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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans le ”Fonds lafautearousseau”, découvrez... : 4. Nos 31 PDF et nos 13 ”Pages”...

    LISTE DE NOS DOSSIERS (AU FORMAT PDF, 31 pour l'instant...)  ET DE NOS PAGES (13 pour l'instant...)  A VOTRE DISPOSITION, CLIQUEZ ! 

     

        I : DOSSIERS/DOCUMENTS (AU FORMAT PDF) : 

     

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       II : "Pages" :  

     

     

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  • (1/2) Ces mots qu'il nous faut ”reprendre”, et auxquels il faut rendre leur vrai sens : l'alter-révolution passe aussi p

    lfar flamme.jpg"Faites-leur avaler le mot, ils avaleront la chose" disait Clémenceau, et il avait raison. Nous acceptons trop souvent - pour ne pas dire toujours - le vocabulaire de nos adversaires, nous parlons avec leurs mots : nous avons perdu d'avance, si nous faisons et continuons comme cela...

    • on parle de République et de Démocratie, mais nous ne sommes ni en République ni en Démocratie (les Suisses, par exemple, eux, le sont...) : nous sommes dans une république idéologique, une démocratie idéologique, l'une et l'autre totalitaires et qui se pensent comme une Religion : la Nouvelle Religion Républicaine, dont le but premier est la disparition par extermination de la religion traditionnelle, depuis deux mille ans, sur cette terre de Gaule, devenue France, qui "n'est pas un terrain vague" (Maurras)...

    L'une des meilleurs preuves que nous ne sommes ni en république ni en démocratie est ce 13 décembre 2007, jour de la signature du Traité de Lisbonne. Ce traité reprend les points essentiels de la constitution européenne rejetée par référendum en 2005. Les 27 pays de l'Union Européenne le signent enterrant par la même occasion la volonté populaire... Bravo Sarkozy, chef du Système à l'époque, pour ce tour de passe-passe ! Et merci de montrer à tous que nous avons raison...

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    Oui, la "République française", sa "démocratie" sont une imposture...

     

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    • on parle du "Peuple souverain" qui serait, depuis 1789, la source de la légitimité de la République idéologique, du Système actuel. Mais, c'est une immense supercherie, un théâtre d'illusion. Ne prenons que trois exemples, qui le démontrent amplement :

    1. la peine de mort : tous les sondages, après chaque tragédie ou acte de terrorisme, montrent que les Français y sont majoritairement favorables, et que Mitterand se savait minoritaire, sur ce point, lorsqu'il l'a faite abolir en 1981. Voilà pourquoi, à lafautearousseau, nous demandons un référendum sur son rétablissement, non pas pour ré-ouvrir un débat qui n'est pas, fondamentalement, de notre ressort, mais pour bien mettre en évidence le mensonge d'État qui est à la base du Système, qui se proclame "la voix" du Peuple souverain alors qu'il gouverne contre la volonté profonde de ce même Peuple, sur un point majeur pour la Société; et qui se retranche derrière des Traités ou Conventions signées avec telle ou telle entité (l'Europe, la CEDH...) et qui interdiraient ce rétablissement souhaité par la majorité du Peuple : mais il ne peut rien y avoir au-dessus du Peuple souverain, ni Conventions, ni Traités, ou alors... le Peuple n'est pas (ou plus) souverain ! Et la supercherie est dévoilée au grand jour...

    2. la transposition obligatoire et automatique dans notre Droit de Lois, Directives, Règlements... directement imposées par Bruxelles, et non pensées, débattues, voulues et votées par les représentants du Peuple souverain. Une grande opacité régnant sur le sujet, il s'agirait d'une proportion allant de 20 à 40% de nos Lois - selon les domaines - qui seraient ainsi directement "transposées", sans compter toutes celles pour lesquelles une contrainte de fait s'exercerait sur le Législateur. Sans se perdre dans une interminable querelle de chiffres, force est de constater que, comme pour la peine de mort, le mythe du Peuple souverain apparaît bien là aussi, pour ce qu'il est ; une escroquerie, un mensonge d'État...

    3. L'immigration/invasion imposée par le Système. Après avoir "changé le peuple" dans les têtes (hier, depuis son instauration en 1875) par le sale boulot des "hussards noirs" de son école laïcarde et anti-chrétienne, le Système "change, maintenant, le peuple" par la re-composition de la Société, en imposant l'entrée annuelle de près de 500.000 étrangers, sans que le Peuple français ne soit consulté... Là aussi, exemple plus qu'éloquent : le mythe du Peuple souverain n'est rien d'autre qu'une gigantesque escroquerie, un mensonge d'État... 

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    • on parle de "migrants" : non, ce sont des envahisseurs, tout simplement...

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    • on parle de "sans-papiers" : non, ce sont des clandestins, eux-aussi envahisseurs, tout simplement...

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    • on parle de "diversité" : non, c'est une supercherie ! Il s'agit

    - de la dé-francisation du Pays par le Système;

    - de la dé-possession des Français de leur terre;

    - du changement de peuple par la République idéologique...

    La France, et avant elle la Gaule (dont elle est la continuatrice) ont connu une remarquable stabilité démographique pendant deux mille ans. Nous étions "la Chine de l'Europe" sous Louis XVI, le pays le plus peuplé, avec près de 30 millions d'habitants; et il naissait environ un million de petits français par an LFAR PHRYGIEN.jpg(aujourd'hui, autour de 700.000, pour une  population plus que doublée, et, sur ces 700.000, dans plusieurs endroits de France, la moitié, voire les deux tiers et parfois plus, sont d'origine étrangère...). Il a fallu les 5 millions de Français "perdus", "évaporés" à cause de la Révolution, des Empires et des Républiques pour que la France commence à manquer de bras : 600.000 morts (directs et indirects) de la Révolution, de ses carnages (canonnades de Lyon, noyades de la Loire, Génocide vendéen...), un million et demi de morts des folles guerres napoléoniennes, 500.000 habitants perdus après les Traités de 1815, encore un million et demi de morts en 14, et 600.000 en 39 !

    Quel pays au monde pourrait supporter une telle saignée démographique en si peu de temps ?

    Alors, oui, au début du XXème siècle, la France, pour la première fois de son histoire, a fait appel à des étrangers : mais ils venaient tous d'Europe : Espagne et Portugal, Italie, Pologne... et leurs "fondamentaux" étaient ceux de notre vieille Europe chrétienne, et latine pour la plupart d'entre eux. Ils se fondaient1A.jpg rapidement dans le pays d'accueil et s'assimilaient très vite. Tout a changé depuis les années 1975/76 avec les scélérats "décrets Chirac" sur le regroupement familial, qui instituait l'immigration/invasion et le changement de peuple, par "l'importation" démentielle, à marche forcée, de masses africaines, aux moeurs, coutumes, traditions (vestimentaires, alimentaires, culturelles...) et, souvent, religion (Islam), pouvant difficilement s'intégrer aux nôtres; voire étant purement et simplement inassimilables. Et ressemblant à une greffe qui ne "prend" pas, parce qu'elle ne peut pas prendre...

    Ainsi la République idéologique, après avoir, pendant un siècle, commencé à changer le peuple dans son mental - par l'école, en le déchristianisant et en lui mentant sur son Histoire, qu'il lui rendait odieuse - continue-t-elle son travail mortifère qui consiste à tuer la France, en changeant, maintenant, le peuple par le physique, par l'immigration. Qu'elle appelle, en mentant sur les mots et par les mots : "diversité". Là où il faut lire et dire "changement de peuple forcé"...

    Écoutez cette courte vidéo (6') dans laquelle François Davin (Fondateur/Directeur de lafautearousseau) explique le pourquoi du comment...

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    • on parle d'une "guerre civile" à venir avec ces envahisseurs, à cause de leur(s) comportement(s) : non, ce sera une guerre de libération nationale, tout simplement... La guerre civile oppose des citoyens d'un même pays entre eux : ces envahisseurs ne sont pas et ne veulent pas être Français. Il reste bien entendu que les nouveaux venus (depuis 1975/76) qui aiment la France et s'assimilent volontiers n'ont rien à craindre de notre volonté d'une politique ferme de remigration car, eux, sont bien devenus "français de souche par naturalisation", comme le dit si bien Jean Messiha...

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    • on parle d' "antifas" : non, ce sont de "faux antifas/vrais terroristes", tout simplement... Verts, rouges ou islamistes, ce sont eux, les "fas"...

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    • on parle de progressisme : oui, mais, les progressistes, les novateurs, les révolutionnaires, c'est nous, les royalistes. Les tenants du Système ne sont que des conservateurs, passéistes, rétrogrades, qui raisonnent au passé prolongé. C'est la Royauté qui était "la flèche du progrès" (Pierre Debray), leur république idéologique n'est qu'un semble-État obèse, impuissant, paralysant, destructeur du pays et qui a dégénéré en un Système mortifère. "Le chaos figé des conservateurs du désordre" - aujourd'hui présidé par un Macron en costard/cravate quand il n'est pas enlacé tendrement à un éphèbe antillais torse nu - a succédé au "chaos explosif des révolutionnaires" (Gustave Thibon) mais c'est toujours un Système basé sur les lubies révolutionnaires de 1789...

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  • « REPRENDRE LE POUVOIR » ? QU'EST-CE A DIRE ?

     

    « Reprendre le pouvoir » est le titre d'un livre important de Pierre Boutang, paru en 1977, il y a tout juste quarante ans; ouvrage difficile et sérieux, sur lequel il nous a semblé bon de revenir ici, en remontant à la source, c'est à dire au livre lui-même et à son sens vrai. On en trouvera ci-dessous une analyse détaillée. La matière en est ardue. Mais nous espérons y dire à grands traits l'essentiel.

     

    RETOUR SUR « REPRENDRE LE POUVOIR »

    OU LA LÉGITIMITÉ RETROUVÉE …

     

    C1_x45CXUAEXuM8.jpgQue dit Pierre Boutang dans ce livre profond et érudit ? Il n’envisage évidemment pas l’acte en lui-même de prendre le pouvoir, encore moins les techniques du coup de force, du coup d’Etat, que les royalistes, comme d’autres, ont évoquées tant de fois dans le passé. Boutang sait trop bien que cette affaire, dans l'immédiat, n’est pas sérieuse ; qu’elle n’est pas, dans l'instant, d’actualité ; que, sur ce plan là, comme, d’ailleurs, sur le plan électoral, les royalistes sont « un néant de force » ; que la leur est autre ; qu’il est donc illusoire et coupable de les entretenir dans ce mythe, à ce stade, inactuel. Ce n'est pas que les royalistes aient jamais renoncé à faire la monarchie - Pierre Boutang, en vérité, y a songé, y a travaillé toute sa vie - mais que les conditions doivent préalablement en être réunies; que la chose doit devenir possible, actuelle et réalisable; qu'elle doit sortir de l'ordre du fantasme. On verra comment...  

    Le propos de Reprendre le pouvoir est, en effet, de redéfinir, d'abord, une idée acceptable du Pouvoir. Si l'avenir n'est pas au chaos, il ne peut être qu'à la Légitimité retrouvée, instaurée, restaurée, vaste et profonde réalité dont le respect et le culte pourraient seuls définir une droite qui serait digne de ce nom et la distinguer suffisamment de toutes ses caricatures, fasciste, libérale, conservatrice...

    SAUVER UN PEUPLE 

    Ce que Pierre Boutang rappelle d'abord, c'est qu'il y a en tout temps un peuple à sauver. Hier, de l'emprise terrorisante du Communisme mais aujourd’hui de l'empire corrupteur de la finance internationale. Or pour qu'un peuple fasse son salut temporel, il lui faut le secours d'un Pou­voir politique.  « Rebâtir quelque idée du pouvoir » (147) est d'abord nécessaire. « Les nouveaux philosophes ne sont pas les seuls à être dépourvus de théorie du pouvoir Ce que j'observe dans l'histoire contemporaine, c'est que la théorie politique s'effrite à mesure que le pouvoir s'use. Moralité, on ne fait plus de distinction entre les bons et les mauvais pouvoirs - ceux que j'appelle les pouvoirs mal vécus » (Nouvelles Littéraires, 26 janvier 1978). En un sens, c’est aussi ce que dit aujourd’hui Edgard Morin, à l’horizon de la gauche, où les mythes fondateurs se sont écroulés, depuis quelques décennies, déjà. 

    LE POUVOIR LÉGITIME 

    Quelle est donc la nature du Pouvoir qui sauve, dont les pouvoirs qui écrasent, qui corrompent et qui tuent, l'âme et le corps, sont les contrefaçons ? « Ce n'est pas simple, résume Pierre Boutang lui-même, dans un entretien donné aux Nouvelles littéraires, au lendemain de la parution de Reprendre le pouvoir. Le pouvoir apparaît au mieux par la nature et le jeu de ses éléments. Ces éléments sont au nombre de trois : la légitimité - qui pose la souveraineté, l'existence même du souverain et son intention d'agir pour le bien commun; le consentement populaire - sans quoi le pou­voir n'est qu'une contrainte évacuant l'humanité; enfin l'auto­rité - l'acte, le résultat de droit et de fait auquel il est consenti ». 

    « Les variétés de pouvoir - c'est-à-dire aussi les variétés de sa perversion - se définissent selon l'ordre ou l'absence par­tielle de ces éléments. Vue de l'État, la légitimité a besoin du consentement pour justifier l'autorité; vue du peuple, l'autori­té a besoin de la légitimité pour obtenir le consentement. L’ordre dans lequel se composent ces éléments constitutifs du pouvoir n'est donc jamais le même, à un moment donné, pour le peuple et pour l'État : sinon il n'y au­rait plus dialogue entre eux, mais monologue, monologue d'un souverain sans peuple - tyrannie - ou d'un peuple sans souve­rain - anarchie -. Comme vous le voyez, le dialogue du peuple et de l'État obéit à une dialectique complexe, toujours recom­mencée. Le peuple, par sa liberté de consentement commence là où le Prince finit; le Prince par l'autorité que lui confère le consentement, commence là où le peuple finit. »

    « Qu'y a-t-il de nouveau dans votre théorie du pouvoir ? - Ce qu'il y a de nouveau, c'est qu'elle était oubliée ». Pourtant, la manière, en particulier, dont Boutang fonde toute sa Politique sur l'idée de souveraineté, non idée en l'air, mais idée d'une réalité de naissance, réalité pater­nelle, toujours antécédente donc légitime, donc fondatrice d'ordre (49-106), est neuve et admirable.

    Quelle est donc pour nous, aujourd'hui, la figure la plus accessible de cette nécessaire légitimité ? La plus naturellement présente à notre esprit français, évidemment, c'est la monarchie. « C'est quoi, pour vous, l'idée monarchiste ? C'est l'idée d'un pouvoir qui ne s'achète pas; ni par le nombre, ni par la force, ni par l'argent.» Magnifique !  

     SERVITEUR DE LA LÉGITIMITÉ 

    Pour parler ainsi, il faut être libre. Pierre Boutang était libre. Contre le Communisme, qu'il méprise consciemment et délibérément. « Le marxisme n'est jamais qu'une aberration de la pensée vraie, une négation de la légitimité; il n'a rien créé, il a exclusivement détruit. Il portait le Goulag en puissance. En quoi, je vous le demande, ce tragique aboutissement d'une pen­sée nulle, d'une pensée minable, d'une pensée morte, pourrait-il fonder une théorie du pouvoir ? »

    Mais également ennemi de la ploutocratie dite libérale : « Aujourd'hui, la société ne transmet plus que les vices et les dysharmonies des classes supérieures. Il n'y a plus rien à con­server, la droite a complètement échoué. Réduite à l'instinct de combinaison, n'ayant plus rien à sacrifier, elle n'encourt même plus le risque de paraître lâche ou hypocrite; le type du bourgeois libéral, c'est le PDG toujours absent qui abandonne sa femme au bridge et à la psychanalyse, et que ses fils s'en vont vomir dans le gauchisme. On ne me soupçonnera de rien si j'affirme que la gauche, elle, peut encore raconter des trucs généreux : elle ne vaut pas mieux.»

    « Je ne suis pas un conservateur: à condition que ça ne fasse pas de mal aux êtres, je dis que la société d'argent peut bien crever ! A bas l'usure, l'argent selon moi ne doit pas faire de petits : ce principe salubre définit ce que Marx appelait le so­cialisme féodal. Et bien, va pour le socialisme féodal.» 

    AUX SOURCES SACRÉES DU POUVOIR 

    Celui qui l'interroge alors pour les Nouvelles littéraires ne s'y est pas trompé, ce mépris de tout culte de l'homme suppose un autre culte. « Quand on-rejette l'intérêt matériel, la vanité de puissance, le commerce des pseudo-valeurs, et qu'on veut se prémunir contre tout cela, il arrive fatalement un moment où, faute de faire confiance à l'homme, on réhabilite la Providen­ce... C'est ce que vous faites à la fin de votre livre en rêvant d'un Prince chrétien, qui sera le « serviteur de la légitimité ré­volutionnaire. — Bien sûr, je crois en la Providence

    En vérité, pour Pierre Boutang, cette transcendance, Dieu, le Dieu de l'Évangile catholique, est présent non à la fin mais à la source de toute souveraineté légitime, comme il est à l'origine de sa réflexion, et dès la première page de son livre. D'accord avec Simone Weil : « Il n'y a que par l'entrée dans le transcendant, le surnaturel, le spirituel authentique que l'homme devient supé­rieur au social. Jusque-là, en fait et quoi qu'on fasse, le social est transcendant à l'homme. Dès lors la seule protection possi­ble pour l'homme est que ceux qui sont sur la route de la sain­teté aient une fonction sociale reconnue. Mais quel danger ! »

    Comment faire ? Appellera-t-on les saints (!) à gouverner ? La solution que choisit Boutang est plus sage, celle d'un Pouvoir dont l'institution, à ses yeux, est sainte, jaillie des sources doublement sacrées de la paternité divine et de la paternité humaine, et triplement sa­crées si l'on accepte la « modification chrétienne » que déve­loppe magnifiquement sa Troisième Partie (147-180), suivant, en cela, l’idée d’Urs von Balthasar. Car, pour lui, c'est bien le Christianisme qui fonde la distinction du roi et du tyran, par la légitimité or­donnatrice, seule forme viable, stable, loyale d'une monarchie populaire.  

    DISCIPLE CHRÉTIEN DE MAURRAS 

    capture-d_c3a9cran-2015-08-11-c3a0-21-12-31.pngSi la pensée politique de Boutang s'enrichit puissamment de celle des autres, elle est antérieure à leurs apports et plus riche. Parce que le principe foncier de sa réflexion est son expérience première de la naissance et du langage que l'enfant tient de son père, ses père et mère, sa nation. C’est sur cette reconnaissance du PERE, du consentement à ce SOUVERAIN, de ce premier regard d'en dessous vers une PROVIDENCE bienveillante, que toute la Politique sacrée de Bou­tang s’est fondée. Fut-ce avant la rencontre de Maurras ou après, ? En tout cas, la leçon de Maurras rejoignait l'attachement au Père, et dans la communion de ces deux mouvements Boutang a formulé très tôt son ample théorie de la tradition royaliste française et de son nationalisme intégral. Il a su en montrer, même chez Maurras, au-delà de son positivisme méthodique, l'inspiration et le fondement chrétiens, quitte à admettre que parfois Maurras s'est trompé sur le Christ (170). Sa réhabilitation de la politique maurrassienne n'en est que plus forte (27, 151). 

    RÉVOLUTION POUR LA LÉGITIMITÉ 

    Dans ses dernières pages, Boutang désespère de la société actuelle dont il n'y a plus rien à conserver. Après les aventures fasciste et progressiste (46), tout est perdu si quelque haut héroïsme ou quelque Providence n'intervient (142-143). Mais pour susciter quelle forme humaine de salut ? Boutang  rapporte le propos de Pierre Emmanuel « Depuis la fin de la monarchie la France est incapable de se créer un État » (46). Boutang aspire donc à la révolution pour la Monarchie. « Il n'y a plus qu'à attendre et préparer activement le nouvel âge héroïque » (242), le nouveau Moyen Age qu'annonçait Berdiaev. Il attend « une légitimité révolutionnaire, une révolution pour instaurer l'ordre légitime et profond ». Nous aussi !   

     

    Reprendre le pouvoir, Paris, Le Sagittaire, 1977

  • Beau succés pour le banquet camelot 2019 de nos amis du GAR

    Le Banquet Camelot inaugurant la saison du Groupe d’Action Royaliste se tenait en ce premier jour de décembre. Comme à l’accoutumée, nous nous sommes retrouvés avec joie, pour quelques riches heures de partage, de rires, de chants et d’échanges placées sous le signe de l’amitié et de la convivialité et motivées par l’avancée de notre noble cause. S’il est une particularité à retenir de ce banquet en particulier, c’est le rythme extrêmement soutenu auquel se sont succédées les interventions. Autour de la grande tablée où les conversations allaient bon train, étaient rassemblés depuis midi plus de cinquante convives et de nombreux invités attendant impatiemment la première intervention, revenant d’autorité à notre cher Frédéric Winkler, organisateur infaillible de nos banquets.

    Comme le veut la tradition de nos banquets, l’adresse de l’intervention débuta par quelques mots sur Baudouin IV de Jérusalem, figure tutélaire de notre banquet d’automne. S’ensuivit un rappel des relations historiques et des liens d’amitié ancestraux entre l’Écosse et la France. Frédéric insista sur le cas particulier de l’Irlande, dont le lien entretenu avec notre pays fut différent en raison des persécutions et de l’émigration : il rappela la création du régiment de la brigade irlandaise par Louis XIV et le rôle de ces soldats dans la victoire de Fontenoy, sous Louis XV. Frédéric rappela ensuite le rôle des régiments Suisse auprès du Roi de France, ainsi que la visite du Comte de Chambord en Irlande, toutes ces références nous permettant de saisir l’amitié des peuples voisins pour notre belle terre de France. Enfin – et pendant que l’équipe de salle s’activait pour prendre les nombreuses commandes, Frédéric Winkler insista sur la présence de représentants du Caucase et de la Russie amie. Quelle tragédie que le sort de l’Empire russe, d’une tradition et d’une culture si riches, mis en miettes, pulvérisé par les allemands avec l’appui de réseaux très opaques, dont l’un des agents n’était autre que le funeste Lénine…


    Parmi les très nombreux invités de ce banquet automnal, la première à intervenir fut Stéphanie Bignon, présidente et fondatrice de l’association Terre et Famille, dont la devise est « S’enraciner pour s’élever ». Cette ingénieur, spécialisée dans les travaux sous-marins depuis 30 ans, ayant œuvré auprès de l’industrie et de la recherche biologique, archéologique et pétrolière nous a expliqué comment elle était venue au royalisme non par biais familial mais par cheminement personnel, au gré de longs moments d’absence de la terre ferme. Durant ces périodes où elle n’était pas soumise au joug médiatique et à ses influences négatives, puisque son métier l’emmenait loin du tumulte et des idées reçues, elle a pu lire posément Charles Maurras. Lors de son retour de mission, elle a décidé de s’investir dans la vie locale en élevant des bovins charolais, en participant à la vie communale en charge du patrimoine. Au cœur de ses premières préoccupations, en tant que jeune baptisées, catholique et royaliste, il y eut la restauration de l’église du village, puis du presbytère. Dans la foulée, elle réussit à installer un prêtre dans le presbytère restauré, en dépit de la crise des vocations. Les fondations étant posées, elle instaure un chapelet mensuel, sans que personne ne s’interpose. Selon Stéphanie Bignon, on ne peut que suivre la logique du royaliste lorsqu’on comprend ce qu’est intrinsèquement la France, et cette logique est indissociable du catholicisme. Elle analyse la mainmise républicaine par une stratégie qui tient en quelques mots : la « sidération par le chaos ». Dans ce système par essence perverti, on assiste démuni et sidéré à la négation du diable, à la négation du vice, à la négation du péché. Les esprits sont tant corrompus et pervertis qu’on en vient à leur faire apprendre que le terme « absolu » accolé à la monarchie est synonyme de « total », « intégral », ce qui est dévoyer le sens initial correspondant à « délié de toute influence, en particulier de celle de l’argent ».


    Une fois ces bases posées, Stéphanie Bignon évoqua, à la stupéfaction générale, le cas de Jérôme Laronze, paysan résistant au diktat agro-industriel. Cet homme, représentant de la paysannerie à la française, fut tué au début des événements. Opposé au système qui nous asservit, il voulait élever à l’ancienne dans la ferme qui lui appartenait. Jérôme Laronze dut subir une inspection du troupeau par la DDPP : au cours de cette inspection, les animaux furent effrayés par les méthodes des représentants du système et six bœufs périrent noyés. Jérôme Laronze était entouré d’avocats et de gens dont l’influence locale pouvait lui permettre de s’adresser à la presse. Il dénonça donc la pratique dont il avait été victime dans la presse locale, avec l’appui de sa sœur. Forcé au silence et menacé suite à l’article, il reçut un verdict fatal concernant son troupeau, et le bétail fut euthanasié. Alors qu’il continuait de se battre, il fut assassiné de deux balles dans le dos. Cette histoire est tristement représentative de l’état de détresse dans laquelle se trouve notre paysannerie, et de l’état d’abandon dans lequel elle est laissée par la république des coquins. Ceci n’est pas étonnant, dans la mesure où le ver est dans le fruit : les denrées alimentaires sont cotées en bourse. Il devient donc urgent, pour notre salut, de chasser les marchands du temple.


    L’intervenant suivant n’était autre que le gilet jaune royaliste bien connu sur les réseaux sociaux, Thibaut Devienne, qui nous présenta son combat et son analyse du terrain. Il insista sur la dimension de sincérité ayant innervé le mouvement des gilets jaunes à ses débuts et sur la réalité du mouvement initial en tant que jacquerie, à savoir une insurrection populaire non dirigée, horizontale et sans but. Thibaut Devienne revint sur les multiples sources aux origines de ce conflit inédit : vie chère, mesures gouvernementales impopulaires, souci lié à un quotidien de plus en plus anxiogène. Verdict : comme à son habitude, la république a tenté de faire passer les gilets jaunes pour des « fachos antisémites et violents » et en a tué la dynamique dans l’œuf alors qu’il s’agissait d’une expression unique en son genre du pays réel. Par conséquent, le mouvement s’enlise depuis de longs mois, faute de figure de proue. Profitant d’un intermède de passe-plats favorable, Frédéric Winkler fit alors un point sur l’avancée de l’édification de la statue de Sainte Jeanne d’Arc à Saint-Pétersbourg, dont le financement depuis juin permit la fonte et la poursuite du projet. Il insista sur l’amitié franco-russe dans l’histoire, la preuve de celle-ci résidant dans l’acceptation par les autorités de faire édifier une statue de Sainte catholique, une première au sein de la religion orthodoxe. Rebondissant sur l’événement, Frédéric ajouta que le mouvement du GAR avait ainsi dépassé le cadre strictement royaliste, en insistant sur notre point d’ancrage : notre attachement à la terre ancestrale et aux libertés individuelles, et notre volonté de ne laisser à l’État que la sphère régalienne. Or, jusqu’à présent, que constatons-nous ? L’État a liquidé la francophonie pour y substituer le globish. Notre combat dépose donc nos frontières : il s’agit désormais de la survie de notre langue, de notre héritage, de notre culture, il s’agit du noble combat français par excellence.

    Le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, nous ayant fait l’honneur de sa présence, nous proposa sa vision des gilets jaunes, une vision qui portait à réfléchir : selon le Prince, les Français fortunés expatriés sont les premiers gilets jaunes, mais leur départ n’a pas été correctement analysé. En réalité, asphyxiés par la fiscalité française, et puisqu’ils en avaient les moyens, ils ont précédé le combat des gilets jaunes en quittant le pays. Ce sont les premiers gilets jaunes, qui ont pris des décisions radicales à cause de l’enfer fiscal. La seconde ligne a surgi car le problème de fond n’a jamais été résolu, et sont donc apparus ceux qui n’avaient pas pu fuir l’enfer et l’oppression des taxes : les classes laborieuses, pieds et poings liés à leur quotidien, qui ne peuvent plus profiter des petits plaisirs simples de la vie. Le Prince évoqua ensuite la question de l’écologie, détournée de ses racines pour le profit de quelques-uns, qualifiant le label « bio » d’insupportable tant il devrait être normal de produire au naturel. Avant de prendre congé, il nous encouragea à continuer le combat et nous invita à rassembler les idées les meilleures émanant du débat d’idées actuel.

    L’intervention très attendue de Marion Sigaut, laquelle nous régala plus tard de Fanfan la Tulipe, fut quant à elle axée sur la paysannerie et sa liquidation par les industriels et spéculateurs, à travers trois exemples : sud-africain, palestinien et français. En Afrique du Sud, les usufruitiers furent chassés pour faire du profit en 1960, puis les terres furent privatisées pour rentabiliser davantage la vente des matières premières. La terre africaine fut transformée en gigantesque entreprise agroalimentaire, avec pour seul objectif d’abrutir les gens qui la travaillaient en les coupant de leurs méthodes ancestrales au profit de méthodes ultralibérales occidentales.


    En Palestine, les colons juifs ont acheté la terre. L’administration ottomane a ensuite voulu lever un impôt en obligeant les paysans à se déclarer propriétaires. Jusqu’alors, l’agriculture palestinienne était communautaire : le village gérait ses propres affaires sur un modèle quasi corporatiste. Le nouveau modèle a ruiné les paysans, contraints à la vente de leur bien pour des motifs de spéculation. Le nouvel ordre mondial fait main basse sur la terre et la propriété, et nous sommes tous en danger si nous ne sommes pas vigilants. Tout est progressivement privatisé et confisqué, le retour à la terre devient donc plus que jamais nécessaire afin d’échapper à l’oppression.

    S’ensuivit l’analyse sociale, politique et économique de Jean-Philippe Chauvin. Le 5 décembre signifiant le début de quelque chose que nous ne maîtrisons toujours pas et venant d’agglomérer à la colère des gilets jaunes, il nous évoqua le sujet des retraites et la réforme de leur financement.


  • SOUTENEZ, PARTICIPEZ ! ACTIVITES DES ROYALISTES ET/OU DU PAYS REEL DANS TOUTE LA FRANCE...

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    Cette page est ouverte à tous, lafautearousseau se voulant "la maison commune" de tous les royalistes, de toute obédience (RN/CRAF, NAR, GAR, DEXTRA, indépendants/"électrons libres"...)

    Aux deux seules conditions que l'on soit dans la double fidélité à l'école de pensée de l'Action française et à notre Famille de France, à laquelle nous sommes particulièrement attachés...

    Envoyez-nous les annonces et/ou les visuels de réunions de rentrée, Cercles d'études et de formation, Cafés politique/actualité/histoire, manifestations diverses etc...

    • Conférences, Réunions, Cercles de formation, Manifestations diverses... dans la France entière...

     

    RÉUNION DE LANCEMENT !

    Nous vous invitons à nous rejoindre à l’occasion de notre réunion de lancement qui aura lieu à Chalon-Sur-Saône, le Samedi 27 Juin à 18H30 (ouverture des portes à 18h).

    Cette réunion sera l'occasion de faire connaissance, d’adhérer ou simplement de prendre contact. Nous discuterons de notre campagne, de nos actions et de nos projets.

    Si vous souhaitez assister à cette réunion, les inscriptions se feront par MP ou par mail : chalonsursaone@actionfrancaise.net

    Nous vous communiquerons par la suite le lieu précis.

    Militants, adhérents, sympathisants ou simples curieux nous vous attendons ! Samedi 27 Juin - 18H30 - Chalon-Sur-Saône.

    En espérant vous voir nombreux !

    #ActionFrancaise #Bourgogne #SaôneEtLoire #ChalonSurSaone #VilleDeChalon #ViveLeRoi #Royaliste

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    FEUX DE LA SAINT-JEAN !

    Comme chaque année, la Fédération Royaliste Rhône-Alpes organise traditionnellement ses feux de la Saint-Jean, le Samedi 4 Juillet à partir de 17h00, près de Bourg-en-Bresse

    Cette journée marquera aussi la clôture de l’année militante des 6 sections d’Action Française de la Fédération Royaliste Rhône-Alpes.

    Venez profiter d’un cadre idyllique à la campagne, en famille et entre amis.

    Accueil 17h00, allocutions, banquet camelot, puis feux de la Saint-Jean.

    Réservations obligatoires (avant Lundi 29 Juin)

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    HOMMAGE A JEAN RASPAIL

    A l’appel de royalistes de Haute Bretagne, un hommage à Jean RASPAIL se déroulera le Dimanche 5 Juillet 2020 à 11h00, dans l’enclos de la chapelle du Vieux Bourg, paroisse de Fréhel, anciennement Pléherel.

    Nos raisons en sont les suivantes :

    Notre chagrin est à la hauteur de l’immense écrivain qu’il est et restera.

    Jean RASPAIL est né le 5 juillet 1925.

    Cette date est relativement proche de ses obsèques mais respecte une distanciation à laquelle nous ne saurions déroger.

    Jean RASPAIL était affectivement attaché au site de la chapelle du Vieux Bourg. Il séjournait régulièrement à Fréhel et y témoignait de son attachement à la Bretagne, son identité, sa culture, ses paysages, son peuple. Il s’en était expliqué dans un long entretien à Breizh Info en Aout 2016.

    En période de post-confinement la chapelle sera fermée cet été ; nous nous tiendrons donc dans l’enclos autour de la croix.

    Il n’y aura pas de discours. Seuls deux textes de l’écrivain seront lus.

    Ils seront suivis d’un moment de recueillement et d’une prière.

    Des fleurs de lys seront déposées au pied de la croix.

    Merci d’y associer nos amis royalistes de LAFAUTEAROUSSEAU.

    Votre bien dévoué.

     

    Thierry BECTARTE

     

    Bien entendu lafautearousseau s'associe à cet hommage rendu à Jean Raspail par ses amis de Bretagne.

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    • CERCLE DE FLORE PARIS

     

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    Site Officiel : https://www.actionfrancaise.net/recherche/cercle+de+flore

    Page FBhttps://www.facebook.com/cercle.de.flore/

     

     à 20h,

    10 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris, Metro 1 et 7 : Palais Royal - Musée du Louvre.

    PAF : 5€ (conférence) 10  (conférence + buffet)

     

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    • CERCLE DE FLORE LYON

     

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    Page FB : https://www.facebook.com/cercledeflorelyon/

     

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    • URBVM

     

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    Site Officiel : https://urbvm.fr/

     

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    • Les Mardis de Politique magazine

     

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    Chaîne Vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCYlZgfsklLOeodytYauQONQ

    https://www.youtube.com/user/Politiquemag

     

  • Pire que nos ennemis terroristes : cet ennemi intérieur, le reniement de soi

     

    Notre pays vient de vivre des heures tragiques dont il sait qu'elles ne sont pas terminées, dont il sait qu'elles se reproduiront et que la menace de leur renouvellement, leur renouvellement même, se prolongeront longtemps encore. Probablement des années. Peut-être une décennie. Peut-être davantage.

    Les Français ont pris conscience de cette situation de guerre. Et donc de l'existence d'un ennemi. On n'a pas pu leur refaire cette fois-ci  le coup de Charlie ... Mais les mêmes (politiques et médias) tentent déjà de leur inoculer que ce que nous devrions défendre ce serait la société du divertissement, du brassage festif des cultures et des populations, la société du caprice et du plaisir... Au sens vulgaire.   

    Les trois articles que nous publions plus loin, signés Denis Tillinac (Valeurs actuelles), Madeleine Bazin de Jessey (Le Figaro) et Jean-Paul Brighelli (Causeur), chacun selon son registre, appellent au contraire les Français à une sorte de retour sur eux-mêmes en rupture avec l'idéologie que nous venons de nommer.

    Denis Tillinac en donne le sens : « Il y a pire que nos ennemis terroristes : cet ennemi tapi dans l'ombre de nos consciences, le reniement de soi.»

    Le souci de Madeleine de Jessey, ce sont les jeunes français, y compris ceux qui sont issus de l'immigration : « Ils avaient besoin d'histoire et de modèles identificatoires, nous leur avons appris à haïr notre passé à travers des séances d'auto-flagellation permanentes qui les ont entretenus, pour les uns, dans une culpabilité étouffante, et pour les autres, dans une victimisation haineuse.» 

    Jean-Paul Brighelli s'insurge que l'on puisse appeler kamikaze les tueurs aveugles du 13 novembre. Alors que le Japon contemporain remet à l'honneur les valeurs de sa tradition : « Ce mouvement de balancier a permis l’exaltation de ces jeunes gens prêts à mourir pour l’empereur. Et le suicide de Mishima par seppuku en 1970 n’est jamais que l’ultime démonstration des valeurs traditionnelles du Japon en résistance à l’ère du base-ball et de la vulgarité américaine. (...) Aucun rapport en tout cas avec ce qui vient de se passer : à Paris, ce n’étaient pas des « vrais croyants » affrontant des « croisés », comme ils aiment le dire. C’étaient juste des connards sanguinaires.»

    La détermination, le courage, le professionnalisme, la rigueur, la technique impeccable des hommes du RAID est indéniable. Eux aussi risquent leur vie. Comme nos pilotes qui bombardent Raqa jusqu'où ils volent avec sans-doute le meilleur avion du monde. Ce sont de légitimes motifs de fierté.

    C'est de leur régime politique que les Français n'ont pas de raisons d'être fiers. Et de l'idéologie qui le sous-tend. Une constante de ce régime à travers l'histoire est que la France y est  toujours mal défendue. Ce n'est pas ici notre sujet que d'analyser les errements, les retards, l'incohérence de notre politique sécuritaire, de notre politique de l'immigration, de notre politique étrangère. Que d'erreurs ! Que de temps perdu ! Sous ce malheureux quinquennat, tandis que la crise économique sévissait, que le monde devenait infiniment plus dangereux, que montaient en France même les risques liés à l'immigration et au terrorisme, que de temps a été passé, d'importance donnée, aux réformes sociétales imposées par le gouvernement et les lobbies ! Il s'agissait de déconstruire les bases de la société française...

    Tous comptes faits, l'Action française de jadis - et celle d'aujourd'hui - avait raison d'affirmer que la France se défait sans roi. C'est bien à quoi nous assistons et c'est aussi assez exactement ce qu'a déclaré Emmanuel Macron, au mois de juin dernier. C'est ce qu'écrivait, hier mercredi, ici même, Hilaire de Crémiers : « Il vient un temps où les sociétés pour survivre doivent se donner des institutions adaptées. La vraie réforme est à faire à ce niveau. » 

     

  • Constitution de la Ve République, la seule vraie question

     

    par Olivier Pichon

     

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    La rhétorique sur les bienfaits de cette constitution fleurit en cet anniversaire des 60 ans et, la classe jacassante (politiques et journalistes) s’en va déclinant ses mérites qui sont certains, mais dans une très grande fausseté historique et institutionnelle. 

    «  Tout le monde il est gaulliste » aujourd’hui

    Y compris ceux qui furent les opposants les plus radicaux à De Gaulle, mais c’est ainsi que s’écrit l’histoire, les historiens savent bien qu’après Waterloo les Français étaient unanimes à rejeter l’empereur et que la légende napoléonienne prit corps bien après (Béranger et Victor Hugo en furent les propagandistes). Aussi bien le meilleur de Napoléon fut-il sans doute les réformes institutionnelles et financières plus que l’empire. Mutatis mutandis, il en va de même pour De Gaulle. On a retenu que la Cinquième assura la stabilité et la continuité des pouvoirs publics à l’inverse de la Quatrième qui connut plus de gouvernements que d’années de vie. Mais l’histoire est écrite par les vainqueurs et on oublie l’œuvre économique non négligeable de cette république, c’est elle aussi qui prépara la force de frappe française (avec les Israéliens) dont De Gaulle fut le chantre. Aussi bien cette république Quatrième du nom finit ses jours sur une crise financière doublée d’une crise « coloniale » mais la Cinquième en ce domaine n’a rien à lui envier menacée comme elle l’est dans ses dettes et ses déficits, par la remontée des taux d’intérêt et par la crise migratoire queue de comète coloniale s’il en est. De Gaulle nous fit donc une constitution hybride, une monarchie élective avec l’élection du président au suffrage universel direct, un régime parlementaire corrigé de présidentialisme. C’est ainsi que les crises parlementaires n’affectent pas le pouvoir et même la cohabitation permet une relative continuité. Voilà pour la théorie.

    La constitution n’est plus dans la constitution

    Les politiques oublient, dans leur hommage empressé à la dite constitution, qu’ils ont néanmoins contribué largement à en amoindrir la portée. Le « régime des partis » triomphe, et les coups de canifs donnés au texte sont innombrables au point d’en changer l’esprit. Au premier rang, le mandat présidentiel à cinq ans une erreur majeure due « au gaulliste » Jacques Chirac, la correspondance entre législatives et présidentielle en est une autre et le Premier ministre n’est plus que le collaborateur de l’Elysée. Le Palais reste le lieu du pouvoir certes, mais un pouvoir seul dont l’appui des médias et de la finance ne suffit pas à donner une légitimité démocratique. Qui parlait de l’exercice solitaire du pouvoir ? Le référendum est désormais banni en ces temps de « populisme », une institution pourtant voulue par De Gaulle.

    Par ailleurs l’Europe, son oligarchie non élue et ses lois ont pris le pas sur la souveraineté française, chacun ventant hypocritement la Constitution en oublie les principes fondateurs sur la souveraineté populaire. Enfin le préambule moraliste et général de la Constitution de 58 reprenant celui de 46 permet au Conseil constitutionnel de battre en brèche la défense de la souveraineté lui ôtant de fait toute légitimité. Un parlement d’amateurs, une garde rapprochée squelettique en est le reflet, ainsi voit-on la difficulté du Président à trouver un ministre de l’Intérieur. La loi sur la transparence oblige à une longue enquête sur l’impétrant ministre et paralyse l’action gouvernementale.

    La vraie question

    On nous répète à l’envie que la Constitution protège le Président mais qui protègera le peuple français contre le Président ? Là et la vraie question après le calamiteux quinquennat de Hollande avec l’invraisemblable gouvernance macronienne et ses chimères mondialistes et immigrationistes, son impuissance à sortir des ornières budgétaires, ses fantaisies sociétalistes, la vraie question est là : la stabilité et la continuité des pouvoirs publics est-elle une vertu quand elle s’exerce au détriment du peuple français de sa souveraineté, de son identité, de sa survie ? La réponse est dans la question.     

  • Le krach aura lieu : des cygnes noirs de partout !

     

    Par Marc Rousset 

    En matière de prévision économique, une bonne dose de prudence s'impose. Bernard Maris disait qu'un économiste est un monsieur qui est capable d'expliquer le lendemain pourquoi il s'est trompé la veille. Une addition de principes de bon-sens et de connaissance des dossiers conduit toutefois à envisager sérieusement ce qui peut attendre nos sociétés dans un avenir plus ou moins proche. C'est l'exercice auquel Marc Rousset se livre ici pour nous au fil d'une analyse documentée qui intéressera ce qu'on appelait jadis les pères de famille aussi bien, d'ailleurs,  que les patriotes. La racine est la même ! ...   LFAR 

     

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    Jeff Gundlach, lors de la Strategic Investment Conference 2018, a déclaré que « la situation devrait exploser en 2019 ». Il estime que les fondamentaux de l’immobilier sont « plutôt horribles » alors que les taux immobiliers commencent à augmenter, que les déficits américains par rapport au PIB sont trop élevés et que tous les indicateurs pointent vers la hausse de l’inflation. Les avantages sociaux du gouvernement américain qui n’atteignaient pas 5 % du revenu disponible des Américains dans les années 70 atteignent, aujourd’hui, 25 %.

    Quant au très célèbre gestionnaire de fonds d’investissement Paul Tudor, il a déclaré à Goldman Sachs que les seules choses qui valent la peine d’être détenues sont les matières premières, les actifs tangibles ou du liquide. Il critique les baisses d’impôts, les dépenses généreuses du Congrès américain et prédit une augmentation de l’inflation qui provoquera la panique sur les marchés actions. Il a comparé le président de la Fed Jerome Powell au général Custer dans les dernières heures de la bataille de Little Big Horn, « cerné par une horde de guerriers menaçants » : bulles, dettes des entreprises, marché des changes, tribu des cryptos, taux réels négatifs et, derrière lui, le peuple de l’inflation qui l’empêche de battre en retraite !

    La BCE de Mario Draghi se renie, suite à la revalorisation de l’euro et à l’insuffisante inflation en Europe. Draghi remet en question la date butoir d’octobre 2018 ; il vient de déclarer que les achats d’actifs par la BCE cesseront seulement quand l’inflation sera jugée suffisante….

    Si l’on considère les graphiques de la dette mondiale, du Dow Jones, de l’or et des obligations, on constate que la folie douce a commencé à s’emparer des esprits dans les années 1994-1995, avec des courbes qui grimpent à la verticale à une vitesse hallucinante. La dette mondiale était de 30.000 milliards de dollars en 1994 ; elle s’élève, aujourd’hui, à 230.000 milliards de dollars. Le PIB de l’économie réelle est le seul graphique qui se traîne lamentablement vers le bas à un rythme trop lent. Cela sent donc à plein nez le chaos et l’écroulement des actions à venir. 

    Le journal The Economist du 10 février 2018 pressent également un krach financier. Il s’étonne des bulles sur les actions Tesla et Uber car les marchés se refusent à tirer les conséquences de l’envolée des pertes en 2017. Il remarque que l’euro a progressé de 17 % en un an sans que cela inquiète les dirigeants européens. Il est préoccupé par le parcours du bitcoin, passé de moins de 1.000 dollars, début 2017, à près de 20.000 dollars, en décembre, et 6.000, début février 2018, tout comme par l’effondrement d’un fonds de 1,9 milliard de dollars du Crédit suisse indexé sur la volatilité dont la valeur s’est effondrée de 92 %, le 6 février 2018, quand le Dow Jones a perdu 4,6 %. 

    Pour The Economist, le niveau du Dow Jones est 60 % plus haut qu’avant le précédent krach de 2008 et les seules questions en suspens sont le moment du prochain krach (2019, 2020 ou 2021 ?) ainsi que le facteur déclenchant (Tesla ou Uber, hausse du pétrole et regain de l’inflation, avec hausse des taux, ou crise financière en Italie ?).

    L’Italie, avec sa dette publique de 2.200 milliards d’euros (132 % du PIB) et son système bancaire malade (263 milliards d’euros de créances douteuses) ne pourra pas supporter la remontée des taux d’intérêt. Si la Bundesbank se retrouve avec une créance excédentaire « Target 2 » de 800 milliards d’euros, la Banque centrale d’Italie se retrouve avec une dette de 400 milliards d’euros envers la BCE. L’Italie est dans une situation financière gravissime et intenable.

    Pour couronner le tout, il suffit de penser aux risques géopolitiques avec la révolte électorale des Italiens contre l’invasion migratoire, à la nomination du faucon Mike Pompeo comme nouveau secrétaire d’État de Trump qui rêve, comme Israël et le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane, d’en découdre avec l’Iran.

    Enfin (cerise sur le gâteau), il est tout à fait probable que Trump va engager une violente guerre commerciale avec la Chine pour la punir de ses infractions aux lois sur la propriété intellectuelle ainsi que pour son excédent, en 2017, de 342,8 milliards de dollars avec les États-Unis.  • 

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

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    Restauration Nationale - B.P. 101 33024, Bordeaux cedex  
     

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    Bordeaux :  Bernard Pascaud a entamé un Cycle de formation sur la politique destiné aux étudiants et jeunes travailleurs. Les rencontres ont lieu Place Gambetta, le mercredi à 20h30.
    Programme et calendrier à demander à La Restauration nationale, RN B.P. 101 33024 Bordeaux cedex.
     
    Tous les 15 jours, un Cercle d'Etudes sur les fondamentaux de l'Action française est organisé dans les locaux de la Restauration nationale. Thème de l'année : La question de l'Etat.  
     
    Tous les mois, un Café politique pour les étudiants est animé par Bernard Pascaud, qui passe en revue les sujets d'Histoire, d'actualité, de philosophie politique.

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    FEDERATION ROYALISTE PROVENCALE
     
    48 rue Sainte Victoire. 13006 Marseille.
     
    Tél : 06 08 31 54 97.
     

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    Aix-en-Provence - Café Actualité.

    A 19h, Café Le Festival, 67 bis rue Espariat (Bas du Cours Mirabeau, en face de la Rotonde). Accueil à partir de 18h30.   

    Neuf Cafés dans l'année, le premier mardi du mois. 

    Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation.  

    Renseignements: 06 16 69 74 85.  

    Marseille - Cafés Politiques 

    18h30, Le Boléro, 30 cours Honoré d'Estienne d'Orves, 13001 (Carré Thiars). Accueil à partir de 18h. Possibilité de dîner sur place, après le Café.

    Une série de Cafés dans l'année, le samedi.  

    Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation.  

    Renseignements : 06 08 31 54 97.  

    Toulon - Café Histoire :

    Renseignements : Cafehistoiredetoulon@gmail.com   

    Cercle de Nice : Contact :

  • A propos des pirates et de l'affaire du Ponant: d'Hier à Aujourd'hui, quoi de nouveau sur les mers, à l'Est et au Sud ?

              Sous le titre "Le retour des Barbaresques", le Professeur Jean Chélini a publié un intéressant petit article dans La Provence du dimanche 20 avril.

              Il commence par un peu d'Histoire, ce qui nous ramène au "nihil novi sub sole...", pour finir par une sorte de réflexion/méditation un peu grave sur la situation actuelle.....

              Un peu d'Histoire ? Jean Chélini nous rappelle que la piraterie n'est pas quelque chose de nouveau. Qui ne se souvient que Cervantés a tout de même passé pas loin de cinq années dans les geôles barbaresques d'Alger, et que l'Ordre des Trinitaires fut, un temps, spécialement chargé de racheter les captifs chrétiens enlevés par les pirates et réduits au sort peu enviable de monnaie d'échange.... L'insécurité du trafic maritime, et les freins qu'elle mettait au développement économique: telle fut bien la raison profonde pour laquelle eut lieu l'expédition française de 1830, qui devait aboutir à la prise d'Alger puis à la conquête de l'Algérie: ".....La sécurité revint au milieu du XIX° siècle, après la conquête de l'Algérie par la France."......

              Un regard lucide sur la situation actuelle ? Jean Chélini se félicite de l'heureux dénouement de la prise d'otages du Ponant, due à l'excellente réaction de nos forces aéro-navales, qui ont droit pour l'occasion à un coup de chapeau bien mérité. Il pose cependant la question centrale: comment se fait-il que l'on ait laissé s'opérer ce glissement vers l'Est d'une insécurité dont on avait débarrassé les mers du Sud et les rivages de la Méditerranée ? Aujourd'hui les "nouveaux barbaresques"infestent la Mer Rouge, le Golfe d'Aden, l'Océan Indien, le Golfe Persique... Que peut-on envisager pour en finir avec cette insécurité ? Jean Chélini fait deux propositions de bon sens: une délégation des Nations Unies pour mener des actions militaires; et "frapper au portefeuille", c'est-à-dire geler (et saisir ?) les fonds sur les comptes où ils ont été déposés.

              Cette intéressante réflexion du Professeur Chélini nous renvoie donc à l'état mental et moral de nos sociétés occidentales. Et à leur pusillanimité fréquente, qui contraste avec l'énergie et l'absence de doute dont elles ont su faire preuve au cours de l'Histoire : comment ne pas voir que leur grande faiblesse morale et spirituelle d'aujourd'hui les confine parfois, les confine souvent, à la paralysie dans l'action ?

              Une grande faiblesse morale et mentale, paradoxalement doublée d'une énorme puissance matérielle, d'un formidable potentiel technologique, qui nous renvoie a contrario, c'est vrai - et de plein fouet si l'on peut dire... - au monde européen d'autrefois. Un monde dont la puissance matérielle était certes bien moindre, mais qui était fort dans ses croyances, et n'était pas paralysé comme le sont si souvent aujourd'hui les puissances occidentales, aujourd'hui bien plus fortes et bien moins fortes à la fois qu'elles ne l'étaient hier. Il y a bien là matière à réflexion.....

    Le retour des Barbaresques.

    L'attaque du "Ponant" par des pirates au large de la Somalie nous rappelle brutalement qu'à l'intérieur des pays où le pouvoir politique vacille, les brigands coupent les routes et les pirates infestent les côtes. Aux XVII° et XVIII° siècles, dans les états barbaresques qui échappaient de fait à l'autorité du sultan, sur toute la façade méridionale de la Méditerranée, de Gibraltar à l'Egypte, foisonnaient des bandes de pirates, bénéficiant de la complicité tacite des pouvoirs locaux. Ils prenaient les bateaux marchands à l'abordage, pillaient les cargaisons et emmenaient les matelots survivants et les passagers en esclavage. La flotte de l'Ordre de Malte et la marine royale coopéraient pour combattre les barbaresques, sans réussir à éliminer totalement les pirates qui trouvaient refuge sur leurs côtes. En dernier ressort, des ordres religieux recueillaient des fonds en Europe pour racheter les captifs sur les marchés du Maghreb. La sécurité revint au milieu du XIX° siècle, après la conquête de l'Algérie par la France.

    Aujourd'hui, spectaculairement, l'insécurité s'est transportée dans la Mer Rouge, dans le Golfe d'Aden, sur la côte somalienne dans l'Océan Indien, ainsi que dans le Golfe Persique. Comment se débarrasser de ces nouveaux barbaresques ? L'intervention rapide des forces navales et aériennes françaises a permis d'intercepter à terre dans le déser somalien une partie des pirates et du butin. C'est clairement dans ce sens qu'il faut organiser la riposte et mieux encore la prévention !

    N'est-il pas possible que par délégation des Nations-Unies, en accord avec la Somalie qui semble disposée à le donner, des actions concertées soient menées à partir de Djibouti pour anéantir les bases maritimes et terrestres de ces bandes, détruire leur flottille et que, par ailleurs, soient repérés et gelés les comptes où sont déposés les produits de leurs rapines ? Serions-nous au XX° siècle, épaulés par les instances internationales, moins efficaces que la flotte de la Religion (c'est ainsi que l'on appelait la flotte de Malte dans la Méditerranée) et la Royale réunies ?.

  • Vidéo- conférence • Antoine de Crémiers : « La post-modernité ou le triomphe du libéralisme »

     

    La vidéo qui suit est un enregistrement de la conférence d'Antoine de Crémiers, donnée vendredi 27 novembre, à Bordeaux. Il faut remercier les organisateurs de l'avoir prévue et au site Action française de l'avoir mise en ligne hier, lundi. La réflexion que poursuit Antoine de Crémiers depuis un certain nombre d'années est particulièrement familière pour nos amis et lecteurs provençaux ou pour les abonnés de la Nouvelle Revue Universelle. Cette vidéo permettra d'en élargir l'audience. Et de susciter cette « réflexion de tous » à laquelle Antoine de Crémiers appelle et à laquelle il dédie ses propos.   

     

     

    Le cercle Jean-Baptiste-Lynch a donné de cette conférence un résumé qu'il nous parait intéressant de reprendre ci-dessous :

    « Vendredi 27 novembre, M. Antoine De Crémiers intervenait sur le thème de la postmodernité pour le cercle Jean-Baptiste-Lynch. Au cours de cette conférence, qui fut un franc succès, il fut démontré que la postmodérnité -moment où la modernité se "libère" d’elle-même- n’était que le stade final du libéralisme (déconstruction, déracinement, mondialisation, déni du passé...). Bien loin de traverser une simple "crise" économique, le monde occidental doit affronter une situation inédite : une remise en cause des fondements même de la civilisation. La catastrophe ne serait pas, dès lors, devant nous, mais déjà en cours. Cette situation impose , à ceux qui luttent pour le bien commun, de repenser leurs modes d’action politique. L’intervention stimulante de M. de Crémiers permit en outre de poser un certain nombre de questions sur les remèdes à apporter à cette crise de la civilisation. »  ♦

    Site Action française

     

  • Coopérations européennes dans l’armement : ”Notre devoir est de s’opposer à ce désastre programmé pour la France”, par P

    Philippe Meunier, vice-Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes en charge de la sécurité et des partenariats internationaux et contributeur du laboratoire d’idées universitaires le CERU, dénonce une politique d’abandon de l’indépendance nationale dans le domaine de la défense.

    À peine nommée ministre de la Défense, Mme Goulard théorisait le 8 juin 2017 la politique d’abandon de l’indépendance nationale dans le domaine de la défense dont elle avait pourtant la charge : "Si nous voulons faire l’Europe de la défense, il va y avoir des restructurations à opérer, faire des choix de compatibilité et, à terme, des choix qui pourraient passer dans un premier temps pour aboutir à privilégier des consortiums dans lesquels les Français ne sont pas toujours leaders."

    Les erreurs allemandes !

    En faisant ainsi "don" de la souveraineté nationale, portée pourtant par les contribuables français des décennies durant, à la construction de l’Europe fédérale qu’elle appelle de ses vœux, la doctrine "Goulard-Macron", poursuivie par Mme Parly avec toujours autant de constance délétère à l’encontre de notre indépendance, légitimait ainsi officiellement la "liquidation" programmée de la souveraineté de notre industrie de l’armement (Eurodrone, SCAF, MGCS, MAWS…). Cette doctrine est une faute politique et morale, car contraire aux intérêts du peuple français en entraînant nos industriels dans une impasse impardonnable.

     

    "L’histoire des programmes de défense allemands est une longue liste de retards, de surcoûts et de sous-performances" 

     

    Impardonnable d’abord sur le plan de la doctrine ; la Bundeswehr est une armée "l’arme aux pieds" qui attend l’hypothétique menace russe. L’armée française est une armée qui combat l’islamisme au Proche-Orient et en Afrique, qui se prépare au choc en Méditerranée orientale et dans le Pacifique. Dans le domaine de l’armement terrestre : confier le programme de char de combat à une nation dont l’armée n’a jamais fait la guerre depuis 1945 est un non-sens que l'armée de terre française paiera, notamment ses soldats, si ce programme va à son terme. Dans le domaine aéronautique : confier les deux tiers d’un programme d’avion de combat à un pays qui n’a ni dissuasion, ni porte-avions, ni armée de l’air frappant dans la profondeur, trois missions essentielles à la France, relève pour le moins de l’abandon de poste pour ne pas dire plus.

    Impardonnable ensuite dans le domaine capacitaire et industriel ; l’histoire des programmes de défense allemands est une longue liste de retards, de surcoûts et de sous-performances. En comparaison, la conduite de programmes menés par la DGA, confiés ensuite à des maîtres d’œuvre expérimentés, a abouti à un modèle d’armée complet dont tout le monde s’accorde à dire qu’il est le meilleur d’Europe par ses capacités, sa polyvalence et son autonomie.

    La France a organisé son industrie de l’armement autour de maîtres d’œuvre de rang mondial pour garantir son autonomie stratégique. L’industrie allemande de l’armement est une courroie de transmission de l’option "tout OTAN", voulue et poussée par l’ensemble de sa classe politique, mêlant au gré de ses intérêts, syndicats, parlementaires et comités d’entreprise pour marginaliser ou déstabiliser les positions françaises pourtant supérieures en tout point en la matière. C’est un fait.

     

    "L’Allemagne fait planer le risque d’un dédit en raison du pouvoir de blocage du Bundestag sur les budgets de défense à chaque appel de fonds" 

     

    Négligeant ainsi tous les fondamentaux de la conduite d’un programme d’armement, les zélateurs de cette coopération européenne dévoyée commettent toutes les erreurs possibles pour mener ces projets à l’abîme :

    - aucune convergence des objectifs diplomatiques et des doctrines permettant de conduire des programmes opérationnels,

    - absence de maître d’œuvre expérimenté faute d’acteur en capacité,

    - irruption incontrôlée d’acteurs tiers arrogants, alors que le char français Leclerc a montré par exemple sa supériorité en comparaison du Léopard allemand, sans parler des capacités réduites de l’Eurofighter Typhoon comparées à celles du Rafale,

    - pas de budgets sanctuarisés, faute d’accord politique au sein de la classe politique allemande, y compris au sein même de la coalition au pouvoir. La France a une loi de programmation militaire assurant le financement sur le long terme de ses programmes, l’Allemagne fait planer le risque d’un dédit en raison du pouvoir de blocage du Bundestag sur les budgets de défense à chaque appel de fonds.

    Un pilier français

    Contrairement à la France qui a fait de l’exportation d’armement un pilier de sa diplomatie et de la pérennité de son industrie d’armement, l’Allemagne la restreint sans cesse et laisse planer un doute quant à la mise en œuvre de ces accords bilatéraux, potentiellement en opposition avec nos partenariats stratégiques. Tout cela conduit et conduira à une perte de souveraineté et de compétitivité de la France dans ce domaine industriel, pourtant un des rares qu’il nous reste, suite à la désindustrialisation qui frappe la France depuis les années quatre-vingt-dix. La voie empruntée par le gouvernement français, à la demande d’un président de la République aveuglé par son dogmatisme idéologique dont le seul but politique est l’Europe fédérale, affaiblit ainsi jour après jour notre souveraineté.

     

    "Ce constat est largement partagé par la communauté industrielle et militaire française et par quelques-uns d’entre nous" 

     

    De la part des concurrents de la France, on peut comprendre leur volonté de s’approprier notre technologie que nous maîtrisons dans tous les domaines (aérien, terrestre, naval), leur capacité de maître d’œuvre étant réduite voire inexistante ; mais de la part du Président de la France et de son gouvernement, l’obstination dans la conduite d’une telle politique est gravissime.

    Ce constat est largement partagé par la communauté industrielle et militaire française et par quelques-uns d’entre nous, élus opposés dès le début à cet abaissement et affaissement de la France qui a commencé avec "la loi Macron" de 2015 (fusion de Nexter avec KMW). Aujourd’hui, l’ensemble des Français opposés à cette liquidation de notre patrimoine industriel doit se mobiliser pour faire cesser cette aventure avant qu’elle ne se termine en un désastre.

    Après de fausses noces qui s’avèrent être une mésalliance complète, il est urgent de replacer l’action de la France au cœur de la nécessaire sauvegarde de notre souveraineté. Pour ce faire, il s’agit de revenir aux fondamentaux en passant des accords d’État à État, sans d’ailleurs forcément limiter notre champ d’action aux seuls pays membres de l’UE.

     

    "La France doit préserver en national ses capacités qui font sa spécificité et assurent son rang mondial" 

     

    La solution nationale s’impose et doit s’imposer une nouvelle fois et pour les mêmes raisons que le général de Gaulle avançait aux stagiaires de l’École de Guerre le 3 novembre 1959 : "Il faut que la défense de la France soit française. C'est une nécessité qui n'a pas toujours été très familière au cours de ces dernières années. Je le sais. Il est indispensable qu'elle le redevienne. Un pays comme la France, s'il lui arrive de faire la guerre, il faut que ce soit sa guerre. Il faut que son effort soit son effort. S'il en était autrement, notre pays serait en contradiction avec tout ce qu'il est depuis ses origines, avec son rôle, avec l'estime qu'il a de lui-même, avec son âme."

    La France doit préserver en national ses capacités qui font sa spécificité et assurent son rang mondial : la dissuasion, le combat terrestre de haute intensité, la supériorité aérienne et le respect de sa présence en mer. Elle en a les moyens. Il s’agit tout simplement d’en avoir la volonté.

    Toute autre voie "obligeant" nos entreprises de l’armement à "brader" ce capital industriel, qui est avant tout celui des Français, relève tout simplement de la trahison à l’encontre des intérêts de la France.

     

    Source : https://www.marianne.net/

  • Éphémérides du mois de Mars : Table des matières

    FLEURDEL VITRAIL CATH AUCH.jpg1 : 487 : Épisode du Vase de Soissons. 600 : Mort de Saint Amant de Boixe. Vers 890 : Décapitation de Saint Léon à Bayonne, et, depuis, célébration de son martyre... 1562 : Premier massacre des Guerres de religion. 1580 : Première édition des Essais de Montaigne. 1626 : Naissance de Jean-Baptiste de La Quintinie. 1768 : Édit royal prescrivant la numérotation des maisons dans chaque rue du Royaume. 1826 : Fondation de la Maison Mumm. 1974 : Le G.I.G.N. devient opérationnel.

    2 : 1564 : Commande du Phare de Cordouan. 1707 : Naissance de Louis-Michel van Loo. 1733 : Mort de Claude de Forbin. 1941 : Victoire et Serment de Koufra. 1964 : Premier Salon de l'Agriculture. 1969 : Premier vol du Concorde. 2004 : Lancement réussi pour Ariane V, qui emporte la sonde européenne Rosetta.

    : 1494 : Début de la construction du Palais de Justice de Rouen. 1749 : Naissance de Mirabeau. 1751 : Mort de Jean-Louis Orry, aux origines de la Manufacture de porcelaine de Sèvres. 1875 : Première de Carmen. 1974 : la France choisit le nucléaire.

    : 1188 : Naissance de Blanche de Castille. 1703 : Mort de Louis de Bechameil. 1805 : Mort Jean-Baptiste Greuze. 1832 : Mort de Jean-François Champollion. 1843 : Premier numéro de "L'Illustration". 1988 : Inauguration de la Grande pyramide du Louvre. 2015 : Mise au jour du Tumulus funéraire celte de Lavau.

    5 : 1453 : Naissance de Crillon, "le Brave". 1759 : Signature de l'expertise de fin des travaux du château de Merville. 1800 : Bonaparte, Premier consul, reçoit Cadoudal et une délégation royaliste aux Tuileries. 1893 : Mort d'Hyppolite Taine. 1895 : Naissance d'Albert Roche. 1953 : L'Humanité ose glorifier Staline, décédé... 2007 : Création du Parc national de la Réunion.

    : 1264 : Chute de Château-Gaillard. 1597 : Aux origines du Régiment d'Auvergne... 1597 : Création du Régiment de Bourbonnais. 1666 : Louis XIV, aux origines de l'Académie de France à Rome, la "Villa Médicis"... 1695 : Mort d'Éverard Jabach. 1824 : Élection de la Chambre retrouvée. 1980 : Marguerite Yourcenar, première femme élue à l'Académie française. 1982 : Création des "Plus beaux Villages de France"... 2008 : Parution du "Aristote au Mont Saint-Michel". 2019 : Philippe de Villiers règle leur compte à Jean Monnet et Robert Schuman...

    : 1274 : Mort de Saint Thomas d'Aquin, en route pour le Concile de Lyon. 1765 : Naissance de Nicéphore Niépce. 1788 : Naissance d'Antoine Becquerel. 1875 : Naissance de  Maurice Ravel. 1884 : Le Préfet Poubelle impose l'emploi des... poubelles. 1936 : Remilitarisation de la Rhénanie. 1938 : Naissance d'Albert Fert.

    8 : 1815 : Dans Paris royaliste, opposé au retour de Napoléon de l'île d'Elbe (I)... 1862 : Création du Musée d'Archéologie nationale de Saint Germain en Laye. 1869 : Mort d'Hector Berlioz. 1921 : Création de Premier Régiment étranger de Cavalerie, à Sousse (Tunisie). 1974 : Inauguration de l'aéroport Roissy Charles de Gaulle. 

    : 1107 : Le Pape Pascal II consacre La Charité sur Loire. 1416 : Mort de Jean de Limbourg. 1666 : Mort de Mazarin. 1720 : Dernière grande réforme de la Gendarmerie. 1831 : Création de la Légion étrangère. 1945 : Sortie du film Les enfants du paradis.

    10 : 1607 : Aux origines de la Place Dauphine... 1628 : Naissance de Girardon. 1661 : Prise du pouvoir par Louis XIV. 1764 : Premier concert de Mozart à Paris. 1793 : Révolte de Machecoul. 1793 : Création du Tribunal révolutionnaire. 1906 : Catastrophe de Courrières.

    11 : 1794 : Création de l'École polytechnique. 1811 : Naissance d'Urbain Le Verrier. 1830 : Mort de Lally Tollendal. 1882 : Renan prononce sa Conférence Qu'est-ce qu'une Nation ?...

    12 : 1502 : Mort de Francesco Laurana. 1613 : Naissance d'André Le Nôtre. 1788 : Naissance de David d'Angers. 1792 : Mort de Georges Roux de Corse. 1793 : Début du soulèvement de la Vendée. 1814 : Bordeaux proclame Louis XVIII Roi de France... 1856 : Parution des Histoires extraordinaires de Poe, traduites par Baudelaire.

    13 : ÉvocationQuand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française...

    14 : 1369 : victoire de Bertrand du Guesclin à la bataille de Montiel. 1590 : Henry IV vainqueur à Ivry. 1593 : Naissance de Georges de la Tour. 1793 : Cholet aux mains des Vendéens. 1913 : Mort d'Auguste Desgodins.

    15 : 44 Avant J.C. : Assassinat de Jules César. 1528 : François 1er fixe de nouveau à Paris le siège de la Cour.

    16 : 1244 : Bûcher de Montségur. 1578 : Henri III autorise la construction du Pont Neuf. 1634 : Naissance de Marie-Madeleine de Lafayette. 1680 : Mort de La Rochefoucauld. 1815 : Dans Paris royaliste, opposé au retour de Napoléon de l'île d'Elbe (II)... 1839 : Naissance de Sully Prudhomme. 1844 : Ouverture du Musée de Cluny. 2013 : Inauguration du Pont Chaban-Delmas, à Bordeaux.

    17 : 1267 : Mort de Pierre de Montreuil. 1526 : Captif en Espagne depuis Pavie, François Premier retrouve la liberté. 1560 : Conjuration d'Amboise. 1680 : Mort de La Rochefoucauld. 1808 : Création du Baccalauréat. 1815 : Dans Paris royaliste, opposé au retour de Napoléon de l'île d'Elbe (III)... 1840 : Naissance d'Henri Didon. 1904 : Première édition de la Foire de Paris. 1956 : Mort d'Irène Joliot-Curie.

    18 : 1314 : Jacques de Molay est brûlé vif. 1656 : Institution de la Madunaccia, fête patronale d'Ajaccio. 1662 : Premier transport en commun à Paris. 1871 : Début de la Commune de Paris.

    19 : 1315 : Louis X octroie la Charte aux Normands. 1443 : Agnès Sorel est présentée à Charles VII... 1563 : Édit d'Amboise. 1783 : Louis XVI fonde l'École des Mines. 1822 : Mort de Valentin Haüy. 1859 : Première de Faust, de Gounod. 1866 : Fondation des OAA, Orphelins Apprentis d'Auteuil. 1900 : Naissance de Frédéric Joliot-Curie. 1987 : Mort de Louis de Broglie. 2004 : Retour des moines dans l'Abbaye de Lagrasse...

    20 : 12 Avant J-C : Mort d'Agrippa... 1771 : Mort de Van Loo. 1781 : Mort de Turgot. 1881 : Naissance d'Eugène Schueller, aux origines de l'Oréal. 1929 : Mort de Ferdinand Foch. 2015 : Cérémonie d'installation de l'anneau de Jeanne d'Arc, racheté en Angleterre, au Puy du Fou.

    21 : 1098 : Fondation de l'abbaye de Cîteaux. 1358 : Le Dauphin Charles quitte Paris, aux mains de la révolution d'Étienne Marcel... 1729 : Mort de John Law de Lauriston. 1736 : Naissance de Claude-Nicolas Ledoux.  1804 : Assassinat du Duc d'Enghien. 1816 : Louis XVIII organise l'Institut. 1830 : Découverte du Trésor de Berthouville. 1908 : Premier numéro de L'Action française quotidienne. 1979 : La première carte à puce. 1999 : Mort de Jean Guitton. 2015 : Inauguration de L'Historial Jeanne d'Arc de Rouen... 2017 : Yves Meyer reçoit le Prix Abel.

    22 : 1421 : Victoire franco-écossaise de Baugé. 1532 : Achèvement du Monastère royal de Brou. 1558 : Henri II crée le Régiment de Champagne. 1594 : Entrée d'Henri IV à Paris. 1594 : "Navarre sans peur !" : le Régiment des Gardes du Roi de Navarre reçoit son nom définitif de Régiment de Navarre. 1687 : Mort de Lully. 1733 : Naissance d'Hubert Robert. 1841 : Loi Montalembert. 1895 : Présentation du premier film des frères Lumière. 1988 : Pose de la première pierre du Pont de Normandie.

    23 : 1594 : Première partie de Jeu de paume pour Henri IV, un jour après son entrée dans Paris... 1821 : Découverte de la bauxite. 1842 : Mort de Stendhal. 1918 : Le premier obus allemand tombe sur Paris. 1967 : Création du Parc naturel des Pyrénées. 1998 : Lancement du satellite SPOT 4. 2013 : À 17 heures, le nouvel ensemble campanaire de Notre-Dame de Paris - détruit sous la Révolution et reconstitué - sonne pour la première fois...

    24 : 1776 : Turgot crée la Caisse d'Escompte, ancêtre de la Banque de France. 1794 : Anacharsis Cloots est guillotiné. 1860 : Nice et la Savoie deviennent françaises. 1905 : Mort de Jules Verne. 1934 : Citroën présente la Traction avant. 2010 : L'Armagnac récupère le fac-similé du premier texte mentionnant son nom, écrit par Maître Vital Dufour en 1310 !... 2014 : Mort de Jean-François Mattéi. 2018 : Sacrifice héroïque du Lieutenant-colonel Arnaud Beltrame...

    25 : 507 : Date possible de la bataille de Vouillé... 1873 : Fondation de l'École française de Rome. 1867 : Mort de Jacques Hittorf. 1914 : Mort de Frédéric Mistral.

    26 : 1686 : Inauguration de la Place des Victoires, à Paris. 1918 : Ferdinand Foch nommé Généralissime. 1973 : Création du Parc naturel des Écrins. 1980 : Création de la Société Arianespace. 2009 : Le franco-russe Mikhaïl Leonidivich Gromov reçoit le Prix Abel. 2012 : Ouverture du Muséoparc d'Alésia.

    27 : 1660 : Louis XIV visite Orange... 1785 : Naissance du duc de Normandie, futur Louis XVII. 1793 : Proclamation des Chouans du Morbihan de La Roche Bernard. 1893 : Mort d'Alphonse Beau de Rochas. 1917 : Les Allemands dynamitent le donjon et les tours du château de Coucy... 1926 : Mort du Duc d'Orléans, celui qui aurait été Philippe VIII. 1927 : Naissance de François Furet.

    28 : 58 Avant J.C. : Les Helvètes entament leur migration vers la Gaule... 1854 : Début de la Guerre de Crimée. 1892 : Naissance de Jacques Schiffrin, aux origines de La Pléiade... 1910 : Premier vol d'un hydravion. 1935 : Jacques Bainville est élu à l'Académie française. 1994 : Mort d'Eugène Ionesco. 2009 : Parution de  "Crois ou meurs ! Histoire incorrecte de la Révolution française"

    29 : 1796 : Charette est fusillé. 1967 : Lancement du premier sous-marin nucléaire français, Le Redoutable. 1984 : Léopold Sédar Senghor, premier Africain reçu à l'Académie française. 2017 : Annonce de la découverte de deux mosaïques romaines à Uzès...

    30 : 1349 : Le Dauphiné devient français. 1660 : Louis XIV crée l'Académie Royale de Danse, aux origines directes de L'Opéra de Paris. 1707 : Mort de Vauban. 1815 : Louis XVIII arrive à Gand, capitale du Royaume de France pendant les Cent-Jours... 1842 : Mort de Madame Vigée-Lebrun. 1844 : Naissance de Verlaine. 1930 : Première élection de la Reine d'Arles.

    31 : 1282 : Massacre des Français à Palerme, lors des "Vêpres siciliennes". 1519 : Naissance du futur Henri II. 1547 : Mort de François Premier. 1640 : Création du Louis d'or. 1814 : Publication de la brochure de Chateaubriand "De Buonaparte et des Bourbons...". 1887 : Naissance de Saint John Perse. 1889 : Inauguration de la Tour Eiffel. 1905 : Guillaume II débarque à Tanger... 1910 : Du Yunnan à l'Indochine : inauguration du "Train des Français"... 2015 : Bénédiction de la première Stèle honorant les consacrés engagés morts pour la France en 14-18... 

     

    Et pour les Éphémérides des mois de Janvier et de Février :

    Éphémérides du mois de Janvier...

    Éphémérides du mois de Février...

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  • Darmanin ”interdit” à tort et à travers... Lui aussi, ”trop fort dans ce qu'il a de faible (laxisme envers les ”faux ant

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    Action Française
     Nous avons été notifiés par la Préfecture de Police de Paris que le préfet Nunez envisage d'interdire notre colloque du samedi 13 mai 2023.  Nous engageons immédiatement un référé liberté pour contrer cette action liberticide de la part de l'état qui cède aux élucubrations de l'extrême-gauche ! #tousalajeanne
  • 2ème Rep, Calvi, Mémorial camp Raffalli....

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    http://www.opex360.com/

     

     

            Au cours de la traditionnelle prise d’armes organisée au sein du 2e Régiment Etranger Parachutiste (REP) de Calvi, à l’occasion des festivités liées à la Saint-Michel, un mémorial a été inauguré au camp Raffalli afin d’honorer la mémoire des 1.302 légionnaires parachutistes morts pour la France depuis 1948, année de création des unités para de la Légion étrangère....

            La cérémonie, présidée par le général Christophe de Saint-Chamas, le commandant de la Légion étrangère (COM.LE), a rassemblé des autorités civiles et militaires, dont d’anciens chefs de corps du 2ème REP, comme le général Benoît Puga, le chef d’état-major particulier du président de la République et le général Bruno Dary, le gouverneur militaire de Paris. Seule manquait à l’appel la 2ème compagnie du régiment, actuellement engagée en Afghanistan.

            « Ce mémorial rend hommage aux 1302 légionnaires parachutistes morts au champ d’honneur. Il nous rappelle le sens de notre mission, au service de la France, il nous fixe des exigences : être prêt comme nos anciens à tout donner pour accomplir la mission reçue. Cet héroïsme de nos anciens, le 2e REP s’en est trouvé digne dans les récents engagements » a déclaré le général de Saint-Chamas, dans son ordre du jour.

            Le COM.LE a également salué la mémoire du père François Casta, décédé le 23 août dernier. « Aumônier parachutiste du 1er BEP en Indochine et du 2e REP en Algérie, totalisant 18 sauts opérationnels, il s’était taillé une réputation d’aumônier hors norme auprès des légionnaires, en raison de son courage et de son humanité ».

            Cela étant, ce mémorial dédié à la mémoire des légionnaires parachutistes morts pour la France n’aurait pas pu voir le jour sans la participation financière des collectivités territoriales corses, de quelques entreprises, d’associations mais aussi et surtout des diverses fédérations et autres amicales d’ancien légionnaires ainsi que de nombreux donateurs privés.

            Au cours de son histoire récente, la Légion étrangère a compté plusieurs formations parachutistes, dont les 1er, 2ème et 3ème REP (anciennement appelés « Bataillon Etranger Parachutiste ») ou encore la 1ère Compagnie étrangère parachutiste de mortiers lourds, cette dernières unité ayant eu une existence éphémère puisqu’elle servit surtout en Indochine.

            Actuellement, le 2ème REP est la seule unité aéroportée de la Légion étrangère, le 1er REP ayant été dissous à la suite du putsch d’Alger. Cette formation a subi de lourdes pertes en Indochine, avec notamment la mort de son chef de corps, le chef d’escadrons Rémy Raffali, le 10 septembre 1952.

            Ce dernier donnera son nom au camp où est implanté le régiment, à Calvi. Anéanti lors de la bataille de Dien Bien Phu, le régiment sera reconstitué en 1954 avec des effectifs venus du 3ème REP, alors dissous.