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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Au sommaire du n° 1229 (28 février) de Royaliste...

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    Vous trouverez notamment dans ce numéro une sélection d’articles d’actualité autour de sept thèmes :
     
    - La guerre en l’Europe,
    - les candidats à la présidentielle et la politique étrangère
    - Le scandale des EHPAD,
    - La conférence de Brest sur les océans,
    - L’architecture de sécurité en Europe,
    - Une révolution anthropologique ?
    - Le sens des limites.
     
    Voici un aperçu de ces articles et l’intégralité du sommaire.
    A LA UNE
     
    Notre Europe fracturée.
     
    L’agression russe en Ukraine aggrave les fractures de l’Europe continentale. Pour devenir une force de paix et d’unité, la France doit retrouver sa puissance. La Nouvelle Action royaliste n’a cessé de militer pour la réunion dans un même ensemble des États de l’Europe continentale. Le projet de Confédération européenne allait dans ce sens mais il fut trop vite abandonné et la France, sous divers gouvernements, consentit au pire en Yougoslavie. L’offensive russe en Ukraine trouve une France affaiblie dans tous les domaines. Il faut espérer qu’elle saura malgré tout jouer un rôle majeur dans les semaines qui viennent mais une première leçon doit être immédiatement tirée des événements tragiques de février : pour être fidèle à son histoire et à son projet européen, la nation française doit retrouver sa puissance dans tous les domaines.
     
     
    LA NATION FRANCAISE
     
    Candidats : tous gaullistes ? par Yves La Marck.
     
    La campagne présidentielle n’est pas tout le temps ennuyeuse. Il y a un vrai débat entre les candidats sur la politique étrangère. A les entendre, tous sont gaullistes de droite à gauche, y compris aux extrêmes. Mais si tous ont repris en chœur le refrain de « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural », les couplets sont discordants. Il y a ceux qui préconisent une politique indépendante, tantôt sous la forme de l’internationalisme ou de l’altermondialisme, tantôt sous la forme d’un splendide isolement. Et il y a les candidats de la droite et de la gauche classiques qui, comme l’écologiste, refusent que la France sorte du commandement intégré de l’Otan. Quant à la Chine, tous les candidats se signalent par leur extrême embarras.
     
    Insécurité linguistique, par Yves Landevennec.
     
    A cause de la prolifération des vrais et faux anglicismes, une fracture linguistique est venue s’ajouter à tous les facteurs de dissociation dont nous sommes affectés.
     
    Le scandale des EHPAD, par Loïc de Bentzmann.
     
    Un ouvrage a récemment défrayé la chronique en révélant des cas de maltraitance au sein d'EHPAD du groupe Orpea. En 2019 et en 2021 (2), nous avions dénoncé ici-même les très graves dysfonctionnements de ces structures.
     
    Un océan de promesses électorales, par François Gerlotto.
     
    Notre Président a lancé une nouvelle initiative pré-électorale à Brest au début de ce mois : le « One Ocean Summit » (sorry, la french version n’est pas incluse dans le package). Un sommet de l’Océan où se prirent, comme dit Le Monde, « de nombreux engagements et quelques mesures concrètes ».
     
     
    LES CHEMINS DU MONDE
     
    Le grand architecte, par Yves La Marck.
     
    La « nouvelle architecture de confiance et de sécurité » a échoué. On n’y reviendra pas de sitôt. La guerre n’est cependant pas la seule alternative. C’est pourtant celle qui a été choisie, alors que la conférence sur la sécurité en Europe venait de se tenir à Munich mi-février.
     
     
    SYNTHÈSE
     
    Théorie critique de l’assimilation, par Bertrand Renouvin.
     
    Au terme d’une savante enquête qui nous conduit de l’Antiquité grecque et romaine aux Etats-Unis d’Amérique en passant par l’Empire islamique, la France et le Japon, Raphaël Doan propose une théorie critique de l’assimilation des étrangers aux ensembles nationaux et impériaux.
     
     
    LES IDÉES
     
    Une révolution anthropologique ? par Gérard Leclerc.
     
    « Nous vivons, c’est évident, une révolution anthropologique. » C’est par cette affirmation qu’Emmanuel Todd ouvre son dernier essai, dont le sous-titre signifie toute l’ambition : « Une esquisse de l’histoire des femmes ». Nous sommes, en effet, à un moment de trouble dans le domaine des relations entre les hommes et les femmes, et alors que la question homosexuelle est venue bouleverser tout l’équilibre social, ne serait-ce qu’avec « le mariage pour tous » et l’obsession du transgenre qui s’interpose comme « point d’aboutissement d’un processus continu d’érosion des identités, de toutes les identités : de religion, de classe, de nation, d’idéologie politique ». Comment nier que notre époque corresponde à une accumulation de mutations de nos représentations, qui vont de pair avec les transformations des fonctions dans toutes les strates, qu’elles concernent la famille, l’école, la justice, l’économie ?
     
     
    LE MOUVEMENT ROYALISTE
     
    Des royalistes contre les nazis : Norbert Fillerin, par François-Marin Fleutot.
     
    Encore un royaliste qui n’accepte pas la défaite et l’armistice de 1940. Autour de Norbert Fillerin, de sa famille et de ses amis du Nord et du Pas de Calais, les filières d’évasion et les actions de commando s’organisent.
     
     
    ÉDITORIAL
     
    Notre Europe fracturée, par Bertrand Renouvin.
     
    Il y a trente-deux ans, lors de son IXe congrès, la Nouvelle Action royaliste se déclarait « heureuse de voir l’Europe se retrouver » et esquissait « un projet pour toute l’Europe ». Cette perspective n’avait rien d’original : nous reprenions le projet d’Europe de l’Atlantique à l’Oural formulé par le général de Gaulle au temps de la Guerre froide. Nous avons ensuite approuvé avec enthousiasme le projet de Confédération européenne lancé par François Mitterrand le 31 décembre 1989 et j’ai consacré plusieurs années de travail à esquisser la « théorie des ensembles européens » qu’il avait souhaitée. Pour lire la suite de l’éditorial : http://nouvelle-action-royaliste.fr/idees/presentation/editoriaux/notre-europe-fracturee
     
     
     
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    SOMMAIRE
     
     
    Cible : L’heure des boules puantes.
     
    LA NATION FRANCAISE. – Pages 2 à 5.
    Candidats : tous gaullistes ? par Yves La Marck.
    Humour : sur le mur de Jean Chouan.
    Langue française : insécurité linguistique, par Yves Landevennec.
    Santé : le scandale des EHPAD, par Loïc de Bentzmann.
    Conférence sur les océans : que de promesses électorales ! par François Gerlotto.
    L’Echo du net : complotisme et jeux vidéo, par Loïc de Bentzmann.
    La Quinzaine sociale : Agriculture. – Hôtellerie-restauration. – Prévention et sécurité – Conflits – Pouvoir d’achat.
     
    LES CHEMINS DU MONDE. – Pages 6 et 7.
    Actualité : Portugal, un habile stratège, par Marc Sévrien.
    Chronique internationale : le grand architecte, par Yves La Marck.
    Voix étrangères : Niinistö, par Yves La Marck.
    Les Faits majeurs : Birmanie, États-Unis, Suède.
     
    SYNTHÈSE. – Pages 8 et 9.
    Théorie critique de l’assimilationpar Bertrand Renouvin.(Sur le livre de Raphaël Doan, Le Rêve de l’assimilation.)
     
    LES IDÉES. – Pages 10 à 12.
    Lecture : Interminable, cette Révolution ! par B. La Richardais.
    (sur le livre de Jean-Clément Martin, La Révolution française n’est pas terminée.)
    La vie des idées : Une révolution anthropologique ? par Gérard Leclerc.
    (sur le livre d’Emmanuel ToddOù en sont-elles ?)
    Idées : Revenir aux frontières du réelpar Samuel Bon.(
    sur le livre de Monique Atlan et Roger-Pol Droit, Le Sens des limites)
    Dans les revues : Nos richesses maritimes (revue Le Chasse-Marée).
     
    LES LETTRES. – Pages 13.
    Biographie : Claudel, diplomate au paradis perdu, par Dominique Decherf.
    (sur le livre de Claude Perez, Paul Claudel, « je suis le contradictoire ».)
    Roman : la faim du siècle, par Samuel Bon.
    (sur le livre de Sébastien Gendron, Fin de siècle.)
    Bande dessinée : Planche de salut ? par Samuel Bon.
  • Le Prince Jean dans le Blog de Benoit de Sagazan....

                Depuis que nous avons présenté ici-même l'excellent blog de Benoit de Sagazan ( http://patrimoine.blog.pelerin.info/esprit/ ) nous l'évoquons régulièrement, n'hésitant pas (c'est pour la bonne cause !...) à utiliser tout aussi régulièrement les informations qu'il donne afin de leur offrir, dans la mesure de nos moyens, la diffusion la plus large possible.

                Nos lecteurs savent la raison pour laquelle nous avons "adopté" ce Blog, et pourquoi et en quoi il est excellent. Il suffit de lire, ou relire, les propos de Benoit de Sagazan par lesquels il présente son Blog à ceux qui le découvrent:

                "Loin de tout esprit nostalgique, les enjeux du patrimoine me paraissent effectivement capitaux tant ils engagent notre avenir : le tissage d’un véritable lien social entre personnes d’âges et de conditions différentes ; la prise en compte de réalités économiques importantes pour notre développement collectif ; l’enjeu politique, au sens noble du terme, que peut porter une Nation réconciliée avec ses racines et son histoire, au sein d’une Europe qui reste à construire : la transmission d’une culture (faite d’art, de savoir-faire et de spiritualités) capable de nous rendre responsables d’un monde durable, en perpétuelle évolution.

                Vous l’avez sans doute compris, c’est d’un patrimoine en pleine vie dont je désire surtout vous parler, d’un patrimoine qui a encore beaucoup de choses à nous dire, d’un patrimoine qui peut nous aider à devenir, à notre tour, des fondateurs et des pionniers, et pas seulement des héritiers."

                 L'accord entre cette conception des choses et notre attachement viscéral à nos Racines (Tout ce qui est Racines est bon !...ne cessons-nous d'écrire) n'est-il pas profond et total ? Ne porte-t-il pas sur l'essentiel ? Évidemment, oui.

                 Et aujourd'hui, nous le citons une  fois de plus car, dans sa livraison du 23 novembre, il propose l'entretien avec le Prince Jean que nous reproduisons ci-après intégralement, et dans lequel on appréciera les précisions que le Prince Jean apporte sur plusieurs sujets, fort différents mais tous fort intéressants....

    Patrimoine en blog


     

    http://patrimoine.blog.pelerin.info/wp-content/uploads/2009/10/9782756402383.jpg PATRIMOINE HISTORIQUE ET CULTUREL – LIVRE

    A côté d’une vie professionnelle, essentiellement accomplie dans la banque, le Prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme, sillonne depuis dix ans le pays à la rencontre des hommes et des femmes qui s’engagent à le faire vivre et grandir. Des milliers de personnes ont été ainsi rencontrées, issues des mondes religieux, politiques économiques, sociaux et culturels.

    De ces rencontres sont nées un livre, Un prince français (Pygmalion 2009), dont quelques pages  évoquent la relation que le prince entretient avec les patrimoine historique,  une vie publique et une activité professionnelle au service du patrimoine.

    Jean d’Orléans a bien voulu parler de tout cela pour les lecteurs de Patrimoine-en-blog. Il évoque également l’année Henri IV qui sera commémorée en 2010, son attachement au patrimoine historique de la famille d’Orléans….

    Monseigneur, vous apparaissez de plus en plus souvent sur la scène publique. Comment vivez-vous cette nouvelle phase de votre vie et quelle place le patrimoine historique y tient-il ?

    A côté de ma vie professionnelle, j’ai souhaité depuis dix ans avoir un vrai engagement au service de la France et des Français. Et comme mon grand père, plutôt que d’apprendre les choses dans les livres, j’ai préféré aller voir sur place et m’imprégner de ce qui fait le pays et de rencontrer les personnes qui le font marcher, de voir la relation que la France pouvait entretenir avec les pays de l’espace francophone. J’ai accompli une dizaine de voyages par an,  rencontré chaque année un millier de personnes, et cela durant dix ans. Ce qui doit totaliser plus de 100 000 personnes qui comptent.

    Ces personnes  appartiennent à des milieux très variés. J’ai rencontré des évêques, des prêtres qui ont des actions dans le domaine social, des directeurs de séminaires, des moines. J’ai fait la même chose  dans le monde politique où j’ai échangé avec des maires, des conseillers généraux et régionaux, quelques élus nationaux. Je me suis aussi beaucoup intéressé au domaine social, au monde du handicap et celui de l’enfance en difficulté. Dans le domaine de la culture, j’ai visité des sites restaurés, des musées atypiques, de villes dont le patrimoine ancien et nouveau avaient été mis en valeur, des chantiers d’urbanisme… Je suis allé aussi à la rencontre de chefs d’entreprises familiales, visité des sites de haute technologie, des industries de pointe. J’ai voulu également entendre des enseignants dans les écoles et des responsables éducatifs. J’ai désiré voir ce qui fait véritablement vivre la société française et le vrai engagement de ces hommes et de ces femmes dans le monde d’aujourd’hui qui font de notre pays une société bien vivante ou qui dans leur domaine font référence d’excellence.

    Et l’idée m’est venue de créer une association Gens de France pour y rassembler les personnes intéressées par mon action et de les mobiliser sur certains engagements que j’ai regroupé en quatre axes : l’histoire et le patrimoine, le développement durable, l’économie sociale, la francophonie. Et puis je me suis dit pourquoi ne pas faire d’un de ces axes mon métier. Comme j’ai reçu de mes parents un lien privilégié avec l’Histoire de France, j’ai choisi d’orienter ma vie professionnelle autour de la culture et du patrimoine. C’est pour cette raison que j’ai ainsi quitté la banque il y a trois ans pour fonder Avenir et patrimoine qui oeuvre pour la promotion du patrimoine historique français.

    En quoi consiste votre activité professionnelle ?

    Ce service du patrimoine je l’accomplis par différents moyens : autour d’une activité de conférencier international, d’organisation d’événements culturels et de levée de mécénat.

    Mon activité de conférencier m’amène régulièrement à parler aux Etats-Unis, notamment en lien avec la French Heritage Society, et en France, notamment à Chantilly à destination d’entreprises. En 2010, je serai très sollicité par « l’année Henri IV », à l’occasion de la commémoration du 400è anniversaire de son assassinat.

    Côté événements culturels et mécénat, j’ai participé pour le chateau de Compiègne, sur le montage d’une exposition sur le mariage de Louise, fille du roi Louis-Philippe, avec le premier roi des Belges. Pour cet événement, j’ai pu inviter la famille royale belge et j’ai décroché un mécenat AXA Art pour la restauration d’un tableau qui décrivait la scène. A Francfort, en Allemagne, plus récemment, à l’occasion d’une grande exposition autour de l’ébéniste Boulle, j’ai participé à des recherches de mécénat et aux relations avec les familles princières allemandes. Mon métier c’est d’être une tête de pont.

    En 2010, l’année Henri IV sera donc une année très importante pour vous…

    Effectivement, outre les conférences dont je vous ai déjà parlé, je travaille sur plusieurs projets allant de l’édition d’un livre d’art à la mise à l’honneur de la « poule au pot » lors de la Semaine du goût.  J’envisage d’autre part de susciter des actions de mécénat en faveur du patrimoine de certaines villes liées à la vie de Henri IV, telles Dreux ou Vendôme… Tout cela se faisant en lien avec le comité, constitué autour de la Société Henri IV, qui pilote les événements de cette année  commémorative.

    Quel lien personnel entretenez-vous avec le patrimoine historique ?

    Je ne sais pas si c’est un privilège, mais j’ai reçu un lien naturel avec l’Histoire et son patrimoine historique. Mais ce qui m’intéresse n’est pas seulement de vivre intimement ce lien mais de mettre aussi en lumière ce qu’un monument ou un événement historique et culturel dit de notre pays et de notre civilisation. J’apprécie particulièrement l’art gothique qui est un art purement français, pour ne pas dire de l’Ile-de-France. Il est l’expression d’un certain génie français, créatif et novateur extraordinaire. Il y a un enseignement à tirer de ce patrimoine religieux, parce qu’il a participé au rayonnement culturel, artistique et spirituel de l’Europe. Il a été aussi un centre de l’expression artistique et éducatif. La France a cela d’extraordinaire d’avoir développé ses villages et ses villes autour des églises et des cathédrales qui sont pour la plus part des édifices exceptionnels.
    Bien évidemment m’intéressent aussi personnellement les sites actuellement ou anciennement liés à la famille d’Orléans : Amboise, Compiègne et son théâtre Louis-Philippe, Chantilly…  Sentimentalement, je suis très attaché à Dreux, parce que j’y ai grandi, j’y retourne fréquemment les week-end. C’est un domaine dont l’Histoire se manifeste dans ses murs : la guerre de cent ans, les guerres de religions, la révolution, les guerres mondiales… Y reposent aussi dans la chapelle royale les défunts de la famille d’Orléans. Cette chapelle est une pure merveille de l’architecture du XIXè siècle. Il y a aussi ce parc à l’anglaise, malheureusement très abimé par les tempêtes… Je voudrais par mon métier ouvrir ces lieux qui me sont chers et partager la passion que je leur voue.

    Le président de la République a émis le voeu de créer un musée de l’Histoire de France. Louis-Philippe, un de vos ancêtres, en avait créé un à Versailles. Que pensez-vous de cette idée ?

    J’avais, moi-même, émis cette idée autour du projet de reconstitution du palais des Tuileries, l’aile manquante du Louvre. J’étais intervenu sur l’opportunité de restituer la perspective du Louvre, d’offrir de meilleures conditions d’accueil du public, de proposer dans les salons du premier étage non pas un musée « de l’Histoire de France » mais « des institutions de France ». Car le Louvre et les Tuileries ont été à toutes les époques un lieu de décision. Cette idée du président rejoint un peu celle-là.
    L’idée du musée de l’Histoire de France de Versailles était de retracer l’épopée de notre pays, notamment à travers ses grandes batailles. Est-ce cela qu’il faut moderniser ? Va-t-on déshabiller les musées historiques de province pour celui-là ? Il conviendra de répondre à toutes ces questions. Mais je pense que cette idée est bonne à condition de considérer l’Histoire de France comme un élément vivant et non pas poussiéreux. Un tel musée devra rendre vivant nos racines, il permettra aux Français de savoir d’où ils viennent. Cela me parait très important. Moi-même, j’aime dire que je pense en prince chrétien et que j’agis en prince français.

    Propos recueillis par Benoit de Sagazan

  • GRANDS TEXTES (42) : La cathédrale effondrée, par Pierre Debray

    Pierre DEBRAY au Rassemblement Royaliste des Baux de Provence

     

     

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgLa métaphore de la cathédrale effondrée est descriptive de la France de 1962 - date de parution de l'ouvrage portant ce titre. En voici l'avant-propos.

    Mais la métaphore de la cathédrale effondrée s'impose bien plus encore à notre réflexion sur la réalité d'aujourd'hui, encore empirée.

    Cette réflexion ne contredit pas les doctrines initiales de l'Action française. Pierre Debray le montre : elle les actualise, conformément à la méthode maurrassienne.

    La déchéance du Pays réel réclame désormais qu'il soit presque intégralement reconstruit et impose au Politique d'abord !  des conditions, une temporalité différentes de ce qu'elles furent vers l'année 1900.

    Les nouvelles générations qui auront la charge de prolonger l'Action française et le royalisme français, sont aujourd'hui familières de ces problématiques.

    Ce 42ème grand texte - choisi pour son actualité - montre aussi que leurs aînés avaient très tôt ouvert la voie, avec une extrême lucidité. 

    Lafautearousseau     

    La cathédrale effondrée - Avant-propos

     

    Depuis un siècle et demi, la France était semblable à une cathédrale, dont la Révolution, comme une foudre, aurait détruit le faite. Le noble édifice, désormais découronné, s’ouvrait, par ce grand vide, à toutes les bourrasques de l’histoire. La France était devenue un corps privé de tête, le roi ; dépouillé de son âme, Dieu.

    Les murs cependant demeuraient intacts, d’apparence, soutenus par ces arcs boutants qu’étaient l’Église, l’Armée, la Justice, l’Administration. Les Français devenaient sans doute stupides, lorsqu’ils se rendaient aux urnes, mais le reste du temps, ils continuaient de pratiquer les antiques vertus. L’existence qu’ils menaient dans leur métier, dans leur commune, dans leur famille, était réglée, comme avant 1789, par les traditions domestiques. L’artisan, le commerçant, le paysan, l’ouvrier conservaient le trésor de leur honneur, le patrimoine de leurs fidélités. Ceux-là mêmes qui se déclaraient pacifistes les jours d’élection se précipitaient aux frontières dès que le tocsin sonnait, pour annoncer que la patrie était en danger.

    Pourtant, le libéralisme privait de leurs protections corporatives les travailleurs des fabriques, des mines, et la première révolution industrielle se développait dans l’anarchie. Par centaines de milliers, les hommes, les femmes, les enfants étaient arrachés à la terre, et parqués dans les faubourgs sur-urbains. Ainsi se constituait une gigantesque armée de déracinés, qui campaient aux abords de la cité, soumis à l’obsession du chômage, ne possédant rien que leurs bras nus, menant l’existence la plus incertaine et la plus précaire. Le sort des serfs était certes plus enviable que le leur, que le seigneur, du moins, ne pouvait pas priver de la glèbe. Et, même celui des esclaves, que son intérêt bien compris interdisait au maître de priver de nourriture.

    La bourgeoisie libérale inscrivait la liberté, l’égalité, la fraternité au fronton des monuments publics. Quelle liberté laissait-elle à ces malheureux, sinon celle de mourir de faim, lorsque survenait, avec une effrayante régularité, l’une de ces crises cycliques qui scandaient les progrès de l’industrie ? Alors que les puissances d’argent gouvernaient, l’égalité faisait figure de dérision. La fraternité devenait une insulte pour ces masses affamées et désespérées, dont les insurrections étaient sauvagement réprimées. Aucun régime moins que la république bourgeoise n’a été avare du sang ouvrier.

    C’était jeter le prolétariat dans les bras subversifs, plus rigoureux encore que les premiers, puisqu’ils prétendaient faire passer les principes démocratiques de l’abstraction politique dans la réalité sociale. Comment n’aurait-il pas été internationaliste ? On lui refusait sa place dans la nation. Il ne faisait d’ailleurs qu’imiter le capitalisme apatride. Comment n’aurait-il pas été anticlérical ? M. Thiers, athée notoire et massacreur exemplaire, ne prétendait-il pas employer le clergé comme une gendarmerie supplémentaire ?

     

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    Pierre DEBRAY au rassemblement royaliste de Montmajour (1969-1971)

     

     

    Pourtant, le prolétariat avait trouvé, parmi les élites catholiques et monarchistes, des dévouements et des protections. De grandes voix s’élevaient dans le pays qui proposaient des remèdes à ses maux. Pour éviter qu’elles soient entendues, les républicains usèrent de la diversion anticléricale. Ce qui présentait, pour eux, deux avantages : d’une part, ils mystifiaient le peuple, le détournant du catholicisme social, d’autre part, ils reprenaient l’entreprise de déchristianisation arrêtée par le Concordat napoléonien. L’égoïsme, l’avarice, la dureté de cœur du personnel républicain s’additionnaient ainsi de ses préjugés idéologiques pour empêcher la réforme de la société industrielle. En définitive, le dogme qui veut qu’il n’y ait pas d’ennemi à gauche le portait à préférer la révolution socialiste, qui du moins participait, comme lui, de la subversion.

    Néanmoins, la résistance des grands contre-révolutionnaires du début du siècle parvint longtemps à sauver l’essentiel. Il fallut, pour venir à bout des structures traditionnelles, le double coup d’accélérateur du gaullisme, celui de 1944 et celui de 1958. Désormais, les arcs-boutants sont fissurés, ébranlés, parfois démantelés. L’Église de France ? On mesure aujourd’hui les conséquences de la condamnation de l’ « Action Française », que beaucoup prirent, sur le moment, pour un acte simplement politique. Les prêtres sillonnistes s’introduisirent dans les grands séminaires, les militants démocrates colonisèrent l’action catholique et les syndicats chrétiens. Eux-mêmes considèrent, maintenant, avec effroi leur postérité progressiste. L’Armée ? Le corps des officiers a été disloqué, recru d’humiliations, de répressions, de reniements. Les meilleurs de ses chefs ont été jetés en prison, contraints à l’exil, envoyés dans de lointaines garnisons. Sous prétexte de préparer une guerre atomique, on met en place une armée de robots. La Justice ? Il n’y a plus d’autre droit que l’arbitraire d’une volonté particulière. L’Administration ? Elle se bureaucratise. On pousse aux postes les plus élevés de sa hiérarchie les hommes imbus de l’idéologie technocratique.

     

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    Pierre DEBRAY discours au Rassemblement Royaliste des Baux de Provence 1973

    Il n’y a plus d’esprit public. Tout ce qui conserve, dans la société, une position indépendante est, méthodiquement, soumis aux contraintes étatiques. Tout ce qui garde la volonté d’entreprendre se voit découragé par système. Une politique de centralisation abolit ce qui restait des libertés communales, remplace partout le responsable par le gestionnaire, intervient jusque dans les familles pour disputer aux parents le choix de l’éducation et de l’orientation des enfants. En même temps que les institutions sclérosent, étouffent les cellules vivantes, les mœurs se dégradent. La grande presse, spéculant sur la bassesse de l’âme, exploite tous les scandales et toutes les immoralités.

    Dans ces conditions, nous ne saurions purement et simplement reprendre les analyses de nos maîtres, car celles-ci datent d’une époque où la société demeurait saine, si l’État était corrompu. Ils opposaient le pays réel au pays légal, le même pays d’ailleurs, mais pris soit dans son abstraction démocratique, soit dans son expression concrète. Au moment où cette distinction passe dans le langage courant, elle tend à perdre sa valeur, puisque la société s’étatise à mesure que l’État se socialise. Il n’y a pratiquement plus d’activité qui ne soit de quelque manière contrôlée, réglementée, et à la limite, commandée par la bureaucratie dirigeante.

    De même, nos maîtres estimaient que, pour empêcher la ruine de la cathédrale, il suffisait de restaurer la clef de voûte. S’ils y étaient parvenus, tout aurait été, effectivement, sauvé. Ce ne fut pas. Comment jeter une clef de voûte sur une ruine ? Elle s’effondrerait avec elle. Il ne subsiste plus que les fondations, que le dessein général de l’édifice. La France ressemble à ces cités antiques, Glanum ou Amporia, que le barbare a rasées au sol, mais dont on retrouve, en creusant, le plan, inscrit dans la pierre.

    Il faut nous contenter, pour l’heure, de jeter sur le chantier une bâche de fortune, et travailler humblement, en partant du bas, de ce qui demeure, qui n’est pas beaucoup.

    Nous avons à reconstruire la société en même temps que l’État. Cette double tâche pose des problèmes nouveaux. La fidélité à nos maîtres commande de nous attacher à leur méthode, l’empirisme organisateur, plutôt qu’aux résultats contingents qu’ils ont obtenus, par l’usage, d’ailleurs correct en son temps, de cette méthode. Nous n’avons pas à les répéter, scolairement, en mauvais élèves, mais à les imiter. Être empirique, cela consiste à constater que le temps fait son œuvre. Pour le pire, comme pour le meilleur. Être organisateur, cela consiste à partir de ce qui existe, afin d’en conserver les formes et de les projeter dans un avenir qu’il nous appartient d’inventer.   

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    (Avant-propos de « La Cathédrale effondrée », Les Cahiers de l’Ordre Français, Henri Massis, Pierre Debray et Louis Daménie, 1er Cahier, 1962, pages 5-9. Ce numéro était constitué de cinq essais étudiant successivement la crise de la civilisation chrétienne, la subversion du droit, le rôle de l’État, les conditions de l’unité française, les problèmes de la légalité et de la légitimité...)

     

     

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    "GRANDS TEXTES"...

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  • De la crise sanitaire au combat royaliste, par Jean-Philippe Chauvin.

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    La crise sanitaire n’en finit pas, et elle occupe tous les médias, au risque d’occulter nombre de sujets qui, pourtant, méritent attention aujourd’hui pour penser demain. Mais, au-delà, elle a changé aussi les rapports sociaux et les activités, autant socio-professionnelles que familiales et conviviales.

    jean philippe chauvin.jpgIl n’est pas certain que la sociabilité y ait gagné, loin de là, et, contrairement à ce qui aurait pu être espéré, l’esprit de solidarité n’a pas progressé, mais bien plutôt un « individualisme sanitaire » qui se mue, parfois, en peur de l’autre, sous le couvert (le terme « alibi » serait plus exact) d’un altruisme « protecteur des autres » qui, malheureusement, n’est pas toujours très franc. Le discours des uns est souvent l’alibi des autres pour se replier dans une forme de cocon individuel et fort peu solidaire. J’ai pu le constater dans nombre de débats initiés depuis le printemps et, plus encore, depuis l’automne et le retour des mesures de confinement et de fermeture des commerces et des lieux de restauration, toujours fermés en ces temps de fêtes de la Nativité et de la Nouvelle Année. Mais ce que je dis là peut être heureusement complété et nuancé par le fait que les dons aux associations caritatives ne baissent pas, voire augmentent, ce qui est une très bonne chose en ces temps de poussée de nouvelles précarités et misères sociales. D’autre part, les mécanismes de solidarité nationale mis en place pour les professions et établissements fermés, pour insuffisants qu’ils puissent paraître, ont au moins le mérite d’exister, et cela même s’ils ne sont qu’un pis-aller et qu’ils aggravent une dette publique et des dettes privées qu’il faudra, sans doute, rembourser d’une manière ou d’une autre, à défaut d’une seisachtheia (1) que la mondialisation, par son principe même, empêche ou limite très fortement (2).

     

    Cette crise sanitaire, dans laquelle nous sommes et qui semble sans fin (n’est-ce qu’une impression ?), doit nous inciter à la réflexion et, au-delà, à la réfection d’une société dont les liens anthropiques « naturels » et conviviaux sont aujourd’hui largement distendus ou réduits à des interactions numériques (télétravail, commerce électronique, réseaux « sociaux »…) qui ne sont pas vraiment satisfaisantes pour qui considère la société comme un ensemble de personnes reconnues pour ce qu’elles sont dans un cadre spatio-culturel et historique, et non comme une nuée d’individus interchangeables et déracinés. Car, au-delà de la crise du coronavirus, c’est bien d’une crise de civilisation dont il s’agit, et le méconnaître serait, non plus une erreur, mais une faute qui engagerait les générations futures et les siècles prochains. Mais, s’il faut penser en termes de civilisation, il ne sera pas pour autant possible de négliger le politique et la question de l’Etat, car, s’il n’est pas le tout d’une civilisation (les maoïstes des années 70 se sont trompés : non, tout n’est pas politique !), il est le moyen d’agir sur les grandes orientations civilisationnelles : les civilisations grecques ou romaines auraient-elles pu s’imposer avant de perdurer au-delà de la disparition de leur puissance si la force politique et militaire de leurs cités respectives n’avaient pas d’abord été victorieuses et institutionnellement construites et incarnées ? En ce sens, le « Politique d’abord » de Maurras est plus que jamais d’actualité, et la question institutionnelle tout aussi urgente : méconnaître ses aspects-là serait s’empêcher de penser efficacement et concrètement le combat civilisationnel.

    Dans cette perspective, il nous faut comprendre que le combat civilisationnel porté par un Bernanos se combine utilement avec le combat institutionnel de Maurras : que, malgré leurs profondes divergences sur « l’ordre et la liberté » et leurs polémiques terribles des années 1930-1940, tous les deux se retrouvent sur la nécessité de la Monarchie royale n’est pas vraiment un hasard. Leur « concordance monarchiste » doit nous faire réfléchir aux formes multiples du combat royaliste qui, en définitive, se conjugue bien plutôt au pluriel qu’en un réducteur singulier…

     

    (à suivre)

     

    Notes : (1) : La seisachtheia est un terme issu de l’histoire de l’antiquité grecque et qui signifie « la remise du fardeau », c’est-à-dire l’abolition des dettes, telle que celle effectuée par Solon au Ve siècle avant Jésus-Christ et qui a permis, en fait, de préparer le développement et la prospérité économique d’Athènes…

     

    (2) ce qui ne signifie pas qu’une certaine seisachtheia, bien travaillée et préparée de façon à être efficace et productive (sans oublier d’être socialement juste) soit impossible ou néfaste : la réflexion sur ce sujet mérite aussi d’être posée.

    Source : https://jpchauvin.typepad.fr/

  • Cela s'est passé dans la basilique de Sainte Sophie...

    Hasard du calendrier, télescopage de l'Histoire et de l'actualité : au moment où l'on apprend que "l'apprenti Hitler" de la Turquie, qui rêve de reconstituer l'Empire Ottoman, re-transforme en mosquée la basilique de Sainte Sophie, notre Ephémeride de ce jour, 16 juillet, raconte comment s'est noué le drame du schisme de 1054, précisément dans la basilique Sainte Sophie...

    1054 : Humbert de Moyenmoutier dépose la Bulle d'excommunication du Patriarche de Constantinople sur l'autel majeur de Sainte Sophie 

     

    De Michel Mourre (Dictionnaire Encyclopédique d'Histoire, pages 2245/2246) :

    "Cardinal français. Originaire de Lorraine ou de Bourgogne, moine bénédictin à l'abbaye de Moyenmoutier, il devint le secrétaire de Bruno de Toul, qui, devenu le pape Léon IX, l'appela à Rome et le fit cardinal (1050). Il fut avec Hildebrand (futur Grégoire VII) l'un des plus actifs artisans de la réforme de l'Eglise au milieu du XIème siècle. En 1054, il fut envoyé comme légat pontifical  à Constantinople, où son manque de diplomatie contribua à rendre définitif le schisme byzantin."

    16 juillet,concordat,napoleon,pie vii,tunnel du mont blanc,de gaulle,montlhéry,jeanne de chantal

    C'est l'Empereur Justinien qui fit édifier la basilique Sainte-Sophie (du grec Ἁγία Σοφία / Hagía Sophía, qui signifie "sainte Sagesse", "Sagesse Divine", en turc Ayasofya) ; lorsqu'il pénétra dans l'édifice, enfin terminé, et stupéfait par tant de splendeur, il s'écria "Je t'ai surpassé, Salomon !", faisant allusion à la magnificence du Temple de Jérusalem.

    C'est pourtant dans ce monument si splendide qu'eut lieu - en 1054 -  l'épisode peut-être le plus tragique de l'histoire de l'Eglise chrétienne...

    http://medieval.mrugala.net/Architecture/Turquie,_Istanbul,_Basilique_Sainte-Sophie/Turquie,_Istanbul,_Basilique_Sainte-Sophie.htm

     

    16 juillet,concordat,napoleon,pie vii,tunnel du mont blanc,de gaulle,montlhéry,jeanne de chantalPour comprendre le rôle respectif des uns et des autres, dans ce drame de la séparation de l'Eglise chrétienne, il faut replacer les choses dans le cadre du pontificat de Léon IX (ci contre, le seul pape alsacien de l'histoire, voir l'Ephéméride du 19 avril), profondément pénétré par les idées réformatrices du milieu ecclésiastique lotharingien, et qui s'appliqua à rétablir la discipline religieuse.

    Dès son élection, décidé à engager une intense réflexion sur ce que devait être la réforme de l'Église - ce qui aboutira à la réforme Grégorienne... -  Léon IX s'entoura de ces prélats lotharingiens acquis aux idées réformatrices : Humbert de Moyenmoutier, Hugues Candide, Frédéric de Lotharingie (futur pape Étienne IX); et de deux moines italiens : Pierre Damien et Hildebrand (futur Grégoire VII), les faisant tous cardinaux.

    Mais, parallèlement, et indépendamment de ces sujets, la mésentente cordiale entre Rome et Byzance ne faisait que s'amplifier. Ulcérés par la politique pontificale en Italie du Sud, où ils avaient des intérêts, les Byzantins, sous le patriarcat de Michel Cérulaire (1043-1058), s'éloignèrent de plus en plus de Rome. Et les rancoeurs se cristallisèrent à l'occasion d'une controverse sur l'usage des azymes dans la communion (les Latins se servaient d'hosties non fermentées pour célébrer l'Eucharistie, contrairement à l'usage traditionnel conservé par les Grecs qui employaient du pain ordinaire). Léon IX fit entreprendre la réfutation des traités grecs sur ce problème, et sur l'ensemble du contentieux qui opposaient Romains et Byzantins : dans son Dialogus, Humbert de Moyenmoutier écarta les assertions des Grecs, condamna le mariage des prêtres en usage en Orient depuis l'Antiquité, accusa les Byzantins d'hérésie parce qu'ils n'admettaient pas le Filioque et les menaça d'excommunication...

    16 juillet,concordat,napoleon,pie vii,tunnel du mont blanc,de gaulle,montlhéry,jeanne de chantalCe dialogue mal engagé s'acheva tout aussi mal lors de la légation romaine à Constantinople, malgré les efforts de l'empereur Constantin IX Monomaque (ci contre) : les légats Humbert, Frédéric et Pierre d'Amalfi excommunièrent le patriarche et ses partisans (16 juillet 1054); Michel Cérulaire riposta par une excommunication générale des Latins...

    Cette rupture ne doit cependant pas être exagérée : au départ, elle n'était pas plus grave que bien d'autres schismes précédents, finalement sans conséquences majeures ni pérennes; mais, du fait des circonstances, la séparation devint définitive et entraîna les autres patriarcats orientaux ainsi que les peuples convertis au christianisme par les Grecs (Serbes, Bulgares, Russes, Roumains)... C'est donc, en quelque sorte, un concours de circonstances malheureux qui consolida une des frontières religieuses les plus durables qui aient été.

    Au moment où le schisme fut consommé, Léon IX était déjà mort (19 avril 1054), et rien ne permet de voir dans cette rupture entre l'Orient et l'Occident une action calculée d'Humbert de Moyenmoutier ou des lotharingiens de l'entourage de Léon IX (même si rien ne permet de dire le contraire) : est-ce que, de part et d'autre, on savait où on allait (au schisme définitif) ou est-ce que, parce qu'il était bilingue, Humbert s'est vu confier une mission de dispute théologique qu'il a menée avec application, en conformité avec son engagement de réformateur "intraitable" et qui - par manque de diplomatie de part et d'autre... - a dégénéré sans que nul n'en ait perçu dès l'abord les conséquences ?

    16 juillet,concordat,napoleon,pie vii,tunnel du mont blanc,de gaulle,montlhéry,jeanne de chantal

    lafautearousseau

  • 17 septembre 1914 ... Le général Joffre a de l'estomac et de l'autorité

     

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    Encore une journée de flottement. On m'assure que, de nouveau, pendant ces dernières vingt-quatre heures, le gouvernement a été démoralisé, le président Poincaré lui-même donnant de mauvaises nouvelles à ses visiteurs. Le général Joffre a de l'estomac et de l'autorité pour conserver son sang-froid et sa méthode, et ne pas se laisser influencer par les alarmes d'en haut - à moins qu'à ses yeux le gouvernement ne compte plus.

    La vérité sur la situation est, dit-on, que les Allemands avaient préparé des retranchements très sérieux derrière eux et qu'ils ont pu se mettre à l'abri des lignes puissamment fortifiées après avoir dû battre en retraite. En ce moment, ils prépareraient dans les mêmes conditions d'autres défenses (ils y feraient travailler de force nos populations), en sorte qu'il faudra livrer plusieurs batailles pour les chasser de France. L'insuffisance de notre grosse artillerie rendrait cette suite d'opérations plus lente et plus pénible. 

    En somme, nous nous trouvons toujours en présence d'un ennemi que sa longue et minutieuse préparation à la guerre et s préparation rendent redoutable et qui par là réussit à tenir en échec une armée d'une qualité infiniment supérieure. La preuve est faite et refaite désormais.

    Il est évident aussi que nous n'avons échappé à la catastrophe complète que grâce à la résistance de la Belgique. Le plan de l'Allemagne en a reçu un coup dont il ne s'est pas relevé, parce que l'Allemand ne sait pas improviser, parce qu'il n'a pas de génie. Il supplée à ces lacunes par l'ordre, l'autorité, la régularité, l'action de l'autorité. Mais, que les projets préparés de longue main soient dérangés, personne n'y est plus. Jusqu'ici cette guerre de 1914 aura consisté, de leur part, dans une irruption en France, accompagnée de la dévastation de dix ou douze départements; dans une marche sur Paris subitement détournée vers le sud-est; dans une retraite sur l'Aisne et la Meuse; enfin ils en sont à l'heure qu'il est à faire une guerre défensive - dans l'Argonne : une "promenade militaire" qui a coûté à l'Allemagne des milliers et des milliers d'hommes et son prestige de peuple invincible.  

    Ce soir, dans un groupe, le sénateur Lintilhac, dont le visage rasé, puissant et expressif d'Auvergnat fait songer au masque de Guitry, citait ce mot d'un commandant qui à un combat de ces derniers jours, voyant son bataillon hésiter, avait prononcé, le révolver au poing, ces paroles dignes de Tacite : "Ici, la gloire; là, la honte. Ici et là, la mort si vous reculez."

    Parmi beaucoup d'autres choses, le sénateur Lintilhac expliquait encore que notre aile droite et notre aile gauche faisaient al manœuvre dite du volet, en se refermant sur el centre allemand, qui allait être obligé de reculer. Il affirmait que, aujourd'hui 17 septembre, le nombre des blessés français soignés en France était de 85.000 et que nos pertes avaient été si importantes à la bataille de la Marne qu'il avait fallu ensevelir à la hâte une grande quantité de nos morts sans retirer leur médaille d'identité. Enfin il ajoutait que le gouvernement de la République était résolu à ne pas faire la paix que la bête allemande ne fût abattue.

    Lintilhac confirme les nombreuses défaillances des municipalités et des autorités civiles dans les régions envahies. C'est autour de leurs évêques et de leurs curés que se sont groupées les populations, à Meaux notamment où Mgr Marbot, resté seul, a été admirable. A Soissons, c'est une femme, Mme Macherez, qui a pris les fonctions de maire. Maurras a fait à ce propos un article très fortement intitulé : "Récit des temps mérovingiens". En effet nous avons fait un bond de plus de mille ans en arrière dans l'histoire. Et une dépêche des Catalans espagnols félicite le général Joffre d'avoir vaincu les barbares aux champs catalauniques. u   

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  • Le comte de Paris aux obsèques de Jean Raspail, par Frédéric de Natal.

    Source : http://www.monarchiesetdynastiesdumonde.com/

    3.jpgLe prince Jean d’Orléans, comte de Paris s’est rendu aujourd’hui aux obsèques de l’écrivain Jean Raspail. Organisées à l’église Saint- Roch, le prétendant au trône de France a tenu à participer lui-même à la cérémonie afin de «rendre hommage à un ami».

    « A la suite de ses sept cavaliers, Jean Raspail "a quitté la Ville au crépuscule, face au soleil couchant, par la porte de l’Ouest qui n’était plus gardée". Puissent ses livres continuer de nourrir notre imaginaire». Dès les premières de l’annonce de son décès, le prince Jean avait rendu un hommage à l’écrivain sur les réseaux sociaux.

    frédéric de natal.jpgUn écrivain amoureux de la France que le prétendant au trône appréciait particulièrement. En 2009, dans son livre-entretien, le prince Jean d’Orléans avait fait part de son émotion à la lecture du roman éponyme consacré à Antoine-Orélie de Tounens, éphémère roi de Patagonie et qui se situait dans la ligne de «cet esprit d’aventures qu’il fallait continuer à cultiver pour les jeunes (….)» avait précisé le comte de Paris.

    «(…) Je suis royaliste hors sol. (…) Je crois que le roi n’émergera un jour, avec des personnes autour de lui, que s’il fait, sans violence – parce que l’histoire des putschs, c’est fini – une France parallèle. Pas secrète, mais avec des actions nettes. Il y a des formes de protestation et d’action à trouver. Comme celles des veilleurs. Je verrais très bien le prince Jean venir se planter avec quarante personnes devant l’Élysée, le plus dignement possible... Le président de la République tient une conférence de presse régulière. Imaginez que le roi de droit – ce n’est pas mal comme expression ! – en tienne une lui aussi, un mois après, à peu près sur les mêmes sujets.... il faut grimper sur son cheval !» avait déclaré Jean Raspail.

    2.jpgCes dernière années, l’auteur de «Sire» s‘était singulièrement rapproché du descendant du roi Louis-Philippe Ier, ce «Roi au-delà de la mer» qu'il recherchait, regrettant la dérive ultra-catholique de la mouvance Légitimiste à laquelle il avait appartenu un temps. Il entretenait depuis peu avec le comte de Paris une correspondance téléphonique et entrevoyait dans «cet héritier des 40 rois de France», une alternative possible à cette république qui «n’a jamais daigné s’excuser pour les forfaits qu’elle a commis sous la révolution française ».

    3.jpgEnviron un millier de personnes ont assisté aux obsèques de Jean Raspail (et 2000 autres sur le Live du Figaro), toutes générations confondues, Parmi lesquels on peut citer  des officiers de la marine (dont le vice-amiral Finaz), les écrivains Bernard Lugan Jean Sevillia et Sylvain Tesson, l'ancienne députée du Vaucluse Marion Maréchal,  l'ancien député de Vendée Philippe de Villiers, Hilaire de Crémiers (ancien dirigeant de la Restauration nationale), les scouts de France, le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme (assis à côté du prince Jean) ou encore le colonel Jacques Hogard, représentant du duc d’Anjou, Louis de Bourbon. Bien qu'absent , ce dernier a d’ailleurs adressé une lettre de condoléances à la famille de l’écrivain. Le tout sous l’office religieux de la Fraternité Saint-Pierre. 

    Monarchiste décomplexé comme l'a résumé dans son discours, Etienne de Montéty, directeur du Figaro Littéraire, Jean Raspail ( dont le cercueil a été recouvert d’un drapeau patagon)  laisse derrière lui une œuvre considérable qui aura marqué des générations de français tout au long du XXème siècle.

    A la sortie de la messe, de nombreux badaux sont venus saluer les princes Jean d'Orléans et Charles-Emanmanuel de Bourbon-Parme.

    Copyright@Frederic de Natal

  • Amer anniversaire, par Charles de Meyer.

    En 1821, la Grèce se soulevait en faveur de son indépendance. Le 25 mars prochain nous fêterons les deux cents ans des débuts de son affrontement avec l’Empire ottoman. Et il y a peu de chance qu’Erdogan se munisse d’un Benjamin Stora local pour se repentir des actions ottomanes contre cette insurrection. Elle devait aboutir à la conférence de Londres en 1830 et donc à une victoire diplomatique des Hellènes.

    5.jpgL’Union européenne ne semble pourtant pas très désireuse de fêter l’évènement. Elle aurait pourtant là motif à affirmer que, pour une fois, la coopération diplomatique entre les Nations aura permis l’indépendance d’un des actuels États membres. L’Autriche n’en fut pas ravie, mais elle céda. Las, l’Union européenne sort d’un moment de présidence allemande où tout aura été fait pour apaiser les relations de Bruxelles et de la Turquie. Un nouvel épisode du tropisme germanique en faveur de l’alliance avec Ankara.

    Il faut se souvenir pourtant de l’escalade verbale amorcée au cours de l’été par l’illumination d’une frégate de la marine française par la marine turque. Certes, l’évènement n’avait déjà pas abouti à la solidarité européenne et l’OTAN avait même refusé de soutenir la France. Mais tout de même, la commission européenne aurait pu prêter l’oreille au discours du calife qui affirma le 30 août 2020 : « Le peuple français sait-il le prix qu’il devra payer à cause de ses dirigeants cupides et incompétents ? » (La Libre Belgique). Il continuait d’ailleurs le 5 septembre : « Nous en avons assez de ces jeux d’ombres. Ça devient comique de mettre en face d’une puissance régionale et internationale comme la Turquie un État qui ne se suffit même pas à lui-même. Tous les fronts hostiles peuvent s’unir, ils ne pourront pas stopper l’ascension de la Turquie. » (Radio et Télévision de Turquie – TRT).

    Après l’assassinat de Samuel Paty, quelques puissances européennes y allèrent tout de même de leur soutien à la France. Histoire de faire bonne mesure et, certainement, de dissimuler l’action initiée en coulisse. Dans le même temps, Heiko Maas, ministre des affaires étrangères de l’Allemagne, multipliait les contacts prônant l’apaisement avec la Turquie. À tel point qu’à la fin de l’année 2020 un début de lune de miel se noue entre Ankara et Berlin, si bien que lors d’une rencontre organisée ce 18 janvier, le ministre, ne trouva rien à redire quand son collègue turc, Mevlüt Çavuşo menaça Athènes en cas de résistance au chantage turc en Méditerranée.

    La Grèce de réagir en affirmant que : « Si Heiko [Maas] a compris les propos de M. Çavuşo?lu et est resté silencieux, alors nous avons le droit d’indiquer qu’il ne s’agit pas d’une réaction adéquate de la part d’un représentant européen. » Et nous ne doutons pas qu’Heiko avait compris.

    La Turquie continuera donc son chemin expansionniste. Elle est riche d’une politique nationaliste, d’un président largement apprécié par sa base et de l’aveuglement occidental. Certains racontent même que le mythe du couple franco-allemand continue à être enseigné à l’école… c’est dire !

    Face à elle, l’Union européenne demeure fidèle à son inconsistance stratégique. Quant à la France, elle tenta certes de tenir plus ferme que ses voisins européens. Piégée dans l’OTAN, incapable de résister à la présidence allemande de l’UE, affaiblie par la religion des droits de l’homme, elle subit une humiliation diplomatique indéniable.

    Les chrétiens de Turquie en souffriront infiniment. À Chios, où l’on se souvient des massacres ottomans, le soleil continuera à briller. Jusqu’à la prochaine provocation turque ?

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    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. SOS CALVAIRES, dont nous avons déjà parlé plusieurs fois ici-même, se propose, tout simplement, de "remettre le Christ dans nos villages, au bord de nos routes...", de "respecter le patrimoine qui a déjà été posé par nos ancêtres"...

    Ce "tout simplement", n'est-il pas, en soi, énorme ? Nous le pensons, évidemment... Découvrez ce magnifique élan en visionnant cette vidéo de 18 minutes (qui "commence" vraiment à 1'40)... :

     

    2. Dans Envoyé spécial, "Coronavirus : le mystère des origines...", Bruno Canard - virologie - dénonce : "Trois mois avant le début de la pandémie, la base de données de l’Institut de virologie de Wuhan est supprimée". Selon lui, "s’ils ne veulent pas donner accès à cette base, c’est qu’ils n’ont pas envie qu’on aille regarder dedans."

    (vidéo 2'12)

    https://twitter.com/DidierMaisto/status/1370136598084476931?s=20

     

    3. Affaire minable, à l'image d'un Système et d'un personnel minable : tout se tient... "Le Canard..." ne va plus lâcher Marc-Olivier Fogiel, attablé à un resto clandestin...

    https://www.midilibre.fr/2021/03/10/restaurant-clandestin-a-bfmtv-marc-olivier-fogiel-patron-de-la-chaine-attable-peinard-selon-le-canard-enchaine-9419021.php

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    4. Autre affaire minable, au moment où tout va si mal pour tant de Français : au Conseil constitutionnel, la rémunération des "sages" (!) explose, et de façon tout à fait illégale !... :

    https://www.challenges.fr/politique/au-conseil-constitutionnel-la-remuneration-des-sages-a-explose-de-maniere-illegale_750201

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    5. Connaissiez-vous, jusqu'à aujourd'hui, Anne Laure Amilhat-Szary  ? Non, très probablement. Rassurez-vous, nous non plus !... Eh, bien, il s'agit de l'une des profs islamo-gauchistes de Sciences Po Grenoble qui a trouvé normal de diffuser les noms et photos des deux professeurs accusés de racisme/fascisme/islamophobie et tout le toutim...  Elle ne pourra donc pas s'opposer ou s'offusquer que l'on diffuse la sienne, celle d'une des instigatrices de la "fatwa" lancée contre les deux professeurs qui ne pensent pas comme elle et "les siens"... 

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    6. Scandaleux ! Ce couple iranien a été condamné à mort pour s’être converti au christianisme et la France leur refuse l’asile ! Une histoire révélatrice de la politique de deux poids et deux mesures française en matière d’accueil des immigrés...

    https://www.valeursactuelles.com/societe/la-france-refuse-lasile-un-couple-iranien-condamne-mort-pour-setre-converti-au-christianisme-126923

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    Système pourri, qui poubellise la France à tour de bras par son immigration massive et incontrôlée, gaspille 200 milliards dans des banlieues qui ne sont plus ni "en" France, ni "la" France, mais qui refuse l'humanité la plus élémentaire à des gens que des obscurantistes terroristes ont condamné à mort, pour crime de... liberté de choisir sa religion !

     

    6 BIS. Et pendant ce temps-là, combien coûte le détenu le plus cher de France, qui, lui, est un véritable assassin, monstre, terroriste ? Là, le Système pourri dépense sans rechigner notre argent depuis des années...

    https://www.gentside.com/societe/salah-abdeslam-combien-coute-chaque-annee-le-detenu-le-plus-cher-de-france_art97531.html?utm_source=facebook&utm_medium=loc&utm_campaign=tgp&fbclid=IwAR11l0pFY-eUGSPqV7Xf8oHe104ohubSqtY-fzLXDMN0fpiFiiXt-S038BI

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    SYSTÈME POURRI !

    La seule action politique valable à mener est "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime" (Léon Daudet)

     

    À DEMAIN !

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  • Les mouvements royalistes et mouvements proches, informations

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    Vous trouverez ici une information détaillée sur les mouvements royalistes, leur presse, leurs sites et blogs, leurs organisations à Paris et en province, leurs manifestations, réunions, conférences, expositions, activités diverses. Principaux mouvements présents : La Restauration nationale, le Centre Royaliste d'Action Française, la Nouvelle Action royaliste, Dextra, le Groupe d'Action Royaliste, le Centre Charles Péguy etc. Mais aussi d'autres activités diverses qui, si elles n'émanent pas de groupes ou mouvements royalistes, vont néanmoins dans le sens de notre action...

    Cette rubrique est ouverte aux mouvements royalistes et organisateurs d'activités ! N'hésitez pas à nous adresser vos annonces.   

  • Soyez informés de nos activités et autres, dignes d'intérêt ...

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    cliquez sur l'image...

    Vous trouverez dans le Tableau ci-dessus, mis à jour quotidiennement, les annonces des manifestations, réunions, conférences, expositions, activités diverses qui nous ont été communiquées par La Restauration nationale, le Centre Royaliste d'Action Française, la Nouvelle Action royaliste, Dextra, le Groupe d'Action Royaliste, le Centre Charles Péguy etc. mais aussi l'annonce d'autres activités diverses qui, si elles n'émanent pas de groupes ou mouvements royalistes, vont néanmoins dans le sens de notre action...

    Si vous organisez - ou s'il se passe... - quelque chose d'important "chez vous", n'hésitez pas à nous le faire savoir : nous l'annoncerons volontiers dans cette rubrique.   

  • Cortège traditionnel de Jeanne d'Arc 2021 - Bande annonce.

    Vous aussi, rejoignez le cortège traditionnel d’hommage à Jeanne d’Arc dont la fête fut imposée par les Camelots du Roi au prix de 10 000 jours de prison ! Rendez-vous Dimanche 9 mai 2021, place de l'Opéra !

    Vous souhaitez en apprendre plus ou vous engager à l'Action française ?

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  • La Grèce toujours en faillite, mais le mensonge continue

     

    Par Marc Rousset

     

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    Français, on vous ment pour la gravité de l’invasion migratoire, comme on vous ment pour la dette grecque.

    Le FMI est l’exception qui confirme la règle pour la Grèce. Il dit la vérité : sans allègement réel de la dette grecque, c’est-à-dire sans renoncement au remboursement pur et simple de la dette publique grecque, et non pas avec un simple allongement des échéances, la Grèce tombera immanquablement en faillite à terme !

    Le FMI répète que la dette grecque représente encore aujourd’hui 178 % du PIB du pays. L’accord de juin 2018 devrait permettre à Athènes d’avoir accès, à moyen terme, à des financements par les marchés, mais tout cela est théorique et repose sur du sable, car il sera impossible à la Grèce d’avoir une croissance de 3 % tout en maintenant un excédent budgétaire de 2,2 % du PIB, hors service de la dette.

    Selon le FMI, la croissance n’a été que de 1,7 % en 2017 et atteindra difficilement 2 % en 2018 et les années suivantes, tandis que l’excédent budgétaire sera au maximum de 1,5 % du PIB et non pas 2,2 %.

    Le reflux du chômage est tout à fait anecdotique, conjoncturel en Grèce et non pas structurel puisqu’en étant hyper-optimiste, il passerait de 21,5 %, en 2017, à 19,9 %, en 2018, et 18,1 %, en 2019. Les risques de banqueroute grecque sont, en fait, énormes si l’on songe à la moindre hausse des taux d’intérêt, au calendrier de politique intérieure grecque, à l’immigration clandestine extra-européenne, à une population à bout, fatiguée des réformes et du « demain, on rasera gratis » !

    Le drame, c’est que ce n’est pas l’euro qui est la cause de la dette grecque, contrairement à ce que prétend Jacques Sapir, mais tout simplement l’inconscience laxiste d’un pays et de ses dirigeants qui ont tiré trop fort sur la corde de l’État-providence pendant des années jusqu’à ce qu’elle casse, tandis que Goldman Sachs truquait les comptes pour faire entrer la Grèce dans la zone euro, sans avoir à subir – ce qui est scandaleux – une amende gigantesque de l’Union européenne d’au moins 20 milliards d’euros et la condamnation de ses dirigeants à la prison ferme en Europe pour manipulation frauduleuse des comptes publics et montage d’opérations bancaires fictives.

    Le drame, également, c’est que les banques, sur la demande de l’Allemagne et des pays de la zone euro, ont effectivement déjà allégé la dette grecque de 90 milliards en 2011. Merkel a voulu, à juste titre, que les banques qui avaient pris des risques inconsidérés paient une partie de la note. Le 27 octobre 2011, les banques européennes ont donc dû abandonner 50 % de la dette publique qu’elles détenaient sur la Grèce. De plus, alors que l’opinion publique allemande souhaitait le défaut de paiement et la mise en faillite pure et simple de la Grèce en 2011, Merkel a promis solennellement aux Allemands que les Grecs rembourseraient les nouveaux prêts accordés à la Grèce avec la garantie des États.

    Merkel ne peut pas perdre la face, ayant déjà sur le dos l’entrée folle du million de clandestins immigrés sans contrôle aux frontières. Et (cerise sur le gâteau) si, demain, la Grèce ne paie pas – ce qui sera le cas -, les déficits publics annuels de la France et de l’Allemagne seront augmentés d’autant, d’où l’acharnement du Système pour reculer la date de faillite inexorable à venir de la Grèce.

    La Grèce est le cancre de l’Union européenne et la France « une petite Grèce » quant au chemin décadent et laxiste parcouru depuis quarante ans. Alors que la situation de la France est catastrophique et demande des mesures draconiennes, structurelles, chirurgicales en matière de dépenses publiques, sociales et de réduction du nombre de fonctionnaires pour éviter la faillite à venir, l’action de Macron relève du traitement médical législatif homéopathique.  

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Mais elle est aussi ouverte à d'autres groupes, pas forcément royalistes, ou exclusivement royalistes, qui mènent des actions allant dans le sens de la défense du Bien commun : le Collectif Nemesis / Jeunesse, si tu savais-Poussières d'étoiles / Baguette Musette / le Cercle d'Artagnan / Les Chemises blanches...

     

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    Mercredi 5 Mai, à 20h, l’Action française Mulhouse vous convie pour une audio-conférence dont le thème sera le mal animée par Pierre Labrousse sur Discord.

    Informations et inscriptions en mp.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

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     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

     

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    • Le Café Actualité d'Aix-en-Provence

     

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    • Le Café Histoire de Toulon

     

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    • GROUPE D'ACTION ROYALISTE (GAR)

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/GroupeDActionRoyaliste/

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    • Les Mercredis de la NAR

     

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    Site Officiel : http://nouvelle-action-royaliste.fr/

    Page FB : https://www.facebook.com/La-Nouvelle-Action-Royaliste-1447199795498393/

    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCRms3CbECdnZlqdHXM1TGkg/videos

     

    A Paris, chaque mercredi, débat avec un conférencier, personnalité politique ou écrivain

    La conférence commence à 20 heures très précises (accueil à partir de 19h45 - Entrée libre, une participation aux frais de 2 € est demandée), elle s'achève vers 22h. 
    Un dîner amical est alors servi pour ceux qui désirent poursuivre les discussions (participation aux frais du dîner : 7 €).

    Au siège, 38, rue Sibuet 75012 Paris, Métro: Picpus, Bel-Air (ligne 6). Tél : 01 42 97 42 57 - Courriel :
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