourgeoisie !

    Source : https://jpchauvin.typepad.fr/

  • Département du Tarn, université de Nice : le ramadan impose ses horaires, Darmanin se couche mais ça ne passe pas !, par

    Mon village à l’heure du ramadan. Mon pays, mon département, mon université à l’heure du ramadan. Mon eau à l’heure du ramadan. On pourrait, on pourra multiplier à l’infini ces titres de romans du futur. Rien que cette semaine, la première du mois sacré, ce fut un véritable festival « ramadanesque ».

    5.jpegPour le présent, mon département à l’heure du ramadan, c’est le Tarn. Un bien beau pays, celui du Gaillac et de la cathédrale d’Albi. Jeudi, la Toile s’enflammait en apprenant, via un journal local, que consigne avait été donnée aux forces de l’ordre de faire preuve de tolérance pour les musulmans enfreignant les horaires du couvre-feu, entre 19 et 22 heures et avant 6 heures du matin. Les raisons : prière du matin et aumône du soir… Devant le tollé suscité – et, évidemment, c’est encore cette incorrigible fachosphère qui a crié le plus fort, entraînant avec elle le maire LR de Lavaur Bernard Carayon -, la préfète à l’origine du message a été obligée de manger son chapeau.

    Évidemment, comme toujours dans ces affaires, Le Parisien s’est empressé de « fact-checker », jetant le doute sur la réalité de l’information. Et tous les procédés stylistiques ont été mobilisés : phrase interrogative du titre (« Couvre-feu et ramadan : la préfecture du Tarn a-t-elle accordé une tolérance pour les musulmans ? »), chapô au conditionnel : « Selon un hebdomadaire local, les commissariats et gendarmeries du département auraient reçu la consigne de ne pas verbaliser les musulmans circulant pendant le couvre-feu durant le ramadan. » Du grand professionnalisme.

    Sauf que la lecture de l’article confirme que l’information et le mail adressé aux forces de l’ordre sont bien réels : « Il y aurait écrit [encore un beau conditionnel dont vous apprenez, deux lignes plus bas, qu’il n’est pas justifié], dans des parties [du mail] qu’a choisi de diffuser l’hebdomadaire, “le créneau nocturne correspond à la rupture du jeûne et il est potentiellement susceptible de générer des rassemblements sur la voie publique ou aux abords des mosquées”. Un envoi d’un mail aux gendarmes que nous sommes en mesure de confirmer », avoue Le Parisien.

    Donc, la préfète du Tarn, après avoir envoyé son directeur de cabinet s’embrouiller dans des justifications concernant les associations caritatives, n’a eu d’autre choix que de rétropédaler en arguant que ses consignes avaient été « mal comprises ». Ce qui n’est pas très élégant vis-à-vis de ces mêmes forces de l’ordre. Il faudrait aussi qu’elle y réfléchisse.

    Mais il n’y a pas que dans les préfectures de France que l’on se couche devant les exigences du ramadan. À l’université aussi où, c’est bien connu, l’ n’existe pas, pas plus que les pressions communautaristes. En tout cas, vendredi, c’est l’université de qui était contrainte d’annoncer qu’elle allait sanctionner un professeur accusé par l’UNI d’avoir décalé un examen pour respecter le ramadan de certains de ses . Son mail a été publié sur les réseaux sociaux : « Suite à plusieurs demandes, je décale le QCM de 20 h à 22 h 30, notamment pour accommoder la rupture du jeûne du ramadan. C’est l’ultime modification, car cela commence à devenir pénible. »

    Ces deux affaires sont révélatrices, à trois niveaux. Sonores, pourrait-on dire. Et l’échelle du bruit y est l’inverse de leur chronologie. Le fait le plus bruyant, c’est bien sûr celui de la dénonciation, par les forces de l’ordre ici, par les étudiants là-bas, qui – c’est nouveau et c’est heureux – trouvent désormais des voix pour faire résonner leur exaspération (réseaux sociaux, syndicats, presse alternative). Ensuite, il y a le niveau bas bruit des autorités qui ont cédé, accepté, souvent par habitude, complaisance, sans voir même peut-être en quoi et jusqu’où c’était problématique, puis sont obligées de se rétracter. Enfin – mais c’est de là que tout part – il y a les mystérieuses « demandes », exigences de certaines associations, certains étudiants, dont nous ne savons en l’occurrence pas grand-chose, si ce n’est qu’il y a bien eu demandes.

    Justement, l’on a appris que le Conseil français du culte musulman (CFCM) a bien demandé une dérogation à , qui l’a royalement accordée. Communiqué du CFCM : « Il est toléré de se rendre au lieu de culte le plus proche de son domicile pour accomplir la prière du matin [donc avant 6 heures, NDLR]. Cette dérogation est accordée par le ministre de l’Intérieur à la demande du CFCM […] Le CFCM recommande aux imams de retarder cette prière dans la mesure du possible pour permettre un usage utile et limité de la dérogation. »

    La morale de l’histoire : ne plus rien laisser passer et… faire du bruit !

     

    Frédéric Sirgant

    Professeur d'Histoire
     
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : sur la question sociale et la Monarchie.

    La toile est un champ de bataille et il n’est pas certain qu’il soit le meilleur vecteur du débat d’idées car, trop souvent, elle n’est que le lieu du lynchage, de l’invective et de la calomnie : cela en est souvent désespérant pour qui conçoit la « disputatio » politique comme un moyen de faire progresser ce qui paraît nécessaire pour le pays et ses populations, ou comme celui d’élever les hommes vers des causes honorables, par l’intelligence et la réflexion…

    Mais elle peut parfois permettre, entre gens de bonne volonté, d’évoquer quelques vérités et de les valoriser quand elles sont ignorées de l’éducation nationale comme des médias. Ainsi, sur la Révolution française et la question sociale, par exemple. Voici ci-dessous les extraits d’une réponse qu’il m’est arrivé de faire il y a quelques semaines sur un réseau social bien connu… (Le débat portait sur la condition ouvrière en France.)
    « Si vous étudiez l'histoire sociale française, vous constaterez aisément que la Révolution française fut le pire moment "libéral" de l'histoire de France, en particulier à travers les lois d'Allarde et Le Chapelier de 1791 qui détruisent les corporations et tout le modèle social corporatif quand les lois de 1790 contre l’Église avaient déjà entraîné une hausse immédiate de la pauvreté, en particulier dans les campagnes... Ces deux lois révolutionnaires interdisaient la grève et l'association ouvrière, et permettaient la "libéralisation" (sic) du temps de travail. Le dimanche, d'ailleurs, perd alors son statut de jour de repos pour les ouvriers et il faudra attendre le roi Louis XVIII pour qu'il le redevienne, en 1814, pour tous les travailleurs... Les royalistes sociaux ont été les premiers à lutter pour redonner des droits aux classes laborieuses qui en avaient été privés par la Révolution, la République et l'Empire, ce que Marx (pas vraiment royaliste...) a lui-même remarqué...
    « Pourquoi le roi Louis XVIII n’a-t-il pas remis officiellement en cause les lois de 1791 ? Sans doute parce que la bourgeoisie, qui venait de « lâcher » l’empereur, ne s’est ralliée à la Monarchie que du bout des lèvres, craignant de tout perdre de ses nouveaux pouvoirs économiques et politiques acquis sous la Révolution et confortés par l’Empire, et que le roi, soucieux de refaire l’unité française plutôt que de raviver les blessures, a préféré contourner la bourgeoisie plutôt que de la braquer. En légalisant le repos dominical (1) par le biais d’une loi dite de « sanctification du dimanche », il semblait déplacer la question sur le terrain religieux sans s’en prendre directement à la bourgeoisie elle-même, et il permettait à cette dernière, peu conciliante sur ses « droits » issus de la « liberté du travail » de 1791, de ne pas perdre la face. En somme, une habileté royale en attendant que l’État monarchique restauré soit assez puissant pour imposer d’autres concessions à la bourgeoisie… Mais la Restauration, malgré certains de ses préfets qui alertent sur les terribles conditions de travail des ouvriers dans les régions minières et manufacturières (Villeneuve-Bargemont, en particulier), n’en aura ni l’occasion ni le temps, la révolution de 1830 renforçant la bourgeoisie tout en affaiblissant la Monarchie, désormais sous le risque permanent d’une nouvelle révolution libérale.
    « Si la Monarchie n’a pas eu toute la latitude nécessaire pour agir sur la question sociale, elle en a au moins eu la conscience et ce n’est pas un hasard si les premières lois sociales visant à soulager les ouvriers, le plus souvent en « contournement » plutôt qu’en affrontement direct avec la bourgeoisie, sont votées et appliquées dès le roi Louis XVIII qui, en 1818, met aussi en place le livret d’épargne (aujourd’hui livret A) qui doit permettre à tous les Français de pouvoir « mettre de l’argent de côté » dans l’idée d’enraciner (au-delà des possédants et des bourgeois) les classes moyennes et les travailleurs (indépendants ou salariés) au cœur de la société : puisque les corporations protectrices n’existent plus, l’idée est de les remplacer (en attendant mieux…) par une épargne individualisée et garantie par l’État qui prend ainsi le relais des institutions professionnelles encore interdites. La stratégie royale est habile, n’est pas inutile, et nous en mesurons encore les effets aujourd’hui avec le recours massif à ce livret en période d’incertitudes, non pour « faire du profit » mais pour préserver « ce que l’on a » en attendant des jours meilleurs pour sortir cette épargne de son nid et permettre la reprise des activités économiques et commerciales dans les meilleures conditions qui soient, la prudence prévalant plutôt que l’avidité…
    « Tout l’intérêt d’une Monarchie royale en France est de « prendre son temps » pour bien faire les choses. Mais, convenons-en, cela peut, dans les périodes de restauration, de nouvelle instauration ou de ré-instauration, être une faiblesse, parfois fatale : cela doit donc nous inciter à poser les bases théoriques avant que d’être pratiques d’une Monarchie royale qui doit mener, dès son avènement, une politique véritablement sociale et qui s’appuie sur les forces productives et pas seulement financières, ces dernières devant être sérieusement encadrées dès le premier jour si la Monarchie veut pouvoir s’enraciner vraiment. L’élément fort de la légitimation de la nouvelle Monarchie ne peut être, en ce domaine, que l’application « sanctoludovicienne » de la justice sociale. Le comte de Paris des années 1930 l’avait fort bien compris, lui dont l’un des premiers et plus importants écrits portera sur ce thème et s’intitulera « Le Prolétariat » qui aurait pu être sous-titré : « Comment mettre fin à l’indignité sociale par la Monarchie sociale... ».
    (à suivre)
    Notes : (1) : Napoléon 1er avait toujours refusé de remettre en place le repos dominical en prétextant que les ouvriers pouvaient travailler ce jour-là aussi puisqu’ils mangeaient bien tous les jours de la semaine… Argument désarmant de cynisme et de mauvaise foi, mais qui convenait à la part la plus libérale de la bourgeoisie !
     
  • La république ou la France ?, par Christian Vanneste.

    Avec une rigueur apparente qui frisait la raideur, la ministre de la Défense s’est drapée dans la République et ses valeurs pour fustiger les militaires pour la plupart en retraite qui ont eu la “déloyauté” de rappeler dans quelle spirale infernale la France était engagée. L’inflation d’un terme dans les discours publics doit toujours éveiller un soupçon : sa présence insistante dans la parole officielle n’est-elle pas le signe de son absence dans la réalité ? 

    christian vanneste.jpgA force de trop brandir l’institution comme un ostensoir laïque, ne cherche-t-on pas à cacher sa déchéance ? Quand on connaît les carrières des orateurs, à l’ombre d’un parti, d’un cabinet à un conseil d’administration, avec des salaires mirobolants et des parachutes dorés à la sortie, on se dit qu’ils ne sont pas les mieux placés pour défendre les valeurs de la République lorsqu’ils sont devenus ministres d’une république qu’on suppute quelque peu bananière.

    La République est un concept, la France, une réalité charnelle et spirituelle. La France existe depuis qu’il y a un Royaume des Francs, comme les Allemands l’appellent encore aujourd’hui, “Frankreich”. Par rapport à cette réalité historique, géographique, culturelle et humaine, le mot “république” est une abstraction. Pour Jean Bodin, au XVIe siècle, elle correspondait à l’Etat souverain ayant autorité entière pour faire valoir le bien commun. Et sa conclusion était que la monarchie absolue était la meilleure forme de gouvernement pour atteindre ce but car elle maintient l’unité et la direction du vaisseau. La France est le vaisseau, et la république ce qui lui permet de naviguer, la nécessité d’une autorité souveraine. Par la suite, à la chute de la monarchie, on a opposé la république à cette dernière. Pendant un siècle et plus, les Français étaient divisés sur la forme que devait prendre la République au sens initial, monarchie ou république. Cette opposition a laissé des traces funestes.

    La première est évidemment la fracture de l’histoire de France, comme si celle-ci avait commencé en 1792. Péguy en parlant de la République, notre “Royaume de France” a réglé son compte à cette lecture idéologique de l’histoire. La seconde consiste à substituer la “république et ses valeurs”  à la France. De quelles valeurs s’agit-il ? La plupart des politiciens qui s’en réclament ne les précisent guère. Il faut y comprendre en premier lieu celles qui sont proclamées dans notre Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, celle qui est toujours le préambule de notre constitution et qui correspondait à la monarchie constitutionnelle de 1791. Qui rechignerait en effet devant la liberté, l’égalité des droits, la propriété, ou la sûreté ? Et même devant le droit de résistance, que Mme Parly semble ignorer. On se dit simplement que la liberté d’expression est en berne, que les tribunaux semblent davantage enclins à la museler qu’à réduire les atteintes à la propriété et à la sûreté. On avance timidement que notre déclaration n’est pas seulement celle des droits de l’homme, mais aussi celle des droits du citoyen, et que ce dernier, en tant que membre de la nation en a davantage que l’étranger, ce qui paraît aujourd’hui contestable dans l’esprit de certains. Pourtant, quand l’Assemblée nationale n’est plus qu’une chambre d’enregistrement et qu’on refuse aux citoyens la démocratie directe, le référendum d’initiative populaire pourtant clairement justifié par les articles 6 et 14, quand on réduit le rôle des jurys populaires dans les Cours d’Assises, et que dans le même temps on “récompense” les étrangers clandestins en proportion de la durée de leur clandestinité, surtout s’ils sont parvenus à jouir d’un emploi illégal, en leur octroyant un permis de séjour de 10 ans, et cerise sur le gâteau, la nationalité française, au bout de cinq ans, on se rend bien compte que notre “république”, notre “res publica”, n’est plus tout-à-fait la nôtre. C’est devenu un produit d’exportation publicitaire et d’importation migratoire. Publicité mensongère et remplacement de population n’ont plus rien à voir avec la République parce qu’ils nuisent à la France.

    Nous en sommes là. A force d’employer le mot république prioritairement à celui de France, de faire valoir faussement le rayonnement de ce concept dans le monde, on a inversé le moyen et la fin. Pis, on a fait d’un moyen un boomerang qui nous revient avec les revendications et les accusations de ceux qui voudraient que nos principes se retournent contre nous : liberté, y compris pour afficher ostensiblement son hostilité à la manière de vivre des Français ; égalité quelques soient les mérites, et discrimination positive pour compenser de prétendues inégalités ; protection juridique des délinquants jusqu’à désarmer police et justice au mépris de la loi et de l’ordre. L’oligarchie qui nous gouverne semble peu se soucier de ces délitements. Elle accumule les privilèges, demeure à l’abri des périls, se moque de la souveraineté nationale, c’est-à-dire de ce qui constitue vraiment la “République”.  Elle a remplacé le mot démocratie par l’expression Etat de droit pour que la politique demeure la chasse gardée des technocrates et des juristes. Or la démocratie est l’affaire du peuple, de la nation, et il est temps que les Français rappellent qu’ils sont le Souverain de notre République, notre Royaume de France.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Les ONG et le Parlement européen réussiront-ils à provoquer la guerre civile au Tchad ?, par Bernard Lugan.

    Alors que, par « miracle », le Tchad n’a pas ( encore ?) explosé après la mort d’Idriss Déby et cela, uniquement parce qu’un pouvoir fort a rempli le vide politique provoqué par sa disparition, le Parlement européen vient de sommer le CMT (Conseil militaire de transition),  d’entamer  d’ « urgence un processus démocratique pluraliste » en appelant à un surréaliste retour à l’ « ordre constitutionnel et au respect des valeurs démocratiques » par la remise du pouvoir à  des « acteurs de la société civile », afin de « garantir la transition pacifique au moyen d’élections démocratiques libres et équitables ».

    bernard lugan.jpgTotalement ignorant des  failles de la tectonique ethnique tchadienne et de l’histoire chaotique du pays depuis les années 1960, aveuglé par l’idéologie démocratique, le « machin » bruxellois ne pouvait pas mieux faire pour mettre en place les conditions du chaos. Cette prise de position hors-sol ne doit pas étonner car, en vérité, cet aveuglement  est la conséquence du « lobbying » pratiqué par des ONG irresponsables qui tissent la toile  idéologique dans laquelle elles emprisonnent le parlement bruxellois. Derrière cette prise de position, l’on retrouve en effet, entre autres, la marque  de « Pain pour le Monde », l’organisation des églises protestantes et évangéliques allemandes, celle du « CCFD Terre solidaire », celle d’ « Agir ensemble pour les Droits humains, celle de « Misereor » l’organisme des évêques catholiques allemands » et celle d’Acat (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture). Et la liste pourrait être poursuivie…
     
    Ainsi, au nom des « vertus chrétiennes devenues folles », ces ONG largement confessionnelles ont consciencieusement entrepris de préparer la voie à la dislocation du Tchad, verrou essentiel de la stabilité régionale. En effet, si le CMT entamait un processus démocratique, l’ethno-mathématique électorale tchadienne donnerait le pouvoir aux plus nombreux, c’est-à-dire aux Sudistes. Or, depuis l’indépendance, la vie politique du Tchad tourne au contraire autour des principales ethnies nordistes, à savoir les Zaghawa, les Toubou du Tibesti (les Teda), les Toubou de l’Ennedi-Oum Chalouba (les Daza-Gorane) et les Arabes du Ouadaï qui totalisent moins de 25% de la population du pays (voir à ce sujet mon livre : Les guerres du Sahel des origines à nos jours). Or, les ONG et les députés européens refusent de voir que c’est autour de leurs rapports internes de longue durée, de leurs alliances, de leurs ruptures et de leurs réconciliations plus ou moins éphémères que s’est écrite l’histoire du pays depuis l’indépendance. C’est autour d’eux que se sont faites toutes les guerres du Tchad depuis 1963. C’est de leurs relations que dépend le futur du pays, la majorité de la population n’étant que la spectatrice-victime de leurs déchirements et de leurs ambitions. Nous voilà bien loi de la « démocratie parlementaire… »
     
    Si les actuels dirigeants tchadiens cédaient au diktat européen inspiré par les ONG, le Tchad basculerait dans la guerre comme le Mali, avec des populations nordistes minoritaires refusant le totalitarisme démocratique sudiste reposant sur la seule loi du nombre. 
     
    Le Tchad doit donc rejeter le chantage démocratique et son compère, l’odieux et hypocrite néocolonialisme  de la pitié et de l’émotionnel. Il en va en effet de la paix civile. Ne perdons pas de vue que ce fut le diktat démocratique imposé par la France socialiste au général Habyarimana qui réveilla puis exacerba les fractures de la société rwandaise, ce qui déboucha sur le génocide (voir à ce sujet mon livre Rwanda : un génocide en questions).
     
    Plus généralement, et à moins de demeurer pour l’éternité des  colonisés, les Africains doivent chasser  les essaims des ONG qui s’abattent sur eux. Que peuvent en effet leur apporter à long terme ces organisations composées d’exclus, de laissés pour compte ou de retraités des pays du Nord dont les motifs altruistes masquent le fait qu’ils sont trop souvent eux-mêmes à la recherche de solutions à leurs propres problèmes existentiels ou matériels ? Sauf rares exceptions dans le domaine médical ou comme dans le cas de certaines organisations admirables comme l’est l’Ordre de Malte, ces « petits blancs » étouffent littéralement l’Afrique sous le poids de leurs jérémiades humanitaires, sous leurs « petits » projets aux « petites » capacités, portés par de « petites » ambitions, le tout soutenu par de « petits » moyens et surtout avec une absence totale de perspective et de coordination.
     
  • Patrick Buisson: «Les historiens seront frappés par le sentiment de panique qui s’est emparé de la population», par Vict

    © AFP 2021 LOIC VENANCE

    Un «changement de civilisation». C’est par ces mots que Patrick Buisson qualifie le basculement moral, politique et anthropologique que la France vit selon lui depuis les années 60. Relativisme moral et culturel, perte du sacré, avènement d’une société consumériste obsédée par le plaisir: l’historien n’élude aucun sujet au micro de Sputnik.

    Personne ne va mourir pour le plaisir d’aller boire une petite mousse en terrasse», ironise Patrick Buisson devant les caméras de Sputnik.

     

    Très critique envers une civilisation occidentale qu’il juge «décadente», l’écrivain souligne «l’impasse» dans laquelle se trouve la France, un pays selon lui «privé de sacré à partager».

    «Nous courons après un “pays réel” qui est réduit à sa portion congrue. L’histoire commune dont parlait Ernest Renan n’est partagée que par quelques millions de Français, au mieux. Pour le reste, il n’y a rien qui fasse société, et encore moins communauté», fustige l’historien.

     

    Pas de doute pour l’essayiste, la France était déjà bien mal en point avant l’arrivée du virus en provenance de Wuhan. Dans son livre La Fin d’un monde (Éd. Albin Michel), Patrick Buisson relate avec minutie ce «point de bascule» historique que constitue selon lui la période 1960-1975, les «Quinze piteuses» dont la France ne se remettra jamais véritablement. Alors que Mai 68 marque la mort symbolique du patriarcat, le concile Vatican II qui se clôt en 1965 est pour lui le coup de grâce d’un «sacré massacré»: l’Église catholique cesse d’incarner cette autorité verticale tournée vers Dieu pour «se rendre au monde» et tenter d’attraper en marche un humanisme édulcoré. Dans les campagnes, la technicisation progressive de l’agriculture et les grandes manœuvres de remembrement ne constituent selon lui rien de moins qu’un «ethnocide» sans précédent.

    «Tout le discours sur le progrès émancipateur a été pris de revers»

    Patrick Buisson en est ainsi persuadé: la pandémie a surtout montré le vide existentiel abyssal de la civilisation occidentale. La raison? La fin des trois «grands messianismes» qui structuraient encore au siècle passé l’existence humaine: la religion catholique, l’idéal communiste du Grand soir prolétarien et le patriotisme. Avec le recul, Patrick Buisson estime ainsi que «les historiens seront frappés par le sentiment de panique qui s’est emparé de la population» avec l’arrivée du Covid.

     

    «La modernité s’est retrouvée confrontée à un événement régressif, à un épisode quasi moyenâgeux auquel elle ne s’attendait pas. Tout le discours technoscientifique sur le progrès émancipateur a été pris de revers! On s’est retrouvés confrontés à un événement face auquel il n’y avait plus de grand pourvoyeur de sens. Nous sommes désormais dans l’empire du vide», assène l’écrivain.

     

    La perte de la notion de sacré dans ses différentes acceptions serait ainsi à l’origine de tous nos maux, si l’on en croit notre interlocuteur. Et avec elle, la disparition du sens du sacrifice. «La société consumériste n’a jamais eu de martyr et elle n’en aura jamais», prophétise-t-il.

    «La mort est le grand tabou du XXe siècle»

    C’est justement notre rapport collectif à la mort qui a le plus évolué au cours des dernières décennies, veut croire Buisson. Alors que le sexe était «le grand tabou du XIXe siècle», il a été remplacé au XXe par celui de la mort, avance-t-il.

     

    «Il n’y a plus d’eschatologie qui donne une signification à la mort: le mort n’a plus de sens si l’on ne croit plus dans l’au-delà chrétien. Étant privée de sens, on l’escamote; ce que le sociologue américain Gorer appelle la “pornographie de la mort”: c’est devenu obscène de mourir. Ce spectacle doit donc être dissimulé», argumente l’historien.

     

    À ce titre, les mesures sanitaires liées au Covid-19 et l’impossibilité d’accompagner les mourants jusqu’à leur dernier souffle ont illustré avec une forte acuité ce que Patrick Buisson appelle rien de moins qu’une «rupture anthropologique majeure» dans l’histoire de l’humanité, dont la naissance coïncide selon lui avec la pratique de la sépulture. Autrement dit, au moment où l’homme «cesse d’être un animal et transforme un événement biologique en un événement spirituel.»

     

    Or, «avec la pandémie, nous avons accompli la totalité du chemin inverse de la civilisation: l’accompagnement des morts, pour cause de mesure sanitaire, est réduit à sa plus simple expression. Ça les arrange bien, c’est leur programme final: faire disparaître ce qu’on n’explique pas», accuse Patrick Buisson.

     

    Ironiquement, fait-il encore observer dans un sourire, c’est au moment où «l’homme voyait disparaître son grand projet prométhéen de contrôle sur le corps et sur la mort» que «les socialistes ont voulu porter une proposition de loi sur l’euthanasie». «Comme pour essayer de récupérer la maîtrise de la vie et de la mort au moment où elle leur échappait totalement», glisse malicieusement notre interlocuteur.

    «Ce que l’on a perdu en humanité est supérieur à ce que nous avons gagné, qui n’est que de la technique.»

    Bien sûr, tout le monde n’est pas obligé de partager les conclusions –les obsessions, diront les mauvaises langues– de Patrick Buisson. L’homme, trop aisément présenté comme un «réactionnaire ultra-droitier» proche des thèses de Charles Maurras, voire comme le «mauvais génie» de Nicolas Sarkozy, dont il était le proche conseiller au moment de sa présidence, se définit de son côté comme un «objecteur de modernité». «Je pense que ce que l’on a perdu en humanité est supérieur à ce que nous avons gagné, qui n’est que de l’ordre de la technique», argue-t-il.

     

    Toutefois, dans le tableau très sombre que nous peint Patrick Buisson, une petite éclaircie pointe à l’horizon. Un motif d’espoir, voire d’espérance? Contre toute attente, la pandémie de Covid n’y est pas étrangère:

     

    «À 20h chaque soir pendant le premier confinement, les Français ont salué les “premiers de corvée” qui tenaient le pays à bout de bras. Ce sont les valeurs du monde ancien: l’entraide, la gratuité, la solidarité, le don, bref, tout ce qui ne se marchandise pas. Autrement dit, l’antithèse absolue des valeurs des “winners” et des “gagneurs” chers à Emmanuel Macron. De ce point de vue là, la crise porte cette grande espérance d’un retour aux valeurs de la gratuité, à ce qui ne peut pas être commercialisé et qui est au fondement de ce “monde ancien”.»

     

    «Cours, camarade, le vieux monde est devant toi!», serait-on tentés de parodier.

    Source : https://fr.sputniknews.com/

  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches / Défendons notre Patrimoine...

     

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    Mercredi 9 Juin à 18h, l'Action Française-Restauration Nationale vous convie à une  audio-conférence dont le thème sera la décentralisation animée par Nicolas Koenig sur Discord.

    Plus d'infos en mp.

    Accès : https://discord.gg/MQXqvvk

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    Mercredi 9 Juin à 20h, l'Action Française Toulon vous convie à une  conférence dont le thème sera le sacre des Rois.

    Inscription par mail ou en mp.

    Toulon@actionfrancaise.net

    Une bonne occasion pour nous rencontrer !

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    Vendredi 11 Juin, l'Action Française Bordeaux vous convie en son Cercle Léon de Montesquiou pour une  conférence dont le thème sera Napoléon, histoire, mythe, héritage animée par Alexandre Figues.Inscription par mail ou en mp.

    Inscription et informations complémentaires en message privé.

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    Vendredi 11 Juin, à 20h, le Cercle de Flore aura le plaisir de recevoir Frédéric Rouvillois, qui viendra nous présenter son recueil de nouvelles "Le jour où l'État du Vatican remporta la coupe du monde de football", publié aux Éditions de Flore.

    Dans les vingt-et-une nouvelles ou soties réunies dans ce recueil coexistent des futurs absolument contradictoires, les uns plutôt sympathiques ou exaltants, les autres franchement abominables et cauchemardesques. Mais l’idée essentielle est que, vers le meilleur ou vers le pire, des bifurcations demeurent toujours possibles. Et qu’il suffit pour cela de vouloir et d’agir.

    Une séance de dédicace et un buffet suivront la conférence.

    Et Irène d'Avout, qui a réalisé les illustrations de l'ouvrage, exposera et vendra ses dessins.

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris

    Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre

    PAF (conférence + buffet) : 10€ (5€ pour lycéens, étudiants et chômeurs)

    https://www.facebook.com/events/469706847429148

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    Samedi 12 Juin à 19h, l'Action Française la Rochelle vous convie à une  conférence dont le thème sera l'écologie intégrale animée par Francis Venciton, secrétaire général adjoint de l'Action Française.

    Nous vous attendons nombreux à la conférence et à l'apéritif qui suivra. Une participation aux frais libre sera demandée.

    N'hésitez pas à nous contacter par Facebook ou par mail (inscrits sur le visuel) afin de confirmer ou d'infirmer votre présence parmi nous.

    Et pour que vive la France, vive le Roi

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    Mercredi 16 Juin, de 19h45 à 23h, le Cercle de Flore Lyon vous convie à un Dîner/Conférence.
    Pour clore cette année atypique, nous recevrons Bernard Lugan sur un sujet au cœur de l'actualité intellectuelle et politique.

    Dans son nouveau livre, qu'il viendra nous présenter, Bernard Lugan démontre que l'offensive décoloniale, islamo-gauchiste et repentante, à laquelle nous faisons face n'est pas un simple « séparatisme » mais une véritable guerre idéologique de conquête. Il nous donne aussi les munitions intellectuelles pour y répondre.

    Merci de vous inscrire exclusivement en suivant ce lien (Centre de Lyon - Adresse lors de l'inscription - Places limitées) :

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    Dans les vingt-et-une nouvelles ou soties réunies dans ce recueil coexistent des futurs absolument contradictoires, les uns plutôt sympathiques ou exaltants, les autres franchement abominables et cauchemardesques. Mais l’idée essentielle est que, vers le meilleur ou vers le pire, des bifurcations demeurent toujours possibles. Et qu’il suffit pour cela de vouloir et d’agir.

    Une séance de dédicace et un buffet suivront la conférence.

    Et Irène d'Avout, qui a réalisé les illustrations de l'ouvrage, exposera et vendra ses dessins.

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris

    Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre

    PAF (conférence + buffet) : 10€ (5€ pour lycéens, étudiants et chômeurs)

    https://www.facebook.com/events/469706847429148

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    Samedi 12 Juin à 19h, l'Action Française la Rochelle vous convie à une  conférence dont le thème sera l'écologie intégrale animée par Francis Venciton, secrétaire général adjoint de l'Action Française.

    Nous vous attendons nombreux à la conférence et à l'apéritif qui suivra. Une participation aux frais libre sera demandée.

    N'hésitez pas à nous contacter par Facebook ou par mail (inscrits sur le visuel) afin de confirmer ou d'infirmer votre présence parmi nous.

    Et pour que vive la France, vive le Roi

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    Mercredi 16 Juin, de 19h45 à 23h, le Cercle de Flore Lyon vous convie à un Dîner/Conférence.
    Pour clore cette année atypique, nous recevrons Bernard Lugan sur un sujet au cœur de l'actualité intellectuelle et politique.

    Dans son nouveau livre, qu'il viendra nous présenter, Bernard Lugan démontre que l'offensive décoloniale, islamo-gauchiste et repentante, à laquelle nous faisons face n'est pas un simple « séparatisme » mais une véritable guerre idéologique de conquête. Il nous donne aussi les munitions intellectuelles pour y répondre.

    Merci de vous inscrire exclusivement en suivant ce lien (Centre de Lyon - Adresse lors de l'inscription - Places limitées) :

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITÉS DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS RÉEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches / Défendons notre Patrimoine...

     

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

     

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    https://www.actionfrancaise.net/evenement/universite-dete-cmrds-2/

     

     

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    Vendredi 11 Juin, l'Action Française Bordeaux vous convie en son Cercle Léon de Montesquiou pour une  conférence dont le thème sera Napoléon, histoire, mythe, héritage animée par Alexandre Figues.

    Inscription et informations complémentaires en message privé.

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    Vendredi 11 Juin, à 20h, le Cercle de Flore aura le plaisir de recevoir Frédéric Rouvillois, qui viendra nous présenter son recueil de nouvelles "Le jour où l'État du Vatican remporta la coupe du monde de football", publié aux Éditions de Flore.

    Dans les vingt-et-une nouvelles ou soties réunies dans ce recueil coexistent des futurs absolument contradictoires, les uns plutôt sympathiques ou exaltants, les autres franchement abominables et cauchemardesques. Mais l’idée essentielle est que, vers le meilleur ou vers le pire, des bifurcations demeurent toujours possibles. Et qu’il suffit pour cela de vouloir et d’agir.

    Une séance de dédicace et un buffet suivront la conférence.

    Et Irène d'Avout, qui a réalisé les illustrations de l'ouvrage, exposera et vendra ses dessins.

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris

    Métro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre

    PAF (conférence + buffet) : 10€ (5€ pour lycéens, étudiants et chômeurs)

    https://www.facebook.com/events/469706847429148

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    Samedi 12 Juin à 17h, l'Action Française Arras vous convie en son Cercle Robert d'Artois pour une  conférence dont le thème sera la légende noire du second empire animée par Alex Vanderbitt.

    Inscription et informations complémentaires en message privé.

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    Samedi 12 Juin à 19h, l'Action Française la Rochelle vous convie à une  conférence dont le thème sera l'écologie intégrale animée par Francis Venciton, secrétaire général adjoint de l'Action Française.

    Nous vous attendons nombreux à la conférence et à l'apéritif qui suivra. Une participation aux frais libre sera demandée.

    N'hésitez pas à nous contacter par Facebook ou par mail (inscrits sur le visuel) afin de confirmer ou d'infirmer votre présence parmi nous.

    Et pour que vive la France, vive le Roi

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    Mercredi 16 Juin, de 19h45 à 23h, le Cercle de Flore Lyon vous convie à un Dîner/Conférence.
    Pour clore cette année atypique, nous recevrons Bernard Lugan sur un sujet au cœur de l'actualité intellectuelle et politique.

    Dans son nouveau livre, qu'il viendra nous présenter, Bernard Lugan démontre que l'offensive décoloniale, islamo-gauchiste et repentante, à laquelle nous faisons face n'est pas un simple « séparatisme » mais une véritable guerre idéologique de conquête. Il nous donne aussi les munitions intellectuelles pour y répondre.

    Merci de vous inscrire exclusivement en suivant ce lien (Centre de Lyon - Adresse lors de l'inscription - Places limitées) :

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

  • Macron ou la liquidation de la Ve République, par Christian Vanneste.

    Dans l’idéal de la Ve République, le Président de la République devait être un homme au-dessus des partis, directement au contact du peuple, car élu par lui, et soutenu par lui lors des phases de démocratie directe, des référendums voulus par le Chef de l’Etat. 

    christian vanneste.jpgSa mission relevait du long terme et du grand large, ce qui créait un double effet de proximité, de populisme souhaité et d’éloignement, d’altitude impossible à atteindre sans le charisme de l’Histoire qui faisait du Général de Gaulle une personnalité exceptionnelle. Cette ambivalence encore plus présente dans l’esprit que dans la lettre de nos institutions n’a évidemment pas survécu très longtemps au départ du Général. La pesanteur des réalités et des intérêts politiciens a progressivement déformé nos institutions. La démocratie directe a disparu : les référendums rares et décidés d’en haut tendaient en effet à répondre à une question qui n’était pas posée : soutenez-vous le Président ? La démocratie directe tournant au plébiscite négatif a donc été abandonnée et avec elle, c’est la démocratie elle-même qui en prenait un coup. Désormais, l’oligarchie politicienne issue des partis utiliserait les institutions de la Ve République pour que des personnages, qui n’avaient plus rien d’exceptionnel, puissent gouverner de loin avec l’obligation de compenser cet éloignement et ce pouvoir personnel par une incapacité d’affronter les groupes de pression, et notamment les syndicats, ainsi que par une démagogie débridée. Notre République était redevenue celle des partis et de l’immobilisme que Jacques Chirac a personnifiée.

    Donnant à cette dérive son aboutissement logique, l’instauration du quinquennat voulait installer en France une alternance entre deux forces politiques essentielles comme cela existe dans de nombreuses démocraties libérales, notamment anglo-saxonnes. Le champion de l’une d’elles étant élu, il était logique que l’Assemblée Nationale lui fût favorable et offrît une majorité de sièges aux élus de son parti. Dans les faits, cette évolution faisait passer la France d’un régime parlementaire doté d’un Président puissant, à un régime présidentiel dénué de tout équilibre. Ne subsistaient que le poids du parti présidentiel et celui des élus enracinés dans leurs fiefs et capables d’influencer le Président. C’est la situation qui a prévalu avec Sarkozy et Hollande, les deux étant critiqués à l’intérieur même de leur parti. On reprocha, par exemple,  à juste titre à Sarkozy sa stupide ouverture à gauche, puis sa campagne de 2012, trop à droite. L’élection de Fillon aurait confirmé cette évolution, tandis que l’effondrement mérité des socialistes, qui d’alternance en alternance, ont plongé la France dans le déclin et la décadence, créait une situation absurde.  Le parti socialiste qui avait facilité la montée de l’extrême-droite en introduisant la proportionnelle en même temps que sa politique en matière d’immigration et de sécurité lui fournissait des électeurs, était menacé de disparaître alors qu’il possédait encore de nombreux élus locaux et surtout une audience médiatique et “culturelle” aussi puissante qu’illégitime. Le Rassemblement National arrivait second à la présidentielle, mais sans avoir l’enracinement d’une véritable opposition.

    L’accession de M. Macron à la présidence est à la fois une imposture et une conclusion de la dérive de nos institutions. Un coup d’Etat mediatico-judiciaire a permis à un groupe de socialistes de conserver le pouvoir après le désastre du mandat de François Hollande. Il s’agit de la gauche strauss-kahnienne, qui associe le progressisme sociétal, un “réalisme” économique qui va jusqu’à la connivence avec les milieux d’affaires, et la poursuite des tares socialistes que sont la dépense publique, les déficits, l’endettement, et l’obésité de l’Etat. On peut se demander ce qui a poussé des hommes “de droite” à se joindre à cette équipée. L’ambition, le carriérisme, sans doute, mais plus profondément l’appartenance à une caste qui est d’autant moins limitée à la France qu’elle oublie systématiquement le caractère prioritaire de l’intérêt national qui était l’axe même du gaullisme.

    Avec Macron, on arrive sans doute à la fin de la Ve République. Elle avait commencé avec un homme qui arrivait pour la seconde fois en sauveur. Elle finit avec un banquier d’affaires éphémère, le produit d’un cercle, celui des Minc, des Attali, des Jouyet, voué au mondialisme et à la technocratie. Le fondateur de la Ve République incarnait la volonté de redonner à la France sa grandeur, malgré un contexte qui était celui de la liquidation des empires coloniaux et il occupait effectivement une place importante sur la scène internationale. Le Président actuel, peu pris au sérieux par ses homologues, passe son temps à excuser la France pour des crimes imaginaires alors qu’il lui serait si facile de susciter la fierté des Français à partir de leur histoire. De Gaulle se voulait au-dessus des partis mais avec réalisme parlait de l’armée de ceux qui le soutenaient. Macron a créé son parti comme on lance une firme, un parti qui, loin de réunir les Français des deux rives, n’est que le conglomérat des appétits et des illusions, l’instrument d’un homme qui divise au lieu de rassembler, un homme qui a fait de la peur et non de l’espoir le moyen de gouverner, peur de la maladie, peur de la sanction, peur du désordre. La peur peut unir un troupeau mais ne peut conduire une nation. Il est frappant de constater que deux ouvrages consacrés au macronisme, celui de Frédéric Rouvilois, “Liquidation”, et celui d’Olivier Marleix “Les Liquidateurs”, emploient pratiquement le même terme. Oui, Macron est un liquidateur. Le soutenir est suicidaire.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

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    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : SOS Éducation, le Collectif Némesis / La Cocarde étudiante /Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches / Défendons notre Patrimoine...

     

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    Jeudi 16 Septembre, l'Action Française Bordeaux vous convie à son Cercle Léon de Montesquiou pour une conférence dont le thème sera le quadrilatère maurrassien animée par Jocelyn Limbert.

    Informations et inscriptions en message privé.

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    Jeudi 16 Septembre à 20h, l'Action Française Vannes vous convie pour une audio-conférence dont le thème sera l'équilibre entre libertés et sécurité en politique animée par Erwan Boreau sur Discord.

    Au coeur des préoccupations aujourd'hui, l'équilibre des libertés et de la sécurité sera abordé lors de notre Cercle d'études de rentrée : venez nombreux, invitez toutes les personnes qui pourraient être intéressées !
    Lien Discord en MP.

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    Vendredi 17 Septembre à 19h, l'Action Française Rennes vous convie à son Cercle Chateaubriand pour une conférence dont le thème sera introduction à l'histoire des idées animée par Edouard Lavreau.

    Pour se former et rejoindre la jeunesse rennaise MP.

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    Vendredi 17 Septembre à 20h, la Fédération Royaliste d'Île de France vous convie à sa Réunion de Rentrée Militante.

    Soirée conviviale. Buffet dinatoire.

    Sympathisants, simples curieux ou futurs militants, cette rentrée est l'occasion de venir échanger avec les membres de la fédération et de découvrir les activités des sections pour l'année à venir !
    10 Rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris
     
    PAF : 10€ - 5€ pour les étudiants et chômeurs
    À vendredi prochain !

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    Vendredi 17 Septembre l'Action Française Évry ainsi que toutes les autres sections d'Île-de-France feront leur rentrée militante !
    Occasion de créer un premier contact avec ceux qui militent pour la France au plus près de chez toi ! La présentation des objectifs de l'année sera suivie d'un buffet et d'une soirée conviviale.
    N'attends plus rejoins-nous !
     
     
     
    Vendredi 24 Septembre à 20h, l'Action Française Vannes vous convie à sa Réunion de Rentrée.
    Elle est déjà mobilisée depuis fin Août contre le Passe Sanitaire.
    Venez nombreux pour nous découvrir, invitez toutes les bonnes volontés autour de vous !
    Lieu et détails en MP
    "A l'Action Française, une seule place libre... la tienne" !

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    Samedi 25 Septembre à 18h, l'Action Française Bordeaux vous convie à sa Réunion de Rentrée.

    Au programme : bilan de l'année militante passée, projets, stands, conférence, banquet, sports, camaraderie,... !
    Nous vous attendons nombreux pour lancer comme il se doit cette nouvelle année de militantisme.
    Plus d'informations en message privé !

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    Demandez le programme de notre réunion de rentrée !
    Pour vous inscrire contactez-nous par message privé.

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    Samedi 02 Octobre à 18h30, l'Action Française Le Mans organise sa Réunion de Rentrée.
    Que tu sois militant, sympathisant ou simple curieux, contactes nous pour nous rencontrer et pour venir découvrir nos idées !
    Tu pourras venir prendre connaissance des projets militants prévus pour cette année 2021/2022 tout en passant un bon moment de convivialité !

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    https://www.facebook.com/events/435289054685183/?ref=newsfeed

     

     

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     
     
     

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    • URBVM

     

  • De la solidarité, du cœur et du bon sens…, par Nicolas BOUREZ (Directeur d'école).

    OPINION. Les jeunes français préoccupés par l’avenir de leur pays sont aujourd’hui sommés de taire leurs angoisses et d’adhérer au catéchisme mondialiste. Pourtant, selon notre lecteur, il n’est point de véritable solidarité sans souveraineté.

    8.jpgJ’ai 50 ans, et j’ai supporté dans ma jeunesse, non sans sourciller, voire en râlant certaines fois, les qualificatifs de réac ou de facho parce que je défendais une certaine idée de la France, qui aujourd’hui est en train de sombrer sous les coups de boutoir des idéologies qui veulent la détruire. Je ne sais pas pour vous, mais là, je commence sérieusement à saturer des accusations de fermeture d’esprit, de manque de grandeur d’âme et autre étroitesse de cœur dont les tenants de la bien-pensance ne cessent de nous gratifier. Quand elles ne sont pas formulées dans un vocable autrement plus salé et beaucoup moins digeste !

    Hormis le ressenti négatif que cela engendre inévitablement, ces accusations faciles et futiles ont un impact très défavorable sur notre jeunesse. Comment à 18 ans se situer dans l’échelle des valeurs quand on a un choix aussi peu étoffé entre le bien et le mal absolu ? Cette pseudo culture ne supporte pas la contradiction, et tous ceux qui ne l’épousent pas sont à bannir et à exclure de ce monde complètement dénué de repères, où tout se vaut si cela marque une différence. Les jeunes n’osent plus exprimer leurs interrogations et leurs souhaits de conserver certaines valeurs qui ont fait notre pays. Bien sûr ensuite la société va feindre de découvrir l’état de nos universités, de nos institutions et de nos enseignants en termes de pensées soi-disant progressistes… voire au sujet de l’islamo-gauchisme. Mais comment les jeunes pourraient-ils assumer certaines idées quand leurs aînés et la société ne jugent qu’au travers de filtres idéologiques qui les relégueraient au banc des accusés ? Et les isoleraient à l’âge où le lien social est essentiel dans la construction de la personnalité et de son devenir d’adulte. Les dégâts sont considérables et le mutisme de certaines personnes ajoute à la difficulté.

    La solidarité ne se décrète pas, elle se choisit

    Quand ces adultes ne sont pas à l’origine de cette doxa dominante, où les morts ne se valent pas et où il faut s’insurger de celle d’un petit garçon sur une plage, mais pas de celle d’une victime de la violence dans nos villes. Il est plus que temps de stopper cette mascarade et d’exprimer clairement les choses. Il est plus que temps d’exposer sa colère, de dire enfin pourquoi ces idées de pseudo-bien-pensance ne font que discréditer les jeunes qui tentent de comprendre le monde qui les entoure en cherchant à œuvrer pour qu’il soit meilleur, mais en offrant d’autres solutions. Le temps de la jeunesse est celui de l’action vers l’autre, de la recherche d’un sens à sa vie et de qualités morales. Oui, aider son voisin est une preuve de cœur ! Oui, il n’est pas nécessaire que les gens soient étrangers pour que l’aide revête une valeur morale digne de ce nom ! Oui, il est normal d’avoir envie d’être utile à ceux qui nous ressemblent et qui nous le rendent avec sourire et compassion, davantage qu’auprès de personnes qui rejettent notre mode de vie et nous renvoient haine ou mépris. La solidarité ne se décrète pas, elle se choisit. Et cela a toujours été. Quand notre système social a été mis en place, il le fut en rapport avec la France d’après-guerre. La solidarité s’exerçait entre Français qui venaient de partager une histoire de vie, qui se reconnaissaient dans un peuple unifié par une langue, un système de pensées et un avenir en commun.

    Comment ne pas reconnaître aujourd’hui que la situation a tant évolué qu’elle n’a plus rien à voir ! Les bouleversements profonds ne peuvent être occultés sous peine de tremblements terribles d’ici peu dans une population qui ne peut plus faire semblant d’être dupe. La souveraineté n’est pas un vilain mot. Être souverain, c’est avant tout être en mesure de décider et d’agir sur son environnement et son avenir. Cela n’est nullement une question de richesse ou de géographie, c’est une question d’autonomie. Et les jeunes doivent se construire en exerçant leur autonomie à la fois matérielle et spirituelle. L’autonomie exige liberté et clairvoyance. Tout le contraire de ce qu’on leur vend à longueur d’émissions télé qui scindent de manière simpliste le monde en deux camps, celui du bien… et celui du repli sur soi, symbolisant le mal absolu. Comment leur permettre cette autonomie de pensée sans casser le dernier repère qu’il leur reste, la défense d’une juste cause, en hiérarchisant les valeurs morales dans un nuancier aussi riche que sensible, se déclinant entre le bien et le mal ? Il faut leur autoriser leur propre analyse de ces valeurs, leur acceptation voire leur refus de s’y inscrire. Nous, adultes, devons absolument les accompagner dans cette recherche du bon, du bien ! Sans cela nous laissons ces idées du lointain, forcément meilleur et plus attrayant que le proche ; du différent, inévitablement plus nécessiteux que le semblable complètement démuni ; et de l’amour du nouveau, beaucoup plus beau que l’amour du passé et de nos racines, se développer sans contradicteurs, et gagner le cœur de nos jeunes.

    Les mondialistes n’ont pas le monopole du cœur

    Et je ne parle pas de la jeunesse qui se reconnaît dans la violence et autres pensées déviantes. Je veux m’en tenir à cette jeunesse intelligente qui tente de comprendre le monde que nous ne lui présentons plus de manière intelligible. Quelles images leur montrons-nous et quel avenir leur proposons-nous avec ces raisonnements où tout est inversé ? Les valeurs positives sont vomies, le vrai courage est banni, et seule la différence est louée. Nous avons le devoir de résister face à ces assauts de plus en plus puissants et multiples. Nous devons leur opposer une autre façon de s’exercer au monde en communiant avec son prochain, et en apportant joie et bonheur à son entourage. Nos jeunes ne peuvent pas croire que nous leur abandonnons notre pays délabré, que nous ne leur proposons que cette solidarité mondiale qui du coup n’a plus rien de solidaire, puisqu’imposée.

    Je veux redire ici à notre jeunesse que la souveraineté peut aussi signifier humanité ! Je veux réaffirmer d’autant plus fort que la situation s’aggrave, que les mondialistes et autres progressistes « n’ont pas le monopole du cœur » ! Contrairement à l’adage populaire, cette gauche aurait dû réfléchir avant, car on ne peut pas faire feu de tout bois. Maintenant elle se meurt de ses choix nauséabonds, et ces derniers soubresauts n’en sont que plus pathétiques. Mais nous n’avons pas le droit de la laisser emporter dans sa chute une partie des jeunes qui ne peuvent pas se construire ensemble un avenir en commun. Et ne ferons plus France. Attention à la mutation du danger et à son habillage linguistique, sémantique et écologique qui semblent reprendre le flambeau des anciennes luttes des minorités et les agréger afin d’obtenir une majorité. Cette jeunesse française ne doit pas se laisser berner, amadouer, voire endoctriner par cette pensée soi-disant progressiste, mais qui nous fait régresser à tous les niveaux. Là, nous pourrons alors parler de sécession et de réel séparatisme.

    Mais l’évolution est rapide, le temps est compté. Nous assisterons bientôt au délitement de notre pays, et compterons alors les parties entières de la société qui s’en détacheront tels des icebergs à la dérive dans l’océan immonde de cette soi-disant bien-pensance. Rétablissons le sens des mots, renouvelons notre contrat social, et de nouveau faisons briller ensemble l’idée d’un avenir commun. Notre France le mérite de par son histoire, et nous le devons à notre jeunesse pour son avenir !

    Source : https://frontpopulaire.fr/