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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Sur le site officiel de l'Action française : Giscard, L’homme qui a normalisé la France, l’éditorial de François Marcilh

    Alors que la mort de Jacques Chi­rac a pro­vo­qué une véri­table émo­tion chez les Fran­çais, celle de Gis­card d’Estaing les a lais­sés plu­tôt froids. Certes, la pan­dé­mie n’a per­mis à aucun sen­ti­ment popu­laire de se mani­fes­ter. Mais la radio et la télé auraient pu com­pen­ser par des émis­sions ad hoc cette impos­si­bi­li­té.

    françois marcilhac.jpgOr le fait est éga­le­ment qu’aucune radio ni aucune chaîne de télé ne s’est mise en « édi­tion spé­ciale » toute la jour­née, comme ce fut le cas pour Chi­rac. Comme si cha­cun savait que le divorce par consen­te­ment non mutuel de 1981 entre Gis­card et les Fran­çais avait été défi­ni­tif. Du reste, si Gis­card ne vou­lait aucun hom­mage natio­nal, c’est qu’il n’avait jamais sur­mon­té son humi­lia­tion de ne pas être réélu en 1981 après avoir tant fait, croyait-il pour « libé­rer » la socié­té fran­çaise. Comme quoi, ce n’était peut-être pas ce que les Fran­çais atten­daient en prio­ri­té de lui en 1974. Il était éga­le­ment vexé que toutes ses ten­ta­tives de reve­nir dans le jeu poli­tique se soient sol­dées par des échecs ou des demi-échecs. Quant à sa grande œuvre, le trai­té consti­tu­tion­nel euro­péen, les Fran­çais le reje­tèrent à une large majo­ri­té. En clair, cet homme qui disait ne pas vou­loir res­ter dans l’histoire de France fut dans la mort comme dans la vie : modeste par orgueil…

    Cha­cun pour­ra tou­jours trou­ver quelque chose à gla­ner dans une vie poli­tique aus­si riche et une vie per­son­nelle aus­si longue. Il a fait son devoir, et cou­ra­geu­se­ment, à dix-huit ans, en s’engageant en 1944 pour la libé­ra­tion du ter­ri­toire ; il a res­pec­té la volon­té de Georges Pom­pi­dou s’agissant de Beau­bourg — un des ensembles cultu­rels les plus ori­gi­naux d’Europe — et il a sau­vé la gare d’Orsay de la des­truc­tion pour en faire un des musées les plus beaux du monde ; il a eu ses bonnes œuvres, aus­si. Tout per­son­nage est com­plexe. Et sa poli­tique exté­rieure s’inscrivit peu ou prou dans les pas de ses deux prédécesseurs.

    Mais reven­di­quer pour maîtres Mon­net et De Gaulle, c’était aller au-delà du para­doxe. Et déjà pra­ti­quer le « en même temps » de son fils spi­ri­tuel, qu’est Macron. Sur son cer­cueil, du reste, deux dra­peaux : le fran­çais et l’européen. Si, pour cer­tains esprits super­fi­ciels, cela peut n’être pas anti­no­mique, la double pater­ni­té reven­di­quée l’est, en revanche. Car Mon­net, ce ne fut pas seule­ment le pire enne­mi De Gaulle auprès et au ser­vice des Amé­ri­cains, ce fut aus­si celui dont le pro­jet euro­péen, co-construit, comme on dit aujourd’hui, avec les Amé­ri­cains, avait pour seul but de détruire la sou­ve­rai­ne­té des nations euro­péennes, le Royaume-Uni excep­té, comme Chur­chill, qui par­ti­ci­pait à la manœuvre, le décla­ra d’emblée. Or, quoi qu’on pense par ailleurs de De Gaulle, sur ce plan-là, le pro­jet gaul­lien était aux anti­podes du pro­jet de Mon­net. C’est pour­quoi l’élection en 1974 de Gis­card peut être consi­dé­ré comme une revanche du second sur le pre­mier. J’ignore si Gis­card aimait ou n’aimait pas la France. En amour, il n’y a que des preuves d’amour. Or le fait est que Gis­card, qui se plai­sait à regar­der la France au fond des yeux… mais de l’extérieur, comme un étran­ger — un Huron deve­nu pré­sident de la Répu­blique —, n’a pas ces­sé de rabais­ser notre pays. Après une cam­pagne menée à l’américaine, ins­pi­rée de celle de JFK près de quinze années plus tôt, c’est en anglais qu’il s’exprime le soir de son élec­tion, afin de bien mon­trer qu’il s’inscrit dans une moder­ni­té de rup­ture, laquelle ne parle pas français.

    La France était, de fait, dépas­sée pour Gis­card — comme elle l’était pour Mon­net et comme elle le sera pour Mit­ter­rand — « La France est notre patrie, l’Europe notre ave­nir » — et l’est aujourd’hui pour Macron. Mais Gis­card fai­sait dans le sym­bole, quand Macron, esprit bien moins fin et bien moins culti­vé, fait dans la pro­vo­ca­tion. La France de Gis­card, c’est celle qui ne doit plus se conce­voir que comme repré­sen­tant 1 % de la popu­la­tion mon­diale, afin de jus­ti­fier son tro­pisme euro­péiste. D’où, bien sûr, cette recherche d’une nou­velle légi­ti­mi­té, cette inven­tion arti­fi­cielle d’un peuple euro­péen à tra­vers l’élection au suf­frage uni­ver­sel du par­le­ment euro­péen, dont les membres étaient alors dési­gnés par les par­le­ments natio­naux, comme le sont tou­jours ceux du Conseil de l’Europe. C’est aus­si le sys­tème moné­taire euro­péen, qui suc­cède au ser­pent, et qui est une pré­fi­gu­ra­tion de la mon­naie unique, que Mit­ter­rand met­tra en chan­tier. Ce sera aus­si ce trai­té consti­tu­tion­nel de 2005 : Gis­card rêvait de deve­nir le pre­mier pré­sident de l’Europe, la France était bien trop petite pour lui. Devant l’impossibilité de réa­li­ser son vœu, le « pro­jet » euro­péen ne ces­sant de prendre du retard, il se prit à rêver à deve­nir son refon­da­teur, un nou­veau père de l’Europe, en s’impliquant dans le trai­té consti­tu­tion­nel. Repous­sé par les Fran­çais, on sait com­ment la for­fai­ture de Sar­ko­zy et du Par­le­ment per­mit sa rati­fi­ca­tion en 2008…

    Gis­card, c’est aus­si une France tou­jours plus petite, moins pré­sente sur la pla­nète : indé­pen­dance de Dji­bou­ti (où désor­mais les Amé­ri­cains ont une base mili­taire) et des Comores, avec le lar­gage pré­mé­di­té, contre la volon­té de sa popu­la­tion, de Mayotte, auquel l’Action fran­çaise et Pierre Pujo s’opposèrent vic­to­rieu­se­ment. Il y aurait aus­si beau­coup à dire sur sa poli­tique en matière d’indépendance indus­trielle. Pen­sons éga­le­ment à l’instauration du regrou­pe­ment fami­lial, piège qui s’est refer­mé sur la France par une déci­sion du Conseil d’Etat durant le sep­ten­nat sui­vant, qui ne sera pas remise en cause par le réga­lien — déjà les pré­mices du gou­ver­ne­ment des juges.

    Faut-il reve­nir sur le Gis­card « moder­ni­sa­teur » de la socié­té fran­çaise ? C’est celui que les media mains­tream ont le plus com­mé­mo­ré. Et pour cause. Pierre Bou­tang a écrit, dans son Pré­cis de Fou­tri­quet, sur « le men­teur, le pour­ris­seur et le fos­soyeur » des pages défi­ni­tives — « un acquis pour tou­jours » comme aurait dit l’historien Thu­cy­dide —, qui sont en même temps un réqui­si­toire contre une socié­té « qui n’a que des banques pour cathé­drales », comme Bou­tang le dira en conclu­sion de Reprendre le pou­voir. Gis­card fut, pour la France, un des archi­tectes de cette socié­té-là, qui repose sur un pro­fond mépris du peuple, par­ta­gé par Macron. Mais là où Gis­card fai­sait dans la condes­cen­dance — édu­ca­tion oblige — en allant dîner chez les Fran­çais, en jouant de l’accordéon ou au foot, en invi­tant des éboueurs à par­ta­ger avec lui un petit-déjeu­ner à l’Elysée, Macron, fait encore et tou­jours dans la pro­vo­ca­tion, sans filtre. Avec le sobri­quet de Fou­tri­quet, Bou­tang ren­voyait Gis­card à Thiers. Il est tout aus­si pos­sible d’y ren­voyer Macron, tant par son absence totale d’empathie pour le peuple et ses souf­frances réelles, que par sa bru­ta­li­té, dont l’expression était conte­nue chez Gis­card, mais explose chez Macron : il appa­raît ain­si, lui aus­si, comme un de ces grands bour­geois vol­tai­riens du XIXe siècle sûrs de leur fait.

    Au fond, Gis­card est celui qui a nor­ma­li­sé la France à la mon­dia­li­sa­tion nais­sante et Macron est celui qui veut ache­ver le tra­vail, qu’il s’agisse de l’Europe, de la sou­mis­sion éco­no­mique de la France, du mépris de la langue fran­çaise, de l’immigration, ou des ques­tions dites socié­tales, notam­ment la des­truc­tion de la famille. Sur ce plan, la mesure gis­car­dienne la plus neutre fut cer­tai­ne­ment la majo­ri­té à dix-huit ans. Le plus jeune pré­sident élu de la Ve pou­vait-il faire moins pour mon­trer sa jeu­nesse ? Ce fut aus­si la mesure la plus iro­nique : car les tout nou­veaux jeunes élec­teurs en pro­fi­tèrent, dès la pré­si­den­tielle sui­vante, pour por­ter leurs voix, comme plus proche d’eux, sur un vieux bris­card de la IVe déco­ré de la fran­cisque. Macron, deve­nu à son tour le plus jeune pré­sident élu, tente, lui aus­si, de séduire la jeu­nesse, en s’adressant notam­ment à elle par ses canaux de pré­di­lec­tion… Il n’est pas cer­tain qu’il la convainque davan­tage. En revanche, il n’est pas cer­tain non plus que la classe poli­tique sache, d’ici quelques mois, faire sur­gir de son sein un rem­pla­çant crédible…

    Le « nou­veau monde » n’est que l’achèvement de « la socié­té libé­rale avan­cée » — et on sait le sens que Bou­tang don­nait à l’adjectif « avan­cée ». Dans les lignes sui­vantes, Bou­tang rap­pro­chait Fou­tri­quet (Thiers-Gis­card) de Badin­guet (Napo­léon III). Or elles semblent avoir été écrites aus­si pour Gis­card et Macron : « Ce qui rap­proche les deux hommes est le ser­vice de Mam­mon et la com­plai­sance infi­nie pour la pour­ri­ture qu’ils confondent avec ce que Machia­vel nomme “esprit du temps” et qui n’en est que le déchet. Si hor­rible que soit ce temps… »

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Entretien avec Rémi Soulié : soyons les gardiens de notre « citadelle intérieure ».

    Source : http://rebellion-sre.fr/

    Né en Rouergue, essayiste et critique littéraire, Rémi Soulié a consacré plusieurs ouvrages à de grandes figures de la littérature et de l’esprit français (Charles Péguy, Dominique de Roux, Aragon, le Curé d’Ars…). Il poursuit une réflexion sur l’enracinement comme vérité politique et spirituelle de l’être.

    2.jpgR/ Quels sont les auteurs qui vous accompagnent en ce temps de confinement ?

    Etant avide de lectures, pratiquant assidu du vice impuni et des colloques silencieux, je me confine en temps ordinaire autant que le permet l’accomplissement de mon devoir d’état. C’est vous dire si j’ai le sens de la liturgie. En ce temps extraordinaire, je n’ai pas changé mes bonnes habitudes quoique mon esprit soit parfois un peu troublé par la situation extérieure, mais pas au point d’éprouver le besoin de réorienter mes lectures. Si tel était le cas, il est probable que je relirais les Pensées de Marc Aurèle et les maîtres stoïciens.

    Je continue donc, à l’exemple du Neveu de Rameau, de suivre mes pensées qui sont mes catins en écrivant L’Ether, un essai qui s’inscrit dans le prolongement de Racination. En l’occurrence, cela m’amène, depuis plusieurs mois maintenant, à explorer le Corpus hermeticum et sa postérité néo-platonicienne, jusqu’à Jung. La compagnie des poètes et des philosophes, qui m’a toujours été indispensable, l’est plus encore, s’il se peut, pendant la période que nous traversons.

    R/ L’incertitude de cette situation est une nouveauté pour beaucoup de personnes. Pensez-vous que ce bouleversement des habitudes de nos contemporains ouvre une nouvelle époque dans la pensée collective ?

    Si l’on entend par « pensée collective » une modification du climat mental, il n’est pas exclu que celui-ci demeure lourd et chargé d’orages. Qu’ils éclatent n’est pas forcément négatif – au contraire, même, dès lors qu’un déluge noierait les imposteurs. A l’instar du sage taoïste qui s’enferma dans une cabane pendant trois jours afin de se recentrer dans un pays qui ne l’était plus et de pouvoir ainsi répondre au souhait des habitants qui attendaient la pluie, je préfèrerais la rosée à l’orage mais je crains que nous n’en soyons pas dignes (le sage en question, en effet, ne fit pas tomber la pluie mais la neige, ce qui est beaucoup mieux).

    Il est à craindre aussi que la nouvelle ère historiale ne tarde à s’ouvrir même s’il est de notre devoir de continuer à la préparer, à temps et à contre-temps. Nos contemporains subissent encore la fascination du Dispositif et l’inconnu fait peur, autant et plus que le coronavirus. Pour moi, cette crise confirme – s’il en était besoin… – le bien-fondé de ce que nous sommes nombreux à penser. Au mieux, nous serons encore un peu plus nombreux mais il faudra du temps avant le retour du politique, seul à même de pouvoir concrétiser nos aspirations. La démocratie libérale et représentative fera tout, juridiquement, pour le retarder ou le neutraliser. Reste ce que Dominique Venner appelait l’ « imprévu dans l’Histoire », en l’occurrence, un soulèvement révolutionnaire tel que le mouvement des Gilets jaunes en fut, peut-être, la préfiguration, ou une apparition providentielle de type johannique.

    R/ On assiste à un retour à l’essentiel, le local devient une valeur sûre. Cette revanche des terroirs est pour vous un signe qu’un (ré)enracinement est toujours possible ?

    Oui, parce que la démesure titanique est périlleuse et qu’elle est toujours châtiée : Zeus rend fous ceux qu’il veut perdre (Euripide) mais… où croît le danger croît aussi ce qui sauve (Hölderlin). La mondialisation est une répétition de Babel-Babylone fondée sur une série d’erreurs anthropologiques, métaphysiques et même cosmologiques, une incompréhension de l’unité du fini et de l’infini due, en l’occurrence, à un désordre du désir qui se manifeste au plan psychologique par l’avidité. Les incantations politiciennes à la fameuse « proximité » relèvent dans ces conditions de la compensation la plus pitoyable : le « logiciel » technocratique fait toujours pièce au « logos ». Une fois encore, il faut imiter le sage qui se connecte au « Ciel » du Tao plutôt qu’au Dispositif. C’est un problème de branchement. Pour le dire en termes occidentaux, nous devons renouer collectivement avec l’ordre symbolique, seul remède à la psychose. Le « collectif », donc le politique, est-il toutefois encore possible à l’ère des monades nomades ? Je n’en sais rien. Sans doute faudrait-il que survienne un danger bien plus grave que le Covid-19 pour le vérifier – une guerre, par exemple.

    En attendant, selon la précieuse sagesse des nations, « Nécessité fait loi » : il est toujours possible de recourir aux forêts physiques et métaphysiques et, le moment venu, de sortir du bois, escorté par les arbres et les sangliers.

    R/ Le géographe anarchiste Élisée Reclus avait défini l’ « Homme » comme « la Nature prenant conscience d’elle-même ». Cette crise sera-t-elle porteuse d’un retour à ce lien perdu pour vous  ?

    Il faut l’espérer mais il faut tout autant faire preuve de prudence. Le Dispositif, qui est enragé, ravage et dévaste la nature depuis au moins la révolution galiléo-cartésienne – c’est pourquoi je suis soucieux d’une réflexion radicale. L’enlaidissement du monde est fulgurant ; la haine de la beauté l’est tout autant. Il semble d’ailleurs que le plus pressant, pour nos contemporains, soit de « relancer la machine », donc, de recommencer « comme avant ». Fascinante puissance de l’hypnose somnambulique face à la production-consommation ! La vie – bonne ? – dépend du « niveau de vie », lequel est indexé sur le « pouvoir d’achat ». Règne de la quantité, donc, règne des castes les plus basses, de plus en plus ouvertement acoquinées – pour des motifs clientélistes – avec les Chandâlas importés (ce que Nietzsche résumait d’une formule : « Plèbe en haut, plèbe en bas »). Le désastre est à peu près total. Nous devons boire le calice jusqu’à la lie, comme Osiris, Dionysos et le Christ, ce qui devrait nous donner un peu de courage en vue de la résurrection.

    R/ Quelle place pour la spiritualité dans cette épreuve ?

    Dans une société correctement ordonnée, elle devrait être la première, chacun ayant par ailleurs sa place selon sa vocation et sa qualification – en bon indo-européen, lecteur des Lois de Manu (antidote aux lois de Manu Macron notamment), j’ai ainsi fait allusion aux Brahmanes, aux Kshatriyas, aux Vaishyas, aux Shudras et aux hors-castes. C’est une manière d’en appeler à ceux qu’Evola appelait les « hommes différenciés » contre « les hommes sans qualité » (Musil), les hommes de la quantité qui forment le « gros animal » livré à lui-même, une manière de Cyclope ou d’Hécatonchire dont l’élément est le chaos.

    Puisque j’ai évoqué Marc Aurèle, soyons les gardiens de notre « citadelle intérieure » et, autant que faire se peut, des ruines de la « cité ». En termes taoïstes et évoliens : chevauchons le tigre. Soyons ainsi des veilleurs qui cueillent moins le jour qu’ils ne se recueillent devant lui, autant que devant la nuit sacrée de l’Hespérie.

    A lire de Rémi Soulié:

    • Nietzsche ou La Sagesse dionysiaque, Points, 2014 
    • Pour saluer Pierre Boutang, Editions Pierre-Guillaume de Roux, 2016.
    • Racination,Editions Pierre-Guillaume de Roux, 2018 

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  • Histoire & Mémoire • C'étaient les Camelots du Roi, à Marseille sur la Canebière dans les années 30 du siècle dernier

     

    2293089609.14.jpgDimanche dernier, 25 février, nous avons publié un reportage vidéo du banquet des Camelots du Roi de Provence tenu à La Ciotat le samedi 17. Vous avez été nombreux à le regarder [Cf. Lien ci-dessous].

    L'un des participants à ce banquet, lui-même Camelot du Roi*, nous a remis quelques photographies des défilés d'avant-guerre (seconde moitié des années 1930). 

    Les plus anciens reconnaîtront au premier plan à droite de la photo ci-dessus, Jean Lavoëgie, qui fut l'avant-dernier chef des Camelots du Roi de Provence. Il a été après guerre (1960-1990), Secrétaire Général de l'Union Royaliste Provençale, la fédération régionale de l'Action Française. Pierre Chauvet, qui fut, avant-guerre, le dernier Chef des Camelots du Roi de Provence, en était le président.

    On remarquera peut-être que les Camelots du Roi des années trente, défilaient en ordre, correctement habillés, souvent chapeautés, y compris les plus jeunes, quoique toutes les classes sociales y fussent mêlées. Nous ajouterons qu'ils  défilaient en silence, sans cris ni folklore ni agressivité quelconque. C'étaient des gens sérieux, portés par l'amour de la France.  LFAR 

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    *Merci à Didier Arnoux 

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